La réussite à la Fac

La réussite à la Fac - Etudes / Orientation - Emploi & Etudes

Marsh Posté le 21-07-2010 à 21:56:37    

Je viens de tomber sur un article documenté très interessant : http://lyceens-votreavenir.univ-pa [...] article128
 
Regardez les résultats en L1 de Droit ..
 
http://lyceens-votreavenir.univ-paris1.fr/local/cache-vignettes/L550xH413/Etudesjuridiquesgenerales-a2b5b.png
 
Comment cela se fait il qu'il y ait un si bas taux de réussite en FAC (pas forcément de droit mais toutes confondues) ?
La FAC est-elle la honte de l'éducation nationale ? (Ca serait pour cela que des réformes pour les rendre plus sélectives seraient prévues ?)
Pourquoi le taux d'embauche à la sortie d'une L3 ou d'un M2 est il si faible par rapport à celui des BTS/DUT/ESC/écoles etc... [:blinkgt]
 
Bien sûr je ne parle pas des grandes Facs 5 étoiles parisiennes et quelques provinciales, mais je parle de la très grande majorité d'entre elles
Pourquoi la fac est-elle un nid à échecs et à chômeurs ? [:xqwzts]
 
La Fac, parlons-en.

Message cité 1 fois
Message édité par starz33 le 21-07-2010 à 21:58:15
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Marsh Posté le 21-07-2010 à 21:56:37   

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Marsh Posté le 21-07-2010 à 22:13:08    

C'est un peu contradictoire de dire que la fac ne mène à rien parce que le taux de réussite est bas! Dans le cas extrême, l'X ne mène à rien non plus parce beaucoup échouent aux concours!  
Tandis que le taux d'embauche après un M2 "Pro" est souvent très correct! Il y a de tout c'est sûr mais en général c'est vraiment pas pire qu'une ESC moyenne! Et c'est même parfois bien meilleur!  
 
Mais si tu veux parler de la fac, le mieux est d'aller sur le Topic dedié:
L'Université, la FAC


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Université Montpellier 1 (Economie/Finance) -=-  Master Finance / Master Finance de Marché / Master "Energie" / Master "Telecom-NTIC" -=- Plus d'Infos en MP
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Marsh Posté le 21-07-2010 à 22:13:24    

Peut être parce que le terme fac comprend l'ensemble des disciplines. Et que sans vouloir partir avec tout un tas de préjugés, les disciplines comme la philo, l'histoire, la géo etc... sont par définitions des filières bouchées qui malheureusement attirent beaucoup de personnes.
Alors pourquoi ces personnes choisissent-t-elles d'étudier ces disciplines ? Certainement parce qu'elles sont mal renseignées, qu'elles préfèrent le coter plaisant au débouché réel, qu'elles ne sont pas prête à sacrifier leur intérêt au profit du débouché pro etc... A titre perso, j'ai quelques amis qui sont dans ces filières, je peux assurer sans aucune hésitations que ces personnes se fichent de l'argent, ou de l'aspect carrière, c'est certainement pour ça qu'elles ne s'inquiètent pas des débouchés, et qu'ils pensent pouvoir vivre d'amour et d'eau fraiche.
 
Quoi qu'il en soit, ces filières bouchées font à elles toutes seules chuter les chiffres. A cela on peut ajouter que quelque soit la filière et le type d'études, il y a du bon comme du mauvais. L'université d'albi n'aura jamais le même niveau de réussite et d'insertion pro que la sorbonne, de même que l'esc chamberry n'aura jamais un aussi bon rendement que l'escp-eap. La seule différence est qu'il y a plus de facs que d'école.
 
Ceci dit, la fac possède également des filières d'élite de haut niveau. La preuve en est que certains diplômés d'école repassent par l'université pour se spécialiser. Par ailleurs l'université est liée à la prépa-ens, qui comme vous le savez représente l'élite de la recherche française ! Enfin il y a des filières récentes mais efficaces au sein de l'université comme les magistères et les IAE, ou encore les schools qui recrutent en général les très bons étudiants.
 
Par ailleurs, je crois que plus de la moitié des étudiants en Deug passeront 3 ans à l'université pour ne ressortir avec aucun diplôme. Cette variable peut s'expliquer par le fait que tout le monde peut accéder à une L1 sans sélection ( sauf exception avec dauphine ). Auquel cas n'importe qui peut y aller, même ceux qui ont clairement décidé de passer 3 ans à rien foutre. Il n'empêche qu'ils font parti de ces chiffres mais qu'ils ne représentent pas l'étudiant travailleur, c'est un genre de biais important mine de rien. Par ailleurs la fac est un genre de droit à l'erreur. A titre d'exemple j'ai essayé une année de fac de médecine, qui ne m'a pas plu et que j'ai quitté au bout de 4 mois. Aujourd'hui je m'en sors très bien, n'empêche que je fais parti de ces chiffres négatifs, est-ce pour autant vrai que je représente une personne en échec ? J'en doute.
 
