Affaire Ranucci (affaire du pull-over rouge) qu'en pensez-vous? - Société - Discussions
Marsh Posté le 15-10-2015 à 18:34:40
A noter que Gilles Perrault avait défendu la thèse de l'erreur judiciaire dans Le Pull-Over Rouge en 1978, 2 ans après l'exécution du jeune niçois.
http://www.images-chapitre.com/ima [...] 655401.jpg
Thèse de la possible innocence de Ranucci qui sera partagée par beaucoup de journalistes jusqu'au livre contre-enquête de Gérard Bouladou, ancien inspecteur à la retraite, qui va reprendre l'affaire de zéro et rencontrer la plupart des protagonistes de cette affaire. Un 1er livre en 2003 puis un second, en 2012 : "Autopsie d'une imposture", où Bouladou démonte l'argumentaire de Perrault.
http://www.amazon.fr/Autopsie-dune [...] 2848140348
Marsh Posté le 06-02-2017 à 17:00:31
Bouladou cherche surtout à sauver l'honneur de la police dans cet affaire. Perrault a écrit un livre où il démonte ses faux arguments.
Marsh Posté le 04-10-2018 à 18:57:46
nathalie0123 a écrit : Bouladou cherche surtout à sauver l'honneur de la police dans cet affaire. Perrault a écrit un livre où il démonte ses faux arguments. |
Perrault ment comme un arracheur de dents ! Il n' a pas eu accès à la procédure alors que Bouladou, oui !
Marsh Posté le 28-04-2019 à 20:02:12
Gérard Bouladou, qui devait sortir un ultime livre sur l'affaire Ranucci, avec de nouveaux documents prouvant la forfaiture de Perrault, vient de décéder d'un cancer, cette semaine.
Marsh Posté le 09-06-2019 à 19:21:46
nathalie0123 a écrit : Bouladou cherche surtout à sauver l'honneur de la police dans cet affaire. Perrault a écrit un livre où il démonte ses faux arguments. |
Perrault n'a jamais écrit de livre pour démonter les arguments de Bouladou, tout simplement parce que Perrault a déformé la réalité ...tout le livre de Perrault ne s'appuie point sur la procédure judiciaire mais sur des articles de journaux ou sur des hyper-interprétations parfois délirantes virant au complotisme ! D'ailleurs ce n'est pas la police qui a déconné, mais la gendarmerie ...Le problème, au début de l'enquête, c'est qu'il y avait la police marseillaise qui devait faire l'enquête, car l'enlèvement avait eu lieu à Marseille, et que l'endroit où a été retrouvé le corps de la fillette, dépendait de la gendarmerie ...donc il y a eu un peu de friture, au début de l'enquête !
Marsh Posté le 16-07-2019 à 20:12:52
Malheureusement les innocentistes et en premier lieu Perrault, sous-tendent, que tous les témoins mentent et qu'il y a eu un complot gendarmo-policier pour accuser Ranucci ! Franchement, en 2 jours, date entre le forfait et l'arrestation du jeune niçois, la gendarmerie, la police et la justice, ont été d'une célérité sans précédent pour mettre en place le complot accusant Ranucci !
Marsh Posté le 19-08-2019 à 07:51:49
L'affaire Ranucci en vidéo :
https://www.youtube.com/playlist?li [...] 2_H3tb4Ay4
Marsh Posté le 28-04-2021 à 11:02:54
Le pull-over rouge et Ranucci :
https://www.youtube.com/watch?v=PTUlxo0tkws
Marsh Posté le 09-02-2023 à 17:47:12
En 2003, dans son Faites entrer l'accusé, Christophe Hondelatte relayait la thèse "innocentiste" de Perrault. A sa décharge, le livre de Perrault, Le Pull-over rouge ne sera débunké que 2 ans plus tard, par le livre de Gérard Bouladou :
https://youtu.be/ibLi5dOxPTI
18 ans plus tard, dans Hondelatte raconte, sur Europe 1, le même Hondelatte défonce Perrault à la lumière du débunkage de Bouladou !
https://youtu.be/oJHf2rSrq-s
Marsh Posté le 25-07-2015 à 22:24:29
Les faits:
L'enlèvement de Marie-Dolorès Rambla:
Marie-Dolorès Rambla, huit ans, est enlevée devant chez elle à Marseille le 3 juin 1974, entre 11 h 5 (heure à laquelle Maria Rambla, la mère, voit encore ses enfants jouer) et 11 h 20 (heure approximative à laquelle Pierre Rambla, ouvrier boulanger et père de quatre enfants, rentre chez lui). Alors qu'elle joue avec son petit frère Jean-Baptiste, âgé de six ans et demi, dans la cité Sainte-Agnès qu'ils habitent (quartier des Chartreux), une voiture grise se gare devant l'un des garages jouxtant le lieu où les enfants s'amusent, un homme en descend et aborde les deux enfants. Il leur explique qu'il a perdu son chien noir et demande au petit Jean-Baptiste de partir à sa recherche. Il demande à Marie-Dolorès de rester près de lui pour chercher également le chien de leur côté. Le petit garçon fait le tour de l'immeuble à la recherche du chien perdu mais à son retour il ne voit plus ni homme, ni voiture et surtout, sa sœur a disparu. Il la cherche sans succès. M. Rambla, après avoir lui-même recherché sa fille et interrogé quelques voisins, prévient la police et signe sa déposition à 13 h 15 au commissariat.
