comment intégrer le Private Equity?

comment intégrer le Private Equity? - Etudes / Orientation - Emploi & Etudes

Marsh Posté le 06-02-2006 à 17:01:25    

Slt  
 
je suis étudiante en école de Commerce, et je commence à rechercher un stage pour cet été.
je suis très intéressée par le PE, mais le feed back que j'ai eu de certain est que c'est un domaine assez fermé.
 
Quelqu'un aurait-il une idée?
...sachant que l'option piston n'est pas "envisageable" chez moi... lol  :non:  :non:

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Marsh Posté le 06-02-2006 à 17:01:25   

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Marsh Posté le 07-02-2006 à 20:19:45    

up

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Marsh Posté le 07-02-2006 à 22:47:06    

slt
 
Je crois que le PE est assez fermé en effet, et est réservé à des gens ayant deja de l'expérience en Corporate Finance, idéalement Fusacq. ( en tout cas une solide exp en IB )
Je ne pense pas qu'un JD puisse intégrer ce genre de milieu apres sa sortie d'école. Il faut se faire les dent sur d'autres métiers assez exigeant avant.
 
Voila ce que j'en sais pour ma part, cependant d'autres personnes pourront t'aporter d autres info.
 
o plaisir

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Marsh Posté le 08-02-2006 à 10:03:26    

je sais connais deux ou trois personnes qui se sont fait prendre en stage dans des boites coe Eurazeo ou 3i, mais c'est vrai que cela n'a pas débouché sur des propositions concrètes.
Ou alors le mieux serait d'entrer dans la division PE des banques (l'inconvénient est que cela est moins varié coe style de deal).
Mais dis-moi, j'ai lu sur le site de efinancialcareers, que les profils juniors recherchés seraient plutôt écoles d'ingénieurs genre X, qu'en penses-tu?

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Marsh Posté le 08-02-2006 à 10:30:52    

je suis pas dans la finance mais je me suis renseigne et le private equity c'est l'un des milieux les plus "select" de la finance.
generalement il est accessible apres le FusAc pour les personnes qui ont reussi et qui on une exp au niveau de l'elaboration de systeme d'acquisition pour les LBO.
de plus il est dit que les polytechniciens y sont en legion en france donc polytechnique c'est a faire... et j'ai lu aussi que les places reste cheres mais vont etre plus accessibles car le milieu se developpe.
Pur plus d'infos voila la bible heu :-): http://actu.efinancialcareers.fr/S [...] temId-5174

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Marsh Posté le 12-01-2007 à 14:19:23    

Bonjour,
 
Le PE aime différent style de profils:
 
Au niveau junior apres 2-3 ans de M&A (préférable) ou de conseil en strategie (si Top firme comme Bain-BCG-McK).
Un profil de créateur d'entreprise peut être bien vu dans le Venture Capital.
 
Au niveau plus senior c’est plus une connaissance sectorielle ou un carnet d’adresses qui sera appréciée.
 
Ce qu’il faut retenir au final c’est que le profil M&A est souvent un pre requesite mais n’est en aucun cas suffisant pour garantir une place dans ce milieu. Il y a un gros écart entre travailler dur en M&A, mener a bien des process, faire des analyses toujours très commerciale (le but est de trouver des arguments pour faire le deal), conseiller sur des deals et investir ton propre argent (problématique de est ce que je vais réellement acheter cette entreprise).
Du coup le secteur aime bien des profil plus « well rounded » avec des experiences qui sortent du chemin balise bonne ecole + Top banque (exemple monter une boite, conseil, operationnel dans une netreprise…)
 
La manière d’y accéder et via chasseurs de tètes, car ce sont de petites équipes et tu ne trouveras jamais un service RH ou un process de recrutement formel.
Travailler à Londres aide beaucoup car il y a encore très peu de fonds français. Soit les géants américains ouvrent de temps en temps un bureau local à Paris (Carlyle…) mais la plupart pilotent leurs acquisitions depuis Londres.

