[Topic-Unique] Les berberes - Autochtone d'Afrique du Nord -

Les berberes - Autochtone d'Afrique du Nord - [Topic-Unique] - Société - Discussions

Marsh Posté le 27-06-2007 à 02:21:25    

http://www.kabyle.com/IMG/jpg/doc-419.jpg
 
Moi même d'origine berbere d'Algérie actuel, autre-temps, on l'appellait la numidie.  
Je vous mets l'histoire du peuple berbere, Autochtone d'Afrique.
 
http://www.mondeberbere.com/civilisation/histoire/img_jugurtha/numidie2.jpg
 
On désigne sous le nom de Berbères les populations qui, sur un territoire s'étendant de la Méditerranée au sud du Niger et du Nil aux rivages de l'Atlantique, parlent – ou ont parlé – des dialectes se rattachant à une langue mère: le berbère. D'origine discutée, ce mot, déjà utilisé par les Grecs et les Romains, transmis par les Arabes, désignait pour ces derniers la population autochtone et non romanisée de l'Afrique du Nord. Consacrée par l'usage, cette appellation n'est pas celle que se donnent les intéressés. Les Berbères s'identifient eux-mêmes par le nom de leur groupe (Touareg, Kabyle) et utilisent parfois le mot Imazighen, qui signifie «hommes libres», pour désigner l'ensemble des Berbères. La politique d'arabisation menée par les gouvernements au lendemain de la décolonisation a suscité chez les Berbères le besoin de reconnaissance d'une identité culturelle. Traditionnellement agriculteurs ou pasteurs-nomades, ils ont cependant été touchés par l'exode rural et leur implantation en zone urbaine a très certainement accentué ce phénomène.
 
1-  Histoire des Berbères
 
            Abordée dans l'Antiquité, réduite puis gelée par de subtiles spéculations généalogiques à l'époque médiévale, reprise à l'époque coloniale, la question des origines des Berbères, cherchées tantôt dans les sources linguistiques, tantôt dans les rapports ethniques, reste mal résolue.
Les origines
 
               Au VIIIe millénaire av. J.-C., un type d'homme anthropologiquement proche des habitants actuels du Maghreb fit son apparition. Probablement d'origine orientale, cet Homo sapiens sapiens, appelé «capsien» – de Capsa, nom antique de Gafsa (Tunisie) –, serait l'une des composantes de la souche berbère. Il se serait étendu d'abord aux parties orientale et centrale du Maghreb, puis en direction du Sahara. On lui connaît des équivalents dans certains pays méditerranéens (civilisation natoufienne).
               Le Maghreb s'enrichit aussi d'autres apports; du nord, par l'est et par l'ouest, à travers les détroits de Messine et de Gibraltar, arrivèrent des populations européennes. Certaines nécropoles et tombes maghrébines témoignent de la présence dès le IIIe millénaire d'une population noire venue du sud, probablement à la suite de l'assèchement du Sahara. Au IIe millénaire, d'autres petits groupes continuèrent à affluer au Maghreb. C'est à ce fonds paléoberbère divers, mais à dominante capsienne (c'est-à-dire appartenant à la culture préhistorique de Capsa), que les spécialistes rattachent les Proto-Libyens, ancêtres des Berbères. Des données physiques mais aussi culturelles – même emploi rituel de l'ocre rouge, même utilisation et décoration de l'œuf d'autruche – sont souvent invoquées pour appuyer la thèse de la parenté entre capsiens et Proto-Libyens.
Les sources
 
                 Les Proto-Berbères, installés à l'ouest du Nil, nous sont connus grâce aux inscriptions et aux documents égyptiens. Les Tehenou et les Temehou au IIIe millénaire, les Libou et les Maschwesch au IIe millénaire y sont souvent décrits comme des peuples belliqueux et puissants. Ces Proto-Berbères de l'Est parvinrent à se constituer en véritable puissance et réussirent, au début du Ier millénaire, à se rendre maîtres de l'Égypte.
                 Nous disposons dans l'art préhistorique d'une source relative à l'apparition des Proto-Berbères dans les massifs centraux sahariens, où des centaines de peintures rupestres ont été recensées. Les fresques du tassili des Ajjer, du IVe millénaire au milieu du IIe, figurent pour la première fois des Proto-Berbères. L'espace saharien, auparavant peuplé de Noirs, vit l'arrivée de populations blanches, probablement d'origine septentrionale, qui auraient progressé à partir du bas Sahara algérien et tunisien. Au Néolithique final et à l'époque protohistorique, la présence des Proto-Berbères dans le Sahara s'intensifia. Les fresques les représentent conduisant des chars tirés par des chevaux. L'introduction du cheval dans cette région – probablement à partir de l'Égypte – permit aux Proto-Berbères de dominer les pasteurs mélanodermes. Au Ve siècle av. J.-C., Hérodote signala l'importance des chars sahariens, en précisant que les Garamantes du Fezzan et du tassili des Ajjer s'en servaient encore pour chasser les populations noires. Cette occupation du Sahara se poursuivit au début de l'époque historique.
 
Du Ier  millénaire à la reconquête byzantine
 
               Au Ier millénaire av. J.-C., les Berbères se répartissaient en une multitude de peuples: Nasamons et Psylles en Tripolitaine et en Cyrénaïque, Garamantes au Sahara oriental, Numides au Maghreb oriental et central, Gétules nomadisant entre le désert et les hauts plateaux, Maures au Maghreb occidental. Divisés en de nombreuses tribus parfois rivales, éparpillés sur une vaste aire géographiquement morcelée, ils ne purent s'unifier face à leurs conquérants carthaginois, romains, vandales ou byzantins.
Les premiers royaumes berbères
 
                Toutefois, à la fin du IIIe siècle av. J.-C., des tentatives d'organisation politique et d'unification virent le jour; trois royaumes firent ainsi leur apparition: les royaumes masaesyle, massyle et maure. Le premier, éphémère, ne survécut pas à son roi Syphax (avant 220-203); le second, au contraire, connut sous le règne de Masinissa (203-148) un grand essor. Après avoir absorbé son voisin et rival masaesyle, il s'étendit à toute la Numidie, l'unifia politiquement et parvint à englober, aux dépens de Carthage, d'autres territoires situés dans la région des Syrtes. Ce grand royaume se maintint sous le règne de Micipsa (148-118); mais Rome, installée depuis 146 sur les dépouilles de Carthage, ne pouvait longtemps s'accommoder de ce voisinage. Malgré la résistance militaire de Jugurtha (111-105), le royaume numide finit par tomber sous la dépendance de Rome. Le royaume maure connut le même sort: les Romains l'annexèrent en 40 apr. J.-C. Dès lors et jusqu'en 429, une grande partie de l'Afrique du Nord passa sous leur domination.
La domination romaine
 
              La mainmise de Rome ne se traduisit pas par l'assimilation totale des Berbères. Les Musulames (Numides) sous Tibère, les Nasamons et les Garamantes sous Auguste et Domitien, les Maures sous les règnes d'Hadrien, d'Antonin, de Marc-Aurèle et de Commode, les Gétules plus tard s'insurgèrent de façon répétée, et parfois durable. Au IIIe siècle de nombreuses tribus fusionnèrent en confédérations et harcelèrent les Romains, au point que Dioclétien finit par renoncer à la Mauritanie Tingitane ainsi qu'à l'ouest de la Mauritanie Césarienne. Au IVe siècle le schisme donatiste donna aux Berbères un moyen de s'opposer à la domination romaine. Le soulèvement des circoncellions, la révolte de Firmus (372-375), celle de Gildon (398) ajoutèrent aux difficultés d'un pouvoir romain déjà affaibli.
                  Au milieu du Ve siècle, les Vandales s'emparèrent de Carthage et occupèrent une partie de l'Afrique romaine, la Tunisie et l'est de l'Algérie. L'Aurès, la Kabylie, la Mauritanie et la Tripolitaine ne tombèrent pas sous leur domination et des tribus berbères purent se constituer en royaumes indépendants. La reconquête byzantine, entreprise en 533, mit fin à la suprématie vandale et, en quelques mois, l'Afrique du Nord redevint romaine. Néanmoins, les Berbères continuèrent leur mouvement d'autonomie amorcé au siècle précédent.
 
De la conquête arabe (VIIe siècle) à l'Empire almohade (XIIe siècle)
 
                     Dans leur conquête de l'Afrique du Nord, les Arabes, qui triomphèrent des Byzantins, eurent à s'opposer au roi berbère Koçeila (683-686) et à la reine de l'Aurès, el-Kahéna, (695-700). Malgré cette résistance, les Berbères durent s'incliner et se convertir à la religion de leurs conquérants: l'islam. Ils y trouvèrent matière à une tout autre résistance. Par le biais du kharidjisme, ils entrèrent rapidement en révolte contre les Orientaux.
                      Le mouvement commença vers 740 à l'ouest puis s'étendit à tout le Maghreb. Son ampleur fut telle que les troupes arabes mirent plus de vingt ans à récupérer la seule Ifriqiya. Ailleurs, des États indépendants – petit État des Barghawata sur le littoral atlantique (744 après 1050), royaumes de Tahert (761-908), de Sidjilmasa (772-997), de Nakkur dans le Rif (809-917), principauté sofrite de Tlemcen (765-avant 790?) – échappèrent au contrôle du pouvoir central abbasside.
 
                       L'agitation reprit au Xe siècle au nom du chiisme, que les Berbères adoptèrent en réaction à l'orthodoxie sunnite de l'islam; l'Ifriqiya aghlabide (800-909), royaume rattaché nominalement aux Abbassides, tomba en 910 entre les mains des chiites fatimides aidés par les Berbères Ketama de Petite Kabylie.
 
                       L'introduction du chiisme ismaélien en Afrique du Nord eut pour conséquence l'affaiblissement du kharidjisme puis le retour en force du sunnisme. Après 950, le kharidjisme ne subsista que dans des zones refuges. Une autre conséquence du chiisme fut la division des Berbères en deux groupes rivaux: les Sanhadjas, qui avaient embrassé la cause fatimide, et les Zénètes, qui furent les alliés des Omeyyades d'Espagne. Cette rivalité s'exprima après le départ des Fatimides pour l'Égypte en 973, et, au début du XIe siècle, le Maghreb connut un état de fractionnement politique. Les royaumes berbères se multiplièrent: ziride (973-1060) et hammadide (1015-1163) fondés par les Sanhadjas; ceux de Tlemcen, de Sidjilmasa et de Fès contrôlés par les Zénètes. Au Xe siècle, des invasions de nomades arabes de la tribu des Hilaliens contribuèrent à maintenir ce fractionnement politique jusqu'au moment où, dans l'ouest du Maghreb, un mouvement berbère cohérent se constitua: le mouvement almoravide. Partis du Sahara, les Lamtouna entreprirent une conquête progressive de la partie occidentale du Maghreb. Sous la conduite de leur chef, Youssef ben Tachfin, ils étendirent leur empire, à l'est, jusqu'au massif de la Grande Kabylie (1082-1083). Moins de dix ans après, les Berbères almoravides devinrent maîtres de toute l'Espagne musulmane. L'hégémonie de la dynastie almoravide persista jusqu'en 1147.
Un mouvement religieux, apparu en réaction contre les mœurs des Almoravides jugées trop tolérantes, fut à l'origine de la dynastie almohade. Des tribus du Haut Atlas marocain, sous l'impulsion de Mohammad ibn Toumart, réussirent à unifier tout l'Islam occidental, de la Tripolitaine à l'Espagne. L'Empire almohade connut son apogée à la fin du XIIe siècle.
 
Du XIIIe siècle à nos jours
 
À partir de la seconde moitié du XIIIe siècle, le Maghreb retrouva un état de division: Abdelwadides à Tlemcen, Mérénides à Fès, Hafsides à Tunis se partagèrent la Berbérie. Ni ces dynasties ni les suivantes ne parvinrent à redonner au Maghreb une quelconque unité. Minés de l'intérieur par le retour des grandes confédérations tribales, menacés de l'extérieur par les chrétiens, les États maghrébins de l'Est et du Centre finirent par tomber sous une longue dépendance turque. L'Ouest, gouverné par les Saadiens (1549-1659) puis par les Alaouites, ne connut pas plus de stabilité.
Aux XIXe et XXe siècles, tout le Maghreb passa, pour plusieurs décennies, sous la domination française. Depuis l'instauration de l'indépendance des pays de l'Afrique du Nord et de l'Afrique noire, les populations berbères connaissent souvent une situation difficile, tant politique que culturelle, ainsi les Kabyles en Algérie ou les Touareg en Algérie et au Niger.
 
