le droit au suicide -ceci n'est pas une apologie mais une reflexion- - Société - Discussions
Marsh Posté le 02-09-2006 à 15:54:35
Une fois mort tu t'en fiche un peu de savoir si tu avait le droit de te tuer ou non
Marsh Posté le 02-09-2006 à 15:56:03
MDR, c'est quoi ce topic ?
Avoir le droit de se suicider ?
Pour les croyants en certaines religions ca peut etre interdit et donc, ne pas disposer du paradis ou autre lieu edylique une fois mort...
Mais en terme de loi penale, euh j'ai du mal a comprendre ^^
Marsh Posté le 02-09-2006 à 15:56:20
Drapal, ce sujet m'interesse. Ca serait bien si il n'y avait pas de trolls cette fois.
Marsh Posté le 02-09-2006 à 15:56:39
Le problème c'est que le suicide fait plus de mal aux proches du suicidé à qui il va manquer et provoquer du chagrin qu'au mort qui, vu qu'il est mort, s'en fout.
Evidemment chacun est libre de faire ce qu'il veut de son corps et de sa vie, mais il faut être bien conscient des conséquences de son acte, en terme de douleur infligée aux autres ou de cout pour la société.
Marsh Posté le 02-09-2006 à 15:57:55
tofti a écrit : Mais en terme de loi penale, euh j'ai du mal a comprendre ^^ |
Il me semble que le suicide a pendant un certain temps été illégal. Ca n'a aucun sens certes, mais c'est comme ça. Comme je le disais le suicide a un cout pour la société, et il est compréhensible qu'elle tente de s'en prémunir.
Marsh Posté le 02-09-2006 à 15:59:10
wips a écrit : Drapal aussi. Par contre, il serait utile de préciser si l'euthanasie est considérer comme un suicide ou pas. |
Suicide assisté alors ...
Marsh Posté le 02-09-2006 à 15:59:52
Quelqu'un qui s'y connait pourrait-il résumer/donner des sources en ce qui concerne le suicide et la loi ?
Marsh Posté le 02-09-2006 à 16:00:31
http://fr.wikipedia.org/wiki/Suicide
"... En France, le suicide est une liberté civile, c'est-à-dire qu'il est permis au sens où la loi ne le réprime pas ..."
Marsh Posté le 02-09-2006 à 16:00:31
En tout cas je déteste qu'un suicidaire utilise les transport en commun pour tenter de mettre fin à sa vie! Ca me met en retard
Quand ca arrive j'aimerai trop qu'on puisse réssusité les mort pour pouvoir torturer l'imbécile qui a fait ca avant de le retuer
Marsh Posté le 02-09-2006 à 16:00:51
Pour être passé par une période de "creux de la vague" comme tu dis, je relativise beaucoup le suicide. Je pense que c'est vraiment une libération, et que ce n'est pas au moment où la personne pense au suicide qu'il faut l'aider, mais avant si possible... Dans un état où l'on pense au suicide, je ne pense pas qu'un quelconque raisonnement rationnel puisse marcher - l'aide psychologique risque fort d'être inefficace. Je ne parle que de mon expérience, je n'ai pas prétention à détenir la vérité absolue à ce niveau.
Edit : Un an après, je ne saurais être plus heureux et équilibré, si ça peut donner un peu d'espoir à certains...
Marsh Posté le 02-09-2006 à 16:01:37
tofti a écrit : Suicide assisté alors ... |
l'euthanasie en elle-même c'est "tuer quelqu'un pour son bien". C'est un suicide assisté quand c'est cette personne elle-même qui a exprimé la volonté de mourir.
Marsh Posté le 02-09-2006 à 16:03:26
R3g a écrit : l'euthanasie en elle-même c'est "tuer quelqu'un pour son bien". C'est un suicide assisté quand c'est cette personne elle-même qui a exprimé la volonté de mourir. |
Okey.
Mais pourquoi dans l'affaire VINCENT, c'etait pourtant lui qui avait fait le voeu de mourir, et tout le monde parlait alors d'euthanasie .. et Non de suicide assisté ?
Marsh Posté le 02-09-2006 à 16:03:33
tofti a écrit : http://fr.wikipedia.org/wiki/Suicide |
En meme temps, la loi, elle a pas trop le choix dans ce cas...
