Moteur pour circuler dans l'espace...

Moteur pour circuler dans l'espace... - Sciences - Discussions

Marsh Posté le 25-02-2003 à 23:22:22    

Bonjour,
Dans une emission j'avais vu que les bonhommes de la nasa réfléchissaient a un moteur donc le carburant s'epuiserait doucement et cela afin de pouvoir voyager dans l'espace.
Si on mets un gros coup de réacteur et vu qu'il n'y a pas de pesanteur  dans l'espace un premiere propulsion suffirai pour que l'engin avance de maniere uniforme jusqu'a ce qu'il rencontre un obstacle...
Je me trompe où ou c'est les mecs de la nasa qui sont pas si intelligents que ca  :whistle:  
Merci  :hello:

Reply

Marsh Posté le 25-02-2003 à 23:22:22   

Reply

Marsh Posté le 25-02-2003 à 23:23:22    

v7_ a écrit :

Bonjour,
Dans une emission j'avais vu que les bonhommes de la nasa réfléchissaient a un moteur donc le carburant s'epuiserait doucement et cela afin de pouvoir voyager dans l'espace.
Si on mets un gros coup de réacteur et vu qu'il n'y a pas de pesanteur  dans l'espace un premiere propulsion suffirai pour que l'engin avance de maniere uniforme jusqu'a ce qu'il rencontre un obstacle...
Je me trompe où ou c'est les mecs de la nasa qui sont pas si intelligents que ca  :whistle:  
Merci  :hello:  


 
Et tu changes de direction comment ?
Et pour le retour si retour il y a ?
etc...

Reply

Marsh Posté le 25-02-2003 à 23:24:24    

justement, on peut atteindre des vitesse folles en accélérant sans arret puisqu'il n'y a aucun ralentissement par frottement/autre.
Et il n'y a qu'en atteignant ces vitesses folles qu'on pourra parcourir les distances gargantuesques qui nous séparent du savoir! [:huit]


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Marsh Posté le 25-02-2003 à 23:24:25    

ben ca depend ca que tu veux faire, si c pour mettre des hommes un gros coups d'accelerateur c surtout genial pour les transformer en crepe et propulsé leurs yeux au fond de leur crane.
 

Reply

Marsh Posté le 25-02-2003 à 23:25:04    

Nicobule a écrit :


 
Et tu changes de direction comment ?
Et pour le retour si retour il y a ?
etc...

petits propusleurs auxiliaires  :??:
 
edit : ça peut surement servir à l'envoi de sonde sans retour prévu, non ?


Message édité par Hyperbolesque le 25-02-2003 à 23:25:59

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Le seigneur l'a chatié, il a rejoint le paradis des hommes sans tête.
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Marsh Posté le 25-02-2003 à 23:28:16    

v7_ a écrit :

Bonjour,
Dans une emission j'avais vu que les bonhommes de la nasa réfléchissaient a un moteur donc le carburant s'epuiserait doucement et cela afin de pouvoir voyager dans l'espace.
Si on mets un gros coup de réacteur et vu qu'il n'y a pas de pesanteur  dans l'espace un premiere propulsion suffirai pour que l'engin avance de maniere uniforme jusqu'a ce qu'il rencontre un obstacle...
Je me trompe où ou c'est les mecs de la nasa qui sont pas si intelligents que ca  :whistle:  
Merci  :hello:  


comme ça a été dit, il faut accélérer très longtemps pour atteindre la vitesse nécessaire aux longues distances, donc le moteur doit fonctionner longtemps. Sans parler des aterrissages/décollages où il faut une puissance énorme.

Reply

Marsh Posté le 25-02-2003 à 23:28:35    

v7_ a écrit :

Bonjour,
Dans une emission j'avais vu que les bonhommes de la nasa réfléchissaient a un moteur donc le carburant s'epuiserait doucement et cela afin de pouvoir voyager dans l'espace.
Si on mets un gros coup de réacteur et vu qu'il n'y a pas de pesanteur  dans l'espace un premiere propulsion suffirai pour que l'engin avance de maniere uniforme jusqu'a ce qu'il rencontre un obstacle...
Je me trompe où ou c'est les mecs de la nasa qui sont pas si intelligents que ca  :whistle:  
Merci  :hello:  

oui, c'est vrai.
C'est ce qui se passe actuellement : une fusée envoie la sonde, et celle ci continue son chemin avec l'élan (après, elle peut accélérer en passant près d'autres planètes).
Mais une autre solution pourrait consister à maintenir une poussée continue, pour avoir une vitesse plus importante.
 