Reply

Marsh Posté le 12-01-2007 à 17:24:53    

Lu aujourd'hui sur EfinancialCareers :
 

Citation :

Le capital investissement, un marché dynamique mais étroit  
 
12 Jan 2007
 
Souvent qualifié de nouvel eldorado de la finance, le private equity a le vent en poupe. Mais les perspectives de recrutement y sont limitées, en raison d'une grande stabilité des équipes et de la recherche de profils d'exception.  
L'AFIC (association française des investisseurs en capital) qui regroupe la quasi-totalité des acteurs français du capital investissement, compte aujourd'hui 230 membres, contre une centaine en 1998. Le lancement, en novembre dernier, de France Investissement* devrait stimuler encore la croissance du secteur.  
Dynamique, stratégique pour l'économie nationale, c'est sans surprise que ce secteur est devenu très convoité par les candidats au recrutement. « Il est aujourd'hui habituel qu'une offre d'emploi suscite de 500 à 1000 candidatures, témoigne Thibaut Roussey, co-fondateur du cabinet de recrutement Alvedis Conseil. Si les montants financés sont considérables au niveau national, le marché du capital investissement offre en effet peu de débouchés. Il reste constitué en majorité de fonds à taille humaine, dont les équipes sont très stables ».  
 
Même chez les grands acteurs, le turnover est très faible, comme le confirme Vicente Larraga, adjoint aux Ressources Humaines de Natexis Private Equity : « La confiance et la qualité du relationnel sont capitales. Voilà pourquoi nous cherchons à fidéliser au maximum nos collaborateurs ».  
 
« Seuls les meilleurs profils ont une chance »  
 
Vous l’aurez compris, l'accès aux métiers du capital investissement est très difficile, d'autant qu'ils nécessitent des compétences multiples : financières, fiscales, commerciales, juridiques, relationnelles...  
 
« Seuls les meilleurs profils, réunissant haut niveau de qualification, solide expérience et forte personnalité, peuvent prétendre à des fonctions senior, confirme Thibaut Roussey. Comme les fonds recherchent l'excellence, l'afflux de candidats n'entraîne pas de tassement des rémunérations, au contraire ». En pratique, les fourchettes de rémunération sont proches de celles des autres métiers bancaires de même niveau d'expertise. Mais les collaborateurs expérimentés bénéficient généralement de primes et de carried interest importants.  
 
Le métier reste toutefois accessible aux débutants, issus d'écoles d'ingénieurs, de commerce ou des meilleures formations universitaires. Les grands acteurs du marché recrutent, en nombre limité, des chargés d'affaires juniors. « Les stages restent alors le moyen privilégié d'évaluer les personnalités », précise Vicente Larraga.  
 
*Dispositif de financement des PME reposant sur un partenariat public-privé, doté de 3 milliards d'euros sur six ans.


 
Bonne lecture.  :jap:  

Reply

Marsh Posté le 12-01-2007 à 17:31:44    

sigmund5 a écrit :

Lu aujourd'hui sur EfinancialCareers :
 
 
Bonne lecture.  :jap:


 
 
Excellent article je pense que cela resume bien

Reply

Marsh Posté le 12-01-2007 à 17:36:38    

t'es dans quelle ecole anouk ?  
 
sinon oui le PE ca a l'air assez fermé. ca parait tendu sans xp prealable...

Reply

Marsh Posté le 15-01-2007 à 15:58:05    

Y-as t'il ici des collegues qui travaillent ou on travailler dans le PE? (histoire de faire un recensement car du M&A c'est facile a trouver).

Reply

Marsh Posté le 15-01-2007 à 15:58:05   

Reply

Marsh Posté le 17-01-2007 à 11:50:46    

LoveLondon a écrit :

Y-as t'il ici des collegues qui travaillent ou on travailler dans le PE? (histoire de faire un recensement car du M&A c'est facile a trouver).


 
Moi j'ai travaillé dans le PE mais côté cabinet d'avocats d'affaires...  
Et je n'exclus pas la possibilité de réjoindre une maison de PE lorsque mon expérience sera valorisante !

Reply

Marsh Posté le 23-02-2007 à 15:29:40    

Si cela vous interesse. "Le Point" de cette semaine est un spécial "fonds d'investissements".
 