2- Organisation politique des Berbères
 
Les Berbères connurent plusieurs formes d'organisation politique. Le modèle le plus répandu et le plus caractéristique semble avoir été une sorte de petite république villageoise: une assemblée populaire, la djemaa, au sein de laquelle seuls les anciens et les chefs de famille prennent la parole.
 
Par ailleurs, nous connaissons deux modèles d'organisation politique citadine. Le premier et le plus ancien fut de type municipal; la cité numide de Thugga (Dougga, en Tunisie) connut au IIe siècle av. J.-C. un gouvernement municipal réunissant, autour d'un aguellid (magistrat suprême) nommé chaque année, un conseil de citoyens et de magistrats. Le second, beaucoup plus récent, et de type théocratique: chez les Mzabites, qui en fournissent le modèle, l'essentiel du pouvoir est tenu par une assemblée composée de azzaba et de tolba (hommes de religion) et secondée par un conseil des anciens.
Ces unités politiques – village ou cité – n'étaient pas toutefois le fondement du pouvoir; celui-ci était accaparé par des entités plus importantes, tribus et confédérations. L'histoire politique des Berbères est jalonnée par de grands regroupements qui – comme chez les Numides et les Maures dans l'Antiquité – débouchèrent parfois sur des embryons d'États. L'exemple le plus original et le mieux connu d'une organisation politique berbère de type confédéral est celui des Aït Atta, dans le sud-est du Maroc. Cinq segments, ou khoms, constituaient la confédération; celle-ci avait à sa tête un chef suprême élu chaque année dans un segment différent par des électeurs des quatre autres segments. Chaque tribu conservait cependant son autonomie et élisait son propre chef. Ce système d'organisation segmentaire et quinaire, que les Romains nommaient quinquegentiani, dut être dans l'Antiquité celui des Berbères.
 
L'exemple touareg
 
À ce modèle d'organisation politique, qui peut être qualifié de démocratique, s'oppose celui, aristocratique, des Touareg. La société des Touareg du Hoggar était, jusqu'à ces dernières années, hiérarchisée en classes distinctes: les imohar, nobles guerriers parmi lesquels était obligatoirement choisi l'aménokal, le chef suprême; les imrad, tributaires des nobles, qui constituaient de nombreuses tribus d'éleveurs, placées chacune sous l'autorité d'un amghar.
Cependant, l'absence d'assise territoriale et de certaines règles politiques élémentaires, notamment celles relatives à la transmission du pouvoir, contribua pour une large part au caractère éphémère des États berbères. Les royaumes – ou ce qui fut qualifié de tel par les auteurs de l'Antiquité – n'étaient souvent que des agrégats de tribus, voire des chefferies
 
3- Organisation sociale des Berbères
 
 
L'organisation sociale berbère est de type segmentaire et hiérarchisé. La famille constitue la plus petite unité sociale; au-dessus se trouve le lignage, groupement de plusieurs foyers liés par une ascendance commune et établis en village, ou en douar pour les nomades. Viennent ensuite la fraction (ensemble de clans et de villages), puis la tribu (groupement de fractions), enfin la confédération (alliance occasionnelle de tribus). À l'intérieur de tous ces segments, les liens du sang – réels au niveau des petites unités, fictifs dans les grandes – constituent le fondement de la cohésion sociale et entretiennent chez les membres du groupe un fort esprit de solidarité (corvées collectives, usage de greniers collectifs, etc.). La vie sociale est régie par un droit coutumier qui veille à la défense du groupe.
4- Religion
 
En l'absence de documents écrits, il est difficile d'appréhender les idées religieuses des Berbères de la haute Antiquité. Seules les découvertes de l'archéologie – position des corps, objets d'offrande, animaux de sacrifices – révèlent l'existence de rites funéraires à cette époque. Puis, par contact avec d'autres peuples et civilisations, vinrent s'ajouter aux cultes autochtones – parfois en s'y superposant – ceux de nombreuses divinités. De ces apports étrangers, le phénicien fut le plus durable. Longtemps après la disparition de Carthage, des Berbères continuèrent à adorer sous les noms de Saturne et de Junon Caelestis les divinités phéniciennes Baal Hammon et Tanit.
Sans être mineur, l'apport romain fut sporadique, et se heurta à la résistance culturelle berbère. Tout autre fut l'influence du christianisme. La position de Carthage au carrefour de l'Orient et de l'Occident, l'omnipotence à l'époque romaine du dieu africain Saturne, l'existence précoce en Proconsulaire (Tunisie) et en Numidie (Algérie) de communautés juives prosélytes préparèrent le terrain et frayèrent la voie au monothéisme chrétien.
Le christianisme
 
Le christianisme se développa en Afrique plus tôt que dans les autres provinces occidentales de l'Empire romain. Dès la fin du IIe siècle, il compta de très nombreux adeptes. Un concile tenu à Carthage en 220 réunit 71 évêques; un autre, vingt ans plus tard, en groupa 90. Ce succès alla croissant malgré les persécutions répétées du pouvoir impérial; celle de Dioclétien, en 303-304, fut terrible, et beaucoup de chrétiens africains apostasièrent sous la contrainte. C'est à cette époque que naquit sous l'impulsion de Donat, évêque de Numidie, un mouvement que les historiens ont appelé «donatisme»; celui-ci revendiquait la pureté de l'Église et dénonçait les reniements de certains prêtres. Purement théologique initialement, ce mouvement évolua vers une opposition à la domination romaine.
Cependant, l'évangélisation se poursuivit, dépassant parfois les limites géographiques de l'Empire romain. Toutefois, malgré des conversions tardives – comme celle des Garamantes, au sud de l'Atlas, vers 568-569 –, le christianisme resta une religion principalement urbaine.
L'islam
 
La conversion des Berbères à l'islam fut massive. Implantée d'abord dans les cités, la nouvelle religion gagna progressivement les campagnes, les plateaux et le Sahara méridional. En se convertissant à l'islam, les Berbères ne renoncèrent pas à leur esprit d'indépendance. C'est sur le terrain même de la religion qu'ils exprimèrent leur opposition aux Orientaux. Des deux grands courants dissidents nés des discussions à propos de la succession du Prophète, le chiisme et le kharidjisme, c'est ce dernier qui eut auprès des Berbères un grand retentissement. Austère et égalitaire, le kharidjisme ne manqua pas de les séduire. À bien des égards, et bien que né hors d'Afrique, le kharidjisme rappelle dans l'histoire de l'islam maghrébin le donatisme berbère de l'époque chrétienne. Par opposition, les kharidjites berbères, après des révoltes sanglantes, formèrent des royaumes indépendants tels ceux de Tahert et de Sidjilmasa.
Au Xe siècle, les Ketama de Petite Kabylie constituèrent au profit du mahdi Obeid Allah un grand empire chiite (fatimide). L'orthodoxie (le sunnisme) ne triompha qu'à partir du XIe siècle; son succès fut l'œuvre d'autres Berbères: les Sahariens nomades Lamtouna d'abord, les montagnards Masmouda ensuite l'imposèrent définitivement. Avec l'avènement au XIIe siècle de l'Empire almohade, la dissidence religieuse ouverte fut bannie du Maghreb. Seul le kharidjisme, dans sa tendance ibadite, survécut au mouvement réformateur almohade. Du djebel Nefousa, en Libye, au Mzab, en Algérie, et à l'île de Djerba, en Tunisie, des communautés ibadites se sont maintenues jusqu'à nos jours.
 
5- Langue
 
La langue berbère constitue aujourd'hui un ensemble de parlers locaux éparpillés sur un vaste territoire. En dehors de certaines zones à forte unité géographique – telles que les Kabylies en Algérie ou le pays chleuh au Maroc –, ces parlers ne permettent que rarement l'intercompréhension des différents peuples. L'arabe – comme hier le latin ou le punique – permet la communication d'un groupe à l'autre. Cette situation linguistique n'est pas originelle; malgré leur diversité, ces parlers berbères ont des structures syntaxiques communes.
 
On suppose qu'une langue berbère homogène a existé avant d'éclater en 4 000 à 5 000 idiomes. L'histoire de la langue berbère reste cependant de reconstruction difficile. Le linguiste dispose de quelques fragments de textes en berbère, des ethniques, des toponymes et anthroponymes conservés par les sources arabes médiévales. C'est peu pour restituer l'évolution d'une langue. Le libyque, dans lequel sont rédigées plus de 1 200 inscriptions d'époque antique, est tenu pour une forme ancienne du berbère, sans que des preuves scientifiques aient été fournies.
 
L'alphabet libyque – connu d'après certaines inscriptions – s'apparente à celui du touareg actuel, le tifinagh, et les données de l'anthroponymie et de la toponymie militent en faveur de la parenté et de la continuité entre le libyque et le berbère.
Pour mieux connaître la langue berbère et pallier le manque de documentation historique, les spécialistes ont aussi recouru au comparatisme. On a cherché très tôt à apparenter le berbère à d'autres idiomes. Ainsi le guanche, langue parlée jusqu'au XVIIe siècle aux îles Canaries, lui fut-il rattaché. Le berbère fut également rapproché du haoussa et du basque. Ces démarches se sont révélées infructueuses. En fait, la théorie qui place le berbère dans un grand ensemble linguistique à côté de l'égyptien ancien, du couchitique et du sémitique emporte actuellement l'adhésion de la plupart des linguistes.
 
6- Littérature
 
                Dès le VIe siècle av. J.-C., le berbère fit l'objet d'une écriture: le libyque. De très nombreuses inscriptions attestent l'utilisation par les Berbères, dès l'Antiquité, d'un alphabet consonantique proche de celui utilisé de nos jours chez les Touareg. L'écriture libyque devint usuelle surtout dans les zones sous forte influence punique – Tunisie septentrionale, Nord constantinois et Maroc du Nord –, malgré une certaine évolution; cependant, elle ne put se généraliser et disparut à l'époque romaine.
                  Les Berbères utilisèrent assez tôt les langues étrangères. C'est en latin qu'écrivirent des auteurs africains aussi illustres qu'Apulée, Tertullien, saint Cyprien ou saint Augustin. Le latin, langue de l'administration dans les provinces romaines d'Afrique, devint aussi, avec le christianisme, langue de religion. L'islamisation entraîna par la suite l'arabisation linguistique des Berbères.
 
                    Toutefois, à l'époque islamique, il y eut encore une littérature berbère écrite; peu fournie, et essentiellement de nature religieuse, elle consista en quelques textes et ouvrages transcrits en caractères arabes avec des signes additionnels. À côté de traités ou de commentaires de religion, souvent attribués aux ibadites ou aux Almohades, il faut mentionner deux Coran rédigés en berbère et attribués l'un à Salah ben Tarif (VIIIe siècle), l'autre à Hamim des Ghomara du Maroc septentrional (Xe siècle). Les archives, rares et récentes, consistent pour l'essentiel en textes juridiques. Le droit berbère – de tradition coutumière – fut consigné par écrit à des époques différentes. Ainsi des règlements de nature pénale furent rassemblés en recueils. Certains de ces documents, originaires du pays chleuh, dateraient du XIVe siècle apr. J.-C., d'autres furent rédigés à des époques plus tardives. Le corpus des recueils de droit coutumier berbère s'est enrichi récemment de nouveaux documents marocains publiés dans leur langue originale.
 
                         Autrement importante fut et demeure la littérature orale berbère. Des contes et des légendes fidèlement conservés par la mémoire féminine constituent une bonne partie de la tradition orale. La poésie est également riche et ne manque pas d'originalité. Les Berbères eurent de grands poètes dont certains – tel le Kabyle Mohand (vers 1845-1906) ou la targuia Daçin – furent de véritables aèdes. D'autres, itinérants et professionnels, tels les amedyaz du Haut Atlas au Maroc ou les ameddahs de Kabylie, surent longtemps entretenir la mémoire collective berbère.
 
