Je suis athée, c'est mal?

Je suis athée, c'est mal? - Page : 347 - Société - Discussions

Marsh Posté le 27-03-2010 à 20:39:36    

Reprise du message précédent :

incubusss a écrit :


 
abattage  :pfff:  


C'est pas un peu extrême comme solution ? :o

Message cité 1 fois
Message édité par SquiZZ le 27-03-2010 à 20:40:05
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Marsh Posté le 27-03-2010 à 20:39:36   

Reply

Marsh Posté le 27-03-2010 à 20:40:58    

SquiZZ a écrit :


C'est pas un peu extrême comme solution ? :o


 
avec étoudissement avant  [:moundir]

Reply

Marsh Posté le 27-03-2010 à 20:42:43    

koko l'asticot a écrit :


Non. Là c'est pas une question de prière ou de quoi que ce soit. Si prier 5 fois par jour fait du bien aux musulmans, qu'ils le fassent, je n'ai absolument rien contre ça. Mais là ça concerne aussi des animaux.
On parle de la façon de tuer un être vivant. Déjà qu'en général ces animaux ont pas des conditions de vie terribles, le moins que l'on puisse faire c'est les tuer sans qu'ils souffrent. Ce n'est pas pour rien si c'est interdit en Europe.
J'ai à peine pigé la moitié de ton message au fait.
 
Edit : en fait au vu de ton dernier message je crois que tu n'es pas sobre. C'est de plus en plus incompréhensible.


 
 
Souffrance... C'est donc un individu... Et toi t'es près à abattre et à manger un individu dans la mesure ou il souffre un peu moins qu'avant, qu'il n'y à pas si longtemps ?
Le temps, le temps.... Laisses leur le temps.

Reply

Marsh Posté le 27-03-2010 à 20:45:51    

koko l'asticot a écrit :

C'est incroyable les conneries que tu sors pour justifiez un acte aussi barbare. Tu le fais parce-que c'est écrit dans un bouquin, assume au moins.


 
 
avant de savoir ces "conneries" je le faisait déjà et c'était exclusivement parce que c'était dit dans le coran et dans la tradition prophétique.  
 
je ne voit pas où tu as vu/lu que je n'assumait pas ma croyance.
 
je te rajoute une autre information que j'assume parfaitement, je rentre au WC du pied gauche et je sort du droit, j'enfile mes vêtement toujours le membre droit d'abord. et quand j'enlève c'est toujours par les gauches que je commence... et c'est parce que c'est dit par notre prophète Mohammed (sbl).
 
y a autre chose qui te dérange?! je peut t'aider tu sais!? ;)


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l'opium et le bâton.
Reply

Marsh Posté le 27-03-2010 à 20:47:54    

crocnigo a écrit :


 
 
avant de savoir ces "conneries" je le faisait déjà et c'était exclusivement parce que c'était dit dans le coran et dans la tradition prophétique.  
 
je ne voit pas où tu as vu/lu que je n'assumait pas ma croyance.
 
je te rajoute une autre information que j'assume parfaitement, je rentre au WC du pied gauche et je sort du droit, j'enfile mes vêtement toujours le membre droit d'abord. et quand j'enlève c'est toujours par les gauches que je commence... et c'est parce que c'est dit par notre prophète Mohammed (sbl).
 
y a autre chose qui te dérange?! je peut t'aider tu sais!? ;)


On revient donc à ce qui était dit quelques pages plus tôt.
Dieu aime enculer des mouches.

Reply

Marsh Posté le 27-03-2010 à 20:48:52    


 
oui c'est anti-HFR-constitution les insultes. mais c'est pas moi qui tire les alarmes :sol:

Spoiler :

.... enfin, sauf pour le couple de glyco-chkopy. :whistle:



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l'opium et le bâton.
Reply

Marsh Posté le 27-03-2010 à 20:54:21    

koko l'asticot a écrit :


On revient donc à ce qui était dit quelques pages plus tôt.
Dieu aime enculer des mouches.


 
pour un asticot j'ai comme l'impression que tu essai de péter plus haut que tu ne le peux, anatomiquement parlant. alors l'asticot vas chercher bonheur ailleurs.  


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l'opium et le bâton.
Reply

Marsh Posté le 27-03-2010 à 20:54:48    

a+


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l'opium et le bâton.
Reply

Marsh Posté le 27-03-2010 à 22:37:52    

crocnigo a écrit :


 
la gourde, elle ne sert pas qu'à rafraichir par son eau, tu es loin, très loin de pouvoir faire des métaphores arabes.
 
la gourde que je cite c'est la "guerba" qui sert à séparer le beurre du lait, c'est une façon à nous de désigner celui qui fait un HS, comme s'il venait de casser l'élan d'une discussion.
 
 
 alors reste dans ta culture http://i11.twenga.com/animaux/degu [...] 647339.png  et ne tentes plus rien. :sarcastic:


Genre tu vas m'apprendre ce que c'est une gourde...
T'es vraiment cruche.

Reply

Marsh Posté le 27-03-2010 à 23:24:45    

crocnigo a écrit :


 
je te rajoute une autre information que j'assume parfaitement, je rentre au WC du pied gauche et je sort du droit, j'enfile mes vêtement toujours le membre droit d'abord. et quand j'enlève c'est toujours par les gauches que je commence... et c'est parce que c'est dit par notre prophète Mohammed (sbl).
 
y a autre chose qui te dérange?! je peut t'aider tu sais!? ;)


Y a vraiment demandé ca dans le Coran  [:rofl]

Reply

Marsh Posté le 27-03-2010 à 23:24:45   

Reply

Marsh Posté le 27-03-2010 à 23:40:18    

C'est vrai que ça me laisse perplexe oO

Reply

Marsh Posté le 27-03-2010 à 23:42:50    


 
C'était au second degré.
 
Par contre ce qui est vrai chez les musulmans, c'est qu'il faut manger avec la main droite, comme si Dieu en a quelque chose à foutre  :o

Reply

Marsh Posté le 27-03-2010 à 23:47:01    

topro a écrit :


 
C'était au second degré.
 
Par contre ce qui est vrai chez les musulmans, c'est qu'il faut manger avec la main droite, comme si Dieu en a quelque chose à foutre  :o


Ben apres quelques recherches il semblerait que ca soit vrai... [:zinbou:1]

Reply

Marsh Posté le 27-03-2010 à 23:57:10    

Il y a un passage aussi selon lequel les hommes ne doivent pas porter de vêtement tombant sous les chevilles.
Vous pourrez le vérifier : la prochaine fois que vous verrez un salafiste, regardez ses pieds. Soit il portera un pantacourt, soit il aura pris soin de bloquer les jambières de son futal au dessus des chevilles en passant ses chaussettes par dessus.