Marsh Posté le 02-09-2006 à 16:04:20
Hermes le Messager a écrit : En meme temps, la loi, elle a pas trop le choix dans ce cas... |
D'où le debat sur ce topic
Marsh Posté le 02-09-2006 à 16:04:56
tofti a écrit : Okey. |
le suicide assisté est une forme d'euthanasie. Mais il y aussi des euthanasies qui ne sont pas des suicides, quand on tue la personne sans qu'elle en exprime le désir.
Marsh Posté le 02-09-2006 à 16:04:59
tofti a écrit : Okey. |
Souhaiter mourrir ne donne pas le droit a quiconque de se pointer chez toi et de te descendre a la kalach.
Marsh Posté le 02-09-2006 à 16:05:13
Hermes le Messager a écrit : En meme temps, la loi, elle a pas trop le choix dans ce cas... |
On pourrait poursuivre en justice un type qui s'est loupé, hein
Marsh Posté le 02-09-2006 à 16:06:07
Hermes le Messager a écrit : Souhaiter mourrir ne donne pas le droit a quiconque de se pointer chez toi et de te descendre a la kalach. |
Oui mais pourquoi parlé D'euthanasie alors qu'il s'agissait donc d'une demande de suicide assisté ?
Marsh Posté le 02-09-2006 à 16:06:09
tofti a écrit : D'où le debat sur ce topic |
Ben je ne vois pas tres bien ou il pourrait nous mener ce debat... Si qqu se flingue lui-meme, on y peut rien que ce soit interdit ou non, stout.
Marsh Posté le 02-09-2006 à 16:06:59
Hermes le Messager a écrit : Ben je ne vois pas tres bien ou il pourrait nous mener ce debat... Si qqu se flingue lui-meme, on y peut rien que ce soit interdit ou non, stout. |
Je rapel que c'est pas mon topic hein
Marsh Posté le 02-09-2006 à 16:07:29
kzimir a écrit : On pourrait poursuivre en justice un type qui s'est loupé, hein |
Ouai, mais je doute qu'il se loupe une seconde fois:
Sinon, on peut l'emprisonner a vie dans une cellule capitonnee pour eviter qu'il se "re-suicide".
Marsh Posté le 02-09-2006 à 16:09:16
on pourrais aussi lui sectionné la colonne vertébrale à la base du cou en punition!
Marsh Posté le 02-09-2006 à 16:10:41
Pour saisir le suicide il est nécessaire, je pense, d'abstraire le sujet de la contingence du réel, du particulier. Le suicide n'a rien à voir avec l'euthanasie, même si par l'euthanasie une certaine idée du suicide perce. Par le suicide s'explique l'euthanasie, et non l'inverse; reste donc encore à définir le suicide pour lui-même. Il est important de sortir à tout prix du particularisme, sans pour autant tomber dans un platonisme frénétique.
Je continue à vous lire...
Marsh Posté le 02-09-2006 à 16:11:01
sombresonge a écrit : on pourrais aussi lui sectionné la colonne vertébrale à la base du cou en punition! |
Ou plus tard quand ce sera au point, mettre le cerveau dans une solution speciale pour que le mec reste en vie cerebralement indefiniment, qu'il puisse penser, et c'est tout.
Marsh Posté le 02-09-2006 à 16:12:59
wips a écrit : C'est le problème je trouve. Perso, je suis pour la liberté de la personne, et si celle-ci l'exerce par le suicide, ok. |
Dans tous les cas, les personnes sont impossibles a poursuivre.
1) Celles qui sont determinees a se suicider se suicideront.
2) Celles qui bleuffent seront pour le coup encore plus desesperees et tenter de se suicider pour de bon:
Marsh Posté le 02-09-2006 à 16:24:41
A mon avis il existe différentes raisons de se suicider mais le caractère commun est un mal être insupportable au point de mettre fin à ses jours, il y a ceux qui se suicident de manière impulsive, ceux qui se suicident avec un véritable rituel. Dans tous les cas on ne peut pas parler d'acte "raisonnable" dans le sens où je crois que lorsqu'on se suicide on est dans un état différent, nous ne sommes plus nous-mêmes. Je ne sais même pas si on a conscience de ce qu'on fait, sauf peut être pour ceux qui préparent leurs suicides. Le suicide doit être probablement la seule issue possible dans la tête d'une personne qui se retrouve en face d'un mur infranchissable, c'est la seule lueur qui émane.