Enfin, pourquoi le taux d'embauche est si faible à la sortie d'un M2 vs un BTS ? Parce qu'on ne compare pas un bac+5 avec un bac+2.

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Marsh Posté le 21-07-2010 à 22:13:36    

starz33 a écrit :


Bien sûr je ne parle pas des grandes Facs 5 étoiles parisiennes et quelques provinciales, mais je parle de la très grande majorité d'entre elles


 
Tu te discrédites tout seul avec cette phrase. Et heureusement que le taux de réussite en L1 droit est si faible vu que, à titre d'exemple, on était 1800 en L1 à Montpellier  :o  
 
Quant à comparer un BTS et certains masters de droit, xD  :pt1cable:  
 
Après, c'est sûr que si tu englobes psycho, philo, musique toussa avec droit ou médecine, les stats sont pas bien folichonnes. Mais c'est juste incomparable.  
 
Il est impossible d'exercer dans le médical sans passer par la fac de médecine et quasi-impossible dans le droit sans passer par la case fac.

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Marsh Posté le 21-07-2010 à 22:19:58    

Ah oui j'oubliais, les taux qui te semblent alarmant sont au contraire intéressants je trouve. Tu trouve que le nombre d'echec à la fac est inquiétant ? On pourrait le considérer comme valorisant, ça veut dire qu'on ne donne pas de diplôme, qu'il faut travailler pour l'avoir, et que celui qui ne le méritait pas ne l'aura tout simplement pas. Auquel cas on peut considérer que les exigences minimums ne sont pas ridicules mine de rien ! Par ailleurs, comme l'accès à la fac est de plein droit, il faut bien virer des gens au fur et à mesure que c'est possible pour conserver les bons éléments. L'exemple type est médecine, 1200 personnes à toulouse cette année, 119 places médecines, plus tout le paramédical, ça fait un taux de réussite tellement faible, et pourtant médecine est une discipline qui a acquis le respect et que personne ne critique en terme de débouché et de sélectivité ? Comme quoi les gros chiffres d'echecs peuvent être considérés en bien.

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Marsh Posté le 21-07-2010 à 22:37:09    

Je pense que c'est valorisant en effet, et que c'est dû à l'absence de sélection à l'entrée. C'est comme les lycées qui ont 100 % de réussite au bac : quelle est leur mérite puisqu'ils ne prennent que les élèves qui sont surs de l'avoir ?
Pour illustrer pour la fac de droit : seule 10 % de ma promo à fait sa licence de droit en 3 ans (600 en L1=> 60 en L3)


Message édité par Sadlig le 21-07-2010 à 22:38:15

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"You see things; and you say, 'Why?' But I dream things that never were; and I say, 'Why not?"(Georges Bernard Shaw)
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Marsh Posté le 21-07-2010 à 22:53:46    

Et pour terminer, analysons ça :
 
http://scuio.u-bordeaux4.fr/docs/o [...] 0Droit.pdf
 
http://www.letudiant.fr/etudes/bts [...] lome-.html
 
A bac+2, le taux de réussite d'un IUT à la licence est de 72%, contre 64% pour ceux ayant suivi un BTS par le passé.
 
Prenons maintenant une université au pif, aller bordeaux vu que t'en parlais dans un autre topic :p, le taux de réussite pour la L3 est à 85% pour l'aes, et 77% pour le droit, dans les deux cas des chiffres supérieurs à ceux qui ont un background IUT ou BTS. Sachant que dans ces chiffres il y a logiquement des BTS et des IUT ( on va partir du postula que dans chaque fac de france, il doit y avoir des BTS et IUT qui ont voulu suivre un cursus plus long ), finalement la réussite des universitaires est supérieurs à ceux des BTS. Sachant que dans ces chiffres il y a les BTS/IUT qui font donc par définition baisser le taux de réussite...
 
Résultat, on peut logiquement dire que le taux de réussite à la fac est plus bas car plus difficile qu'en BTS/IUT. La moral est donc que la fac n'est pas particulièrement un nid à échec en ce sens qu'elle ne donne pas aussi facilement le diplôme visé que pour un BTS/IUT.