Message édité par maurice chevallier le 27-03-2010 à 23:57:23
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Marsh Posté le 28-03-2010 à 00:02:43    

Ahhhhhhh ça serait donc de là que vient le fait de rentrer son jogging dans ses chaussettes? Surement initié par certains pratiquants puis recopié par tous et devenu une "mode" (comme le fait de se mettre la main sur le coeur?)

Reply

Marsh Posté le 28-03-2010 à 07:11:52    

topro a écrit :


 
C'était au second degré.
 
Par contre ce qui est vrai chez les musulmans, c'est qu'il faut manger avec la main droite, comme si Dieu en a quelque chose à foutre  :o


C'est chez les sauvages qu'on mange avec ses mains (meilleur moyen de se récolter des tas de maladies répugnantes, même sans bouffer de cochon) ; ailleurs on utilise des baguettes ou une fourchette, non mais.  [:moonzoid:5]

Reply

Marsh Posté le 28-03-2010 à 07:20:38    


 
Si tu le dis.  :D  

Reply

Marsh Posté le 28-03-2010 à 09:11:05    


Bonjour à tous,
Je m'présente, i am a newbie parmi you !  ;)
Je n'sais point encore si je dois croyer, agnostiquer ou athéiser, ma foy !  :??:
Mais toujours est-il que récemment m'est arrivée une expérience relativement négative en territoire de croyances... Et ça fait plutôt plaisir de pouvoir trouver un fil de discussion comme celui-ci, alors qu'on peut parfois se sentir bien seul...  :(
 
 

veggie a écrit :

Je suis athée, c'est mal?


Bien évidemment que dans l'Absolu de La Vérité Éternelle à géométrie variable et adaptative fondée sur le mystère caché par Le Grand Schtroumpf de tous les univers, et à la frontière du monde invisible où les trolls jouent à cache-cache avec les vivants, être athée, ou bien même agnostique, est une hérésie et anomalie de la création ; c'est un très très très grand mal, un mal absolu - aussi absolu que La Vérité Absolue et Éternelle...  :pfff: Apparemment, notre culture, encore très imprégnée de manichéisme religieux, fait qu'encore de nos jours se pose le problème de l'infidélité de tout incrédule pékin à l'égard d'une toute hypothétique transcendance, et paradoxalement l'ignorance de l'existence de l'inconnaissable et présumé Être Suprême ( il gagnerait en célébrité à se montrer plus souvent, ou à se faire connaître, pour ceux qui ne l'ont pas encore rencontré... :ange: ), alors que l'évolution de la pensée ( notamment philosophique ) permet aujourd'hui de s'émanciper de dogme de La Vérité et de vérités issues du ouï-dire de croire sur parole d'homme et n'ayant pour fondement que des mythes et légendes, des croyances et superstitions, poils au dindon...  :D
 

Citation :

(...)


Il y a un expression que je n'arrive pas à retrouver dans le topic que je n'ai fait que survoler ( il y a environ 350 pages à lire, d'ailleurs quelqu'un pourrait-il me dire comment fait-on avec un downloader pour télécharger seulement les pages d'un topic afin de pourvoir en faire de la lecture offline ? ), bref, je ne sais pas exactement ce que veut dire cette expression que pour le moment je ne retrouve pas, mais intuitivement cela m'en évoque une autre du genre : « Raisonner ou Croire, il faut choisir » ... Sachant que foi et raison ne sont guère compatibles ; la foi faisant plus souvent appel au réflexe conditionné par la carotte et le bâton, qu'à la raison...
 

Citation :

Mais je trouve un peu "gnan-gnan" de ne pas faire l'effort de constater que l'expérience est déjà menée par pas mal de gens.
Ceux qui se posent des questions, mènent une vie agrémentée de spiritualité.


Autrement dit, c'est trouver gnangnan de ne pas faire l'effort de constater que l'expérience est déjà menée par quelconque mouvement du panurgisme spirituel et du genre où tout l'monde devrait faire l'effort de la pensée unique et de se poser en même temps les mêmes questions avec à la clef les mêmes réponses inspirées par des maîtres du prêt-à-penser en rond et par eux-même qu'il est mieux d'envisager l'existence d'une transcendance que de rien du tout au-dessus de nous, puis qu'il est navrant de ne pas vouloir s'en remettre à l'évidence, refusant de gober n'importe quoi et de faire partie du troupeau disant "amen" aux divines vérités sans preuves et à tout bout d'champ annoncées...
En fait, plus les spiritualistes sont nombreux à se convaincre entre-eux de la réalité de certitudes infondées, plus ça doit les renforcer dans leurs convictions et les rassurer, apparemment, et c'est en quelque sorte ce qui manque aux agnostiques et athées, qui quant à eux, pour ne point être éparpillés et se sentir moins isolés, devraient fonder leur propre religion sur la doutance, tandis que les autres la fonde sur la croyance, ou bien même parfois encore mieux, sur la sachance...  :sol:
 
Mais à quoi sert l'expérience de se poser les fameuses questions fondamentales auxquelles il n'y a pas de réponses ? Des questions n'ayant d'ailleurs pas plus de fondement que de réponses ; à partir de quel endroit s'entreprennent donc ces recherches si précieuses, sur quel terreau fondamental de la réalité concrète ? Des questions sans réponses mais qui apparemment auraient la vertu de rendre plus spirituels les individus qui se les posent ; des gens s'imaginant que la quête spirituelle de La Vérité ( dont autre et intangible réalité plus spéculative qu'hypothétique et potentielle ) leur donne choses en plus qu'aux autres, et que leur spiritualité s'en trouve enrichie, plus vertueuse et supérieurement évoluée à celle d'autrui. Mais cette attitude a le plus souvent rapport avec le complexe de supériorité spirituelle...
 

Citation :

Du reste j'ai bien développé pour ma part qu'il y avait bien plus de chance de développer des comportements plus évolués que la normale via une exploration spirituelle que via une exploration scientifique.
Sinon vu le nombre de scientifiques et d'étudiant en cursus scientifique, notre pays serait civilisé.