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L'islamisation de l'Afrique du nord ne s'est pas fait, comme le prétendent les arabo-islamistes et d'autres, la fleur au fusil. Comme toutes les invasions qu'a connu cette région prospère (Romains, Vandales, Byzantins) celle des Arabes s'est fait dans la violence et le sang. Avant leur arrivée l'Afrique du nord était multiconfessionnelle : aux côtés de communautés berbères chrétiennes (Saint Augustin, Saint Cyprien, Donat...) vivaient des communautés berbères juives, et une grande majorité de Berbères animistes et païens, comme d'ailleurs dans de nombreuses autres contrées d'Afrique. La langue Berbère était partout présente en dehors des grands centres urbains où elle coexistait avec le latin et le punique comme en témoignes les écrits de St Augustin ou de Salluste. Quelques siècles plus tard, toutes les communautés juives et chrétiennes ont été exterminées (sous la dynastie des Almohades notamment);
 
Il a fallut près d'un demi-siècle face et une résistance farouche notamment de Kahina (reine juive des Aurès) et de Kussayla (chef chrétien) pour que les Arabes et à leur tête Okba ibn naafi finissent pas pénétrer l'Ifrykia (Tunisie) et fonder leur ville garnison (Kairouan). Après avoir tué Kahina, Kusayla fini par se convertir à l'Islam. Mais les comportements méprisants et la brutalité des Arabes (Okba fit décapiter Kahina qui lui a résisté pendant plus d'une décennie, et humilia Kusayla en le traînant enchaîné), conduit les Berbères très vite à se révolter. Kusayra finit par abjurer l'Islam et à reprendre le combat contre les Arabes. Il arrache Kairouan a ses fondateurs ou cours d'une bataille ou des milliers d'Arabes furent tués et où Okba lui-même fut éliminé. De nouvelles expéditions furent lancés accompagné par des missionnaires venus d'Orient pour convertir les Berbères en usant de la devise d'Okba « la conversion ou la mort « Mohamed Benrabah (langue et pouvoir en Algérie) écrit :  
« En fait nombre de Berbères ne se sont convertis à l'Islam que pour éviter entre autres soucis de payer l'impôt que cette religion exigeait des « gens du Livre « , qui refusaient de changer de religion. Les conquérants arabes n'éprouvaient que du dédain envers les peuples nord africains qu'ils traitent d'infidèles. Certains poussaient même la cupidité jusqu'à considérer les populations conquises comme un butin de guerre servant à acheminer toutes sortes de richesse vers le Proche-Orient. N'ayant pas de politique claire d'islamisation et d'arabisation linguistique ils s'adonnèrent à la rapine. Ces comportements nous éclairent sur la foi tiède qui les anime ».  
 
La tiédeur des conversions à l'islam des populations berbères est admirablement détaillée par Ibn Khaldoune qui disait que les Berbères abjurèrent 12 fois l'Islam au cours de ces premiers siècles d';islamisation. Cette tiédeur était due à l'attitude méprisante et hypocrite des Arabes. Ainsi, le chef Berbère Maysara écoeuré par les exactions commises par les Arabes envoya au calife de Damas, la lettre suivante :  
« J' Informe le prince des croyants que notre émir nous mène une expédition avec son jund et qu'il distribue à celui-ci le butin que nous avons fait, disant que nous n'en avons que plus de mérite. S'il y a une ville à assiéger, c'est nous qu'il met au premier rang, disant que notre mérite au ciel ne sera que plus appréciable. Et pourtant les gens comme nous valent bien ses frères (). Tout cela nous n'avons bien supporté, mais quand ensuite, ils ont enlevé les plus belles de nos filles, nous leur avons dit qu'en tant musulmans, nous ne trouvions pareil fait autorisé ni par le livre ni par la pratique du Prophète... »  
Anakin (forum de la grande KECHFA des berberes (http://www.elkechfa.com )


Message édité par johnny-vulture le 27-06-2007 à 02:25:01

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http://forum.hardware.fr/hfr/Discu [...] 2237_1.htm
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Marsh Posté le 27-06-2007 à 02:21:25   

Reply

Marsh Posté le 27-06-2007 à 02:23:34    

Où vivent les Berbères :
 
La répartition actuelle des Berbères peut être esquissée en délimitant les aires géographiques de l'usage de la langue amazighe . On parle amazighe, sporadiquement, à l'intérieur d'un espace africain compris entre l'océan Atlantique, la Méditerranée et le tropique du Cancer. D'est en ouest, des populations berbérophones subsistent actuellement :  
 
– en Égypte, dans l'oasis nord-occidentale de Siouah;  
 
– en Libye, dans le djebel Nefousa et les oasis de Ghadamès, de Sokna, d'Aoudjila, mais également sur la côte à Zouara;
 
– en Tunisie, sous forme d'enclaves en voie de disparition, notamment dans les villages de l'île de Djerba, à Tamezret au nord de Matmata, à Chenini et à Douiret, à l'est de Tataouine.  
 
– en Algérie. La Kabylie est de loin la plus importante région berbérophone d'Algérie et les deux tiers des Berbères de ce pays sont kabyles; l'Aurès abrite une importante communauté chaouïa et le Mzab un autre groupe berbérophone ; quelques îlots subsistent également dans les monts des Ksour du Sud oranais, dans les régions de Gourara et de Ouargla et, au nord, dans les djebel Bissa et Chenoua.  
 
– au Maroc. Trois grandes zones de dialectes berbères couvrent les régions montagneuses de ce pays; au nord du Rif, le dialecte tarifit ; au centre, dans le Moyen Atlas ainsi que dans une partie du Haut Atlas, le dialecte tamazight; au sud-sud-ouest, dans le Haut Atlas, l'Anti-Atlas et le Sous – qui forment le pays chleuh –, le tachelhit.  
 
– en Mauritanie, dans une région située au nord du fleuve Sénégal, le parler zenaga est attesté chez des populations du Trarza.  
 
À tous ces espaces de parlers amazighe, il faut ajouter un grand territoire parcouru par les nomades chameliers touaregs, dont le nombre est évalué à 400?000. Ils constituent un groupe berbérophone important, éparpillé inégalement sur le Niger, le Mali – pour les deux tiers –, l'Algérie (Ahaggar, Ajjer), la Libye (Ajjer), le Burkina Faso (Udalen) et le Nigeria.  
 
Il faut également tenir compte d'une importante diaspora Imazighen disséminée dans les grandes villes de l'Afrique du Nord, mais aussi en Europe. La France compte environ 600 000 immigrés Imazighen marocains et algériens, ces derniers étant essentiellement Kabyles.
 
http://www.louisg.net/Images/berbere/carte.jpg
 
LE CALENDRIER :
 
Après la lecture des pages consacrées au calendrier julien et au calendrier grégorien, nous savons que la différence entre les deux est que les années séculaires (1600, 1700, 1800, 1900, 2000) sont bissextiles dans le calendrier julien (puisque divisibles par 4) alors qu'elles sont "normales" dans le calendrier grégorien sauf celles qui sont divisibles par 400, (1600 et 2000). Du fait de cette règle, il y a un jour de plus de décalage entre les deux calendriers tous les 128 ans et trois jours tous les 400 ans.
 
Nous savons aussi que, pour corriger des retards sur lesquels nous ne reviendrons pas, la réforme grégorienne supprima 10 jours au calendrier julien en 1582 et fit passer du 4 octobre 1582 (mort du calendrier julien) au 15 octobre 1582 (naissance du calendrier grégorien).
 
Mais pourquoi évoquer ces deux calendriers dans une page consacrée au calendrier berbère ?
 
Tout simplement parce que la structure du calendrier berbère tient de celle de ces deux calendriers.
 
Historiquement, cette structure tiendrait du calendrier julien qui s'est répandu au Maghreb durant la période romaine.  
 
Et, autant le dire tout de suite, le premier jour de l'année du calendrier berbère correspond actuellement au 12 janvier du calendrier grégorien. Il semblerait donc que le calendrier berbère soit un calendrier julien pur et dur. Sauf que le premier januarius du calendrier julien correspond actuellement (an 2004) au... 14 janvier 2004 du calendrier grégorien. Pourquoi cette différence de 2 jours ?
 
Deux réponses entre lesquelles j'avoue que je suis incapable de trancher :
 
- La première est que le calendrier berbère est un calendrier julien natif. Ce qui veut dire que le début de l'année (par rapport au calendrier grégorien) change tous les 128 ans. Dans ce cas, il y a erreur quand à la concordance entre ce calendrier et le calendrier grégorien. La concordance actuelle est celle des années 1701 à 1800 du calendrier grégorien. Deux changements auraient donc été oubliés.
 
- La seconde est que le calendrier berbère actuel est un calendrier grégorien (qui accepte la règle des 400 ans) qui n'aurait pas accepté, à un certain moment, le décalage initial de 10 jours. Dans ce cas, le début de l'année sera toujours le 12 janvier du calendrier grégorien.
 

Citation :

Les Berbères Pharaons
 
L’histoire "moderne" des Berbères remonte à 10 000 ans avant Jésus Christ. Ce n’est pourtant qu’au temps de l’Egypte ancienne que sera fixé l’an zéro du calendrier berbère. Il correspond à la date où le roi Chacnaq 1er (Sheshonq) fût intrônisé pharaon d’Egypte. Ce roi berbère avait réussit à unifier l’Egypte pour ensuite envahir la Palestine. On dit de lui qu’il s’empara des trésors du temple de Salomon à Jérusalem. Cette date est mentionnée dans la Bible et constitue par là-même, la première date de l’histoire berbère sur un support écrit.
 
L’histoire de Chacnaq 1er
 
Les travaux des paléontologues et historiens démontrent sans équivoque que les Berbères étaient présents en Egypte depuis sa constitution. Nous retrouverons ensuite des inscriptions lybiques sur la pierre de rosette. Des tifinaghs récents qui remontent au moins au Ve siècle avant notre ère, date du mausolée d’Abelessa. Les Imazighen (mot qui veut dire berbères) Mashaouash, Libous orientaux de Cyrénaïque étaient en contact direct avec l’Egypte ancienne. En 1200 avant J.C. la civilisation libyque avait même boulerversé l’équilibre de la Méditerranée orientale en envahissant l’Egypte. C’est à cette époque que les Berbères inventèrent une roue inconnue jusqu’alors et apprennaient aux Grecs à atteler quatre chevaux.
 
A la fin de la XXIème dynastie égyptienne, Sheshonk (Chachnaq 1er), grand chef militaire des Mashaouash, obtint du Pharaon Siamon, dont l’armée était en grande partie composée d’Imazighen (berbères), l’autorisation d’organiser un culte funeraire pour son pére Namart, un privilège exceptionnel.
 
A la mort de Psossenes II en 950 av. JC qui avait succédé à Siamon, Sheshonk s’attribua la dignité royale et fonda la XXIIème Dynastie qu’il ligitima en mariant son fils, Osorkon, la fille de Psoussens II, la princesse Makare et installa un autre de ses fils comme grand pretre d’Amon Thbes.
 
Sheshonk établit sa capital Boubastis, installa les hommes de sa tribue dans des terres du delta du Nil et leur constitua des fiefs.
 
Une nouvelle féodalité prit pied en Egypte. L’an zéro amazigh se refère donc à cette date historique de 950 av. JC ou Sheshonk fut monté sur le trône et fonda la XXIIème Dynastie.
 
Le jour de l’an le 12 yennayer : tibura u seggwas
 
Les Imazighen fêtent aussi la nouvelle année le 12 janvier, ce qui correspond donc au 1er jour du mois Yennayer, aussi le premier jour du calendrier julien. Notre calendrier actuel est le calendrier grégorien.


 
Époque du calendrier berbère.
 
Époque est prise ici au sens de point de départ.
 
Cette Époque correspond à l'an 950 av. J.-C. Elle serait l'année de l'accession au statut de Pharaon d'Égypte d'un Berbère qui fondera la XXII ème dynastie sous le nom de Chéchonq Ier. Cette consécration sera légitimée par le mariage de son fils, Osorkon, avec la fille de Psoussens II, la princesse Makare. Notons que les dates actuellement retenues pour le règne de Chéchonq Ier sont 945-924.
 
http://img207.imageshack.us/img207/444/cartouchjehc9.jpg
 
L'an 2007 du calendrier grégorien correspond donc à l'an 2957 du calendrier berbère.
 