Pendant un moment, on parlait d'un projet consistant en une voile poussée par le vent solaire. La poussée aurait été très faible, voir ridicule. Mais appliquée en permanence pendant des mois ou des années, ca fint par faire une vitesse importance puisqu'il n'y a pas de résistance à l'avancement :)

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Marsh Posté le 25-02-2003 à 23:28:49    

Ben si la propulsion n'est pas continue il reste du carburant pour une propulsion retour.
On tourne pas  :)  
v7_ c'est parce que je voulais mettre )v(µ|<7_! et pis ca allait pas g cliquer sur annuler et ca a confirmer  :ange:  
une acceleration progressive.
non ca va toujours pas?

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Marsh Posté le 25-02-2003 à 23:29:43    

Hyperbolesque a écrit :

petits propusleurs auxiliaires  :??:
 
edit : ça peut surement servir à l'envoi de sonde sans retour prévu, non ?


On est d'accords, mais par exemple pour une mission sur Mars. Tu le fais comment le retour avec les gars dedans ?
 
En plus c'est mieux de pouvoir accélerer quand il y a moins de frottement, hors de l'atmosphère (même si elle est toute fine).
 
Donc pour conclure, je pense que faut pas prendreles gars de la NASA pour des tanches, et qu'ils ont sans doute de très bonne raison de travailler sur ce genre de moteur.

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Marsh Posté le 25-02-2003 à 23:30:31    

lol c abuser comme vous repondez vite  :jap:  :jap:

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Marsh Posté le 25-02-2003 à 23:30:31   

Reply

Marsh Posté le 25-02-2003 à 23:32:11    

Bon et bien merci de vos reponses   :hello:

Reply

Marsh Posté le 25-02-2003 à 23:32:22    

HotShot a écrit :


 
Suffit qu'ils tournent le dos...


 
2eme topic où tu me fait rigoler. [:yems93]  
 
 [:msn_yes]


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The NeXt Vortex => www.nextvortex.net
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Marsh Posté le 25-02-2003 à 23:33:02    

moteurs a plasma non ?


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Infestation Xenomorphe détectée, nombreux mouvements...
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Marsh Posté le 25-02-2003 à 23:34:05    

v7_ a écrit :

lol c abuser comme vous repondez vite  :jap:  :jap:  

c clair mon topic il va moins vite [:mlc] :'(


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Marsh Posté le 25-02-2003 à 23:34:45    

le nucleaire est le plus viable pour ce type de moteur mais bon c tjr tout un bordel pour envoyer dans l'espace un reacteur.

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Marsh Posté le 25-02-2003 à 23:39:53    

eraser17 a écrit :

le nucleaire est le plus viable pour ce type de moteur mais bon c tjr tout un bordel pour envoyer dans l'espace un reacteur.


 
Comment tu propoulse en nucléaire ?
Pour un déplacement mécanique OK mais dans le vide ?

Reply

Marsh Posté le 25-02-2003 à 23:41:06    

Nicobule a écrit :


 
Comment tu propoulse en nucléaire ?
Pour un déplacement mécanique OK mais dans le vide ?


 
par explosion succesive, par le principe d'action reaction, tu ejecte des gaz donc ton vaisseau va bouger dans le sens opposer.


Message édité par eraser17 le 25-02-2003 à 23:41:58
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Marsh Posté le 25-02-2003 à 23:42:10    

Nicobule a écrit :


 
Comment tu propoulse en nucléaire ?
Pour un déplacement mécanique OK mais dans le vide ?


je suppose qu'on utilise l'énergie nucléaire pour propulser un liquide ou un gaz à grande vitesse.
+ on le propulse vite, moins il en faut.

Reply

Marsh Posté le 25-02-2003 à 23:42:11    

Nicobule a écrit :


 
Comment tu propoulse en nucléaire ?
Pour un déplacement mécanique OK mais dans le vide ?


 
 
j'ai vu un reportage où l'armée américaine avait fait des propulseurs nucléaires.
Il étaient gros comme des locomotives.Alors pour miniaturiser tout ça, ça va pas être facile, surtout qu'à l'époque ils en chiaient.