Voilà donc, ici tout est dit... Et nous serions faits pour vivre tous ensemble dans le même monde, et ensuite dans Le Sacro-Saint Paradis par on ne sait quel tour de passe-passe et immatérielle transmigration de la conscience dissociées de son support matériel...?  :ange:  Il faudra que le dieu utilise la lobotomie afin de pouvoir mettre tout l'monde d'accord. Ceux qui n'ayant point besoin de croire en une transcendance pour pouvoir donner valeur et sens à l'existence ( subjectif ) puis respecter autrui, et les autres, les vrais humanistes, ceux-là, car supérieurement évolués et plus civilisés que ces autres pauvres animaux sans âme ignorants, et parce qu'agissant au nom du garde-fou divin et selon le conditionnel principe de la pèrefouettardesque punition et pèrenoëlesque récompense...
Mais comme l'ai-je pu déjà le dire ailleurs et à propos d'une obsessionnelle convaincance à croire de la part d'un certain spiritualisme forcené tendant plus ou moins au travers d'un fumeux bourrage de crâne, avec en plus une arrogante sûreté de lui-même dans la certitude d'avoir toujours raison, à vouloir instaurer un pseudo "nouveau paradigme" de La Vérité Universelle, faisant plus ou moins un amalgame scientifico-ufologico-ésotérico-religieux, dans le forum d'un média (*) se radicalisant à l'égard du rationalisme, et forum duquel je me suis fait viré par la censure comme une brebis galeuse, pour ne pas dire comme une vulgaire merde, à partir du moment où je me suis permis de les remettre en question et de penser librement et autrement qu'en folles et hallucinantes assertions plus proches du canular que de La Vérité Absolue...  :D  bref, m'étais-je exprimé plus ou moins en ces termes et avais-je posé la question et développé argument suivant : « si par hasard quelconque principe créationnel existait, comment voulez-vous que celui-ci puisse vous prendre au sérieux ? » ( prendre au sérieux ces gens-là qui de surcroît pratiquant le double-langage, la contradiction, le déni de la réalité, l'inversion et la récupération, etc. ) ; à condition que celui-ci ( le présumé "créateur" ) soit lui-même sérieux ; parce que cela n'apparaîtrait pas avec autant d'évidence que cela au constat des calamités naturelles et lorsque se déchaînent avec un certain chaotisme des éléments naturels d'une "création" balayant comme des poussières les "créatures" qui soi-disant sont si grandement aimées par le "créateur" - "amour & bonté divins" dont à tout bout d'champs ils se gargarisent mielleusement -, et qui par ailleurs leur montrant l'exemple du droit de vie et de mort sur les "créatures" de la part du "créateur"... Mais malgré c'la "on" trouve encore que "Dieu" a le sens de l'humour...
 
(*) ...que je ne citerai pas parce qu'ils sont plutôt du genre susceptibles et ayant pour un oui ou pour un non vite fait de taxer de propos insultants et diffamatoires les contradicteurs les mettant face à leurs propres contradictions - alors qu'eux-même par contre ne se gênent guère pour tailler le costard a des rationalistes de renom, mais des rationalistes semblant plutôt ramollis, ou bien en veilleuses, ces derniers temps - ; en fait, c'est carrément la guerre à l'évolutionnisme et au rationalisme que ces gens-là on déclaré et qu'apparemment ils mènent tambour battant...  LOL
Ils passent leur temps à faire de la morale et prennent un peu les gens pour des bisounours. Parfois certains de leurs discours font carrément préférer avoir à faire à la religion officielle...
Pour le moment subsiste un certain équilibre entre rationnel et irrationnel. Mais il est à se demander ce qu'il adviendrait si la balance venait à pencher du côté irrationnel - si la société se laissait submerger par l'irrationnel...?

 
Et pour en revenir à notre panurgisme et au questionnement spirituel en question, cela aurait donc plutôt qu'autre chose la vertu de mener à des présupposés et réponses autofabriquées, puis au déni de la cruelle réalité d'une nature démontrant plus l'imperfection d'une évolution darwinienne que la perfection d'une création par un bienveillant Super Merlin L'Enchanteur avec sa baguette magique de plusieurs billiomètres de longueur là-haut dans les cieux éternels du multivers...  :sarcastic:  Et par conséquent questionnement fondamental sans neutralité et ne suscitant guère le développement d'un esprit critique faisant envisager toutes sortes de possibilités qui au bilan ne devraient en rien faire trouver rassurant de croire en l'existence d'un "créateur" n'ayant en fin d'compte guère de délicatesse à l'égard de ses propres "créatures"...  :-\  
 
Enfin bref, le genre de questionnement dont on sait qu'il n'aboutit à aucune réponse, mais auquel "on" ( fixiste ) tient absolument donner réponse par un déterminisme divin et la prédestinée des "créatures" à une finalité créationnelle, tout en créant artificiellement un soi-disant besoin de croyance, pour soi-disant donner un sens à l'existence ( sens unique ), sens que les individus, infantilisés, troupalisés et privés de libre arbitre, seraient eux-même incapables de donner à leur propre existence individuelle et sociétale ( ou alors ce serait plutôt l'aveu d'une société qui est en échec et incapable de procurer à l'individu tout ce dont il a besoin, en fait.. ;-) en pensant librement et sans l'espoir d'un "au-delà" et d'une vie meilleure après la mort, à l'instar de comme si avant la petite mort que procure l'état de sommeil et pour pouvoir s'endormir le soir, besoin était nécessaire de croire qu'on se réveille le lendemain...  :D  Bref, le questionnement, qu'on prétendrait inspiré par plus de vertu et de grandeur spirituelle, ça manquerait pas plutôt un peu de maturité, nan...?   :??: :sarcastic:
 
 
PS : D'autres questions, plus rationnelles, celles-ci, et pouvant donner lieu à intéressants débats et argumentation pour les rationalistes, par exemple et entre autres : paradoxalement il est parfois possible d'entendre évoquer certaines croyances en terme de "fausses croyances". Mais au fait, comment fait-on pour différencier une vraie croyance d'une fausse croyance ? Attention, il y a une subtilité ; on peut s'perçevoir au bout d'un certain temps qu'une croyance est fausse, mais on ne peut pas donner plus de crédibilité à une autre croyance qu'on dit vraie et y oppose en vérité, ou bien alors il ne s'agit plus de croyance, mais de sachance...
Puis aussi une expression ou slogan plus ou moins argumentaire : "rien n'est impossible", pouvant parfois être utilisée pour donner plus de crédibilité à l'hypothèse de l'existence de quelque chose, bref, ces affirmations ne paraissent-elles pas des contradictions ? Pour cette dernière, plus ou moins bidon, si rien n'est impossible, il est possible qu'existe la chose en laquelle on croit, mais comme cet argument implique à la fois la possibilité et son contraire, il tombe en quelque sorte sous le coup d'une auto-annulation ; il ne veut plus rien dire, car il est alors aussi possible que tout ne soit pas possible et que la chose n'existe pas...  :??:  Philosophes de comptoir, bonsoir...  :D


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✩  J'Suis L'Andouille Qui Fait L'Imbécile...  ✩  L'Informatique, c'est pas automatique... :p  ✩  Alertez Les...
Reply

Marsh Posté le 28-03-2010 à 09:48:35    

Salut
 

divbyzero a écrit :


Mais à quoi sert l'expérience de se poser les fameuses questions fondamentales auxquelles il n'y a pas de réponses ? Des questions n'ayant d'ailleurs pas plus de fondement que de réponses ; à partir de quel endroit s'entreprennent donc ces recherches si précieuses, sur quel terreau fondamental de la réalité concrète ?  