Très instructif. :)


---------------
"Quand je me regarde, je désespère; quand je me compare, je me rassure..." (Talleyrand)
Reply

Marsh Posté le 23-02-2007 à 15:43:38    

j-ed a écrit :

Si cela vous interesse. "Le Point" de cette semaine est un spécial "fonds d'investissements".
 
Très instructif. :)


 
Lol J-ed tu as checrhe le topc PE finalement?
Peux tu envoyer le lien ou scanner le document?

Reply

Marsh Posté le 23-02-2007 à 16:36:04    

LoveLondon a écrit :

Lol J-ed tu as checrhe le topc PE finalement?
Peux tu envoyer le lien ou scanner le document?


 
Et oui.  :)  
Mais c'est vrai qu'il n'y a pas grand monde.
Et de toutes façons c'est juste par curiosité, je ne pense pas pouvoir un jour intégrer un fonds...
Dejà si j'arrive à entrer dans un cabinet de conseil en stratégie...  :love:  :love:  :love:  
 
En revanche je n'ai pas trouvé l'article sur le site du Point (lepoint.fr), et je ne peux pas scanner le doc.
 
Mais je ne pense pas que tu aurais appris grand chose... C'est assez vulgarisé. (ils expliquent tout de même comment fonctionne un LBO et puis il y a une interview de Walter Butler)
 
Je peux juste te dire que c'est le N°1797 du jeudi 22 février.
Ils mettront peut-être l'article sur le net la semaine prochaine (j'ai l'impression qu'il y a un décalage d'une semaine).
 
Sinon j'aurais à nouveau une petite question. (là c'est le topic!  ;) )
J'ai cru comprendre que lorsqu'un fonds achetait une entreprise, il placait de temps en temps des directeurs dans cette entreprise. Ce sont des salariés du fonds ou pas?
Et l'argent utilisé pour acheter l'entreprise vient d'où? Apport personnel des associés (qui a été multiplié après ventes avec plus-value), ou bien peut-on confier notre argent à un fonds pour qu'il le place?
(c'est surement très con comme question, mais je n'ai pas trouvé la réponse sur internet (wikipedia....))
 
 


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"Quand je me regarde, je désespère; quand je me compare, je me rassure..." (Talleyrand)
Reply

Marsh Posté le 23-02-2007 à 16:48:53    

j-ed a écrit :

Et oui.  :)  
Mais c'est vrai qu'il n'y a pas grand monde.
Et de toutes façons c'est juste par curiosité, je ne pense pas pouvoir un jour intégrer un fonds...
Dejà si j'arrive à entrer dans un cabinet de conseil en stratégie...  :love:  :love:  :love:  
 
En revanche je n'ai pas trouvé l'article sur le site du Point (lepoint.fr), et je ne peux pas scanner le doc.
 
Mais je ne pense pas que tu aurais appris grand chose... C'est assez vulgarisé. (ils expliquent tout de même comment fonctionne un LBO et puis il y a une interview de Walter Butler)
 
Je peux juste te dire que c'est le N°1797 du jeudi 22 février.
Ils mettront peut-être l'article sur le net la semaine prochaine (j'ai l'impression qu'il y a un décalage d'une semaine).
 
Sinon j'aurais à nouveau une petite question. (là c'est le topic!  ;) )
J'ai cru comprendre que lorsqu'un fonds achetait une entreprise, il placait de temps en temps des directeurs dans cette entreprise. Ce sont des salariés du fonds ou pas?
Et l'argent utilisé pour acheter l'entreprise vient d'où? Apport personnel des associés (qui a été multiplié après ventes avec plus-value), ou bien peut-on confier notre argent à un fonds pour qu'il le place?
(c'est surement très con comme question, mais je n'ai pas trouvé la réponse sur internet (wikipedia....))


 
 
Ces questions sont pertinentes sur ce forum.
 
Il y a plusieurs models de fonds (sachant que la distinction n'est pas nette):
- Fonds plus classique "ingenieurie financiere"
- Fonds "actifs"
 
Les premiers ont surtout des ressoruces M&A et ingenieurie financiere en interne. Ils utilisent parfois des consultants pour conseiller leur entreprises et pour lancer des projets de reporting ou reduction de couts.
Un petit nombre de fonds (Bain Capital, Butler il me semble, Apax probablement), ont un modele assez actif. Ils ont des gens en interne qu'ils envoient dans les societes pour mener a bien des projets. Certains fonds aussi ont des relations prestigieuse (style l'ex CEO de General Electrics) qui jouent parfois un role de coach pour les dirigeants des societes achetees.
 
