commentaire - Etudes / Orientation - Emploi & Etudes
Marsh Posté le 03-07-2009 à 17:39:28
ak184 a écrit : redigez un commentaire litteraire sur le sujet suivant: |
Marsh Posté le 03-07-2009 à 17:42:09
J'aime le "Redigez" ensuite pour rediger un comm il faut avoir le paratexte, l'auteur, l'œuvre etc, la date de parution aussi...
Marsh Posté le 03-07-2009 à 18:35:06
Abyss78 a écrit : J'aime le "Redigez" ensuite pour rediger un comm il faut avoir le paratexte, l'auteur, l'œuvre etc, la date de parution aussi... |
J'ai rajouter toute l'information ue j'ai
Marsh Posté le 03-07-2009 à 18:56:17
Un commentaire sur ce texte ? Non
Par contre, un commentaire sur ton post, ça oui, j'ai:
- Commence par dire Bonjour, Merci et au revoir. (Tu sais, les règles de politesse ...)
- Change ton titre
Marsh Posté le 03-07-2009 à 17:38:40
Bonjour j'ai besoin d'aide pour mon sujet de francais.
les consignes sont:
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Jean Rouaud, Les CHamps d'honneur, 1990 by les Editions de minuit
Voilà. la Terre n'était plus cette uniforme et magnifique boule bleue que l'on admire du fond de l'univers. Au-dessus d'Ypres s'étalait une horrible tâche verdatre. Oh bien sûr, l'aube de méthane des premiers matins du monde n'était pas hospitalière, ce bleu qu'on nous envie, lumière solaire à nos yeux diffractée, pas plus que nos vies n'est éternel. Il virera selon les saisons de la nature et l'inclémence des hommes au pourpre ou au safran, mais cette coloration pistache le long de l'Yser relevait, elle d'une intention maléfique. Maintenant le brouillard chloré rampe dans le lacis des boyaux, s'infiltre dans les abris (de simples planches à cheval sur la tranchée), se niche dans les trous de fortune, s'insinue entre les cloisons rudimentaires des casemates, plonge au fond des chambres souterraines jusque-là préservée des obus, souille le ravitaillement et les réserves d'eau, occupe sans répit l'espace, si bien que la recherche frénétique d'une bouffée d'air pur est désespérement vaine, confine à la folie dans des souffrances atroce. Le premier réflexe est d’enfouir le nez dans la vareuse, mais la provision .d’oxygène y est si réduite qu’elle s’épuise en trois inspirations. Il faut ressortir la tête et, après de .longues secondes d’apnée, Inhaler l’horrible mixture. Nous n’avons jamais vraiment écouté ces vieillards de20ans dont le témoignage nous aiderait à remonter les chemins de l’horreur : l’intolérable brûlure aux yeux , au nez, à la gorge, de suffocantes douleurs dans la poitrine, une toux violente qui déchire la plèvre et les bronches, amène une bave de sang aux lèvres, le corps plié en deux secoué d’âcres vomissements, écroulés recroquevillés que la mort ramassera bientôt, piétinés par les plus vaillants qui tentent, mais au rebord de la tranchée, de se hisser au-dehors, de s’extraire de ce grouillement de vers humains, mais les pieds s’emmêlent dans les fils téléphoniques agrafés le long de .la paroi, et l’éboulement qui s’ensuit provoque la réapparition par morceaux de cadavres de l’automne sommairement enterrés dans le parapet, et à peine en surface c’est la pénible course à travers la brume verte et l’infect marigot² , une jambe soudain aspirée dans une chape de glaise molle, et l’effort pour l’en retirer sollicite violemment les poumons, les chutes dans les flaques nauséabondes, pieds et mains gainés d’une boue glacière, le corps toujours secoué de râles brûlants, et, quand enfin la .nappe est dépassé. Ô fraîche transparent de l’air, les vielles recettes de la guerre par un bombardement intensif fauchent les rescapés.
Merci d'avance pour l'aide
Message édité par ak184 le 03-07-2009 à 19:09:47