Les mois du calendrier berbère.
 
Ces noms sont les suivants dans différents dialectes :
 
http://img207.imageshack.us/img207/5156/tcalendrierub1.jpg
 
Contenu du calendrier berbère.
 
Le "moule" étant construit, en l'occurrence c'est le calendrier julien, il ne nous reste plus qu'à en définir le contenu. La référence au calendrier julien s'arrête à la construction et à la dénomination des mois. Inutile d'y chercher des calendes, ides ou autres nonnes. Tout le contenu est de tradition purement berbère. Et cette tradition est orientée vers l'activité agricole. Le calendrier berbère est un calendrier traditionnellement agraire.
 
Chaque groupe berbère va avoir sa propre répartition des activités agricoles même si on peut trouver des éléments communs. C'est ainsi que Marceau Gast peut parler d'un "calendrier de la faim" à propos de celui des Touaregs de l'Ahaggar.
 
Le premier des éléments communs à chacun des calendriers des groupes Imazighen est la division de l'année en saisons :
 
http://img295.imageshack.us/img295/6279/saisonyy1.jpg
 
Chaque saison est elle-même divisée en parties différentes selon les activités des groupes et les caractéristiques du climat. Mais, à l'intérieur de ces sous-parties de l'année (ou parties de la saison), on peut encore trouver des éléments communs. C'est par exemple le cas pour l'hiver où on trouve deux grandes périodes nuits noires (au cœur de l'hiver) et nuits blanches (annonciatrices de la belle saison). De même on trouvera une opposition jours fastes/jours néfastes. Même si la période de ces jours n'est pas la même d'un groupe à l'autre, les croyances qui y sont attachées sont, elles, les mêmes : ne pas toucher aux instruments de labour, ne pas faire travailler les bêtes... bref, laisser reposer la terre. On comprend facilement que si le but de cette période est identique partout, la date de son début peut varier d'un lieu à l'autre. C'est bien le but d'un calendrier agraire.
 
Autre caractéristique à noter, celle de l'existence de Tawurt n usegwass qui sont les portes de l'année. A l'instar des portes d'une maison qui laissent passer d'une pièce à l'autre, elles permettent de laisser passer la Terre des jours chauds aux jours humides, des jours humides aux jours froids et ainsi de suite. Ces portes marquent, bien entendu, le passage d'une saison à une autre.
 
Deux mots sur le début de l'année :  
 
Le nouvel an (ixf u segwas ou anezwar u segwas) donne lieu, le soir, à Imensi u menzu n yennayer qui est le dîner du premier jour de janvier. Il est copieux, à base de couscous et de volailles. On dispose autour du plat commun les cuillères des absents. Il est bon, ce jour là, que les choses entreprises soient terminées.
 
 


Message édité par johnny-vulture le 27-06-2007 à 02:38:49

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http://forum.hardware.fr/hfr/Discu [...] 2237_1.htm
Reply

Marsh Posté le 27-06-2007 à 02:23:54    

Yennayer : Origines et rites
 
Que signifie Yennayer ?  
 
Etymologiquement le mot Yennayer est formé :  
 
de Yen qui veut dire premier et de Ayer qui veut dire mois.  
 
Yennayer est donc le premier mois de l'année dans le calendrier amazigh. Amenzou n'yennayer, le jour de l'an amazigh coïncide avec le 12 janvier du calendrier grégorien.  
 
Mais quelle est l'origine du calendrier Amazigh ?  
Aujourd'hui, nous sommes en 2955 L'an 1 amazigh remonte donc à 950 avant J-C. C'est le roi Sheshonq (chachnaq) qui, après avoir conquit le Delta du Nil, fonda la 22ème dynastie pharaonique. Une première bataille, une victoire grandiose.  
 
Yennayer est fêté avec ferveur dans toute Tamazgha, là où vivent encore des berbères. De l'oasis de Siwa en Egypte jusqu'aux îles canaries dans l'Atlantique, de Ghadamès en Libye jusqu'à Tlemcen dans l'ouest algérien, des hautes terres des Chaouia aux oasis mozabites, dans le rif marocain, sur les côtes tunisiennes. Et surtout en kabylie.  
Comment fête t-on Yennayer dans Tamazagha ?  
 
Yennayer est fêté selon les caractéristiques de la région et les traditions de ses habitants mais l'objectif est le même : « C'est la fête présage d'une nouvelle année féconde ».  
 
Dans la région de Gadamès en Libye, Yennayer est le jour des enfants. Ils y donnent libre cours à leur imagination pour jouer des tours aux adultes, une sorte de 1er Avril. Tout le village est regroupé autour d'un méchoui en plein air.  
 
Au Maroc, il y a des régions ou l'on tient absolument à ce que les plats du jour comporte les sept légumes. Tout ce qui est vieux et usés dans l'habitation est changé et il est de coutumes de remplacer les pierres du foyer de la cheminée. C'est aussi l'occasion de faire le point et d'achever tous les travaux entrepris auparavant.  
 
Dans les Aurès, les Chaouis crées une ambiance de joie et d'amusement, procède à un nettoyage méticuleux des maisons, au changement d'inyen (les pierres du kanoun) et prépare l'iranen (plat de grains de blé ou de maïs cuits dans du bouillon avec des févettes, de la graisse, du sel et du fromage).  
 
La tradition veut également que tout ouvrage commencé tel que le tissage, soit terminé ce jour-là.  
 
Dans l'Ahaggar, les touaregs commence a fêter Yennayer une semaine avant le 12 janvier. Pour cette occasion, on met ses plus beaux habits et on se pare de ses plus beaux bijoux, on chante, on danse autour de plats cuisinés tels que : kasbasu (couscous), taggala (pain), talbagat (viande hachée), aghaghe (jus).  
 
Dans la région d'Oran (wahran) la famille se réunit et un banquet est organisé.  
 
En kabylie, la célébration se fait à travers des rituels, des sacrifices et des plats particuliers. En pleine saison de cueillettes des olives, le travaille est arrêté. Les maisons sont nettoyées de fond en comble, repeintes, décorées et ouvertes aux convives.  
 
Dans certains villages, c'est aussi la première coupe de cheveux pour les garçons. L'homme le plus vieux se charge de la besogne : « le petit vivra, souhaite-t-on ainsi, aussi longtemps que ce vieux coiffeur de la circonstance ».  
 
Une seule pratique est partagée par les citoyens de toutes les contrées, il s'agit du réveillon du 31 boudjember, dernier jour de l'an qui s'achève. Le rituel est à quelques détails près, identique pour tous. Il consiste en un repas familial précédé d'un rite sacrificiel symbolique dont la portée est de protéger la famille du mauvais sort durant toute l'année qui arrive. On se doit de sacrifier un coq fermier. La famille élargie, parfois tout le clan, se retrouve autour d'un couscous au poulet fermier agrémenté de morceaux de viandes séchées (acedluh), on se gave toute la soirée de friandises et de fruits secs gardés pour la circonstance. Des grenades, des figues, des dattes, des raisins, des pruneaux sont sortis des jarres de terre cuite, des amphores bien dissimulées dans l'architecture des maisons berbères notamment dans la sous pente (tissi) qui prolonge la grange (adaynin). Certains adultes sont chargés, toute la soirée, d'expliquer aux enfants l'histoire Yennayer pour cultiver la mémoire et perpétuer la culture.  
 
La commémoration est donc à la même date avec des pratiques différentes d'une région, d'un pays à l'autre, selon les traditions et le mode de vie spécifiques. Une manière comme une autre de transmettre nos us et coutumes et de ne pas oublier nos racines.  
 
Assegwas ameggaz
 
S H E S H N A Q et le calendrier AMAZIGH (Berbere)
 
A PROPOS DU CALENDRIER
 
Nous ne devons pas perdre de vue que dans tout calendrier, il faut distinguer d’une part, entre personnage et faits historiques (donc l’Histoire, au cas où la vérité absolue serait accessible !) et la légende qui n’a de limite parfois que la bêtise qui la véhicule, ainsi n’a-t-on pas lu récemment dans la presse algérienne que le pharaon Ramsès (lequel ?) serait arrivé jusqu’à Tlemcen ! (certainement pour dire bonjour au « Grand » Boutef !) ; d’autre part, il faut relever dans un calendrier les fonctions sociales, économiques (surtout agraires dans une société à l’origine essentiellement paysanne ou agropastorale), et enfin la date/jalon/repère (souvent symbolique, arbitraire et même idéologique pourquoi pas -l’exemple de la religion nous le prouve-) que des peuples se donnent comme repère/jalon historique. Ainsi en est-il des anciens peuples de la Méditerranée. Chacun avait son calendrier : les Hébreux avec leurs 5 000 et quelques années, les Grecs et les Romains (puis à leur suite les Européens) avaient leurs calendriers qu’ils troquèrent ensuite par leur conversion au christianisme et les datèrent de la date présumée de la naissance de Jésus Christ ; les Egyptiens firent de même avec leur adoption de l’islam.  
 
Quant aux Arabes, ils fixèrent leur calendrier à partir de l’Hégire, bien que dans le Coran il est fait référence à des personnages bien antérieurs à l’Hégire : Abraham, Salomon, David, Jésus, etc.…En outre, il faut retenir que bien avant les calendriers et leurs dates repères, les peuples, selon leur aire d’habitat et leur mode de vie, avaient d’abord élaboré des rites ponctuels liés à leur genre de vie et croyances (d’où l’influence cosmogonique, climatiques, etc.). Un nomade, un marin-pécheur, un paysan, un Inuit ou un commerçant d’une grande cité babylonienne n’avaient pas les mêmes préoccupations ! Bien que l’on retrouve un fond commun dans certains rites et croyances très anciennes, ceci nous renvoi aux balbutiements de l’Humanité… Sur ce viennent se greffer des croyances religieuses, plus ou moins élaborées, jusqu’au monothéisme qui semble prédominer depuis. Nous voyons bien que brièvement, à travers ces exemples, les peuples peuvent choisir ou changer leur calendrier en fonction de choix volontaires, de conjonctures, etc. Par contre les rites, qui eux préexistaient aux calendriers comme nous l’avons dit, continuent de subsister, quitte à subir parfois des entorses pour mieux correspondre au nouveau calendrier mais surtout à son substrat idéologique (en l’occurrence dans les exemples cités, l’idéologie est strictement religieuse). Ainsi des pratiques et des rites considérés comme « païens », sont-ils, par la force des choses et leur antériorité, intégrer/assimilés par les nouvelles croyances, seules moyens pour elles de subsister/s’imposer. Donc, pour les Imazighen, le choix d’une date/repère pour fixer leur calendrier à partir d’un fait historique incontestable, ne déroge pas à la règle ! Ne se considérant ni Grecs, ni Romains pas plus qu’Hébreux ou Arabes, ils s’estimaient en droit, et de leur devoir, de se donner d’autres repères…
 