Ce qu'il faut garder en tete c'est qu'un employe de fonds coute tres tres cher (plus qu'un directeur financier d'entreprise souvent). Du coup le but n'est pas d'envoyes ses employes pour des fonctions permanentes mais plus sur des projets, des positions temporaire (en atendant de...) ou des positions non-executives (sieges au conseil d'administration mais ne suit pas le business au day to day). Je travaille personnelement sur ce genre de projet de consulting sur une transaformation particuliere de l'entreprise. C'est super interesant.
 
 
Pour l'argent du fonds il vient principalement d'investisserus institutionnels (exempl des banques, des assurances, des fonds de pension...) ce qui veut dire que les particuliers ont rarement un acces direct a ce style d'investissement (sauf tres grosses fortunes). Les employes du fonds investissent aussi souvent dans le fonds, cela permet de reassurer les investisseurs et aussi d'impliquer encore plus les gens. Il y a aussi un partage des gains financier appele "carry" entre les investisseurs du fonds et l'equipe qui gere l'argent. C'est pour cela que ce secteur est si lucratif (imagine une part des interets financiers sur un fodns de 500m€...)

Reply

Marsh Posté le 23-02-2007 à 17:41:02    

LoveLondon a écrit :

Je travaille personnelement sur ce genre de projet de consulting sur une transaformation particuliere de l'entreprise

 

Ha, tu travailles dans un fonds...  :)
Et j'imagine que ce n'est pas en JD. Tu as fait quoi avant?

 

Sinon, je serais toi j'irais compléter "Fonds d'investissement" dans wikipedia en copiant quelques uns de tes post traitant du sujet... Pour le moment il y a juste une ébauche...

 

Je recopie juste un passage du point pour te donner la température du document.

 
Citation :

Londres: les nouveaux golden boys

 

Travailler à la City, à Canary Wharf, très peu pour eux! Les patrons de hedge funds qui pullulent à Londres, leur plaque tournante pour l'Europe, ne se mélangent pas avec le commun des financiers. Ils préfèrent les hôtels particuliers du quartier de Myfair. L'ambiance y est plus cosy pour eux, qui se voient mal s'entasser dans des immeubles  anonymes. Myfair, c'est plus chic et surtout c'est plus près de leur résidence de Chelsea, Belgravia ou Kensington. L'avenir appartient à ces nouveaux golden boys qui detrônent leurs collègues des presigieuses banques d'affaires, les GS, Merrill Lynch et autres MS. Des maisons qu'ils connaissent pour y avoir fait leurs premières armes.
Plutôt jeunes, ces hérauts de la finance reviennent aux excès qui avaient affolés la City dans les année 80, époque où avait enflée une gigantesque bulle financière. Ils s'habillent en Armani, fréquentent les restaurants exclusifs comme me Caprice ou s'étourdissent dans les boîtes ruineuses. Ils s'offrent des yachts, des voitures de luxes et des étés à Porto Cervo, en sardaigne. Ils sont abonnés au First Night Club du Royal Opera pour 50 000 euros par an, ce qui leur procure des billets pour les premières auxquelles ils ne se rendent pas forcement... C'est encore plus snob.
Ceux que Tatler, un magazine pour happy few, a décrit comme les "paris hilton de la finance" accumulent à la vitessse de l'éclair des fortunes qui se chiffrent en dizaines de millions d'euros.

 

Evidemment j'ai choisi une partie "people" du dossier... On n'apprend là rien sur le métier.

Message cité 1 fois
Message édité par j-ed le 23-02-2007 à 18:27:39

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"Quand je me regarde, je désespère; quand je me compare, je me rassure..." (Talleyrand)
Reply

Marsh Posté le 23-02-2007 à 18:55:41    

j-ed a écrit :

Ha, tu travailles dans un fonds...  :)  
Et j'imagine que ce n'est pas en JD. Tu as fait quoi avant?
 
