Etude de La Curée Seconde - Aide aux devoirs - Emploi & Etudes
MarshPosté le 01-01-2012 à 19:36:01
Bonjour, Alors on a un devoir maison a faire pour dans une semaine sur un extrait de La Curée d'Emile Zola, j'ai déjà fait 2 question mais les autres je bloque : voici le texte.
La Curée (1871) La Curée, deuxième roman du cycle des Rougon-Macquart, illustre tout particulièrement " la fièvre des appétits "sous le Second Empire, l'un des forts thèmes explorés par Zola. Aristide Saccard, de son vrai nom Aristide Rougon, a fait fortune grâce à son mariage et à la spéculation immobilière, à l'heure des grands travaux d'Haussmann.
Cependant la fortune Saccard semblait à son apogée. Elle brûlait en plein Paris comme un feu de joie colossal. C'était l'heure où la curée ardente emplit un coin de forêt de l'aboiement des chiens, du claquement des fouets, du flamboiement des torches. Les appétits lâchés se contentaient enfin, dans l'impudence du triomphe, au bruit des quartiers écroulés et des fortunes bâties en six mois. La ville n'était plus qu'une grande débauche de millions et de femmes. Le vice, venu du haut, coulait dans les ruisseaux, s'étalait dans les bassins, remontait dans les jets d'eau des jardins, pour retomber sur les toits, en pluie fine et pénétrante. Et il semblait la nuit, lorsqu'on passait les ponts, que la seine charriât, au milieu de la ville endormie, les ordures de la cité, miettes tombées de la table, noeuds de dentelles laissés sur les divans, chevelures oubliées dans les fiacres, billets de banque glissés dans les corsages, tout ce que la brutalité du désir et le contentement immédiat de l'instinct jettent à la rue après l'avoir brisé et souillé. Alors, dans le sommeil fiévreux de Paris, et mieux encore que dans sa quête haletante du grand jour, on sentait le détraquement cérébral, le cauchemar doré et voluptueux d'une ville folle de son or et de sa chair. Jusqu'à minuit les violons chantaient ; puis les fenêtres s'éteignaient, et les ombres descendaient sur la ville. C'était comme une alcôve colossale où l'on aurait soufflé la dernière bougie, éteint la dernière pudeur. Il n'y avait plus, au fond des ténèbres, qu'un grand râle d'amour furieux et las ; tandis que les Tuileries, au bord de l'eau, allongeaient leurs bras dans le noir, comme pour une embrassade énorme.
Et voilà les questions :
3) Quels procédés d'écriture donnent puissance et énergie au tableau de cette fièvre parisienne ? Quel registre domine cet extrait ?
4) Montrer que Paris est ici assimilé à un organisme vivant, et même à un corps vivant.
5) Etudiez comment se construit, dans ce passage, la vision d'un nouvel enfer, à la fois terrifiant et fascinant. Soyez tout particulièrement attentif au rôle des images.
Alors pour la deuxième question de la trois, c'est bien sûr l'enfer, la folie, le péché, les ténèbres... Pour la quatre, il y bien sur des personnifications et le fait que Paris ait une "fièvre" il est donc décris comme un être vivant malade et ici malade des spéculations etc... Et après le reste ben... c'est le noir complet.
Le français n'est vraiment pas mon point fort donc soyez indulgent^^
Pitier, au moins une petite réponse j'ai mis une éternité à écrire le texte... Merci.
Marsh Posté le 01-01-2012 à 19:36:01
Bonjour,
Alors on a un devoir maison a faire pour dans une semaine sur un extrait de La Curée d'Emile Zola, j'ai déjà fait 2 question mais les autres je bloque : voici le texte.
La Curée (1871)
La Curée, deuxième roman du cycle des Rougon-Macquart, illustre tout particulièrement " la fièvre des appétits "sous le Second Empire, l'un des forts thèmes explorés par Zola.
Aristide Saccard, de son vrai nom Aristide Rougon, a fait fortune grâce à son mariage et à la spéculation immobilière, à l'heure des grands travaux d'Haussmann.
Cependant la fortune Saccard semblait à son apogée. Elle brûlait en plein Paris comme un feu de joie colossal. C'était l'heure où la curée ardente emplit un coin de forêt de l'aboiement des chiens, du claquement des fouets, du flamboiement des torches. Les appétits lâchés se contentaient enfin, dans l'impudence du triomphe, au bruit des quartiers écroulés et des fortunes bâties en six mois.
La ville n'était plus qu'une grande débauche de millions et de femmes. Le vice, venu du haut, coulait dans les ruisseaux, s'étalait dans les bassins, remontait dans les jets d'eau des jardins, pour retomber sur les toits, en pluie fine et pénétrante. Et il semblait la nuit, lorsqu'on passait les ponts, que la seine charriât, au milieu de la ville endormie, les ordures de la cité, miettes tombées de la table, noeuds de dentelles laissés sur les divans, chevelures oubliées dans les fiacres, billets de banque glissés dans les corsages, tout ce que la brutalité du désir et le contentement immédiat de l'instinct jettent à la rue après l'avoir brisé et souillé.
Alors, dans le sommeil fiévreux de Paris, et mieux encore que dans sa quête haletante du grand jour, on sentait le détraquement cérébral, le cauchemar doré et voluptueux d'une ville folle de son or et de sa chair. Jusqu'à minuit les violons chantaient ; puis les fenêtres s'éteignaient, et les ombres descendaient sur la ville. C'était comme une alcôve colossale où l'on aurait soufflé la dernière bougie, éteint la dernière pudeur. Il n'y avait plus, au fond des ténèbres, qu'un grand râle d'amour furieux et las ; tandis que les Tuileries, au bord de l'eau, allongeaient leurs bras dans le noir, comme pour une embrassade énorme.
Et voilà les questions :
3) Quels procédés d'écriture donnent puissance et énergie au tableau de cette fièvre parisienne ? Quel registre domine cet extrait ?
4) Montrer que Paris est ici assimilé à un organisme vivant, et même à un corps vivant.
5) Etudiez comment se construit, dans ce passage, la vision d'un nouvel enfer, à la fois terrifiant et fascinant. Soyez tout particulièrement attentif au rôle des images.
Alors pour la deuxième question de la trois, c'est bien sûr l'enfer, la folie, le péché, les ténèbres...
Pour la quatre, il y bien sur des personnifications et le fait que Paris ait une "fièvre" il est donc décris comme un être vivant malade et ici malade des spéculations etc...
Et après le reste ben... c'est le noir complet.
Le français n'est vraiment pas mon point fort donc soyez indulgent^^
Pitier, au moins une petite réponse j'ai mis une éternité à écrire le texte...
Merci.