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Marsh Posté le 25-02-2003 à 23:42:22    

les moteurs ioniques fournissent une accélération constante, très faible, mais petit à petit, la vitesse peut devenir importante


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http://runnerstats.net
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Marsh Posté le 25-02-2003 à 23:42:24    

eraser17 a écrit :


 
par explosion succesive, par le proncipe d'action reaction, tu ejecte des gaz donc ton vaisseau va bouger dans le sens opposer.


 
Ok ,le principe de déplacement je connais mais c'était le fait de faire des réaction nuclaire "explosive" auquel j'avais pas pensé.

Reply

Marsh Posté le 26-02-2003 à 06:15:00    

eraser17 a écrit :


 
par explosion succesive, par le principe d'action reaction, tu ejecte des gaz donc ton vaisseau va bouger dans le sens opposer.


système un peu foireux non ?
Les systèmes envisagés ont plutôt comme principe de chauffer de l'hydrogène liquide rapidement lors de son passage près du réacteur, et d'effectuer la détente en hydrogène gazeux dans la tuyère.


Message édité par deltaden le 26-02-2003 à 06:15:37

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"La Terre est le berceau de l'humanité, mais on ne passe pas toute sa vie au berceau." - Konstantine Tsiolkovski
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Marsh Posté le 26-02-2003 à 07:20:17    

D'après un site que j'ai vu aujourd'hui, le nucléaire (peu importe le type) n'a pas le potentiel de puissance nécessaire pour les voyages hors de l'atmosphere. A date, c'est le propulseur à ions qui offre le meilleur potentiel. Une fois optimisé, il pourrait théoriquement permettre une vitesse de 300 km/s
 
C'est certain qu'il faut complètement oublier la combustion classique totalement inutile pour des distances énormes


Message édité par AlphaT le 26-02-2003 à 07:22:32
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Marsh Posté le 26-02-2003 à 08:11:38    

wave a écrit :


comme ça a été dit, il faut accélérer très longtemps pour atteindre la vitesse nécessaire aux longues distances, donc le moteur doit fonctionner longtemps. Sans parler des aterrissages/décollages où il faut une puissance énorme.


 
 
Voilà le pb c qu'avec les propulseurs actuels, avec la plus grosse capacité de carburant qu'on puisse emporter, on en consommerait déjà 1/3 rien qu'au décollage (et 1/3 pour la même chose au retour s'il y'a). (on pourrait meme pas aller sur mars et revenir en partant de la terre).
 
mais bon, l'autre solution à court terme reste de partir non pas de la terre, mais d'une station orbitale.

Reply

Marsh Posté le 26-02-2003 à 08:23:26    

Goueg a écrit :

justement, on peut atteindre des vitesse folles en accélérant sans arret puisqu'il n'y a aucun ralentissement par frottement/autre.
Et il n'y a qu'en atteignant ces vitesses folles qu'on pourra parcourir les distances gargantuesques qui nous séparent du savoir! [:huit]  


 
des vitesses folles dans la limite de la vitesse de la lumière selon les connaissances actuelles. Ce qui nous met encore environ à 4 ans 1/2 de voyage pour se rendre à l'étoile la plus proche (phases d'accélération et de decelaration non comprises)

Reply

Marsh Posté le 26-02-2003 à 18:57:58    

Dans le cadre d'une mission sur mars on ne pourrait pas envoyer une station avec pleine de carburant tourner autour de mars, ainsi la navette decolle va se reapprovisionner vers une station pres de la terre puis va vers mars puis la elle se reaprovisionné a la station la bas, elle atterit , redecolle, reprend du carburant et revient pepere...
Quoi c'est pas si simple?? :o

Reply

Marsh Posté le 26-02-2003 à 19:07:10    

heu kestion, puiske dans l'espace il n'y a pas (presque pas? peu?) de frottements, un objet lancé continuerait a se déplacer indéfiniment?

Reply

Marsh Posté le 26-02-2003 à 19:14:34    

explosion nucléaire???
ça va pas la tête???
le moteur nucléaire existe, est au point et souvent utilisé
le principe est celui des plaques peltiers à l'envers : un coté chaud, le réacteur, un coté froid, l'espace via un grand radiateur, et ça donne du courant
il y a différents moyens d'utiliser le courant produit, mais aucun qui n'utilise pas une éjection de matière
moteur fusée nucléaire

Reply

Marsh Posté le 26-02-2003 à 19:23:24    

RaZieL-92 a écrit :

heu kestion, puiske dans l'espace il n'y a pas (presque pas? peu?) de frottements, un objet lancé continuerait a se déplacer indéfiniment?


 
vi, sauf s'il entre en contact avec quelque chose de solide (ouch!), ou s'il entre dans un champ de gravité qui l'attire...