Sinon, je serais toi j'irais compléter "Fonds d'investissement" dans wikipedia en copiant quelques uns de tes post traitant du sujet... Pour le moment il y a juste une ébauche...
 
Je recopie juste un passage du point pour te donner la température du document.
 

Citation :

Londres: les nouveaux golden boys
 
Travailler à la City, à Canary Wharf, très peu pour eux! Les patrons de hedge funds qui pullulent à Londres, leur plaque tournante pour l'Europe, ne se mélangent pas avec le commun des financiers. Ils préfèrent les hôtels particuliers du quartier de Myfair. L'ambiance y est plus cosy pour eux, qui se voient mal s'entasser dans des immeubles  anonymes. Myfair, c'est plus chic et surtout c'est plus près de leur résidence de Chelsea, Belgravia ou Kensington. L'avenir appartient à ces nouveaux golden boys qui detrônent leurs collègues des presigieuses banques d'affaires, les GS, Merrill Lynch et autres MS. Des maisons qu'ils connaissent pour y avoir fait leurs premières armes.
Plutôt jeunes, ces hérauts de la finance reviennent aux excès qui avaient affolés la City dans les année 80, époque où avait enflée une gigantesque bulle financière. Ils s'habillent en Armani, fréquentent les restaurants exclusifs comme me Caprice ou s'étourdissent dans les boîtes ruineuses. Ils s'offrent des yachts, des voitures de luxes et des étés à Porto Cervo, en sardaigne. Ils sont abonnés au First Night Club du Royal Opera pour 50 000 euros par an, ce qui leur procure des billets pour les premières auxquelles ils ne se rendent pas forcement... C'est encore plus snob.
Ceux que Tatler, un magazine pour happy few, a décrit comme les "paris hilton de la finance" accumulent à la vitessse de l'éclair des fortunes qui se chiffrent en dizaines de millions d'euros.


 
Evidemment j'ai choisi une partie "people" du dossier... On n'apprend là rien sur le métier.


 
 
Attention cet article regroupe les Hedge Fund, qui investissent plutôt sur les marches financiers (se rapproche des problématiques de trading) et les PE Fund qui investissent dans les entreprises privées (se rapprochent des problématiques de M&A, Finance d’entreprise).
 
Toutefois l’article vaut pour les deux et il y a du vrai avec une petite touche de glamour. Perso j’ai fait du consulting interne//M&A et maintenant je suis un smicard du PE lol :-P

Reply

Marsh Posté le 26-02-2007 à 22:52:13    

j-ed a écrit :


Et l'argent utilisé pour acheter l'entreprise vient d'où? Apport personnel des associés (qui a été multiplié après ventes avec plus-value), ou bien peut-on confier notre argent à un fonds pour qu'il le place?


 
Je complèterais la réponse de LoveLondon avec la particularité des fonds de venture.
 
Les véhicules d'investissement de ces fonds peuvent être de 2 types:
FCPR: souscripteurs institutionnels
FCPI: souscripteurs particuliers
 
Donc oui, tu peux souscrire personnellement, via ta banque, à un FCPI qui sera géré par un fonds de venture. Tu trouveras les performances de quelques FCPI sur boursorama par exemple.


Message édité par Lobsi le 26-02-2007 à 22:52:54
Reply

Marsh Posté le 03-03-2007 à 12:36:18    

Salut
 l'ESSEC a lancé une chaire Private Equity cette année, sponsorisée par Barclay's Capital et Linklaters. Elle est accessible uniquement aux étudiants du programme Grande Ecole de l'ESSEC.
D'ailleurs je voudrais savoir ce que LoveLondon pense de cette initiative.

Reply

Marsh Posté le 03-03-2007 à 16:46:40    

Il y a qq années, de grandes banques françaises recrutaient des JD indifféremment pour le M&A et le PE, qui parfois avaient des équipes mixtes; depuis, la déontologie étant passée par là, les deux ont divergé et le PE recrute de son côté, le plus facile, vu la petite taille des équipes, étant de prendre des pros passés par le M&A qui savent faire des valos et négocier un deal, donc directement opérationnels. Cela étant, sur le fond, un jd sachant faire des valos (bons stages de longue durée) et ayant qq bonnes notions de droit (share sale and purchase agreement, pactes d'actionnaires etc) pourrait bien faire l'affaire en junior.