1) Pour faire avancer le schmilblique.
2) C'est comme une boucle, c'est sans fin.. peut-être sans fain durant une période (ou un univers) ou plusieurs.

divbyzero a écrit :


Voilà donc, ici tout est dit... Et nous serions faits pour vivre tous ensemble dans le même monde, et ensuite dans Le Sacro-Saint Paradis par on ne sait quel tour de passe-passe et immatérielle transmigration de la conscience dissociées de son support matériel...?  


Comme par exemple l'intelligence artificielle ? Au fait c'est quoi la conscience ?

divbyzero a écrit :


Enfin bref, le genre de questionnement dont on sait qu'il n'aboutit à aucune réponse, mais auquel "on" ( fixiste ) tient absolument donner réponse par un déterminisme divin et la prédestinée des "créatures" à une finalité créationnelle, tout en créant artificiellement un soi-disant besoin de croyance, pour soi-disant donner un sens à l'existence ( sens unique ), sens que les individus, infantilisés, troupalisés et privés de libre arbitre, seraient eux-même incapables de donner à leur propre existence individuelle et sociétale ( ou alors ce serait plutôt l'aveu d'une société qui est en échec et incapable de procurer à l'individu tout ce dont il a besoin, en fait.. ;-) en pensant librement et sans l'espoir d'un "au-delà" et d'une vie meilleure après la mort, à l'instar de comme si avant la petite mort que procure l'état de sommeil et pour pouvoir s'endormir le soir, besoin était nécessaire de croire qu'on se réveille le lendemain...  :D  Bref, le questionnement, qu'on prétendrait inspiré par plus de vertu et de grandeur spirituelle, ça manquerait pas plutôt un peu de maturité, nan...?   :??: :sarcastic:
 


Il n'y à pas de finalité à l'échelle de l'existant.
Il y en à à l'échelle du vivant et selon ou tu te trouve tu est libre ou pas de fixer toi même tes propre objectif.
Pour répondre à la question j'ai 40 piges.
 

divbyzero a écrit :


PS : D'autres questions, plus rationnelles, celles-ci, et pouvant donner lieu à intéressants débats et argumentation pour les rationalistes, par exemple et entre autres : paradoxalement il est parfois possible d'entendre évoquer certaines croyances en terme de "fausses croyances". Mais au fait, comment fait-on pour différencier une vraie croyance d'une fausse croyance ? Attention, il y a une subtilité ; on peut s'perçevoir au bout d'un certain temps qu'une croyance est fausse, mais on ne peut pas donner plus de crédibilité à une autre croyance qu'on dit vraie et y oppose en vérité, ou bien alors il ne s'agit plus de croyance, mais de sachance...
Puis aussi une expression ou slogan plus ou moins argumentaire : "rien n'est impossible", pouvant parfois être utilisée pour donner plus de crédibilité à l'hypothèse de l'existence de quelque chose, bref, ces affirmations ne paraissent-elles pas des contradictions ? Pour cette dernière, plus ou moins bidon, si rien n'est impossible, il est possible qu'existe la chose en laquelle on croit, mais comme cet argument implique à la fois la possibilité et son contraire, il tombe en quelque sorte sous le coup d'une auto-annulation ; il ne veut plus rien dire, car il est alors aussi possible que tout ne soit pas possible et que la chose n'existe pas...  :??:  Philosophes de comptoir, bonsoir...  :D


1) Je ne sais pas, on m'en a sortie de belle aussi... Voir les mêmes.
2) Disons que dans l'éternel recommencement, il y a des chance pour que tout arrive.
3) Tu ne peut nier avoir reçu accusé de réception.  
 
Welcome to jovaland... D'habitude, c'est moi qui divise par zéro.  :jap:  

Reply

Marsh Posté le 28-03-2010 à 10:14:13    

En espérant avoir eu raison de me permettre de répondre à ton message... messager.

Reply

Marsh Posté le 28-03-2010 à 11:43:01    

Pas mal pour un premier post le jour de ton inscription en tout cas..  [:quardelitre]

Reply

Marsh Posté le 28-03-2010 à 20:23:09    

maurice chevallier a écrit :


Genre tu vas m'apprendre ce que c'est une gourde...
T'es vraiment cruche.


 
utiliser la cruche comme insulte n'est pas approprié, j'en connait une héroïne de la guerre 14/18  ;)  
http://images-02.delcampe-static.net/img_large/auction/000/083/248/294_001.jpg
 
t'es vraiment pire qu'une gourde :sol:


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l'opium et le bâton.
Reply

Marsh Posté le 28-03-2010 à 20:31:04    

crocnigo a écrit :


 
 
avant de savoir ces "conneries" je le faisait déjà et c'était exclusivement parce que c'était dit dans le coran et dans la tradition prophétique.  
 
je ne voit pas où tu as vu/lu que je n'assumait pas ma croyance.
 
je te rajoute une autre information que j'assume parfaitement, je rentre au WC du pied gauche et je sort du droit, j'enfile mes vêtement toujours le membre droit d'abord. et quand j'enlève c'est toujours par les gauches que je commence... et c'est parce que c'est dit par notre prophète Mohammed (sbl).
 
y a autre chose qui te dérange?! je peut t'aider tu sais!? ;)


 
 
 
 
 
 
relis avec le doigt si t'as un problème de suite dans les idées.
 
par contre si tu ne sais pas faire la différence entre le coran et la tradition prophétique... je te pardonne. :sol:  


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l'opium et le bâton.
Reply

Marsh Posté le 28-03-2010 à 20:34:48    

crocnigo a écrit :

 


relis avec le doigt si t'as un problème de suite dans les idées.

 

par contre si tu ne sais pas faire la différence entre le coran et la tradition prophétique... je te pardonne. :sol:


Ok tradition musulmane my bad


Message édité par Profil supprimé le 28-03-2010 à 20:36:05
Reply

Marsh Posté le 28-03-2010 à 21:23:04    


 
quand on se lave (ablution) 5 fois par jour, quand on se lave à chaque fois qu'on passe au WC, on est à longueur de journée propre... nous on ne se torche pas avec un papier hygiénique... en plus les fourchettes, c'est connu, c'est fait pour les gens qui ont les mains sales.  :kaola:  


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l'opium et le bâton.
Reply

Marsh Posté le 28-03-2010 à 21:33:37    


 
il ne dit que des ********* **** ****** **** **** ****** ** *******.
 
une petite lecture!
c'est article paru dans ..... enfin. :)  
 

Citation :

Il fut un temps où le repas au restaurant se prenait sur une belle nappe blanche impeccable ; plus on avait de couverts et plus c'était chic. On mangeait des recettes compliquées dont le chef gardait le secret avec le plus grand sérieux. Un repas réussi était alors un repas qui n'en finissait pas.
 
