Topic Parasitologie : Alien n'a qu'à bien se tenir... - Sciences - Discussions
Marsh Posté le 29-02-2008 à 17:05:11
Alors toi tu tombes bien ! Je suis justement en train d'étudier le paludisme et je voudrais bien qu'on m'explique d'où vient l'accès pernicieux chez falciparum.
Merci.
Marsh Posté le 29-02-2008 à 17:42:15
_Genesis_ a écrit : Alors toi tu tombes bien ! Je suis justement en train d'étudier le paludisme et je voudrais bien qu'on m'explique d'où vient l'accès pernicieux chez falciparum. |
D'après mes cours et mes souvenirs.....ben en fait, on ne sait pas trop à quel moment il survient
Tout ce que l'on sait c'est qu'il survient après un certain nombre (un ou plusieurs) d'accès palustres et peut provoquer des encéphalites aigües et des convulsions mais aussi la mort (par multiplication rapide dans les capillaires viscéraux).
Peut-être que des chercheurs planchent là-dessus (cela doit dépendre de nombreux facteurs, dont la physiologie de l'hôte, le climat etc....)
Marsh Posté le 29-02-2008 à 17:49:08
J'ai fait quelques recherches, et j'ai cru comprendre que l'accès pernicieux ou neuropaludisme était provoqué par une anoxie cérébrale, elle-même provoquée par des thromboses dues à l'adhésion des hématies parasitées à l'endothélium des veinules post-capillaires cérébrales (via les knobs). De plus, les hématies parasitées ont une moins bonne déformabilité et ont tendance à former des agrégats.
Apparemment, ce ne sont que des hypothèses, des recherches sont en cours comme tu l'as supposé.
Marsh Posté le 29-02-2008 à 17:55:07
.....mouais, ça se voit que tu es en médecine.
Nous, on nous a juste fais un topo sur les parasitoses mais sans rentrer dans le détail de chacune (sauf qq grands points).
Merci de ta réponse en tout cas, c'est sûr y a du boulot à faire là-dessus. Cependant, je ne me porterais pas volontaire pour test in vivo.
Marsh Posté le 29-02-2008 à 18:02:33
Cool un topic intéressant.
Je propose que le créateur de ce topic nous explique le cycle de vie de certains parasites (les plus originaux) pour lancer le topic!
Marsh Posté le 29-02-2008 à 18:54:52
kheel a écrit : Cool un topic intéressant. |
Bien, alors on va commencer avec le cycle dont j'ai déjà un peu parlé plus haut :
Dicrococoelium dendriticum (ouais bon, pour simplifier : petite douve du foie)
Je vais pas détailler tout le cycle, juste le principal et les étapes qui restent "originales"
Cycle du parasite : Ovin -> Escargot -> Fourmi -> Ovin
Dans l'ovin, les adultes parasites (dans la bile) vont émettre des oeufs , ces oeufs vont être éjectés dans le milieu extérieur (via la boîte à khâkhâ). Ensuite, ils vont être ingérés par des escargots qui passent par là. Les parasites vont se transformer en cercaires (je ne rentrerais pas dans les détails, disons que c'est une forme de résistance et de transmission du parasite) et les cercaires se retrouveront dans les balles de mucus de ces escargots. Les fourmis qui raffolent de ces baballes s'y précipitent (qu'elles sont bêtes des fois) et les ingèrent ....ainsi que les parasites par la même occasion.
Voilà donc le parasite dans la fourmi et le but c'est de rejoindre les ruminants. Le problème c'est que les ruminants ne mangent pas de fourmis.
La réponse a été trouvée (et c'est là qu'on parle de favorisation) : dans la fourmi, UN seul des parasites va aller se loger dans le cerveau de la pauvre froumi. Et à la nuit tombée, la cercaire prend le contrôle de la fourmi, la force à sortir dehors (en plus ça caille) et la fait monter en haut des brins d'herbe.....Comme cela, au petit matin, quand les moutons and co vont venir pâturer, les gentilles fourmis vont se faire grailler (sans en avoir conscience). Et zou, le cycle est bouclé. Bravo les gars!