Reply

Marsh Posté le 03-03-2007 à 17:03:13    

j-ed a écrit :

Si cela vous interesse. "Le Point" de cette semaine est un spécial "fonds d'investissements".
 
Très instructif. :)


 
oui, d'ailleurs on y apprend surtout que c'est à cause de ces c*** de ricains que les sociétés francaises (accor, psa ...) vont mal, qu'à cause de ces groupes d'investissement les bénéfices des grands groupes qui étaient autrefois réinvestis (création de richesses => création d'emplois, cercle vertueux), servent aujourd'hui à alimenter ces ricains, et notamment les fonds de pension, pour financer les retraites des vieux paysans du kentucky, pour qu'ils puissent encore rouler dans leur gros 4x4.
maintenant les bénéf vont direct aux actionnaires.

Reply

Marsh Posté le 03-03-2007 à 17:22:47    

Oui, en même temps ils paient pour, il y a une raison à cela. Sinon qui financerait PSA, Accor etc... Si il n'y avait pas une contre partie.

Reply

Marsh Posté le 03-03-2007 à 17:33:40    

5691 a écrit :

oui, d'ailleurs on y apprend surtout que c'est à cause de ces c*** de ricains que les sociétés francaises (accor, psa ...) vont mal, qu'à cause de ces groupes d'investissement les bénéfices des grands groupes qui étaient autrefois réinvestis (création de richesses => création d'emplois, cercle vertueux), servent aujourd'hui à alimenter ces ricains, et notamment les fonds de pension, pour financer les retraites des vieux paysans du kentucky, pour qu'ils puissent encore rouler dans leur gros 4x4.
maintenant les bénéf vont direct aux actionnaires.


 
C'est quoi ce post ?? pour ton info actionnaire = propriétaire de l'entreprise, c'est pas nouveau, ça date de la nuit des temps. obj de l'entreprise = maximiser le revenu de ses propriétaires, c'est pas nouveau non plus. investissement en France (FBCF) = environ 20%, chiffre stable dans le temps depuis 200 ans sauf variations conjoncturelles. PE n'a rien à voir avec fonds de pension. Depuis quand Accor va mal ?

Reply

Marsh Posté le 06-03-2007 à 20:55:18    

caveat a écrit :

Il y a qq années, de grandes banques françaises recrutaient des JD indifféremment pour le M&A et le PE, qui parfois avaient des équipes mixtes; depuis, la déontologie étant passée par là, les deux ont divergé et le PE recrute de son côté, le plus facile, vu la petite taille des équipes, étant de prendre des pros passés par le M&A qui savent faire des valos et négocier un deal, donc directement opérationnels. Cela étant, sur le fond, un jd sachant faire des valos (bons stages de longue durée) et ayant qq bonnes notions de droit (share sale and purchase agreement, pactes d'actionnaires etc) pourrait bien faire l'affaire en junior.


 
 
A peu pres d'accord avec toi.
 
Il faut toutefois spécifier que si les problématiques sont proches, le modèle et le fonctionnement est tres différent.
Si tu rentre chez Goldman Sach a Londres, tu vas avoir un training, faire des valos/bouts de Pitch/bout de modèles dans un premier temps et tu vas reporter a un associate. Le mec, plus expérimenté va chequer ton travail et reporter un grade au dessus... et ainsi de suite.
Au final la plupart des travaux sont cheques par 2 niveaux de hiérarchie avant d'aller au client/MD. Ceci assure l'excellence du travail et l'efficacité de l'organisation.
 
Si tu rentres dans le PE, a quelques exceptions près (très gros fonds tels KKR...), tu n'as pas cette institutionnalisation, ni la puissance de l’organisation (accès aux ressources de docs, sous traitante pour mettre en forme les slides et j’en passe). Tu as juste une petite équipe qui se doit d’être réactive sur des deals. En général sur un deal tu as un partner qui supervise de haut + 1-2 associate (ou équivalent grade différent selon firmes). Du coup tu es à la fois le plus junior et le deuxième plus senior :-P. Si le skillset est le même en terme technique (valos…), le skillset opérationnel (débrouillardise, prise de responsabilités, absence de hiérarchie donc de vérification…) est réellement différent.
 