En France, il y a 30 ans, on passait en moyenne 1 heure et 38 minutes à table. Aujourd'hui, seulement 38 minutes, et la nappe blanche a été reléguée au placard. Génération zapping et pressée, on a envie d'autres choses, de surprises, de ludique tout en gardant le plaisir du goût. Bienvenue à la finger food, ou l'art de manger avec ses doigts !  
 
«Je pense que la finger food concrétise une volonté du public de se rapprocher du «manger», de voir abolir cette sorte de distance que le restaurant peut parfois mettre de façon ridicule entre la cuisine et le client», explique Luc Dubanchet, directeur de la revue gastronomique Omnivore.
 
«Vous savez, cette sorte de formalisme ou de performance graphique qui vous conduit à dire : «Oh, c'est tellement beau qu'on a pas envie d'y toucher !» Mais justement, la cuisine, ça doit être touché, englouti, dévoré ! Et, au lieu de faire des pièces de musée, les chefs se sont mis à imaginer des plats sexy, «préhensibles», qui donnent envie d'être pris avec les doigts et dévorés. C'est un rapport plus charnel, plus direct avec le produit et ce qui se mange.»
 
Une soupe à déguster dans un verre
 
Et c'est ainsi qu'aux grandes tables gastronomiques, on a commencé par se décoincer avec les amuse-bouches. Et puis étape suivante, les chefs aventuriers ont décidé d'aller un peu plus loin. Fabrice Biasolo, chef étoilé dans le sud-ouest de la France, imagine en 2005 une soupe à déguster dans un verre Ricard ou encore la tartine de foie gras à tremper allégrement dans un bol de bouillon. Délices et malice se donnent rendez-vous, et les curieux se précipitent.  
 
À la même époque, l'équipe du Fooding entérine le concept. Alexandre Cammas, fondateur du mouvement, se souvient : «Le Fooding a mis en lumière le fait que la finger food était aujourd'hui devenue un terrain favorable à la créativité culinaire. En novembre 2005, quand nous demandions dans le cadre de la Semaine du Fooding à des chefs de palace de revisiter les recettes de marrons grillés, kebab, hot-dog... , nous imaginions déjà assez facilement que la presse style et art de vivre allait non seulement relayer l'événement insolite, mais également inscrire ces fast recettes au registre des tendances 2006. Ce qu'elle a fait...»  
 
L'affaire est effectivement lancée. «Ce qui est amusant avec la finger food, xplique Christophe Pascal, jeune créateur du restaurant Au bout des doigts, c'est que finalement on sert souvent les mêmes choses que dans un cocktail, mais le fait qu'on les serve assis, tout le monde en parle.» En trois ans, son restaurant ouvert à Lille exclusivement consacré à la finger food ne désemplit pas. Et bien que situé en province, Au bout des doigts a été mentionné dans tous les journaux.  
 
Mais qu'est-ce qu'on mange quand on n'a plus les couverts traditionnels ?  
 
On mange des plats classiques en petites portions. Gratins, quiches, soupes dans des verrines, mais aussi des choses totalement nouvelles inspirées des différentes cuisines du monde. On multiplie les petits plats avec une notion de dînette. On explore de nouvelles présentations. Et si on enlève le couteau et la fourchette, on autorise la cuiller et le cure-dent.  
 
De quoi parfois dérouter le client. Nathalie Fossati, propriétaire du restaurant Dans les Arbres, consacré à la finger food, se souvient : «Si à l'ouverture de notre restaurant l'été dernier le bouche à oreille a été excellent, nous nous sommes vite rendu compte qu'il fallait expliquer, voire éduquer, une certaines partie de la population. En effet, les plus âgés sont un peu déroutés et redoutent de ne pas manger assez.»  
 
Pas manger assez ? Peu de risque. Si dans la finger food le menu disparaît au profit d'une farandole de surprises, on n'en reste pas pour autant sur sa faim. Dix miniplats à l'excellent restaurant Transversal du Musée d'art contemporain le Mac Val. Neuf au Boudoir de Hélène Darroze (deux étoiles Michelin). Neuf également au restaurant Au bout des doigts, mais cette fois-ci pour un prix fixe de 15 euros (23 $).  
 
Pour Alexandre Cammas, ce courant est salvateur. «Jouer avec la nourriture n'est plus un péché, mais au contraire une obligation si l'on veut que nos enfants continuent de s'intéresser à la question. En ce sens, il est normal que la finger food trouve un certain écho auprès du public contemporain. Et auprès des jeunes chefs nourris, comme vous et moi, aux nems, aux hamburgers...»  
 
Mais qu'en est-il à la maison ? Le principe de l'apéritif dînatoire se généralise et de plus en plus de marques de grandes distributions proposent des miniportions, des minibrochettes, des minilégumes. Le tout agrémenté d'un peu d'exotisme.  
 
«Dans la finger food, on n'hésite plus à bousculer les goûts et les frontières, explique Christophe Pascal. Et dans ce jeu de mélange, on redécouvre le goût. On se laisse surprendre. Je fais une bouchée à partir de sardine grillée, de chèvre chaud, de pomme, de ratatouille à l'ancienne sur toast. Beaucoup n'aiment pas ces goûts séparément et adorent ce petit plat.»  
 
Alors quoi ? On va tous se mettre à manger avec les doigts ? Alexandre Cammas tempère l'emballement français pour ce plaisir régressif. «C'est une mode médiatique passagère (la roue doit tourner et elle tourne de toute façon), mais ce n'est ni une invention ni une révolution. Juste une remise au goût de l'époque d'une tradition culinaire aussi vieille que la première banane mangée par le premier singe.»
 
À savoir
Fooding
Manger avec esprit. Concerne toute initiative visant à faire sortir la gastronomie de son carcan. On s'intéresse à ce qu'il y a dans l'assiette mais aussi tout le reste (déco, ambiance musicale, etc.) pour faire du repas un moment de plaisir et de découverte.  
 
De l'invention de la fourchette et de la finger food
On attribue l'arrivée de la fourchette en France à Henri III, qui, revenant de Pologne, la découvre à Venise et s'en entiche. Idéal pour ne pas faire de tache sur les collerettes. On raconte que même si Louis XIV avait un bon coup de fourchette, c'est avec ses doigts qu'il mangeait. Plus récemment, on attribue l'invention du mot finger food à l'actrice Joan Collins, qui, pour ne pas abîmer son rouge à lèvres, exigeait de se nourrir de petites bouchées.


 
bon appétit et n'oublie pas ta fourchette chez Mc do tu la sentira passer celle là
http://foodfacts.info/blog/uploaded_images/wendys-bacon-blue.jpg

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Message édité par crocnigo le 28-03-2010 à 21:43:13

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l'opium et le bâton.
Reply

Marsh Posté le 28-03-2010 à 22:02:57    

Ouais enfin c'est pas forcément parce que c'est écrit dans un article que c'est le must du savoir-vivre. Perso je décortique mes crevettes au couteau et à la fourchette au restaurant. Et je ne m'étendrais même pas sur le fast-food...