Bon, bien sûr y a des fois où personne ne vient les manger, alors les fourmis retrouvent bizarrement leurs "fonctions" et retournent vaquer à leurs occupations à la ruche...heu, à la fourmillère (mais dès le soir, elle retournera prendre l'air sur les brins d'herbe).
Les questions qui restent en suspens :
- comment les cercaires choisissent l'élu qui va se sacrifier pour les autres (oui car celle qui va dans le cerveau meurt ensuite) ?
- comment s'est instaurée cette favorisation dans l'évolution ? La fourmi n'était peut-être pas un hôte obligatoire avant...
- qui a finit mon pot de nutella ?
Voilà pour l'exemple à mon avis le plus courant. Les lecteurs de B. Werber doivent connaître.
Sources : mes cours de parasito, Anokhin (1966) & Olsen (1986), B. Werber.....et j'en passe
Marsh Posté le 29-02-2008 à 19:34:06
Et dans la continuité des exemples, celui du microphallus (l'a pas choisi son nom lui)
Le microphallus est un petit trématode (même famille que la douve) qui se développe dans 3 hôtes : un mollusque, un crustacé et un oiseau. (prenez des notes, interro à la fin).
Pour faire simple, le p'tit phallus va parasiter un mollusque (donc dans l'eau), les cercaires vont être émises dans l'eau et vont chercher à parasiter un crustacé (un gammare). Toujours pareil, petit problème une fois dans le crustacé : le parasite doit rejoindre son hôte oiseau (le goéland) pour finir son cycle de vie. Cependant, le goéland se nourrit bien de crustacés mais il faut qu'il se nourrisse préférentiellement des crustacés parasités. Comment fait-il donc ?
La découverte de la favorisation a été trouvée à Montpellier (auto-promo pour ma ville et ma fac).
Un thésard faisait quelques études sur les gammares et les avait mis dans un grand aquarium (bon là, rien de spécial). Il cherchait des différences de comportement entre les crustacés parasités et les sains. Et d'un coup, il y a un avion qui franchit le mur du son pas très loin de la fac. Le bruit a fait que bizarrement quelques crustacés sont remontés à la surface et tournaient en rond Après autopsies de ces fous, il s'avérait qu'ils étaient parasités.
Bingo !!
En fait, dans la nature, le goéland patauge dans l'eau pour capturer les crustacés. Les parasites détectent ce "pataugement" et vont faire que le gammare monte à la surface (et hop, va être graillé préférentiellement).
Voilà encore un exemple de changement de comportement de l'hôte afin de favoriser sa prédation.
(le passage de l'oiseau au mollusque se fait par les déjections de l'oiseau, rien de très passionant à cette étape donc)
Sources : mes cours de parasito & qq publis là-dessus
Marsh Posté le 29-02-2008 à 19:58:22
Lurker dans l'ame a écrit : .....mouais, ça se voit que tu es en médecine. |
T'inquiètes pas que si j'avais le choix...
Marsh Posté le 02-03-2008 à 23:23:43
'tin je suis en train de me taper les leishmanioses... Qu'est-ce que c'est chiant. Pis c'est jamais pareil : dans la maladie de Chagas ça éclate en trypanomatigotes, et dans la leishmaniose ça éclate en amastigote...
Et alors, le meilleur c'est la dénomination "ancien monde" et "nouveau monde". On a l'impression que personne n'a jamais mis à jour la parasito depuis le début du siècle dernier ! Ca sent la poussière.
[/petit coup de gueule mylife du dimanche soir]
Marsh Posté le 02-03-2008 à 23:39:46
Avec l'extension du climat tropical (réchauffement climatique toussa..), la leishmanie se propage en France. Bon, cela ne concerne que les chiens du sud de la France, mais quand même...