En -950, Sheshanq Ier s’empare du Delta et fonda la XXIIè dynastie. Dès lors, le folklore nous dépeint «Pour la première fois, une société éprise de bataille, très différente de la société égyptienne. Le royaume de Napata qui, à la fin du VIIIè siècle, s’étendit de la première cataracte à l’Abyssinie, n’eut pas, comme on le crut longtemps, pour fondateurs les descendants des prophètes du Dieu Amon. Les fouilles de Reisner ont prouvé que ce furent des Libyens qui, dans le pays de Koush, imposèrent leur autorité, comme les Libyens du Nord dans le Delta.» Et citant A. Moret, Ch.-A. Julien écrit plus loin : «Ces Lébous étaient peut-être originaires de l’Atlas, car leurs noms et ceux de leurs chefs rappellent exactement ceux des Numides de l’histoire classique», in G. Camps op. cité.Extraits de la Bible, Chroniques, X-XII. … « La cinquième année du règne de Roboam, le roi d’Egypte, Sheshanq marcha sur Jérusalem car elle était infidèle à Yahvé. Avec 1 200 chars, 60 000 chevaux et une innombrable armée de Libyens, de Sukkiens et d’Ethiopiens, qui vint avec lui d’Egypte, il prit les villes fortifiées de Juda et atteignit Jérusalem... Ainsi parle Yahvé ‘Vous m’avez abandonné, aussi vous ai-je abandonné moi-même aux mains de Sheshanq... Ils deviendront ses esclaves et ils apprécieront ce que c’est de me servir et de servir les royaumes des pays’... Le roi d’Egypte marcha contre Jérusalem. Il se fit livrer les trésors du Temple de Yahvé et ceux du palais royal, absolument tout, jusqu’aux boucliers d’or qu’avait fait Salomon.» NB : Roboam, roi de Juda (v. -931 / -915) ; Yahvé, nom du dieu des Juifs.
Ces textes se retrouvent dans l’introduction générale à la guerre de Yugurthen en cours de préparation.  
Et nous nous disions, plutôt que de prendre telle ou telle date, où à chaque fois nos ancêtres semblaient vaincus, dominés, nous allons prendre cette date-là où, pour une fois, nos ancêtres sont envahisseurs, dominateurs, vainqueurs et souverains d’un immense empire et ceci à l’aube de l’histoire.A quelques jours de Yennayer (le 12 janvier), je vous souhaite à toutes et à tous une excellente et heureuse année dans la paix retrouvée, dans la santé et la joie des siens et de chacun ».
En conclusion.On voit ainsi que, selon la Bible, c’est un Amazigh envoyé comme châtiment par Dieu pour punir la désobéissance de son « peuple élu » et lui permettre d’être le premier à conquérir le Temple et les trésors de Salomon !Comme nous venons de le voir, il faut distinguer au minimum trois aspects essentiels dans tout calendrier : la date, les faits historiques, les rites.
 
a) la date : est souvent fixée arbitrairement et de façon volontaire et non pas fortuite, hasardeuse ou légendaire.
b) les faits historiques sont connus, indéniables. Ainsi la date du calendrier part de ce fait historique certain et non l’inverse.
c) les rites, quant à eux, peuvent être antérieurs et le calendrier ne fait que leur fixer des repères.

 
XXIIè dynastieL’Onomastique :
Le nom de Chechanq est orthographié de plusieurs façons : Chchnq (Chechanq) : Chnk est le nom d’au moins trois personnages de l’inscription de Thugga (Tunisie).
 
Bien que les graphies égyptiennes comprennent les variantes chchnq, chchqn, chchq, chchn, chch, chchnqq, qchch mais jamais chnq ! La Bible (selon la traduction de L. Segond) parle de Schischak.Quelques dates :
- 950 = EGYPTE : SHESHONQ Ier (SESAC) fonde la XXIIè dynastie. Une partie du clergé d’AMON se réfugie à NAPATA. La féodalité détruit la puissance de SHESHONQ, l’EGYPTE est à nouveau divisée. SHESHONQ envahit la PALESTINE et prend JERUSALEM.
 
- 847 = EGYPTE : règne de SHESHONQ II puis de TAKELOT II (847-823). - 823 ou 822 ? = EGYPTE : règne de SHESHONQ III (XXIIè dynastie) (823-22-763).767 = EGYPTE : XXIIè dynastie, règne de SHESHONQ IV (767-730).- 763 = EGYPTE : XXIIIè dynastie, règne de SHESHONQ V (763-757).
 
L’histoire est relatée dans la Bible, en voici plusieurs versions selon les traductions des différentes éditions.Bible
2 Chroniques, chapitre 12 :Alors que sa royauté s’était établie et affermie, Roboam abandonna la Loi de Yahvé, et tout Israël avec lui.La cinquième année du règne de Roboam, le roi d’Égypte, Sheshonq, marcha contre Jérusalem, car elle avait été infidèle à Yahvé.Avec mille deux cents chars, soixante mille chevaux et une innombrable armée de Libyens, de Sukkiens et de Kushites, qui vint avec lui d’Égypte,il prit les villes fortifiées de Juda et atteignit Jérusalem.Shemaya, le prophète, vint trouver Roboam et les officiers judéens qui, devant Sheshonq, s’étaient regroupés près de Jérusalem, et il leur dit : «Ainsi parle Yahvé. Vous m’avez abandonné, aussi vous ai-je abandonnés moi-même aux mains de Sheshonq.»
 
Alors les officiers israélites et le roi s’humilièrent et dirent : «Yahvé est juste.»Quand Yahvé vit qu’ils s’humiliaient, la parole de Yahvé fut adressée à Shemaya en ces termes : «Ils se sont humiliés, je ne les exterminerai pas; sous peu je leur permettrai d’échapper et ce n’est pas par les mains de Sheshonq que ma colère s’abattra sur Jérusalem.Mais ils deviendront ses esclaves et ils apprécieront ce que c’est que de me servir et de servir les royaumes des pays !»Le roi d’Égypte Sheshonq marcha contre Jérusalem. Il se fit livrer les trésors du Temple de Yahvé et ceux du palais royal, absolument tout, jusqu’aux boucliers d’or qu’avait faits Salomon;à leur place le roi Roboam fit des boucliers de bronze et les confia aux chefs des gardes qui veillaient à la porte du palais royal :chaque fois que le roi allait au Temple de Yahvé, les gardes venaient les prendre, puis il les rapportaient à la salle des gardes.Mais parce qu’il s’était humilié la colère de Yahvé se détourna de lui et ne l’anéantit pas complètement. Qui plus est, d’heureux événements survinrent en Juda,le roi Roboam put s’affermir dans Jérusalem et régner. Il avait en effet quarante et un ans à son avènement et il régna dix-sept ans à Jérusalem, la ville que Yahvé avait choisie entre toutes les tribus d’Israël pour y placer son Nom. Sa mère s’appelait Naama, l’Ammonite.Il fit le mal, parce qu’il n’avait pas disposé son cœur à rechercher Yahvé.L’histoire de Roboam, du début à la fin, cela n’est-il pas écrit dans l’histoire du prophète Shemaya et du voyant Iddo ? Il y eut tout le temps des combats entre Roboam et Jéroboam.Roboam se coucha avec ses pères et fut enterré dans la Cité de David ; son fils Abiyya régna à sa place.
La Bible (Edition L. Segond)1/Rois :11
 
40 Salomon chercha à faire mourir Jéroboam. Et Jéroboam se leva et s’enfuit en Egypte auprès de Schischak, roi d’Egypte ; il demeura en Egypte jusqu’à la mort de Salomon.  
 
41. Le reste des actions de Salomon, tout ce qu’il a fait, et sa sagesse, cela n’est-il pas écrit dans le livre des actes de Salomon ?  
 
42 Salomon régna quarante ans à Jérusalem sur tout Israël.  
 
43 Puis Salomon se coucha avec ses pères, et il fut enterré dans la ville de David, son père. Roboam, son fils, régna à sa place.
Bible
 
2/Rois : 14
25 La cinquième année du règne de Roboam, Schischak, roi d’Egypte, monta contre Jérusalem.  
26 Il prit les trésors de la maison de l’Eternel et les trésors de la maison du roi, il prit tout. Il prit tous les boucliers d’or que Salomon avait faits.
Bible  
 
2/Chroniques / 12  
 
1. Lorsque Roboam se fut affermi dans son royaume et qu’il eut acquis de la force, il abandonna la loi de l’Eternel, et tout Israël l’abandonna avec lui.  
2 La cinquième année du règne de Roboam, Schischak, roi d’Egypte, monta contre Jérusalem, parce qu’ils avaient péché contre l’Eternel.  
3 Il avait mille deux cents chars et soixante mille cavaliers; et il vint d’Egypte avec lui un peuple innombrable, des Libyens, des Sukkiens et des Ethiopiens.  
4 Il prit les villes fortes qui appartenaient à Juda, et arriva jusqu’à Jérusalem.  
5 Alors Schemaeja, le prophète, se rendit auprès de Roboam et des chefs de Juda qui s’étaient retirés dans Jérusalem à l’approche de Schischak, et il leur dit: Ainsi parle l’Eternel: Vous m’avez abandonné; je vous abandonne aussi, et je vous livre entre les mains de Schischak.  
6 Les chefs d’Israël et le roi s’humilièrent et dirent: L’Eternel est juste!  
7 Et quand l’Eternel vit qu’ils s’humiliaient, la parole de l’Eternel fut ainsi adressée à Schemaeja: Ils se sont humiliés, je ne les détruirai pas, je ne tarderai pas à les secourir, et ma colère ne se répandra pas sur Jérusalem par Schischak ;  
8 mais ils lui seront assujettis, et ils sauront ce que c’est que me servir ou servir les royaumes des autres pays.  
9 Schischak, roi d’Egypte, monta contre Jérusalem. Il prit les trésors de la maison de l’Eternel et les trésors de la maison du roi, il prit tout. Il prit les boucliers d’or que Salomon avait faits.Pris sur site asafu
 
Un Amazigh à JérusalemNous sommes en 945 av. J.-C., cela fait un peu plus de 100 ans que l’Egypte est dirigée par deux dynasties dont les rivalités ont mené le pays à l’anarchie.
Cette situation a favorisé l’émergence et la prise de pouvoir d’une famille issue de la tribu libyenne (amazigh) des Mechouech installée depuis longtemps dans le Delta du Nil.Son chef sera le fondateur de la 22ème dynastie et prendra le titre de Pharaon d’Egypte en restaurant l’unité du pays, il s’appelait Sheshonq.Contrairement à ce que l’on croit, ce n’était pas le première fois que des Berbères régnaient sur l’Egypte, en effet cent ans plutôt, des chefs militaires libyens avaient déjà pris le pouvoir au début de la Troisième Période Intermédiaire.Sheshonq contribua à embellir des monuments existants avec, par exemple, l’édification d’un portique composé de colonnes en papyrus fermé dans le temple de Karnak.Un événement très important témoigne du renouveau et de la puissance que les Amazighs ont apporté à l’Egypte : La conquête de Jérusalem !
Bien peu de gens semblent connaître ce fait d’une grande importance, pourtant un document nous apporte un témoignage certain, il s’agit de la Bible et plus précisément de l’Ancien Testament.  
 
En effet, nous nous trouvons dans une époque qui suit la mort du roi Salomon et qui voit son royaume se séparer en deux parties : le royaume d’Israël au Nord avec Jéroboam comme roi et le royaume de Juda au Sud avec Roboam comme roi et Jérusalem pour capitale.
Pris sur site MondeBerbère ( www.mondeberbere.com) Pourquoi ce calendrier débute-t-il en 950 av. JC ?Des documents historiques provenant de l’ancienne Egypte nous apprennent que depuis des siècles, voire des millénaires, les Egyptiens étaient en relation, tantôt guerrière tantôt pacifiques, avec leurs voisins de l’Ouest, les Imazighen Mashaouash. A la fin de la XXIème Dynastie égyptienne, Sheshonk, grand chef militaire des Mashaouash, obtint du Pharaon Siamon, dont l’armée était en grande partie composée d’Imazighen, l’autorisation d’organiser un culte funéraire pour son père Namart ; privilège exceptionnel. A la mort de Psossenes II en 950 av. JC qui avait succédé à Siamon, Sheshonk s’attribua la dignité royale et fonda la XXIIème Dynastie qu’il légitima en mariant son fils, Osorkon, à la fille de Psoussenès II, la princesse Makare et installa un autre de ses fils comme grand prêtre d’Amon à Thèbes.  
 