L'accident de Christian Ranucci:
Le 3 juin 1974 entre 12 h 15 et 12 h 30, Vincent Martinez accompagné de sa fiancée roule sur la route nationale 96 dans le sens Aix-en-Provence - Toulon au volant de sa voiture, une Renault 16 blanche. Au carrefour du lieu-dit La Pomme, à vingt kilomètres de Marseille, son véhicule entre en collision avec un coupé Peugeot 304 gris métallisé, roulant sur la route nationale 8bis dans le sens Marseille - Pourcieux et n'ayant pas respecté le stop. Ce dernier, percuté à l'arrière par le véhicule de Vincent Martinez, fait un tête-à-queue et prend la fuite en direction de Marseille1.
Vincent Martinez ne peut le poursuivre, vu l'état de sa voiture, mais demande au conducteur d'une Renault 15 bleue qui le suivait, Alain Aubert, de le faire pour lui. Ce dernier accepte et revient quelques minutes plus tard avec le numéro d'immatriculation de la Peugeot 304 qu'il a repérée immobilisée à environ un kilomètre du lieu de l'accident. Vincent Martinez ayant réussi à redresser l'aile de son véhicule, s'engage sur la nationale 8bis en direction de Marseille. Il ne croise pas le véhicule à l'origine de son accident et poursuit sa route jusqu'à la gendarmerie de Gréasque où il dépose plainte à 13 h 15a 2.
Le propriétaire du coupé 304, immatriculé 1369 SG 06, sera plus tard identifié par des gendarmes niçois, via le service des cartes grises des Alpes-Maritimes, comme étant Christian Ranuccia 3.
La découverte du corps:
M. et Mme Aubert, M. Martinez ainsi que M. Guazzone se manifestent séparément auprès des gendarmes, à partir du 3 juin 1974, pour signaler les faits dont ils ont été témoins. Ayant appris la nouvelle de l’enlèvement de la fillette par la presse et la radio, les témoins font un rapprochement entre celui-ci et l'accident : Alain Aubert appelle de nouveau la gendarmerie de Roquevaire, l'après-midi du 4 juin 1974, tandis que Vincent Martinez contacte l'Hôtel de Police de Marseille (surnommé « commissariat de l'Évêché ») le 5 juin vers 12 h 30, suite à l'appel à témoins paru dans Le Provençal. Sur commission rogatoire du juge Ilda Di Marino, la gendarmerie de Gréasque, territorialement compétente, organise une battue dans la zone proche de l’endroit où M. Aubert situe l’arrêt de la voiture pourchassée le 3 juin et dans la champignonnière. Les gendarmes découvrent dans la galerie de la champignonnière un pull-over rouge. À 15 h 45, les gendarmes retrouvent le corps lacéré de coups de couteau de Marie-Dolorès Rambla, le visage tuméfié, le crâne fracassé à coups de pierresd 1.
L’arrestation et les aveux de Christian Ranucci:
Le propriétaire du coupé Peugeot 304 est identifié par la gendarmerie comme étant Christian Ranucci, un représentant de commerce de vingt ans domicilié à Nice ; il est arrêté le 5 juin 1974 à 18 h 15 à son domicile par la gendarmerie de Nice-Ouest et placé en garde à vue. Des pièces à conviction sont par ailleurs saisies dans sa voiture, notamment un pantalon taché de sang qu’il reconnaîtra plus tard avoir porté le jour du crime, et un cheveu clair et bouclé présentant une ressemblance avec ceux de la victime. Il est transféré le 6 juin vers 1 h du matin à l'Hôtel de Police de Marseillee 2. Lorsqu'il est confronté aux deux témoins de l'enlèvement, ceux-ci ne le reconnaissent pas. Dans les premiers procès-verbaux, il reconnaît uniquement l'accident et le délit de fuite : évoquant une soirée bien arrosée la veille, il explique avoir pris peur lors de l'accident. Avec l'infraction au code de la route et un test d'alcoolémie positive, il risquait la suppression du permis de conduire, indispensable pour son métier de VRP3.
Christian Ranucci passe aux aveux au bout de dix-neuf heures de garde à vue, après une confrontation avec les époux Aubert. Il dessine aux policiers un plan des lieux de l’enlèvement, qui restera le seul élément l’incriminant sur cette partie des faits reprochés, puisque les témoins visuels ne l'ont pas reconnu, et que sa voiture n'a pas été formellement identifiée comme étant celle du ravisseur. Il guide également, depuis sa garde à vue, les gendarmes à la recherche de l’arme du crime. Un couteau de marque « Virginia Inox », ensanglanté d'un sang de même groupe sanguin que la victime, sera retrouvé non loin de la champignonnière, enfoui dans un tas de tourbe, qu'il reconnaîtra lui appartenir. Christian Ranucci est ensuite déféré devant la juge d'instruction, à qui il réitère ses aveux lors de ses deux premières comparutions. Il réitère aussi ses aveux devant les psychiatres qui l'examinent4.
Message édité par nathalie0123 le 25-07-2015 à 22:26:57
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Merci infiniment à ceux qui donne un peu de leur temps pour aider les autres; j'ai énormément appris grâce à ce forum et aux gens qui y apportent leur savoir."