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Infestation Xenomorphe détectée, nombreux mouvements...
Reply

Marsh Posté le 26-02-2003 à 19:26:03    

HotShot a écrit :


 
Suffit qu'ils tournent le dos...

:sweat:  
*pan!*

Reply

Marsh Posté le 26-02-2003 à 19:26:46    

faudrait un moteur à caca,comme ca suffirait de charger la navette en provisions :o :)

Reply

Marsh Posté le 26-02-2003 à 19:28:32    

alanou a écrit :


 
 
Voilà le pb c qu'avec les propulseurs actuels, avec la plus grosse capacité de carburant qu'on puisse emporter, on en consommerait déjà 1/3 rien qu'au décollage (et 1/3 pour la même chose au retour s'il y'a). (on pourrait meme pas aller sur mars et revenir en partant de la terre).
 
mais bon, l'autre solution à court terme reste de partir non pas de la terre, mais d'une station orbitale.


 
Ouaip et les ascenseurs spatiaux sont aussi très interessant en permettants un accès beaucoup plus économique aux stations qui leurs seraient associées.
 
http://flightprojects.msfc.nasa.gov/images/elev.gif

Reply

Marsh Posté le 26-02-2003 à 19:29:59    

la vitesse minimale de libération est de 27 000 kmh, donc c'est la vitesse minimale pour se déplacer dans l'espace = 15 heures pour la lune
oui, un objet dans l'espace ne subit pas de ralentissement = conserve sa vitesse (hors attraction des autres objects, planètes etc)
on peut envisager une station service en orbite, ravitaillée par navette, pour lancer, depuis l'orbite terrestre, un grand vaisseau réutilisable assemblé en apesanteur, trop lourd pour être lancé en une fois, capable de partir et revenir de mars ou plus loin (étant entendu qu'il ne doive pas atterir mais rester en orbite autour de mars ou autre)
mais quel intéret de lancer un vaisseau habité?
les robots font très bien leur boulot

Reply

Marsh Posté le 26-02-2003 à 19:33:04    

jcdenton2 a écrit :


 
vi, sauf s'il entre en contact avec quelque chose de solide (ouch!), ou s'il entre dans un champ de gravité qui l'attire...

ca a été démontré?  
paske ma prof de physique m'a dit ke la lumiere, on peut pas vraiment dire si elle se propage indéfiniment puisqu'il n'y a aucun moyen de le démontrer :/

Reply

Marsh Posté le 26-02-2003 à 19:33:41    

Potemkin a écrit :

faudrait un moteur à caca,comme ca suffirait de charger la navette en provisions :o :)  

:D
mais le plus drôle c'est qu'ils pensent vraiment!
un moteur à plasma utilisant les déchets du vaisseau pour sa propulsion

Reply

Marsh Posté le 26-02-2003 à 19:36:35    

jcdenton2 a écrit :


 
vi, sauf s'il entre en contact avec quelque chose de solide (ouch!), ou s'il entre dans un champ de gravité qui l'attire...


 
Il faut ajouter à cela la dégradation possible de l'objet due aux rayonnements, aux radiations et aux micro-météorites.

Reply

Marsh Posté le 26-02-2003 à 19:39:02    

moi j'ai une idée elle rox sa race,inspirée de Gunm(Zalem la cité suspendue)
 
en construisant une très haute tour depuis al terre jusque ds l'espace(du genre l'ascenseur qu'on viot en photo + haut)
 
qu'on y accroche un vaisseau au bout,et qu'on se sert de la force centrifuge de la rotation de la Terre pour le propulser? :o

Reply

Marsh Posté le 26-02-2003 à 19:40:42    

Potemkin a écrit :

moi j'ai une idée elle rox sa race,inspirée de Gunm(Zalem la cité suspendue)
 
en construisant une très haute tour depuis al terre jusque ds l'espace(du genre l'ascenseur qu'on viot en photo + haut)
 
qu'on y accroche un vaisseau au bout,et qu'on se sert de la force centrifuge de la rotation de la Terre pour le propulser? :o

on te regarde faire :D  
 
tu veux kelkes Lego © ??