Message édité par locosr le 21-07-2010 à 23:03:58
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Marsh Posté le 21-07-2010 à 23:49:47    

Bonsoir starz33. Tu sembles avoir, comme beaucoup d'étudiants français, quelques préjugés sur la fac.
Heureusement, tu es jeune, tu as le temps d'essayer de comprendre les subtilités de l'éducation supérieure en France. Tout n'est pas noir ou blanc, que ce soit à la fac ou en école.
 
La fac, c'est quoi ?
 
La fac rassemble beaucoup de monde, et offre des formations dans tous les domaines. Et pour certains domaines, il n'y a que la fac.
Comme d'autres te l'ont dit, il est donc normal que pour tous les domaines qui conduisent à peu d'embauche directe à la sortie, la fac ait une mauvaise image. Mais une mauvaise image par rapport à quoi ? Puisque pour ce qui est de l'art, la socio, la musicologie, les lettres, il n'y a globalement que la fac qui n'est en concurrence avec rien d'autre. Donc la fac n'a aucune mauvaise image ici, ce sont ces disciplines qui n'ont pas la cote auprès des employeurs. Ne mélange pas tout.
 
La fac c'est beaucoup d'autres choses.
 
Evidemment, la fac c'est aussi médecine, pharma, dentaire, sage-femme, kiné, soins infirmiers (dans des instituts liés aux facs).
 
Le droit.
 
La recherche. L'établissement supérieur français le mieux coté à l'étranger en terme de publications est l'Université Pierre et Marie Curie.
 
Le métiers de l'éducation nationale.
 
Les IUT. Plutôt cotés en terme d'embauche.
 
Les liens avec l'ENS.
 
Des masters en partenariat avec HEC, l'X, les Mines, l'ENSAM, des formations de haut niveau que les ingénieurs suivent pour compléter leur cursus.
 
Les IAE, labélisés pour certains et assimilés écoles de commerce.
 
Les DU/DIU, formations complémentaires parfois nécessaires pour exercer un métier spécifique et que l'on trouve uniquement à la fac.
 
De nombreux masters très professionnalisants, avec un haut taux d'embauche à 6 mois, dans beaucoup de domaines. Et parfois sans concurrence avec les écoles.
 
Les très nombreux admis sur titres ou parallèles, qui s'en sortent pas plus mal que les autres. Bien au contraire.
 
Une certaine valeur à l'étranger, pour les facs du haut du panier. Un MSc fait à Paris, c'est en général pas trop mal considéré.
 
Enfin et surtout, la fac c'est aussi un diplôme, le plus élévé délivré en France : le Doctorat.
 
 
Pour finir, deux choses qui en disent long.
 
- En moyenne, la sélection subie par un étudiant qui fait prépa + école en 3 ans ou par un étudiant qui fait 5 ans de fac jusqu'au M2 est LA MEME. Et c'est souvent plus difficile à la fac : moins d'encadrement, il faut trouver sa propre méthode de travail, ses stages, son expérience à l'étranger. Ca veut dire, en gros, que les étudiants subissent la même pression à la fac ou en école, et qu'au final leur valeur est souvent la même : seuls les bons et motivés arrivent au bout.
 
- Un étudiant sortant de fac qui présente tout ce qu'il faut pour être opérationnel dans le monde de l'entreprise (stage, anglais, étranger...) est tout à fait à même de réussir aussi bien que celui qui sort d'école. Tous les RH sensés le savent. Et même plus : c'est parce que cet étudiant a su trouver sa voie dans ce joyeux bordel qu'est la fac (source de confusion souvent, de préjugés, mais aussi d'énormément d'enrichissement personnel) qu'il pourra d'autant plus s'adapter et trouver ce qu'il cherche.
 
 
Je te propose de revenir poster dans quelques années, et tu nous diras si la fac t'as finalement attiré dans ses filets !

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Marsh Posté le 22-07-2010 à 00:00:02    

gabug a écrit :

Bonsoir starz33. Tu sembles avoir, comme beaucoup d'étudiants français, quelques préjugés sur la fac.
 
- En moyenne, la sélection subie par un étudiant qui fait prépa + école en 3 ans ou par un étudiant qui fait 5 ans de fac jusqu'au M2 est LA MEME. Et c'est souvent plus difficile à la fac : moins d'encadrement, il faut trouver sa propre méthode de travail, ses stages, son expérience à l'étranger. Ca veut dire, en gros, que les étudiants subissent la même pression à la fac ou en école, et qu'au final leur valeur est souvent la même : seuls les bons et motivés arrivent au bout.
 