Marsh Posté le 02-09-2006 à 16:29:00
Personnelement , je pense que le suicide devrait être " toléré "
Certes, cet acte fait de la peine aux proches de la personne qui décide d'en finir avec la vie, entraînant troubles psychologiques, tristesse toussa ... Mais si la personne qui décide de se suicider en est à un point de sa vie où tellement de choses ne va pas et qu'elle n'arrive pas à s'en sortir, se sent mal de jour en jour n'est pas , disons ," justifié " d'y mettre fin , au delà de tout ce que celà entraîne, faut il sacrifier sa vie pour rendre celle des autres plus heureuses, n'a t on pas le droit d'être un tant soit peu égoîstes et penser à soi même avant de pense raux autres ?
Marsh Posté le 02-09-2006 à 16:38:46
wips a écrit : A quoi donc attribuer la pulsion de mort ? |
Au fait que c'est la seule issue que l'on puisse concevoir au mal-être qui nous ronge ? Tout simplement ? Avant de vivre ça, je n'avais aucune idée de combien on puisse souffrir dans sa propre tête.
Marsh Posté le 02-09-2006 à 16:57:48
Aucune idée, jamais eu envie de tuer quiconque d'autre, jamais étudié la question, je peux pas comparer
Marsh Posté le 02-09-2006 à 17:11:48
Je pense que chaque être humain doit être libre de disposé de son corps et de sa vie. La possibilité de se succider est l'essence de l'être humain. La prise de pouvoir de la mort par l'état moderne est pour moi une perversion de l'esprit ayant créer la prise de pouvoir de l'homme.
La vie est souffrance contre la mort et c'est ce qui la rend belle et bien. L'homme apprend à gérer la souffrance mais il est indéniable que parfois cette souffrance déborde l'homme et le tue. Lorsque l'homme perd ce qui le rendait vivant, c'est à dire cette capacité d'absorption et de transmutation de la souffrance en amour alors le JE disparais et la mort est là.
Personne ne veut mourir mais lorsque la souffrance détruit la personnalité alors les autres doivent essayer l'aider l'homme souffrant, ils doivent compatrir mais sans tuer l'individu. Une compassion respectueuse de l'autre. Il me semble qu'il faille respecter la souffrance de l'autre et la comprendre. Aimer l'autre dans ce qui le fait vivre.
Marsh Posté le 03-09-2006 à 20:07:30
Partir de mort naturelle, c'est être passif du premier jour au dernier, subir jusqu'au bout.
On ne choisit pas de venir au monde, heureusement qu'on peut choisir d'en partir !
Se suicider, dans le sens de choisir comment et quand on va partir, est le plus grand des pouvoirs.
Je trouve juste le suicide irrespectueux vis-à-vis :
- des parents du suicidé en question qui ont dépensé beaucoup de temps/argent/énergie pour en arriver là,
- des gens malades qui perçoivent ça comme une injustice.
Je profite également de ce topic pour dénoncer le ridicule des TS. Autant se suicider est un acte de courage et de liberté suprêmes, autant se louper est la honte suprême. Si c'est pour attirer l'attention sur soi et lancer un appel de détresse, il y a d'autres méthodes plus simples. Et il y a tellement de façons de mourir qu'il faut vraiment avoir envie de louper son coup pour ne pas y arriver.
Ca me fait marrer les gens récupérés par les pompiers après avoir avalé quatre sachets d'aspirine. Moi, si je me suicide, quand les pompiers viendront me chercher, je peux te dire qu'ils sont pas prêts d'oublier ce qu'ils verront
Mais bon, me suicider, c'est la dernière chose que je ferai(s).