Sheshonk établit sa capital à Boubastis, installa les hommes de son peuple dans des terres du delta du Nil et leur constitua des fiefs et fonda la XXIIème Dynastie.  
Pris sur site (chawinet.com) Parler du « roi Amazigh Sheshanq » peut signifier pour les « non-avertis » qu’il s’agit d’un roi qui a régné sur notre pays, ou tout au moins sur un territoire dont fait partie notre pays. Sheshong ou Chechanq fut, en fait, le roi des Mashouasha, peuple de nomades ayant vécu dans une région située entre le delta du Nil et la partie orientale de la Libye actuelle. Il était également un chef militaire. Il fut, surtout, le fondateur de la XXIIe dynastie et il régna sur l’Egypte de 950 à 929 av. J.-C., selon certaines sources. On retrouve la date mentionnée, mais liée à un événement totalement différent. Pour Mohammed Chafik, cet événement avait eu lieu en l’an 935 av. J.-C.Au-delà du flou qui peut exister dans certains esprits, ne pourrait avoir qu’une seule signification : Il est question d’adopter une ère nouvelle, une ère qui prend comme référence le début du règne sur l’Egypte de Chechanq 1er.  Chacun peut avoir son opinion sur le choix d’une telle référence, ou même sur l’opportunité de l’adoption d’une nouvelle ère.
 
http://blog.ifrance.com/dihia/post [...] er-amazigh
 
 
 

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Message édité par johnny-vulture le 12-01-2008 à 17:33:25

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http://forum.hardware.fr/hfr/Discu [...] 2237_1.htm
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Marsh Posté le 27-06-2007 à 02:49:10    

Grave [:prodigy]

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Marsh Posté le 27-06-2007 à 10:05:53    

Très interessant, mais peut-on connaitre les sources?
Il ne doit pas exister beaucoup de bibliothèques et d'archives rédigées en Berbère.

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Marsh Posté le 27-06-2007 à 13:16:37    

Les sourses, y'a celui de Gabriel Camps qui est très complet, qui a passé toutes sa vie pratiquement à constituer l'histoire du peuple berbere.
 
http://www.mondeberbere.com/civilisation/
 
De Yahoo que j'ai posté cf plus haut : http://www.berberescope.com/l'hist [...] _yahoo.htm
 
Après y'a eu des civilisations, phéniciens, byzantin, punique, romain, hébreux, arabe, turc, français.
 
Non malheureusement, y'a pas eu beaucoup d'ouvrage en berbere, mais beaucoup en langue Arabe, par Ibn Khaldoun, ou en romain, phénicien, ou par St-Augustin un berbere qui vécu à Hiponne en Algérie.
 
http://fr.wikipedia.org/wiki/Augustin_d'Hippone
 
Bonne lecture :)


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http://forum.hardware.fr/hfr/Discu [...] 2237_1.htm
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Marsh Posté le 12-01-2008 à 17:33:50    

Assgas Amgaz à tous les berbères.  
 
http://www.liberte-algerie.com/apps/edition/images_editions/4661/dilem.jpg


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http://forum.hardware.fr/hfr/Discu [...] 2237_1.htm
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Marsh Posté le 11-05-2008 à 22:51:14    

J'avais raté ce topic :o  
 
 [:cerveau drapal]


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*** ***
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Marsh Posté le 16-01-2009 à 04:04:59    

Assgwas Amgaz filawen imarra ^^  
 
Je mettrais les principaux personnages berberes qui ont beaucoup contribués en Afrique du Nord.


Message édité par johnny-vulture le 16-01-2009 à 04:07:21

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http://forum.hardware.fr/hfr/Discu [...] 2237_1.htm
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Marsh Posté le 29-09-2009 à 16:17:53    

Up + Drapal
Y'avait bien une bibliothèque en langue tamazight en kabylie, en grande partie brûlée par le colon de l'époque
http://lmuhub.ulahbib.free.fr/

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Marsh Posté le 29-09-2009 à 16:17:53   

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Marsh Posté le 13-02-2011 à 19:13:31    

Merci, trés instructif.

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Marsh Posté le 13-02-2011 à 20:05:48    

J'aime les berbères :) géniaux.

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Marsh Posté le 23-09-2014 à 01:12:03    

Reply

Marsh Posté le 23-09-2014 à 01:27:06    

Quelques personnage berbères :

 

Apulée : le grand écrivain berbère

 
Citation :

C’est en 125 après j.c que naquit, Apulée qui porte le nom de "Madraouche" à Madaure ville située dans la région berbèrophone appelée chaouia des Aurès au nord de Tébéssa (extrême-est algérien).

 

http://www.col.fr/article.php3?id_article=628

 

Athena, reine berbère de l’antiquité

 
Citation :

A une époque très ancienne, un royaume berbère existait appelé "tritonide", qualificatif qui rappelle curieusement "Triton", un divinité africaine que les grecs identifiaient à "Poséidon"le dieu de la mer décrit sous la forme d’un homme à queue de poisson avec pour attribut une conque au son retentissant.

 

http://www.col.fr/article.php3?id_article=585

 

Afer : poète antique berbère

 
Citation :

Afer est né en 185 av.jc, enlevé par des légionnaires romains dans la région d’Hippone (actuelle Annaba, dans l’est-algérie), "Afer" signifie en berbère : l’habitant de l’africa (province romaine de la berbèrie orientale qui englobe la Tunisie et la Libye actuelle)


http://www.col.fr/article.php3?id_article=627

  


Message édité par johnny-vulture le 23-09-2014 à 01:27:16

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http://forum.hardware.fr/hfr/Discu [...] 2237_1.htm
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Marsh Posté le 11-10-2014 à 21:27:09    

Les grands moments de l'histoire hébreu-amazighe
 

Citation :

Depuis la nuit des temps, Les hébreux, est le peuple qui a habité la rive Est de la méditerranée; Les Amazighs, le peuple qui a habité la rive sud. Les premiers contacts entre ces deux peuples pendant la période dite phénicienne. Cela fait des dizaines de 30 siècles de coexistence. La religion juive était la religion officielle du Royaume Amazigh d'Afrique du Nord, il y avait la reine Tihiyya que les arabes ont nommé Addahiyya. Elle était de religion juive, ce qui veut dire que la majorité sinon la totalité de son royaume était juif. Ces juifs sont ils des Juifs Amazighs ou des Amazighs juifs ? c'est-à-dire ont il été converti au judaïsme ou se sont des juifs qui ont fuit Ourshalim pendant l'exode vers l'Afrique du Nord ?. Mais ne s'arrêtons pas là tout de suite, les Amazighs non juifs -c'est-à-dire avant le judaïsme lui-même- et pendant l'âge d'or Amazigh à l'époque du pharaon Shishong ont aussi conquit Ourshalim juste après la mort du roi ou prophète Shlomo (Sulaymane). La première femme du roi Shlomo n'est elle une amazighe non juive ? L'histoire nous fait découvrir quelques éléments de réflexion. Ci après quelques données de l'histoire et de la Torah pour méditation...


 
http://www.amazighworld.org/histor [...] hp?id=2172
 
Ce documentaire très intéressant à la TV ARTE sur le fondateur du premier état Amazigh : Le Pharaon Sheshonq le fondateur de la 22eme dynastie égyptienne Amazighe. Il a régné à Tamazgha à l’époque du roi Soloman (Souleymane) en Israël.
 
http://www.amazighworld.org/histor [...] hp?id=4174


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Marsh Posté le 11-10-2014 à 21:44:01    

Drap


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All bleed art must extend to solid line | Feed : http://forum.hardware.fr/forum2.ph [...] w=0&nojs=0
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Marsh Posté le 12-10-2014 à 10:36:50    

Très instructif, merci. :jap:


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Il y aura de la casse partout.
Reply

Marsh Posté le 12-10-2014 à 17:33:21    

:jap:

 

L'histoire du célèbre Roi numide Massinissa 1/2

 

https://www.youtube.com/watch?v=xnNZTJ7iea8

 

2/2

 

https://www.youtube.com/watch?v=cQTY-ZhXjnQ


Message édité par johnny-vulture le 12-10-2014 à 17:33:30

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Marsh Posté le 12-10-2014 à 20:03:04    

[:drapal]

 

un livre à conseiller pour en savoir plus sur les contes kabyles, chants tradis, vieux répertoire folklo en général et tout et tout ? :o

 

t'as oublié St-Augustin sinon comme personnage marquant :o

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Message édité par Profil supprimé le 12-10-2014 à 20:10:31
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Marsh Posté le 13-10-2014 à 22:58:03    


 
Oui, je reviendrais dessus, y'a tellement de personnage historique. je te conseillerai quelques livre aussi.


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Marsh Posté le 16-11-2014 à 14:23:13    


Le rayonnement des écrivains amazighs, sur l'occident.

 
Citation :

En Afrique du Nord, la Cité Phénicienne avait diffusé la pensée Grecque. Rome imposa l'esprit Latin, et bientôt fleurit toute une littérature amazighe.

 

Fronton né à Cirta et Apulée né à Madaure (Algérie) sont les grands écrivains de l'époque. Puis les écrivains chrétiens vont marquer à leur tour la littérature.

 

C'est paradoxalement en Algérie, , qu'est né le christianisme occidental latin. C'est là aussi qu'au Ve siècle le christianisme occidental trouva sa personnalité propre, intellectuelle et spirituelle, grâce à la marque indélébile que devaient lui imprimer la pensée et l'œuvre de saint Augustin.

 

Victor 1er occupa pendant dix années le trône de saint Pierre, alors que l'Afrique chrétienne vient à peine d'entrer dans l'histoire, Tertullien, lumière de l'Occident, saint Cyprien, le premier évêque d'Afrique à verser son sang pour l'Eglise Chrétienne. Enfin, le plus prestigieux de tous, saint Augustin. Comme si ces quelques noms ne suffisaient pas à faire rayonner la clarté du flambeau Berbère, d'autres encore nous sont offerts, trois papes (Victor 1er (189 à 199), Miltiade (311à 314) et Gélase 1er (492 à 496)), des évêques, des écrivains, des martyrs, des centaines d'évêchés et des saints de tous âges et de toutes conditions. La population maghrébine, de la Libye au Maroc, était en grande partie Chrétienne.

 

La nouvelle religion apparut en Afrique du Nord, vers 180, sous le règne de Commode, et s'y propagea de façon étonnante. La grande figure de Tertullien domine les débuts du christianisme dans cette région. Ce fils de centurion s'était converti au christianisme vers l'âge de quarante ans. De caractère, violent, que ce soit par la plume ou par la parole, il attaque l'autorité temporelle, n'hésitant pas à bafouer les représentants de Rome et les gouverneurs persécuteurs des chrétiens.
Le sang coule sur la terre d'Afrique. L'armée n'est pas épargnée car un chrétien soldat de Jésus, ne saurait servir un empereur Romain. Rome persécute les chrétiens qui refusent de porter les armes et de servir l'empereur Romain.

 

C'est seulement, vers 313 par l'édit de Milan, que l'empereur Constantin reconnut enfin à ses sujets la liberté d'être chrétiens. C'est dans un climat de schisme qu'apparut le grand Saint Augustin, l'un des plus célèbres pères de l'Eglise. Il devint évêque d'Hippone.
Saint Augustin présenta la défense du christianisme sous l'aspect d'une lutte contre la cité terrestre et la cité de Dieu. Ce grand Africain mourut au milieu de ses fidèles, tandis que les Vandales assiégeaient Hippone.

 

Les Européens doivent apprendre que le christianisme occidental n'est pas né en Europe, mais au sud de la Méditerranée et qu'une partie notable de leurs racines chrétiennes latines se trouvent en Afrique du Nord. Cette affirmation qui peut étonner est pourtant largement étayée par l'histoire.

 


Les Algériens sont les fils de ceux qui cultivèrent les sciences avec succès. A l'époque Antique, ils enseignèrent l'Espagne et l'Italie pendant plus de cinq siècles. C'est eux qui allumèrent le flambeau des sciences sur l'Europe barbare, qui leurs révélèrent, avant Constantinople et Rome, les écrits des Grecs et des Latins, et leurs donnèrent les premières notions de chimie, de médecine et d'astronomie.

 

En Algérie, il y a toujours eu et il y a des hommes issus de ce terroir, nourris, formés par lui, qui ont fait, qui font acte d'écrivains, qu'ils s'expriment ou se soient exprimés tour à tour en Punique, en Grec, en Latin, en Arabe, en Français. Il en est même qui, sans écrire, créent une littérature de transmission orale dans les divers dialectes de l'Algérie amazighe profonde.

 

Auguste, d'une rare beauté, petit-neveu et fils adoptif de Jules César, premier empereur Romain (63 av. J-C. à 14 apr. J-C.). Son règne fut caractérisé par une floraison remarquable des arts et des lettres, valant au "siècle d'Auguste" de rester une référence culturelle mythique. Le siècle d'Auguste, n'a guère produit que Fiorus et Manilius, dont il y a peu à dire. C'est à partir du IIe siècle qu'on voit les écrivains Algériens, de renom, s'imposer dans la littérature Latine, à savoir :

 

*Le 1er Siècle nous a donné Fronton, né à Cirta (Constantine), un Orateur réputé, précepteur de l'empereur Marc-Aurèle, ses écrits à cet empereur seront retrouvés et publiés.