Quant à la dénomination....mouais c'est sûr c'est vieux, mais personne ne semble vouloir changer de nom....peut-être qu'avec la bio mol et ses idées révolutionnaires (on va relancer la taxinomie ouaaaiiiiss) ça prendra d'autres dénominations.
N'empêche que ça reste facile à retenir "ancien monde" "nouveau monde".
Révisions du dimanche soir = souvenirs,souvenirs. Jsuis content de plus être concerné
Marsh Posté le 03-03-2008 à 00:01:55
Selon la partie que je viens de lire à l'instant, une trentaine de cas par an dans le sud de la France, versus des dizaines de milliers en Inde. Saloperies de moustiques !
D'ailleurs, un des mots qui vient le plus à l'esprit quand on étudie la parasito, c'est : saloperie !
Marsh Posté le 03-03-2008 à 00:11:59
_Genesis_ a écrit : Selon la partie que je viens de lire à l'instant, une trentaine de cas par an dans le sud de la France, versus des dizaines de milliers en Inde. Saloperies de moustiques ! |
Bah faut pas voir ça comme ça. Y a de bons côtés à être parasite. Bouffe et logement gratos (dans la plupart des cas) ; l'hôte t'envoie les huissiers (système immu) et toi tu cherche un moyen pour les éviter.
C'est sûr qu'aux yeux de tout le monde les parasites cäy pas bien ; mais si ils n'étaient pas là, je sais même pas si il y aurait eu une évolution (truc qu'on nous rabâche et qu'on constate : le parasitisme est le moteur de l'évolution).
Marsh Posté le 03-03-2008 à 00:13:23
Tu parles des mitochondries ? Faut voir si tu parles de parasitisme au sens large, ou si tu distingues ça du saprophytisme, commensalisme...
Marsh Posté le 03-03-2008 à 00:22:50
En fait, c'est assez simple au début de faire la distinction entre saprophyte, commensale, parasite....définitions précises etc...
Mais en fait, on en vient plutôt à considérer un continuum entre parasite et mutualisme, avec toutes les étapes intermédiaires possibles... et les évolutions possibles (tricheurs du mutualisme par exemple).
Nan je parlais pas précisemment des mitochondries et des chloro (dixit la théorie endos-symbiotique), encore que...non, c'était plutôt dans un cadre général.
Le parasite et l'hôte sont en constante évolution croisée, dite coévolution : l'hôte va trouver un mécanisme de défense efficace vis-à-vis du parasite ; le parasite va ensuite trouver un mécanisme d'échappement etc etc...boucle infinie (théorie de la Reine Rouge : course aux armements entre hôte et parasite).
Et c'est ce qui a fait qu'on arrive aujourd'hui à des évolutions morpho ou des caractéristiques très précises pour telle ou telle espèce (hôte ou parasite).
Bon, disons que le parasitisme est l'un des moteur principal de l'évolution (pour relativiser).
Marsh Posté le 03-03-2008 à 00:34:23
Certes, c'est un moteur, au même titre que tous les autres facteurs environnementaux constituant la "pression du milieu" de Darwin
Je croyais que tu parlais principalement de l'exemple de la mitochondrie (bien qu'on sorte de la parasito puisqu'il s'agirait plutôt d'une bactérie symbiotique il me semble), qui montre que parfois l'hôte parvient à trouver un équilibre ailleurs que dans l'expulsion de l'organisme étranger. Autres exemples : les bactéries commensales du tube digestif, ou encore certains vers qui nettoient les plaies en ne mangeant que les tissus morts.
Marsh Posté le 03-03-2008 à 00:41:28
L'organisme étranger n'est pas forcément expulsé. Il peut rester et se développer bien sûr.
Après c'est toujours subtil au niveau de la relation : parasite, pas parasite?