Reply

Marsh Posté le 26-02-2003 à 19:42:03    

RaZieL-92 a écrit :

on te regarde faire :D  
 
tu veux kelkes Lego © ??

qqes milliards de $ seraient + appropriés :D

Reply

Marsh Posté le 26-02-2003 à 19:44:06    

pour les moteurs du futur
 
 
http://www.nirgal.net/homme2.html (partie a droite)
 
 
 

Citation :

Des moteurs à ions similaires à celui de la petite sonde américaine Deep Space 1 pourraient être utilisés lors d'un voyage vers Mars. Ces moteurs, dont la puissance est bien supérieure à celle des moteurs chimiques classiques, consomment des gaz neutres comme le xénon. Les atomes sont ionisés et noyaux atomiques produits (ions chargés positivement) sont séparés des électrons avant d'être accélérés puis éjectés par un champ magnétique, ce qui produit en retour une poussée. En sortie de tuyère et pour éviter qu'ils ne reviennent en arrière, les ions positifs sont neutralisés par un flux d'électrons. Les atomes fêtent ces retrouvailles en émettant une belle lueur bleue. Si un moteur à ions ne consomme que très peu de carburant (ce qui allège considérablement le vaisseau) et s'il peut fonctionner de manière continue, sa poussée est cependant très faible. Un vaisseau propulsé par un moteur ionique met très longtemps à prendre de la vitesse et il ne révèle sa puissance que lors des vols de très longues durées. Jour après jour le vaisseau accélère d'un poil et à terme, il peut atteindre des vitesses stupéfiantes, mais pour des trajets très courts, ce n'est même pas la peine d'y penser. Dans le cas d'un voyage vers Mars, les moteurs ioniques seraient donc surtout utilisés par des vaisseaux cargos inhabités placés sur des trajectoires lentes. Le dessin d'artiste ci-dessus représente l'un de ces vaisseaux cargos, capable de transporter 130 tonnes de fret en 6 mois et demi. Ses moteurs ioniques nécessitent une puissance électrique de 10 mégawatt, fournie par des panneaux solaires ou par un réacteur nucléaire (Crédit photo : Pat Rawlings).  
 
 
 
La mise en ?uvre de moyens de propulsion beaucoup plus efficaces que les traditionnels moteurs chimiques permettrait de parcourir plus vite la distance qui sépare la Terre de la planète rouge. En raccourcissant le voyage, on diminue automatiquement l'importance des problèmes liés à l'apesanteur et à l'exposition aux rayons cosmiques, sans compter que l'équipage bénéficie aussi de la possibilité de faire demi-tour rapidement en cas d'incident majeur. Pour ramener la durée du trajet à quelques mois, on pourrait utiliser un moteur nucléaire de type NERVA. Dans un vaisseau de ce type, on réalise la fission de combustible nucléaire (uranium, plutonium) dans un réacteur, la chaleur produite étant utilisée pour chauffer à 2500°C de l'hydrogène qui est ensuite éjecté à haute vitesse dans l'espace. Les vitesses d'éjection atteintes sont trois à cinq fois supérieures à celles d'un moteur chimique classique, ce qui permet de raccourcir considérablement la durée d'un voyage interplanétaire. Seul inconvénient du système, la nécessite de conserver l'hydrogène à l'état liquide (-217°C) à l'aide d'unités cryogéniques qui consomment énormément d'énergie. Heureusement, le réacteur nucléaire est lui-même une source d'énergie bien plus efficace que les traditionnels panneaux solaires. Il peut non seulement servir à refroidir l'hydrogène, mais il est également capable d'alimenter à lui tout seul les principaux systèmes du vaisseau (moteurs, dispositifs de communication, système de gravité artificielle). Ce type de vaisseau représente la solution idéale pour entreprendre un voyage vers la planète Mars, mais l'envoi d'un réacteur nucléaire dans l'espace sera vraisemblablement très mal perçu par l'opinion publique, pour qui la manipulation de l'atome est un sujet tabou. Le système serait pourtant très sûr. Le moteur nucléaire ne serait allumé que durant la phase de croisière entre Mars et la Terre. Lors du décollage proprement dit, assuré par un moteur chimique conventionnel, le réacteur nucléaire serait inerte (Crédit photo : droits réservés).  
 