 
Pas tout à fait d'accord. La prépa c'est deux à trois ans avec une très forte intensité et ensuite en école, c'est quand même connu pour être beaucoup plus soft. Au contraire à la fac l'intensité ne sera jamais aussi élevée, mais pour avoir un bon/très bon truc, il faudra cravacher du début à la fin ( intensité répartie sur la durée ). Donc je pense pas qu'on puisse comparer les deux pour savoir si elles sont à un même niveau ou non tant elles sont différentes.
Je pense qu'ensuite la perception de la difficulté est assez subjective, avis perso j'ai testé les deux genre ( très intense, et réparti ), je trouve qu'une difficulté maximale sur une période plus courte, est beaucoup plus difficile à assumer. Mais ça reste selon la perception de chacun à mon sens.

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Marsh Posté le 22-07-2010 à 00:25:26    

Je ne dis pas que la sélection se situe au même endroit. Justement : à la fac, c'est un système plutôt pyramidal avec une sélection qui augmente et un niveau de travail plus élevé quand tu montes dans les échelons.
En école, il y a écrémage à bac+2 et c'est à peu près tout, par contre la sélection est sévère.
 
Mais je pense que quelle que soit l'endroit de la sélection, elle a lieu dans les deux cas et on obtient à l'arrivée les étudiants les plus motivés. C'est ce que je voulais dire.
 
Je te rejoins sur la subjectivité de la perception. Personnellement j'ai pas trop souffert de la sélection à la fac car j'ai un cursus un peu spécial :) mais je pense aussi que les étudiants à la fac se rendent beaucoup moins compte de la sélection car il n'y a pas de concours et qu'il y a toujours des filières ouvertes "de droit" mais au final, elle est bien là.

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Marsh Posté le 22-07-2010 à 00:25:26   

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Marsh Posté le 22-07-2010 à 00:27:23    

Then we are okay :p

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Marsh Posté le 22-07-2010 à 02:36:23    

La fac a un fort taux d'échec parce que n'importe qui à le droit d'y entrer et d'essayer de réussir suffit d'avoir le bac.
 
Par contre le plus dur est d'y survivre : Exemple en Physique Sciences de l'Ingénieur, Droit, Médecine , Economie , Maths -Info... En fait il y a beaucoup de monde et la selection se fait SUR LE TEMPS au fil des SEMESTRES : Les gens abandonnent car trop dur ou pas assez motivés ou ne bossent pas chez eux ou à la bibliothéque seuls... Ne savent pas se prendre en charge et gérer les soucis de la vie courante en plus ... (adaptation difficile etc etc).
 
Donc de mettons 400 personnes en L1  BAC +1 on arrive à .... 20 personnes voir 12 personnes en Master 2 !!!! BAC +5.
 
Il est normal que tout le monde n'y arrive pas : Sinon cela voudrait dire que c'est facile et que tout le monde peut réussir : Tu as juste le droit d'essayer.
 
En fait certaines fac sont mêmes plus dures et select qu'on le pense.  
 
Il y a quelques masters ciblés qui tirent leur épingle du jeu en insertion pro : Des spécialités informatiques par exemple dans la sécurité des données...
 
A l'université on peut aussi faire des tas de choses différentes : Suivre des cours de langue en auditeur libre, faire des semestres d'études dans d'autres pays, des stages dans d'autres pays... Faire des projets avec des entreprises...
 
Alors qu'un Taupin (prépa) pendant 2 ans il bouffe que de la théorie sans pouvoir avoir un cursus à la carte : Tout est déja prêt à ingurgiter non stop. Pas forcément de recul ou de reflexion c'est souvent du bachotage et des révisions hyper théoriques ... Et aprés dans les écoles ça se relâche : "Le plus dur est fait".
 
D'ailleurs y a pas mal de soirées dans les Ecoles (parfois trop) et y a aussi pas mal de glandouilleurs : j'en connais :) ...
 
Y en a aussi à la fac...
 
La fac c'est souvent l'école du pauvre (pas pauvre intellectuellement mais financièrement) : Là ou un étudiant de GE ou de Sup de Co va prendre un crédit , un étudiant de fac moyenne va se prendre un job durant les études : Ca complique les choses mais ça évite d'avoir un prêt sur le dos.
 
Le rythme des écoles est trop strict trop rigoriste ce qui fait qu'on à pas d'alternatives de financement.
 
Les écoles c'est le flicage , le bachotage a outrance le régime lycée poussé au summum : en préparatoires.
La fac c'est l'indépendance et la créativité aussi l'ingéniosité à savoir se débrouiller.
 
Sans compter les doctorants les théses : La recherche Francaise est une des plus reconnues au niveau mondial Et c'est la fac.
 