Dans les exemples que tu cites, on est sur du commensalisme en effet.
Du moment qu'il y a un gain pour l'hôte ou que sa fitness n'est pas affectée, on ne parle pas à proprement parler de parasitisme.
Marsh Posté le 03-03-2008 à 00:55:56
ReplyMarsh Posté le 03-03-2008 à 00:58:37
Ouais mais la parasito c'est intéressant quand c'est anecdotique et bien raconté (merci Lurker ^^), par contre à apprendre par cœur c'est autre chose !
Marsh Posté le 03-03-2008 à 01:01:06
Merci. Pour l'apprentissage par coeur on ne peut pas y échapper au début, histoire de retenir le max de données possible. Mais on oublie vite.
En médecine ça doit être pire.
Marsh Posté le 03-03-2008 à 01:15:43
Bah à Bordeaux on apprend :
- le nom des différentes espèces (et il y en a !)
- leur cycle assez détaillé, avec toutes les formes et leurs noms barbares !
- l'épidémiologie, très détaillé (c'est presque si on parle de chaque pays)
- la clinique avec la physiopathologie, on s'en tient aux bases
- le traitement : nom de la molécule et nom commercial (quel bordel pour pas tout mélanger !)
- la prophylaxie (ça prend 2 lignes par parasite et ça coule souvent de source, donc ça va)
- mais le pire c'est le "diagnostic biologique" : comment on fait pour savoir si un type est malade. C'est ignoble, c'est différent pour chaque parasite, souvent on ne comprend rien aux techniques citées, et évidemment on a un TP noté là-dessus
En tout, on voit ainsi une soixantaine de parasites à intérêt médical. A cela il faut ajouter la bactério et la virologie qui tombent évidemment au même quadrimestre.
Le pire dans l'histoire c'est qu'on est tous parfaitement conscients qu'un mois après les exams on aura oublié 90 % du cours.
Marsh Posté le 03-03-2008 à 18:44:43
Je veux bien te croire, pareil pour moi...les choses dont tu ne te sers plus tu oublies vite.
Bah, il faut bien dire à un moment :
"Tu connais ça... ?" "Oui je l'ai vu en cours".
Vive l'hyper-spécialisation en recherche ^^
Marsh Posté le 03-03-2008 à 19:00:20
Hello.
Interessant comme sujet...
Et je confirme que le toubib generaliste de base a oublié beaucoup de chose... Adepte de voyage tropicaux (et plutot "jungle" - Guyane, America centrale, Madagscar), j'ai eu des prescriptions assez eloignée de la realité du terrain - enfin d'apres mes discussions avec les medecins locaux...
Petite question: j'ai vu en foret tropicale, de nombreux insectes proprement "dévorés" par des champignons - faut que je retrouve une photo.
J'ai egalement vu (and "what was seen cannot be unseen" ) le reportage sur le gars donc le visage a ete proprement enlevé a cause du "champignon devoreur de chair": http://www.youtube.com/watch?v=DrubRdzb46E (**Attention estomac bien accroché necessaire**)
Est-ce que cela est considéré comme du parasitisme - meme si le champignon n'est pas "conscient" de son action?
Marsh Posté le 03-03-2008 à 19:25:12
On peut considérer ses coloc comme parasites ?
Plus sérieusement, ça débouche sur quels genre de boulots d'être diplômé en Parasitologie ?
Marsh Posté le 03-03-2008 à 19:27:27
goomi32 a écrit : Hello. |
Oui je l'ai vu ce reportage...le pauvre gars
Je ne sais pas trop si on peut dire que c'est du parasitisme. Perso, je ne pense pas pour le gars car c'est un cas extrêmement rare. J'opterais pour un problème génétique du gars ou des circonstances exceptionnelles qui ont fait que le champignon a pu se développer. Et puis comme tu dis, le champignon n'étant pas vraiment conscient et n'entraînant pas forcément une baisse de fitness de l'hôte, ça ne rentre pas vraiment dans la définition du parasite.