 

*Le 2e Siècle nous a donné deux auteurs : Apulée, né à Madaure (M'Daourouch), dont son apologie reste un petit chef-d'œuvre d'astuce et d'humour. Ses Métamorphoses, plus connues sous le nom fameux de l'Ane d'or, un des très rares romans de l'antiquité.
Puis, Tertullien, né à Carthage (Tunisie), une figure emblématique de la communauté chrétienne de Carthage. Théologien, père de l'Église, auteur prolifique, catéchumène, son influence sera grande dans l'Occident chrétien

 

*Le 3e Siècle nous a donné Minucius Félix, né à Theveste (Tébessa) auteur de "L'Octavius", dialogue philosophique dans lequel il montre que la foi chrétienne peut se concilier avec la culture traditionnelle, notamment avec la philosophie.

 

*Le 4e Siècle fut aussi le siècle de Saint ; il nous a donné plus de cinq auteurs :

 

- Arnobe, né à Sicca Veneria (Le Kef-Tunisie), un apologiste célèbre de la religion chrétienne. Auteur d'une œuvre rassemblée sous le titre de "Adversus Nationes".

 

- Donat le grand, évêque de Casa Nigra (Négrine, W. Tébessa-Algérie), fondateur de la secte Donatiste. Il prit la tête d'un mouvement schismatique opposant les paysans pauvres (Circoncellions) aux riches colons Romains et Berbères romanisés.
Donat fut suivi de son successeur Parmenianus, de l'Evêque donatiste Petilianus, originaire de Cirta ; et de Gaudentius évêque donatiste de Timgad, un apologiste du martyr volontaire.

 

- Saint Optat, évêque de Milev (Mila-Algérie), adversaire résolu du schisme des donatistes avant Saint Augustin. Il laissa, entre 360 et 370, de nombreux écrits : pamphlets et polémiques.

 

- Licentius, poète de Thagaste (Souk Ahras) et disciple de Saint Augustin.

 

- Saint-Augustin, né à Thagaste (Souk Ahras), évêque d'Hippone (Annaba). Père de l'Eglise, grand théologien et théoricien catholique... Bref, trop connu ; bien récupéré et honoré par l'Eglise comme il est chanté par tous les chrétiens pour mériter d'être présenté. Sa mère, Sainte Monique a deux fois mis au monde Augustin, l'homme et le saint.
Saint Augustin nous donne l'exemple d'un pays toujours déchiré entre ses tendances extrêmes, entre l'Occident et l'Orient, entre la passion et la raison, un phénomène plein de conséquences et propre à nous faire méditer sur les possibilités de l'avenir du Nord-Africain.
Toute grande époque a sa décadence et ne finit pas d'un seul coup, la littérature Latine n'est pas morte avec saint Augustin. Les Africains ont continué, pendant près de deux siècles, à lui fournir une contribution qui n'a pas toujours été sans intérêt.

 

*Le 5e Siècle, marqué par l'invasion des Vandales, nous a donné Martianus Capella, né à Madaure (M'Daourouch), auteur du roman "Les Noces de Mercure et de la Philologie".

 

L'Afrique romaine devenue Vandale, à la cour des Rois barbares, les écrivains s'y pressaient pour célébrer, toujours en Latin, la joie de vivre. Tel que Dracontius, dont un vaste poème didactique peut faire penser à Milton ; tel que Fulgence qui fait penser à Dante, car lui aussi, mais huit siècles plus tôt, était descendu aux enfers avec Virgile pour guide.

 

*Le 6e Siècle a été marqué par la reconquête de l'Afrique du Nord par les Byzantins à une époque d'anarchie, de guerre, d'insurrections peu favorables à la vie littéraire. Il en émerge pourtant de Cherchell (Algérie) Priscien, un fameux grammairien, qui a laissé aussi une géographie versifiée.
Puis, Corippus, poète-lauréat, qui a consacré des épopées à la louange de ses maîtres. Il est l'auteur de "La Johannide" où il célébrait la victoire du "Magister Militum" sur les Maures.

 

Par cet honorable hommage, que les générations actuelles et futures puissent retrouver toute la vigueur de leur flamme et la répandre à nouveau sur le monde, afin qu'elle devienne l'inséparable apanage du titre amazigh.


Message édité par johnny-vulture le 23-12-2014 à 13:40:44

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Marsh Posté le 16-11-2014 à 14:27:55    

Massinissa et La belle Sophonisbe
 

Citation :


De la belle Sophonisbe, on peut dire qu'elle eut un destin à la fois triste et tragique ! Cette aristocrate bien née dont chacun s'accorde à louer la beauté, la parfaite éducation et les belles manières, a été doublement, voire triplement sacrifiée sur l'autel du Pouvoir et de la Politique !
Elevée comme une princesse, dans un grand palais de Carthage, elle fut, comme l'exigeait son rang, confiée à des précepteurs et à des maîtres; ceux-ci lui enseignèrent les Lettres, la Philosophie, les Mathématiques, ainsi que l'Astronomie et l'Histoire ; sans oublier la Musique et la Danse comme l'exigeait l'éducation de toute personne de haut rang. Cette formation soignée et parfaite devait certainement servir quelques desseins. Sophonisbe était promise à un grand avenir et Hasdrubal son père l'y préparait.
 
Et voilà qu'à Carthage devait apparaître le valeureux Massinissa. Au début, les deux jeunes gens étaient du même camp ; ils se connaissaient depuis longtemps ; ils s'étaient de plus, aimés, et avaient même failli se marier et ce mariage arrangeait les affaires respectives de leurs parents : Gaïa, le père de Massinissa, roi des Numides Massyles, régnant sur les vastes et fertiles terres d'un royaume mouvant qui restait encore à construire et qui était l'allié de Carthage et le père de Sophonisbe, Hasdrubal fils de Giscon, redoutable général carthaginois, qui cherchait une alliance avec les chefs numides. Mais quel chef numide choisir ? Au départ, Carthage avait choisi le camp de Gaïa et de Massinissa.
 
Hélas, la deuxième guerre punique devait bouleverser tous les plans et changer les alliances : Hasdrubal trouva plus d'intérêt à choisir un nouveau partenaire et n'hésita pas à offrir sa fille à Syphax, le vieux roi des Numides Masaesyles qui avait eu l'audace de s'emparer de Cirta (l'actuelle Constantine), capitale du roi Massinissa ; ce dernier qui était depuis longtemps l'allié des Carthaginois se sentit trahi ; il changea brusquement de camp et, de dépit, il se mit au service des Romains et de Scipion, leur général en chef.
Avec ses cavaliers numides et l'appui de Rome, Massinissa reprit Cirta ; Syphax fut vaincu ; humilié, le vieux roi offrait aux vainqueurs une image déplorable et affligeante.
Sophonisbe avait appris la victoire de Massinissa et de Scipion, la défaite de son époux. Que ferait d'elle Massinissa, le nouveau maître, et surtout le grand amour de sa jeunesse ?
Elle espérait… mais elle fut trahie.
Elle n'a que 24 ans ; son peuple venait de subir une cuisante défaite dont il ne se relèverait pas de si tôt ; son vieil époux ne représentait plus rien ; mais elle ne veut pas figurer dans le triomphe du général Scipion ; elle ne veut pas être traînée, enchaînée à travers les rues de Rome, insultée par la foule en délire, célébrant la victoire de son valeureux général ! Sophonisbe sait qu'elle va, qu'elle doit mourir ! Mais peut-être, au fond de son âme aurait-elle désiré que Massinissa, son valeureux cavalier, l'amour de sa jeunesse si proche, la sauve…Il n'en fut rien. Bien au contraire… il lui tendra lui-même la coupe fatale, la coupe de poison qu'elle but d'un seul trait, sans hésiter. Oui, Sophonisbe devait recevoir la mort de la main même de son bien-aimé !
Un destin tragique, si triste et si grand qu'il inspira, des siècles durant, écrivains, auteurs dramatiques, poètes, romanciers, musiciens...
Mais ce qu'il faudra surtout retenir de cette histoire, c'est que la mort, le suicide de Sophonisbe, à bien des égards, met en parallèle le destin d'une femme exceptionnellement courageuse, et celui de Carthage sa patrie : elles furent trahies, vaincues peut-être, mais jamais esclaves...
Ces événements survinrent en 202 av. J.-C. ; cinquante ans plus tard,  
 
Carthage fut détruite



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Marsh Posté le 24-11-2014 à 23:47:42    

drap  [:prodigy]

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Marsh Posté le 25-11-2014 à 02:24:43    

c'est pas mal la zik des rifains d'ailleurs :o

Reply

Marsh Posté le 25-11-2014 à 15:31:53    

Passionnant.


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Pourfendeur des "prêt de" et "comme même". Jeux favoris : Aladdin, Asheron's Call (Psychopath Chicken 2000-2007), Dark Souls, Dead Space, Duke Nukem 3D, Final Fantasy VI, Goldeneye, Mario Galaxy 2, Rayman, Resident Evil, Skyrim, Zelda OoT/GT AnguilleArnal
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Marsh Posté le 26-11-2014 à 13:01:29    


Oui j'aime beaucoup, Khalid Izri, Izran.  :)

 

Sinon, un peu de musique tiens mais du Rockabyle. :o

 

https://soundcloud.com/djamkabyle-8 [...] r-rock-pop

 

Et le fameux Majid Soula en avance sur son temps (1970), hallucinant.  :ouch:

 

https://soundcloud.com/azzedine/maj [...] massinissa

 

Et de la soul

 

https://soundcloud.com/cyberkabyle4 [...] e-1978-45t

 

:D

 

Et du Maroc :

 

https://soundcloud.com/berber-pop-m [...] essidenten

 

Bon écoute. :)


Message édité par johnny-vulture le 26-11-2014 à 13:06:21

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Marsh Posté le 26-11-2014 à 20:59:32    

Tres intéressant ton topic,Johnny. Tu nous fais découvrir en profondeur l'histoire d'une terre lointaine et si proche de mes origines.  
Authenticité !!!
tu me fais bouillir le sang Algerien qui coule dans une moitié de moi.


Message édité par alilou2 le 26-11-2014 à 21:00:20
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Marsh Posté le 26-11-2014 à 21:01:16    

Donc alilou2 est un kabyle. :o

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Marsh Posté le 26-11-2014 à 21:08:35    

Un kabyle-breton disons,avec tous les points qu'ont en commun ces peuples,langues interdites durant des années.Certaines sonorités musicales et instruments de musiques en communs,sinon assez ressemblants.

Message cité 1 fois
Message édité par alilou2 le 26-11-2014 à 21:12:36
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Marsh Posté le 28-11-2014 à 13:52:58    

Je t'en prie, c'est avec grand plaisir que de partager l'histoire de mes ancêtres qu'ainsi les coutumes de ce grand peuple d'Afrique du Nord.  
 
                                                                                                     “Le couscous, aux origines millénaires, Amazigh”
 
      La plupart reconnaissent ses origines nord-africaines, car c’est vraisemblablement à partir de cette région que le couscous a commencé à bâtir sa renommée qui est en tous les cas d'origine berbère.
L'origine de ce plat remonterait à l'antiquité ! (En histoire européenne, l'Antiquité désigne la période des civilisations de l'écriture autour de la Méditerranée et au Moyen-Orient, après la Préhistoire, et avant le Moyen Âge,au IVe millénaire av. J.-C. (-3500, -3000)). L'historien culinaire Lucie Bolens décrit des pots primitifs de couscous trouvés dans des tombes qui remontent au règne du roi berbère Massinissa c'est-à-dire entre 238 et 149 Av JC.

 

Citation :

En remontant l’histoire, il est utile de rappeler que l’Algérie était bel et bien, grenier à blé de Rome. Cette référence lui suffit d’exprimer que l’origine du couscous date de la période libo-phénicienne lorsque le blé dur servait pour préparer ce plat nourricier qui reste attaché à notre culture culinaire.
 