Message édité par speedboyz30 le 28-03-2010 à 22:03:09
Reply

Marsh Posté le 28-03-2010 à 23:16:20    

crocnigo a écrit :

 

il ne dit que des ********* **** ****** **** **** ****** ** *******.

 

une petite lecture!
c'est article paru dans ..... enfin. :)
 
[quote]Il fut un temps où le repas au restaurant se prenait sur une belle nappe blanche impeccable ; plus on avait de couverts et plus c'était chic. On mangeait des recettes compliquées dont le chef gardait le secret avec le plus grand sérieux. Un repas réussi était alors un repas qui n'en finissait pas.

 

En France, il y a 30 ans, on passait en moyenne 1 heure et 38 minutes à table. Aujourd'hui, seulement 38 minutes, et la nappe blanche a été reléguée au placard. Génération zapping et pressée, on a envie d'autres choses, de surprises, de ludique tout en gardant le plaisir du goût. Bienvenue à la finger food, ou l'art de manger avec ses doigts !

Quel lot de conneries (et sans rapport avec le sujet :o)
Si on bouffe en 38m minutes, c'est parce que la pause déjeuner dure 1H30, 1H voire moins, et si on met plus de couverts ni de nappe, c'est parce que ça c'est plus rapide à nettoyer, et ça coute moins cher (au restau, tout du moins.)

 

Perso, un restau ou on bouffe dans des verres et avec les doigts, sans couverts et sans nappe, c'est un bastringue genre McDo, peu importe le nom que tu lui colles et les prix que tu met dessus...


Message édité par Larry_Golade le 28-03-2010 à 23:18:58

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Si on attend la dernière minute pour faire quelque chose, au moins ça ne prendra qu'une minute à faire.
Reply

Marsh Posté le 29-03-2010 à 00:59:24    

Le matérialisme et l'athéisme (Redeker Robert)

 

Non, nous ne sommes pas les enfants d'Epicure : la consommation n'est qu'un fétichisme, autrement dit un ersatz de religion. Précisément ce qu'honnissait le père du matérialisme...

 

Contrairement à ce qui est souvent affirmé péremptoirement, notre société ne ressemble pas du tout à une société matérialiste. Elle cultive une adoration sans bornes pour les biens de consommation. Les logos et les marques comblent le vide laissé par la mort de Dieu. Cela n'a rien à voir avec le matérialisme, qui est une doctrine qui affirme la liberté et nous délivre des attachements douteux. Dans ce geste de détachement gît la grande leçon d'Epicure, le père de tous les matérialismes. Le goût de notre époque pour le clinquant et l'éphémère prouve que le matérialisme n'a pas triomphé. Mais alors qu'est-ce que le matérialisme, si étranger à notre société ? N'offre-t-il pas une issue pour s'extirper des maux dont souffre l'humanité ?

 

Athéisme et matérialisme sont en fait frères jumeaux, naissant d'un même refus, d'une même insurrection de l'esprit - vivre debout, dans la fierté d'être un homme. L'athéisme n'a rien de spontané. L'être humain est d'abord croyant, ou du moins crédule, l'imagination, faculté qui le détache des autres animaux, lui montrant des forces occultes et des dieux partout Le plus grand des philosophes anglais, le matérialiste Thomas Hobbes (1588-1679), renverse, dans son Léviathan, le caractère inné de la raison : "La raison ne naît pas avec nous... on l'atteint par industrie." Or, dans l'histoire de l'espèce humaine, l'imagination, fàbricatrice de dieux, précède la raison, dont le matérialisme et l'athéisme sont des résultats. A l'image de la liberté, l'athéisme est le fruit d'un travail, il représente un arrachement. Sommes-nous, hommes et femmes de l'Occident prospère, athées ? La désertion relative des cultes et la liberté des moeurs ne prouvent rien. La situation sociologique de notre époque, pointée par Nietzsche comme celle de la "mort de Dieu", n'est donc pas un athéisme ; c'est une indifférence, qui a fait glisser la crédulité vers d'autres objets (ceux de la consommation), et qui n'exclut pas un retour des formes anciennes de la religion. Certains hommes politiques continuent de présenter la religion comme une consolation devant les duretés de l'existence. La croyance en un au-delà ne sert-elle pas, dans ce cas de figure, à plier sans broncher devant les ravages de l'ultracapitalisme ?

 

Le bonheur est une conquête de la Révolution française. Il n'est pas un acquis social mais un acquis politique que l'on doit à l'athéisme. Le retour du spiritualisme dans la politique risque de mettre en péril cet acquis. L'athéisme vrai ne doit pas être confondu avec l'indifférence à Dieu, si fréquente dans les sociétés développées, qui s'accommodent de la paresse intellectuelle. Ce n'est pas seulement un point de vue philosophique. L'athéisme entraîne une conséquence politique aujourd'hui menacée : le bonheur comme but de la société.

 

Le matérialisme non plus n'a rien de spontané. Tout commença par l'audace d'un homme : un jour, sous le ciel peuplé de dieux et de temples de la Grèce antique, un mortel se dressa, osant s'opposer à la religion : l'Athénien Epicure, qui vécut entre 341 et 270 av. J.-C. Quelques siècles plus tard à Rome, Lucrèce, autre figure tutélaire du matérialisme, tisse l'éloge de ce moment fondateur : "Alors que, affreusement, sur Terre, l'humaine vie gisait écrasée sous le poids de la religion (...) pour la première fois un Grec, homme, mortel, leva les yeux contre elle." Lucrèce voit dans Epicure le premier homme libre, le premier qui, ayant triomphé par la raison de la religion, la "religion ayant eu le dessous" doit "être foulée aux pieds" -, montrait à tous les autres le chemin.

 


--

 

J'aime bien  :o

Message cité 2 fois
Message édité par Gilgamesh d'Uruk le 29-03-2010 à 01:02:52

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Nation spatiale : la chaîne de l'Arche interstellaire.
Reply

Marsh Posté le 29-03-2010 à 01:23:06    

Gilgamesh d'Uruk a écrit :

Le matérialisme et l'athéisme (Redeker Robert)

Connard ! [:o_doc]

Reply

Marsh Posté le 29-03-2010 à 09:08:35    

crocnigo a écrit :


 
quand on se lave (ablution) 5 fois par jour, quand on se lave à chaque fois qu'on passe au WC, on est à longueur de journée propre... nous on ne se torche pas avec un papier hygiénique... en plus les fourchettes, c'est connu, c'est fait pour les gens qui ont les mains sales.  :kaola:  


Ouais, c'est sûr que se nettoyer l'oignon avec des cailloux, c'est tout de suite achement plus propre [:doc_prodigy] Sans parler des chiottes bouchées...