Champignon saprophyte ? (j'suis plus sûr du terme).
C'est le même champignon pour les insectes et le gars ?
Pour les insectes dévorés : faut voir un peu le cycle de développement du champipignon. Ça pourrait en être (du parasitisme).
Par contre, pendant tes voyages tropicaux, tu a dû en voir des parasitoses humaines ! Peut-être même en subir (palu en Guyane ?)
Marsh Posté le 03-03-2008 à 19:42:21
m0zart a écrit : On peut considérer ses coloc comme parasites ? |
Ouais mais va trouver le moyen de t'en débarasser
Avec un beau chti diplôme de doctorat en Parasito (en fait, Licence Bio puis spécialisation en Master Recherche, puis en thèse), on peut :
-> devenir chercheur dans un grand organisme (INRA, CNRS, Institut Pasteur, CIRAD, IRD....) et travailler au sein d'équipes de recherche sur des types de parasitoses spécifiques (voie la plus empruntée, recherche académique) ;
-> travailler dans les industries de recherche et développement (pas d'exemples connus)
-> travailler dans les bureaux d’étude, services publics (aide à la décision et expertise) ;
-> travailler au Mac Do (nan j'déconne, quoique faut bien payer les études).
En fait, la majorité des thésards continuent en post-doc, puis deviennent chercheurs (évolution possibles : maître de conférence, enseignant-chercheur, HDR, directeur de recherche, Pofesseur....).
Travailler dans un labo, tel est mon futur ^^
Ce qui est bien en parasito c'est que les voyages sur le terrain sont souvent nécessaires (ne serait-ce que pour récupérer du matériel) : Thaïlande, Afrique, congrès en Autriche, Allemagne, Corée (France aussi) ....
Je pense qu'il y a quand même de l'avenir dans la parasitologie (malgré les soucis de la recherche en France). Avec le réchauffement actuel, les parasitoses actuellement recluses en Afrique et autour de l'équateur pourraient remonter et s'étendre dans nos pays...et là peut-être que les dirigeants s'en soucieront un peu plus
Marsh Posté le 03-03-2008 à 21:29:04
Lurker dans l'ame a écrit :
Pour les insectes dévorés : faut voir un peu le cycle de développement du champipignon. Ça pourrait en être (du parasitisme). Par contre, pendant tes voyages tropicaux, tu a dû en voir des parasitoses humaines ! Peut-être même en subir (palu en Guyane ?) |
voila une image du champignon, qui se developpe jusqu'a tuer son hote, qui reste figé sur place! ici,une cigalle. Je ne pense pas que ça soit la meme chose.
Pour les parasitoses, en effet, on en apprend pas mal aupres des locaux:
en Guyane: la Leishmaniose assez répandu, le "Ver macaque" (tres gros vers dans la peau, mais a priori sans complication), les palus (très bien connu grace aux populations d'enseignants qui dessinent une carte en temps réel de la presence ou non de malaria), les neuros-palus (plus aléatoires et vilains), les tiques, les "poux d'Agoutis", sorte de tres gros aoutats... Et le fameux poisson qui rentre dans l'uretre si on fait pipi dans les fleuves!
En tanzanie: Lucilie bouchère (pas vu les resultats, mais ça a l'air pas très sympas), mouche tsé tsé (très commune dans les parcs et attiré par le bleu, mais pas forcément porteuse de la maldie)...
Madagascar: Grosse attaque de Sangsue sur moi et ma femme... suivi d'une sale infection; puces des sables qui pondent sous les pieds...
Amérique centrale: les chauves-souris "Vampires" qui anemient les chevaux (je ne sais pas si on peut mettre ça dans la catégorie)
Après on voit des parasitismes très bizarre: des tiques sur des grenouilles ou des serpents, des crustacés sur des poissons, des acariens sur des opilions ou des mygales.