De plus la plupart des enseignants des facs enseignent aussi dans les écoles... Mêmes profs mêmes cours...
 
Ceux qui croient que les mecs de facs sont des gens qui ont raté leur école ou leur prépa se plantent lourdement :).
 
La fac peut être un choix géographique, financier, aussi de programme (exemple avec certaines licences ou masters en audit ou en gestion, des études particulières porteuses : le nucléaire etc etc).
 
De plus en plus de partenariats Ecoles Fac existent (comme écrit plus haut).
 
En ecole les stages sont presques déja plannifiés , les séjours à l'étranger aussi...  
Alors qu'en université c'est à la carte faut faire les bons choix et prendre les bonnes options...
 
 
Moi au contraire plus les gens se rétament mieux c'est ça prouve que c'est vraiment dur d'avancer.
 
Mettre un concours ça impliquerai  que ceux qui le réussissent se la coulent douce aprés ...
 
Vaut mieux restreindre ou empêcher les redoublements. Selectionner un maximum.
 
D'ailleurs en L1 L2 les profs se foutent completement de leurs eleves vu la quantité : C'est marche ou crêve.
Par contre en L3 voir M1 les TD TP projets sont plus affinés et les enseignants plus présents.
 
Sinon concernant les débouchés : Il est normal qu'on recrute moins de cadres dans une entreprise que d'employés ou de techniciens :
 
Bin c'est pareil :  3 à 10 Bac +2 techniciens pour 1 ingénieur / cadre sup.
 
Le volume d'embauche est pas le même mais de toute façon sur 300 eleves au final en master y en a plus qu'une poignée...  genre 5% à 10%
 
Pour les écoles tu verras jamais un taux d'échec important vu qu'il y a une selection sur concours à l'entree : Les plus nuls vont s'échouer ou : A la fac : Ou parfois ils se vautrent platement.
 
Comme dit plus haut c'est facile d'avoir 100% de réussite à un concours suffit de prendre les meilleurs uniquement et on a 100% de réussite.
 
M'enfin faut pas oublier que pour quelques uns l'école si on y échoue on a rien derriere. entre le bac et le bac +5 de l'école y a AUCUNE RECONNAISSANCE AU NIVEAU FRANCAIS OU EUROPEEN.
 
C'est aussi ce qui motive les gens a faire des formations courtes et sûres. Derriere faudra être plus doué si on veut continuer dans les études.
 
Le seul gros problème au niveau de l'emploi : C'est la reconnaissance des formations universitaires par les entreprises :
 
Entre un mec de fac qui à la bonne spécialité et les bons stages qui collent au poste et aux exigences
Et un mec d'une ecole réputée mais généraliste qui correspond qu'à moitié voir n'a pas d'expérience dans le domaine et bien parfois surprise  on prend le diplomé de l'école Juste parce que "ça fait bien".
 
ou parce que "c'est réputé" ou que sais je.
 
Y a aussi le "réseau des écoles d'ingénieur / commerce" c'est une sorte de reproduction sociale :
J'ai un diplôme de l'ecole ESC Y je postule à un emploi : Le responsable du service à fait la même école = Plus facile d'y rentrer.
 
De nos jours, vu les moyens émis par les universités pour offrir des formations à la carte je pense que le seul probléme est psychologique de la part des entreprises et de l'emploi en général en France.
 
Si l'école du responsable est concurrente de celle du postulant il a moins de chances d'avoir le poste.
 
L'université c'est aussi une certaine forme d'uniformisation des diplômes et une reconnaissance publique pour certaines.
 
Les écoles ne dépendent que d'elles mêmes font de la propagande à gogo  etc etc. Sinon elles se mettent en réseaux partenariats divers au final on sait plus trop ou ça en est non plus.
 
Heureusement qu'il y a un fort taux d'échec sur les 1 à 2 ans tu remarqueras que bizarrement le taux d'échec diminue avec les études avançant : C'est pas que c'est plus facile : C'est parce que les meilleurs restent au fur à mesure que le niveau augmente.
 


Message édité par starwaste le 22-07-2010 à 02:39:35

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Vaincre ou Périr Être aussi exigent envers soi qu'envers les autres Socialo economico méritocrate républicain en devenir La plupart des gens veulent survivre ou vivre : Moi je veux bien vivre
Reply

Marsh Posté le 22-07-2010 à 08:47:57    

TALC


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Vulnerant omnes, ultima necat. / "les vrais privilégiés ne sont pas les fonctionnaires comme on le dit souvent mais les salariés des grands groupes"/"Avoir l'esprit ouvert n'est pas l'avoir béant à toutes les sottises." Jean Rostand
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