Reply

Marsh Posté le 29-03-2010 à 09:17:31    

'tain mais on s'en bat les cou*lles de savoir si les inuits se torchent avec des bébés phoques...

 

Dans tous les cas, la prévalence de problèmes de santé liés à l'hygiène (alimentaire ou autre) n'est certainement pas plus élevée ici que dans les pays à majorité musulmane.... alors, oui, le papier n'est p-ê pas la meilleure méthode, mais paille, poutre, toussâ... et puis ce n'est pas trop l'objet du topic.

Message cité 2 fois
Message édité par darkpenguin le 29-03-2010 à 09:18:36

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Counting all the assh*les in the room, well I'm definitely not alone...
Reply

Marsh Posté le 29-03-2010 à 09:53:08    

darkpenguin a écrit :

'tain mais on s'en bat les cou*lles de savoir si les inuits se torchent avec des bébés phoques...
 
Dans tous les cas, la prévalence de problèmes de santé liés à l'hygiène (alimentaire ou autre) n'est certainement pas plus élevée ici que dans les pays à majorité musulmane.... alors, oui, le papier n'est p-ê pas la meilleure méthode, mais paille, poutre, toussâ... et puis ce n'est pas trop l'objet du topic.


On doit malgré tout à la culture occidentale la première étude résolument sérieuse concernant l'art de se torcher le derrière, et par quelqu'un de non moins illustre que François Rabelais. Alors, hein, la supériorité hygiénique des Andalous et autres Berbères, je demande à voir.
 
(Pour mémoire, la conclusion de cette étude très étoffée : c'est un oison fraîchement éclos qui élimine au mieux les souillures anales)
 
 [:zzozo]

Reply

Marsh Posté le 29-03-2010 à 10:58:06    

 

:heink:  Qu'est ce qui te gène chez le bonhomme ?  Ce qu'il a dit sur l'islam ?

 

a+

Message cité 1 fois
Message édité par Gilgamesh d'Uruk le 29-03-2010 à 12:06:10

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Nation spatiale : la chaîne de l'Arche interstellaire.
Reply

Marsh Posté le 29-03-2010 à 11:52:18    

Gilgamesh d'Uruk a écrit :

Le matérialisme et l'athéisme (Redeker Robert)
 
J'aime bien  :o


 
j'aime beaucoup également, cela reflète pas mal ce que je pense: l'athéisme arrive avec la maturité de l'espèce Humaine


---------------
I'm not a virgin, I just never give a fuck
Reply

Marsh Posté le 29-03-2010 à 12:18:55    


pffiu
Ca c'est de l'argumentation.

Reply

Marsh Posté le 29-03-2010 à 12:23:39    

s3r3g a écrit :


 
j'aime beaucoup également, cela reflète pas mal ce que je pense: l'athéisme arrive avec la maturité de l'espèce Humaine


 
Voui et non : on peut constater quand même que les monothéismes sont arrivés dans un monde antique qui avait déjà développé une pensée athée...
 
a+


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Nation spatiale : la chaîne de l'Arche interstellaire.
Reply

Marsh Posté le 29-03-2010 à 12:33:43    

bah "dieu" c'est pratique pour soumettre les gens  , aujourd'hui c'est moins utile, on a les média de masse et la consommation de masse pour ça


Message édité par Charles K le 29-03-2010 à 12:33:58
Reply

Marsh Posté le 29-03-2010 à 14:05:22    

Gilgamesh d'Uruk a écrit :

:heink:  Qu'est ce qui te gène chez le bonhomme ?  Ce qu'il a dit sur l'islam ?

yoyo173 a écrit :

pffiu, Ca c'est de l'argumentation.

[:cerveau afrojojo]  
 
J'ai rien contre le bonhomme à proprement parlé... et je n'ai aucun intérêt dans l'Islam... comme dans toutes les autres religions.
 
C'est juste son "traitement" particulier qui m'a étonné à l'époque : il a insulté clairement l'ensemble musulmans sur la débilité du Coran... et c'est son droit. Sa vie est clairement en danger par des extrémistes islamistes. Seulement pourquoi nous avoir fait croire qu'une Fatwa existait pour ça... alors qu'il n'y a rien de plus faux !  
 
Toutes les "grands philosophes du siècles" l'ont soutenu au nom de la liberté de parole. Ce qui est parfaitement justifiable... et au même moment... un autre critique seulement les extrémistes d'une autre religion... mais lui se fait descendre par les mêmes "philosophes" !
 
 
... et puis pour revenir à son dernier texte... moi je le trouve con !
 
Les marques c'est clairement de l'idolâtrie (comme il le dit)... mais l'effet des marques est loin d'être né dans un pays athée comme la France... mais plutôt au States ou la religion est très présente.
 
D'ailleurs je suis même persuadé qu'il y a en proportion plus des gens idolâtrant les marques chez les croyants que chez les athées  [:souk]

Reply

Marsh Posté le 29-03-2010 à 16:21:22    

Je remet le texte

 

Le texte de Robert Redeker, intitulé "Face aux intimidations islamistes, que doit faire le monde libre ?" que Le Figaro a publié le 19 septembre et qui a conduit à la confiscation du quotidien par les autorités tunisiennes et égyptiennes :

 
Citation :


"Les réactions suscitées par l’analyse de Benoît XVI sur l’islam et la violence s’inscrivent dans la tentative menée par cet islam d’étouffer ce que l’Occident a de plus précieux qui n’existe dans aucun pays musulman : la liberté de penser et de s’exprimer.

 

L’islam essaie d’imposer à l’Europe ses règles : ouverture des piscines à certaines heures exclusivement aux femmes, interdiction de caricaturer cette religion, exigence d’un traitement diététique particulier des enfants musulmans dans les cantines, combat pour le port du voile à l’école, accusation d’islamophobie contre les esprits libres.

 

Comment expliquer l’interdiction du string à Paris-Plages, cet été ? Étrange fut l’argument avancé : risque de «troubles à l’ordre public». Cela signifiait-il que des bandes de jeunes frustrés risquaient de devenir violents à l’affichage de la beauté ? Ou bien craignait-on des manifestations islamistes, via des brigades de la vertu, aux abords de Paris-Plages ?