Enfin je touche du bois, hormis quelques amibes et derangement gastriques, pas de grave affections pour moi. Le palu, faut faire gaffe, c'est plutot se couvrir aux heures sensibles qui aide...
Marsh Posté le 03-03-2008 à 21:51:39
Impressionnant en effet pour le champignon.
Belle liste de parasitoses ^^
Dont pas mal nécessitent un vecteur et c'est pour cela que c'est difficile de lutter efficacement (faut partir sur de la prophylaxie).
Quand j'aurais le temps, je vais essayer de lister quelques exemples de parasitoses assez inattendues qu'on a apprises.
Pour ma part, je travaille en ce moment sur la souris Mus musculus et quelques parasites associés : un oxyure (Aspiculuris tetraptera ; toutes les souris d'élevage sont naturellement parasités par aspicu), un trypanosome (Trypanosoma musculi), le nématode Trichuris muris....
1 seul hôte et déjà une longue liste de parasites.
Marsh Posté le 13-03-2008 à 13:18:44
Quand j'ai vu le titre de ce topic, ça m'a fait penser à un parasite qui a un cycle escargot - oiseau. L'oiseau défèque, l'escagot est contaminé par les selles, le parasite se développe à l'intérieur du corps et touche les cornes/yeux en les transformant en excroissances, euh, pulsantes (je ne trouve pas d'autres mots). Pour l'oiseau, on dirait un ver, lorsqu'il picore, il se fait contaminer à nouveau:
http://www.youtube.com/watch?v=EWB_COSUXMw
Edit: Leucochloridium paradoxum
http://www.weichtiere.at/Mollusks/ [...] idium.html
http://www.uni-bielefeld.de/biolog [...] dium01.mov
Marsh Posté le 13-03-2008 à 13:42:12
Les parasites ne faisaient pas plus parti que ça de mes centres d'intérêt, mais...
Spoiler :
|
Marsh Posté le 13-03-2008 à 15:15:34
-Obsidian- a écrit : Quand j'ai vu le titre de ce topic, ça m'a fait penser à un parasite qui a un cycle escargot - oiseau. L'oiseau défèque, l'escagot est contaminé par les selles, le parasite se développe à l'intérieur du corps et touche les cornes/yeux en les transformant en excroissances, euh, pulsantes (je ne trouve pas d'autres mots). Pour l'oiseau, on dirait un ver, lorsqu'il picore, il se fait contaminer à nouveau: |
C'est ce qu'on appelle un processus de favorisation : le parasite va augmenter ses chances d'être transmis à son second hôte.
Je connaissais pas cet exemple jusqu'à aujourd'hui. Très impressionnant (m'enfin, les trématodes sont connus pour être très doués dans ce domaine )
Marsh Posté le 13-03-2008 à 16:37:37
Après une petite période d'absence, voici quelques exemples de parasito qui j'espère vous plairont.
1) La Favorisation avec Schistosoma mansoni
Trématode à 2 hôtes : un mollusque (Biomphalaria) et un vertébré (Homme, rat principalement) (besoin d'une photo? )
Le parasite se retrouve chez le mollusque (donc en milieu aqueux) et doit émerger pour rencontrer son âme soeur...heu, son deuxième hôte.
Les chercheurs ont observé que les cercaires de parasites n'émergeaient pas à la même heure si l'hôte secondaire était l'Homme ou le rat : les parasites ont synchronisé leur émergence avec les heures d'apparition de l'hôte aux points d'eau : schistosoma mansoni émerge entre 13 et 18h (heures auxquelles les femmes viennent faire la vaisselle, le linge - moi pas misogyne - ou que les enfants vont se baigner. L'autre espèce de schistosome, celle du rat, quant à elle émergera des mollusques plutôt la nuit.