 
 
Autre solution pour aller plus vite : le moteur à plasma. Considéré comme le quatrième état de la matière, le plasma est une soupe extrêmement chaude constituée d'un mélange d'électrons et de noyaux atomiques. Ce milieu gazeux est une telle fournaise qu'il est capable de fondre n'importe quel métal et aucun matériau terrestre ne peut contenir du plasma. Pour le confiner, il faut avoir recours à des champs magnétiques extrêmement puissants. Un moteur à plasma comporte d'abord une chambre ou un gaz (l'hydrogène) est ionisé et transformé en plasma grâce à des micro-ondes identiques à celles des fours que nous utilisons pour réchauffer notre café le matin. Le plasma est ensuite accéléré avant d'être expulsé par une tuyère magnétique dont l'ouverture est réglable. La poussée obtenue permettrait de rejoindre Mars en trois à quatre mois. Le vaisseau utiliserait une trajectoire spirale de 30 jours pour échapper à la Terre avant d'entamer un voyage de 85 jours. La croisière a lieu en deux temps. Dans une première phase, l'équipage subi une accélération continue, ce qui provoque au passage l'apparition d'une gravité artificielle. Celle-ci sera généralement très faible et ses effets risquent d'être négligeables, mais une poussée suffisamment importante pourrait un jour permettre de lutter contre les effets de l'apesanteur. Au beau milieu du parcours, le vaisseau fait demi-tour et continue le trajet en marche arrière. Cette phase de freinage est indispensable pour faire perdre au vaisseau la majorité de la vitesse accumulée pendant la première phase et assurer ainsi sa mise en orbite autour de Mars. On voit que le fonctionnement du moteur à plasma est bien différent de celui des moteurs chimiques conventionnels. Ces derniers assurent une poussée très brève au départ, le vaisseau continuant ensuite sur sa lancée. De son côté, le moteur à plasma exerce une poussée continuelle tout au long du voyage. Il rejoint donc les moteurs des vaisseaux des films de science-fiction, qui sont toujours en permanence allumés ! (Crédit photo : Pat Rawlings).  
 
 
 
Les voiles solaires représentent un dispositif élégant et original de propulsion. Le soleil émet en permanence des photons (particules composant la lumière), que l'on peut utiliser pour faire avancer un vaisseau. Pour profiter du vent solaire, il suffit de déployer des voiles sur lesquelles s'exercera la poussée infime des photons solaires. Lentement mais sûrement, le voilier spatial se mettra à accélérer. L'accélération sera minime au départ mais cumulée sur des dizaines d'années, elle pourra atteindre des valeurs phénoménales. Ce dispositif est extrêmement économique, puisqu'il ne nécessite ni moteur ni réservoirs de carburant (bien que l'on puisse aussi pousser artificiellement ces voiles solaires avec de puissants lasers basés au sol ou dans l'espace). Mais deux challenges restent à résoudre avant de pouvoir sillonner le système solaire à bord de ces papillons célestes. Les voiles devront être taillées dans un matériau à la fois très léger (pour pouvoir bénéficier au maximum de la poussée des photons solaires) et très résistant (pour éviter les déchirures). Ces structures gigantesques et fragiles, dont l'envergure atteindra facilement la centaine de mètres, devront également être déployées grâce à un mécanisme adéquat, qui pourrait facilement constituer un véritable casse tête pour les ingénieurs (Crédit photo : droits réservés).
 
 
 
Si les photons émis par le soleil peuvent propulser des voiles solaires, on peut aussi tirer parti du vent solaire, qui est lui constitué de particules chargées. Pour utiliser ces dernières, il faudra déployer une bulle magnétique. La bulle va dévier les particules du vent solaire en recevant en contrepartie une poussée. La création d'un champ magnétique permet de s'affranchir de l'épineux problème de déploiement des voiles solaires. Une source d'énergie sera cependant requise pour créer et maintenir le champ magnétique porteur. Voyageant à la vitesse phénoménale de 300 à 800 km/s, les particules du vent solaire pourraient transmettre à terme cette vitesse à tout vaisseau doté d'une bulle ou d'un bouclier déflecteur magnétique (qui protégera de surcroît l'équipage des éruptions solaires) (Crédit photo : droits réservés).

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