 

Pourtant, la non-interdiction du port du voile dans la rue est, du fait de la réprobation que ce soutien à l’oppression contre les femmes suscite, plus propre à «troubler l’ordre public» que le string. Il n’est pas déplacé de penser que cette interdiction traduit une islamisation des esprits en France, une soumission plus ou moins consciente aux diktats de l’islam. Ou, à tout le moins, qu’elle résulte de l’insidieuse pression musulmane sur les esprits. Islamisation des esprits : ceux-là même qui s’élevaient contre l’inauguration d’un Parvis Jean-Paul-II à Paris ne s’opposent pas à la construction de mosquées. L’islam tente d’obliger l’Europe à se plier à sa vision de l’homme.

 

Comme jadis avec le communisme, l’Occident se retrouve sous surveillance idéologique. L’islam se présente, à l’image du défunt communisme, comme une alternative au monde occidental. À l’instar du communisme d’autrefois, l’islam, pour conquérir les esprits, joue sur une corde sensible. Il se targue d’une légitimité qui trouble la conscience occidentale, attentive à autrui : être la voix des pauvres de la planète. Hier, la voix des pauvres prétendait venir de Moscou, aujourd’hui elle viendrait de La Mecque ! Aujourd’hui à nouveau, des intellectuels incarnent cet oeil du Coran, comme ils incarnaient l’oeil de Moscou hier. Ils excommunient pour islamophobie, comme hier pour anticommunisme.

 

Dans l’ouverture à autrui, propre à l’Occident, se manifeste une sécularisation du christianisme, dont le fond se résume ainsi : l’autre doit toujours passer avant moi. L’Occidental, héritier du christianisme, est l’être qui met son âme à découvert. Il prend le risque de passer pour faible. À l’identique de feu le communisme, l’islam tient la générosité, l’ouverture d’esprit, la tolérance, la douceur, la liberté de la femme et des moeurs, les valeurs démocratiques, pour des marques de décadence.

 

Ce sont des faiblesses qu’il veut exploiter au moyen «d’idiots utiles», les bonnes consciences imbues de bons sentiments, afin d’imposer l’ordre coranique au monde occidental lui-même.

 

Le Coran est un livre d’inouïe violence. Maxime Rodinson énonce, dans l’Encyclopédia Universalis, quelques vérités aussi importantes que taboues en France. D’une part, «Muhammad révéla à Médine des qualités insoupçonnées de dirigeant politique et de chef militaire (...) Il recourut à la guerre privée, institution courante en Arabie (...) Muhammad envoya bientôt des petits groupes de ses partisans attaquer les caravanes mekkoises, punissant ainsi ses incrédules compatriotes et du même coup acquérant un riche butin».

 

D’autre part, «Muhammad profita de ce succès pour éliminer de Médine, en la faisant massacrer, la dernière tribu juive qui y restait, les Qurayza, qu’il accusait d’un comportement suspect». Enfin, «après la mort de Khadidja, il épousa une veuve, bonne ménagère, Sawda, et aussi la petite Aisha, qui avait à peine une dizaine d’années. Ses penchants érotiques, longtemps contenus, devaient lui faire contracter concurremment une dizaine de mariages».

 

Exaltation de la violence : chef de guerre impitoyable, pillard, massacreur de juifs et polygame, tel se révèle Mahomet à travers le Coran.

 

De fait, l’Église catholique n’est pas exempte de reproches. Son histoire est jonchée de pages noires, sur lesquelles elle a fait repentance. L’Inquisition, la chasse aux sorcières, l’exécution des philosophes Bruno et Vanini, ces mal-pensants épicuriens, celle, en plein XVIIIe siècle, du chevalier de La Barre pour impiété, ne plaident pas en sa faveur. Mais ce qui différencie le christianisme de l’islam apparaît : il est toujours possible de retourner les valeurs évangéliques, la douce personne de Jésus contre les dérives de l’Église.

 

Aucune des fautes de l’Église ne plonge ses racines dans l’Évangile. Jésus est non-violent. Le retour à Jésus est un recours contre les excès de l’institution ecclésiale. Le recours à Mahomet, au contraire, renforce la haine et la violence. Jésus est un maître d’amour, Mahomet un maître de haine.

 

La lapidation de Satan, chaque année à La Mecque, n’est pas qu’un phénomène superstitieux. Elle ne met pas seulement en scène une foule hystérisée flirtant avec la barbarie. Sa portée est anthropologique. Voilà en effet un rite, auquel chaque musulman est invité à se soumettre, inscrivant la violence comme un devoir sacré au coeur du croyant.

 

Cette lapidation, s’accompagnant annuellement de la mort par piétinement de quelques fidèles, parfois de plusieurs centaines, est un rituel qui couve la violence archaïque.

 

Au lieu d’éliminer cette violence archaïque, à l’imitation du judaïsme et du christianisme, en la neutralisant (le judaïsme commence par le refus du sacrifice humain, c’est-à-dire l’entrée dans la civilisation, le christianisme transforme le sacrifice en eucharistie), l’islam lui confectionne un nid, où elle croîtra au chaud. Quand le judaïsme et le christianisme sont des religions dont les rites conjurent la violence, la délégitiment, l’islam est une religion qui, dans son texte sacré même, autant que dans certains de ses rites banals, exalte violence et haine.

 

Haine et violence habitent le livre dans lequel tout musulman est éduqué, le Coran. Comme aux temps de la guerre froide, violence et intimidation sont les voies utilisées par une idéologie à vocation hégémonique, l’islam, pour poser sa chape de plomb sur le monde. Benoît XVI en souffre la cruelle expérience. Comme en ces temps-là, il faut appeler l’Occident «le monde libre» par rapport à au monde musulman, et comme en ces temps-là les adversaires de ce «monde libre», fonctionnaires zélés de l’oeil du Coran, pullulent en son sein."

  

C'est bien une critique de l'idéologie et de sa source. Les musulmans ne sont pas pris à partis comme tels. Ce qui se rapproche le plus d'une atteinte au personne c'est : "Haine et violence habitent le livre dans lequel tout musulman est éduqué, le Coran.", et ça reste une critique du texte lui même.

 

Et c'est un fait incontournable, quand on lit le Coran.

 

edit : par contre je ne pense pas que le but réel des rigoristes de tout poil soit "d’imposer l’ordre coranique au monde occidental lui-même".
Le rigorisme c'est plutôt à usage interne, à mon sens. L'exécration de l'Occident est une forme de figure imposée pour exhiber sa pureté dogmatique, une façon comme une autre de montrer qu'on a la plus grosse. D'où la réelle difficulté dans laquelle se trouvent ceux qui ont vraiment envie d'implanter l'islam en Occident, comme T. Ramadan, et qui sont eux "contraint à l'intelligence" et comme tel qualifiés de traitres par les rigoristes.
 
a+

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Message édité par Gilgamesh d'Uruk le 29-03-2010 à 16:54:55

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Marsh Posté le    

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