2) Exemple de parasitoïde manipulant son hôte : Hymenoepimecis argyraphaga
C'est une guêpe parasitoïde avec pour hôte une araignée, Plesiometa argyra (W. G. Eberhard (Nature, 2001))
1. La guêpe femelle pond ses oeufs dans les araignées.
2. La larve se développe dans le corps de l’araignée.
3. La nuit qui précède l’entrée en métamorphose de la larve de guêpe, l’araignée, tisse - juste avant de mourir - un cocon protecteur autour de la larve de guêpe…et pas une toile « normale »
4. Plusieurs observations suggèrent que le signal manipulateur du comportement de l’araignée est de nature biochimique (d'après Combes)
3) Un exemple de parasite tout à fait surprenant : toto le némato, à savoir Gordius le nématomorphe
"J'ai bien envie de me suicider aujourd'hui, pas vous ?" C'est ce que pourrait dire un insecte parasité par le nématomorphe à ses collègues.
Explication : Le nématomorphe se développe dans l'hôte insecte....mais il doit rejoindre un milieu aqueux pour faire sa reproduction. Là, il "dirige" ou "prend le contrôle" (entre guillemets car à ma connaissance, le mécanisme de cette prise de contrôle, bien que réelle, n'a pas été découvert). Il va forcer l'insecte à se suicider (concrètement à sauter dans un point d'eau , souvent une piscine). Dans l'eau, l'insecte va se débattre et toto va sortir. Tout doucement mais sûrement, il va quitter son hôte qui, dans la plupart des cas, va se noyer (n'avait pas qu'à sauter ).
Toto à sa sortie mesure déjà plusieurs centimètres ! Hé oui, dans la plupart des cas, il se développe dans toute la cavité abdominale de son hôte (l'insecte n'est plus qu'un "sac", sans organes abdominaux). Le plus surprenant c'est que ces insectes peuvent quand même survivre ! Bon, quelques jours seulement et sans pouvoir se reproduire, mais tout de même.
Une hypothèse avancée est que les insectes seraient non pas attirés par l'eau mais par la lumière En effet, souvent la lune se reflète dans l'eau des piscines et c'est ce reflet qui les pousserait à sauter. M'enfin, rien n'est encore démontré, tout reste à faire (Thomas et al.)
Marsh Posté le 13-03-2008 à 17:30:48
4) Ouille ça fait mal : le ver de Guinée
Dracunculose, filariose de Médine ou encore ver de Guinée : voilà 3 dénominations pour une seule et même parasitose, touchant en premier lieu l'Afrique. Le ver de guinée se développe dans un ch'ti crustacé (un cyclope) et passe chez l'Homme par l'eau de boisson. Il gagne ensuite l’intestin grêle puis se dissémine à l’intérieur du corps. Environ un an après l’ingestion, le parasite se déplace à l’intérieur du corps avant de sortir, dans plus de 80 % des cas au niveau du pied ou par le bas des jambes, parfois au niveau des bras. (cf Wikipédia ). Le plus douloureux reste l'extraction du parasite : on réalise une incision au niveau du mollet et on extrait le parasite à raison d'1 cm par jour (le ver adulte pouvant dépasser 1 mètre, c'est pas fini ) afin qu'il ne casse pas. Et SURTOUT, surtout, il faut éviter d'aller dans l'eau : le parasite pousse l'hôte à rejoindre l'eau afin qu'il puisse sortir et continuer son cycle.
5) Comme dirait Gilbert dans la pub pour Huis Clos : C'est tout vu : l'onchocerchose (ou la cecité des rivières)
2 hôtes : Homme et insecte (simulie, vecteur). La simulie transmet le parasite par piqûre (un mode de transmission très courant)
Je n'irais pas dans le détail mais le parasite se développe jusqu'au stade microfilaire dans l'insecte puis jusqu'au stade adulte chez l'Homme.