Marsh Posté le 03-09-2006 à 20:38:23
Facile de critiquer quand tu n'as pas vécu ça. Je pensais comme toi avant de vivre certaines choses. Maintenant, ce discours me fait honte. Et franchement, tant mieux pour toi de ne pas avoir idée de te suicider
Marsh Posté le 06-09-2006 à 04:07:00
wips a écrit : Tiens, j'ai de la difficulté avec "tuer qq pour son bien"... |
Quelqu'un qui est lourdement handicapé à vie, qui ne vit que grace aux branchements effectués aux machines à côté de son lit, je vois pas en quoi c'est pour son bien qu'on le garde en vie...
Dans tous les cas, l'euthanasie présuppose que le patient a donné son accord (et même formulé la demande en fait), sans quoi elle est considérée comme un meurtre.
Marsh Posté le 06-09-2006 à 07:06:13
tofti a écrit : MDR, c'est quoi ce topic ? |
c est plus le cas chez les catholique.
l'Église s'est révisé sur ce point la. elle considère maintenant qu un suicide résulte d'une personne "malade" et que de ce fait elle était pas responsable de ses propre actes.
Expérience perso : Mon Grand père s'est donné la mort il y a 3-4ans, et la cérémonie c est bien passé dans une église avec un prêtre
Marsh Posté le 06-09-2006 à 07:10:10
Z_cool a écrit : c est plus le cas chez les catholique. |
Si un jour ça m'arrive, ça me ferait lourdement chier qu'on qualifie mon acte de maladie mentale, c'est de la lucidité de laisser la place quand on est plus bon à rien...
Marsh Posté le 06-09-2006 à 07:33:24
Gigathlon a écrit : Si un jour ça m'arrive, ça me ferait lourdement chier qu'on qualifie mon acte de maladie mentale, c'est de la lucidité de laisser la place quand on est plus bon à rien... |
le terme maladie je l ai mis entre "" parce que c est pas vraiment le terme et que je m en souvient plus exactement.
Cela dit, tout comme la grippe est une maladie qui se soigne, la depression nerveuse, est aussi une maladie qui se soigne. le fait que se soit mentale fait plus peur au gens.. mais en fin de compt ..
Marsh Posté le 06-09-2006 à 07:35:02
Bah ça dépend des circonstances, un suicide n'est pas forcément le fruit d'une dépression
Marsh Posté le 06-09-2006 à 07:42:06
Gigathlon a écrit : Bah ça dépend des circonstances, un suicide n'est pas forcément le fruit d'une dépression |
mais tu va arreté de mal interpreter ?
j ai dis que la depression etait UNE forme de maladie mentale.
et l'Eglise considere simplement qu'un suicidé avait un probleme dans sa vie qui l a poussé a un tel geste
Marsh Posté le 02-09-2006 à 15:49:29
Bonjour,
Sujet sensible mais necessaire je trouve.
Peut-on disposer de sa vie comme on lentend, notre corps nous appartenant, même si lon entend y mettre fin ?
Pour vous le suicide c'est quoi?
D'après vous un suicide peut il être raisonnable?
Comment peut on être amené à désirer mourir?
Peut-on empêcher une personne même mineure par la loi de vouloir mettre fin à ses jours quelle que soit la raison si on le souhaite vraiment ?
Le suicide peut être vu positivement comme un acte de liberté (ultime en l'occurrence). Le problème c'est qu'en général c'est un acte qui est commis au creux de la vague et pas toujours murement réfléchi et inévitable. Il faut sans doute lutter pour empêcher les autres d'en arriver là. Quand il s'agit de les empêcher de commettre l'irréparable, c'est déjà un peu tard pour agir. Il faut dire qu'on est dans une société encore assez nulle en psychologie... mais la psycholgie et psychatrie a-t-elle un réel rôle et a-t-elle sa place et droit de s'immiscer ainsi... et en même temps quelle légimité a-t-on "d'intervenir" si telle est la volonté de la personne...
Quand à savoir si il s'agit d'un droit ou pas, difficile de toutes façons d'empecher quelqu'un de passer à l'acte si il le veut vraiment, sauf comme on fait les religions à lui promettre pire pour après. Encore faut il qu'il soit crédule pour que ça marche...
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PS : j'attends vos opinions et avis tels qu'ils soient et je ne manquerai de participer aux débats divers... par avance merci à vous tous !
Cordialement,