On recrute du coup souvent des analystes 2eme/3eme année en M&A. Le principal facteur que nous cherchons à identifier est si la personne est capable de fournir du bon travail en dehors de la machine GS, ML ou autre. Ce n’est pas si évident de ma modeste expérience (mecs qui sont passes chez nous).
 
Ceci étant dit pour revenir à la chaire ESSEC, à prendre en considération :
Les mecs la bas font casi 2 ans de stage, le secteur est a la mode en ce moment et recrute un peu plus que d’habitude donc peut etre qu’il y aura des postes plus juniors a se liberer… ceci dit les debouches resteront probablement marginal en PE pur mais peut être qu’autour (Transaction service, M&A…).
 
Qu’en penses tu ? ?

Reply

Marsh Posté le 06-03-2007 à 23:33:55    

Bien noté les remarques; je pense qu'un stage préalable M&A ds une bq française (ou boutique) avec rattachement direct à une équipe donnerait plus d'"exposure" en direct, car il est vrai que les anglo-saxonnes laissent bcp (plus) les stagiaires en pool et derrière l'écran, sans capacité à apprendre à participer à la vie des deals et à prendre des responsabilités (doux euphémisme).
Au fond, il est vrai que les écoles ne formaient pas spécifiquement à ce métier donc l'initiative ESSEC, avec stages à la clé, est intéressante. Je note cependant que les top B schools US placent pas mal de diplômés ds ce secteur, donc le métier recrute aussi des "JD" (disposant sans doute déjà ds ce cas d'une xp minimum en banque-finance-entrepreneuriat-strat).

Message cité 1 fois
Message édité par caveat le 06-03-2007 à 23:34:58
Reply

Marsh Posté le 06-03-2007 à 23:50:56    

caveat a écrit :

Bien noté les remarques; je pense qu'un stage préalable M&A ds une bq française (ou boutique) avec rattachement direct à une équipe donnerait plus d'"exposure" en direct, car il est vrai que les anglo-saxonnes laissent bcp (plus) les stagiaires en pool et derrière l'écran, sans capacité à apprendre à participer à la vie des deals et à prendre des responsabilités (doux euphémisme).
Au fond, il est vrai que les écoles ne formaient pas spécifiquement à ce métier donc l'initiative ESSEC, avec stages à la clé, est intéressante. Je note cependant que les top B schools US placent pas mal de diplômés ds ce secteur, donc le métier recrute aussi des "JD" (disposant sans doute déjà ds ce cas d'une xp minimum en banque-finance-entrepreneuriat-strat).


 
Agreed,
 
Le probleme est souvent un arbitrage entre brand name et reele valeur ajoutee de l'experience. Lazard en analyste pas stagiaire est un bon compromis.
Pour l'ESSEC on rentre dans le debat MBA mais globalement le parcours type UK c'est 3 ans M&A puis PE le parcours type US est plus chide c'est 2 ans M&A puis 2 ans PE pre MBA puis MBA puis associate PE. Sinon 3 ans M&A, MBA puis PE. Les places restent encore plus cheres que pour la strat/M&a et c'est plutot le terrain de chasse des gens ayant eu ce genre d experience pre MBA. Venture Capital et entreprenariat c'est encore un autre domaine.

Reply

Marsh Posté le 07-03-2007 à 00:04:28    

L'intérêt d'un MBA type US, c'est que ça remet les pendules à l'heure; donc perso j'estime qu'il y a moins de parcours type ou imposés que par le passé.
Le pb des places tient pour bcp à la taille du marché, là où en M&A il y a bcp de juniors parmi lesquels piocher; en revanche, au niveau director et MD, l'air se raréfie déjà nettement.
Les JD ne jurent que par le PE des grands fonds etc et s'intéressent peu au VC; je trouve ça dommage (pour eux aussi lol). Le pouvoir des media, I guess...

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Marsh Posté le    

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