Les variétés céréalières qui ont fait leur preuve durant les millénaires donnaient déjà une sélection généalogique telles la variété de Hedba, Bidi 17, Oued Zenati, Mohamed Benbachir dont les grains couleur ambre clair, translucide servent à fabriquer de la bonne semoule de couscous, consommé à Sétif, Saïda, Sersou, Berrouaghia, Chlef, Sour El Ghozlane, Aïn Témouchent, Tlemcen, Tiaret, Kabylie, Guelma, le Constantinois etc...
 
La qualité nutritionnelle et diététique, mesurée par sa teneur en protides, lipides, glucides, vitamines, sels minéraux, présente une valeur énergétique qui reflète toute la généalogie végétale de notre couscous en tant que plat national avec tous les rites qui l’entourent, notamment dans les offrandes, zerdas et hadhra, cérémonies célébrées autour des sépultures des “Awlyas salihines”. Avant que naissent les moulins à eau et à vent, c’étaient les meules domestiques, sorte de pierres superposées trouées avec un bâtonnet appelé “El matahna”.


 
http://www.constantine-hier-aujour [...] scous+.htm
 
http://s8.postimg.org/457rbxvtx/couscousi_re.pnghttp://s8.postimg.org/47rmyrzhh/femmecouscous.pnghttp://s8.postimg.org/mytk8xu1x/kabylecouscous.png
 
 
 


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Marsh Posté le 28-11-2014 à 16:35:05    

alilou2 a écrit :

Un kabyle-breton disons,avec tous les points qu'ont en commun ces peuples,langues interdites durant des années.Certaines sonorités musicales et instruments de musiques en communs,sinon assez ressemblants.


 
notamment le mezoued, notre cornemuse à nous  :love: Il est utilisé dans toute l'Afrique du Nord, et particulièrement en tunisie.
 
http://www.zictrad.free.fr/IMAGES/Instruments/Cornemuses/mezoued-Tunisie.jpg
 
d'ailleurs dans la version d'azwaw d'Idir avec Cheb Mami, j'ai toujours qu'il y avait un coté breton dans la musique :D
 
quand je l'écoute je revois le paysage montagnard de mon village avec sa verdure et sa brume après que la pluie qui vient de tomber [:pere dodu:4]
 

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Marsh Posté le 23-12-2014 à 13:40:53    

Tamazgha "Gh" prononce r enroulé, qui veut dire "Terre de ceux qui adorent le soleil"
https://www.kabyle.com/sites/default/files/carte_peuples_berberes_tamazgha_1.jpg

 

https://www.kabyle.com/sites/default/files/tamazgha-berberie.gif


Message édité par johnny-vulture le 23-12-2014 à 13:41:39

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http://forum.hardware.fr/hfr/Discu [...] 2237_1.htm
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Marsh Posté le 30-12-2014 à 03:32:40    

Citation :

Architecture du M’Zab berbere

 

La vallée a inspiré les plus grands

 

Tout comme Alger a inspiré les poètes, la vallée du M’zab a inspiré les architectes et pas des moindres
Ils sont plusieurs à avoir été fascinés par cette architecture dépouillée, fonctionnelle, parfaitement adaptée à l’environnement et au mode de vie de la population locale. De François Pouillon, à André Ravéreau, en passant par Ricardo Bofill, Frank Lloyd Wright ou même Charles-Edouard Jeanneret-Gris, plus connu sous le nom de Le Corbusier, ils sont tous tombés sous le charme de la pentapole, n’hésitant pas à s’en inspirer. Ils avoueront, à chaque fois que l’occasion se présentait, comment l’architecture ibadite avait exercé une influence sur leurs travaux et leurs conceptions urbanistiques.

 

Le Corbusier s’est beaucoup épris des constructions de la capitale du M’zab, Ghardaïa. C’est en 1955 que l’architecte français découvre la pentapole. Une fois le choc de cette découverte passé, et après une période d’incubation qui lui a permis d’humaniser son approche méthodologique, il crée la chapelle de Ronchamp, inaugurée en 1955, un chef-d’œuvre architectural dont l’inspiration lui est venue de la mosquée Sidi Brahim d’El Atteuf.
Sa fascination pour cette architecture « à échelle humaine » fut d’ailleurs si grande qu’en 1956, il prépara le 10e Congrès international de l’architecture moderne (CIAM X) à Alger, afin d’amener les architectes et urbanistes du monde entier à visiter sa Casbah et bien évidemment la vallée du M’Zab. La rencontre n’aura pas lieu, en raison de la guerre d’Algérie.

 

André Ravéreau, pour sa part, découvre les cités du M’Zab en 1949 alors qu’il est étudiant à l'École des Beaux-Arts de Paris. La découverte des cités ibadites, dans leur immense dépouillement et leur grande fonctionnalité, lui fait alors prendre conscience de l’apport de « cette architecture dans la définition de nouvelles pratiques ». Après l’obtention de son diplôme et en dépit du climat de guerre régnant en Algérie, il n’hésite pas à y retourner. Pour André Ravéreau, « les cités ibadites offrent l'exemple le plus achevé d'une adaptation aux contraintes du milieu, d'une architecture et d'un urbanisme respectueux de l'environnement ». Et pour une meilleure perception et approche du lieu, il décide d’installer en 1959 son « atelier du désert » qui verra se succéder « plusieurs générations de jeunes architectes venus se confronter à cette gestion du territoire respectueuse des traditions culturelles et du contexte naturel ».
Cet intérêt pour l’urbanisme mozabite, il le rapportera dans un ouvrage très intéressant, intitulé Le M’zab, une leçon d’architecture, préfacé par l'Égyptien Hassan Fathy et illustré par de photographies de Manuelle Roche, sa compagne dans la vie. Il y écrit en substance : « Ce qui frappe l’observateur, ici, c’est l’unité générale de caractère. Il n’y a pas deux gestes, que l’on construise le barrage, la mosquée, la maison... Les bâtisseurs ont réduit et épuré toutes les raisons d’influence ou de prestige et choisi des solutions égalitaires – pas de palais au M’Zab –, ils se sont trouvés confrontés aux seuls problèmes de défense et d’environnement».

 

Hassa Fathy, célèbre architecte égyptien, récipiendaire du prix Nobel alternatif en 1980, écrit dans son introduction : «L’équilibre de la société du M’zab s’exprime dans son architecture : l’unité, l’égalité sociale, religieuse, d’après la foi ainsi, toutes les maisons ont la même hauteur, pareilles à la mosquée.» Plus loin, il dit encore : «Chaque ligne exprime l’être qui l’a faite. Comme un habit à sa taille : dedans il se sent à l’aise, ce n’est ni trop grand ni trop serré…»
Lors de son séjour dans la région, l’architecte français André Ravéreau ne veut pas tant reproduire les formes que s’intéresser « au lieu, à la culture, au climat pour mieux inscrire son projet d'architecture dans l'épaisseur d'une culture ». Et de loin, son travail sur la région reste le plus remarquable. C’est d’ailleurs lui qui obtiendra la classification au Patrimoine mondial de l'Unesco la ville de Ghardaïa. Sa célèbre phrase « Le M’zab c’est prestigieux sans intention de prestige » résume l’essentiel de sa vision.
Hassina Amrouni
André Ravéreau, Le M’zab, une leçon d’architecture, éditions Sindbad, Paris, 2003, 222 pages.


Message édité par johnny-vulture le 30-12-2014 à 03:33:09

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Marsh Posté le 09-01-2015 à 05:39:28    

Up de 2015 :o
 
http://reho.st/self/f029211714442b9a1bd1a29d74effbf4f6336e88.jpg


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Marsh Posté le 18-01-2015 à 02:40:00    

Matriarcat Touareg (Sahara) : culte de Tin Hinan reine-mère fondatrice des hommes bleus
 
https://matricien.files.wordpress.com/2012/03/tin-hinan.jpg
 

Citation :

La femme Touareg est au centre de toutes les décisions, elle fait la fierté de ses frères et de toute sa famille. Elle est respectée par tous les hommes en général. C’est dans la société Touareg que l’on considère réellement que la femme est la mère de l’humanité avec tous les droits qui lui sont dûs. Ceci dit, la société des Kel Tamasheq est matriarcale.


 
http://matricien.org/geo-hist-matr [...] e/touareg/


Message édité par johnny-vulture le 18-01-2015 à 02:43:57

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Marsh Posté le 18-01-2015 à 02:44:37    

Tiens je me posais une question sur la toponymie en territoire berbère : est-ce que les toponymes sont directement traduisibles et désignent des objets du langage courant, ou pas du tout, ou ont-ils subi quelque déformation/mélange ? p.ex. "Imiter" "Agoudim" "Amellago" etc. dans l'Atlas marocain.


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Marsh Posté le 20-01-2015 à 02:17:29    

Hum, je sais que plusieurs mots signifie la même chose comme "Pourquoi" On peut le dire "Acimi (Qui se prononce "Achimi" ) Iwacu (Iouachou) Acuregh (Achourer).  
 
Sinon  
 

Citation :

Statue d'Athéna devant le parlement australien, pendant ce temps, aucun pays libyen (berbère) n'affiche une seul statue de sa propre déesse.


 
https://fbcdn-sphotos-g-a.akamaihd.net/hphotos-ak-xpa1/v/t1.0-9/10926389_720814051366659_455998517415297860_n.jpg?oh=df73c9ea23826b0e11d3d65ba15e054a&oe=556F0417&__gda__=1432622634_09e8374893fcf86e8917e164b4a766a0


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Marsh Posté le 22-01-2015 à 00:11:43    

Anzar Anzar [:gaga hurle] (ouais je sais starfoullah [:tzotzo:2])

 

https://www.youtube.com/watch?v=GYjc92GDpR0

 

je kiffe comment la fille danse à 0:54 :o ses cheveux à la sauvage me rende nostalgique des miens d'autrefois, indomptables :( (mais que je ne veux pas retrouver ceci dit [:do not want])


Message édité par Profil supprimé le 22-01-2015 à 00:12:25
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Marsh Posté le 15-02-2015 à 01:56:27    

La St-Valentin fête d'origine berbère.

 
Citation :

Gélase choisit de commémorer, le 14 février, Saint Valentin, qui devient le saint patron des amoureux.

 

Mais qui est Gélase ?

 
Citation :

La Saint-Valentin, la fête des amoureux telle que connue dans le monde entier de nos jours, a été fixée le 14 février par décret du pape berbère Gélase Ier, en 495 après J.C.
Gélase Ier est originaire d'Afrique du Nord. C'est un Berbère de la tribu des Djelass, que les historiens localisent dans l'actuelle Algérie, tantôt à Mila, dans le Constantinois, tantôt à Beni Yefrène (sud de Mostaganem) ou à Béni Saf (nord de Tlemcen)

 

https://fbcdn-sphotos-e-a.akamaihd.net/hphotos-ak-xfa1/v/t1.0-9/10991142_858477800860810_1876476909531626946_n.png?oh=c0cbcdea2e2f2b9dc783d4435e098c96&oe=55904C84&__gda__=1431303090_420d352bc574e8aea6097f49d4c0fbc5

 


http://compilhistoire.pagesperso-o [...] aseIer.htm

 

Il serait aussi l'origine de la fête Halloween

 

Saint-Gélase 1er est né en Kabylie. A l'origine de la fête d'Halloween, nous avons souhaité vous présenter ce pape hors du commun

 

http://alger-roi.fr/Alger/religion [...] e_pn96.htm

 


:)


Message édité par johnny-vulture le 15-02-2015 à 02:05:02

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Marsh Posté le 03-03-2015 à 01:29:09    

Citation :

Libye : Les salafistes wahhabites libyens détruisent un site de 12.000 ans d’âge
 
C’est au fin fond du désert libyen, au sud- ouest de Fezzan, à 100 km de la frontière avec l’Algérie, que trône le mont Tadrart Acacus, orné sur une surface de 250 km carré par des gravures et des peintures rupestres, représentant des animaux comme la girafe, le dromadaire, l’éléphant, l’autruche, le cheval ainsi que des hommes dansant ou jouant de la musique.

 
 
http://www.algerie1.com/internatio [...] -ans-dage/
 
:(


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