Très souvent la maladie est asymptomatique, mais l'infection oculaire donne toute sa gravité à la maladie, l'onchocercose étant la première cause de cécité dans les zones infestées et la deuxième cause de cécité d’origine infectieuse dans le monde. (cf Wiki, ouais la flemme de changer les mots dans la phrase )
EDIT : desoläy si les images sont un peu de toutes les tailles. Y a un moyen de les aligner question taille ?
Marsh Posté le 13-03-2008 à 22:41:28
Ca devrait Interresser Lurker
(attention en englais et un peu gore
http://fr.youtube.com/watch?v=76BnVsaLiR0
http://fr.youtube.com/watch?v=AvdrX4xVOTA
http://fr.youtube.com/watch?v=Df_iGe_JSzI
(vidéos sur les vers parasites d'insectes)
Marsh Posté le 13-03-2008 à 22:44:58
Impressionnante la Hymenoepimecis argyraphaga.
Aphidius colemani: micro guêpe (1-2 mm) qui utilise les pucerons pour se reproduire. L'œuf éclot, la larve commence par les muscles puis les organes vitaux. Durant le même moment, le puceron devient plus gros, couleur or et se momifie sur place.
En live, c'est intéressant, j'ai pu le voir chez mes parents, ils avaient des plantes ramenées du balcon à l'intérieur pour l'hiver: au printemps/été (je ne sais plus), il y avait pleins de pucerons, mais aussi quelques-unes de ces guêpes. Après quelques semaines, il y avait plein de momies d'hôtes morts sur les plantes et beaucoup de guêpes sur les vitres juste en face des plantes .
Edit: http://quasimodo.versailles.inra.f [...] lemani.htm
Le premier message de ce topic: http://forum.hardware.fr/hfr/Discu [...] 8667_1.htm
contient des adresses vers des sites qui hostent des images avec différentes options (taille réelle, petite ou grosse icône à cliquer).
Topic intéressant, par contre, c'est vraiment laid ces parasitoses.
Je ne me rappelle plus du nom, mais il y en a une avec un parasite du chat qui peut provoquer une déformation chez une femme enceinte au début de sa grossesse.
Marsh Posté le 13-03-2008 à 22:49:35
goomi32 a écrit : Ca devrait Interresser Lurker |
Yes it is !
C'est toto en vidéo (exemple 3).
Une équipe de chercheurs travaille dessus à Montpellier justement.
Thanks pour les liens vidéo
Marsh Posté le 13-03-2008 à 22:58:58
je tombe vraiment par hasard mais plutot interessant/surprenant comme sujet
pour le pot de nutella.... demande à Microphallus
Marsh Posté le 13-03-2008 à 23:03:03
-Obsidian- a écrit : Impressionnante la Hymenoepimecis argyraphaga. |
Oui en effet, ,il s'agit de Toxoplasma gondii (coccidie du chat)
Affection cosmopolite et fréquente. La contamination de l'Homme peut se faire par 3 voies :
- ingestion d'oocystes sporulés (dans les excréments de chat) ;
- ingestion de kystes contenus dans les hôtes intermédiaires (viande peu cuite) ;
- toxoplasmose congénitale (celle dont tu parle) : transmission de la mère au foetus, la plus dangereuse (en France, 8 femmes sur 1000). Se réalise si la mère s'infeste lors d'une grossesse alors qu'elle n'est pas immunisée. Si transmission très tôt : mort du foetus. Si transmission pendant la seconde moitié de la grossesse : pathologies +/- lourdes.
PS : merci pour les images mais j'ai la flemme de passer par un autre site ; je pensais qu'on pouvait les retoucher directement sur le post.
Marsh Posté le 13-03-2008 à 23:49:51
"Maman, maman....tu crois qu'on est à l'abri des parasites ?"
"Oui mon fils, ne t'inquiète pas, allez va prendre ta douche et n'oublie pas ton anti-poux"
Hé oui, le poux (de la tête) est considéré comme un parasite (bon c'est assez logique finalement) et d'une manière plus générale on considère pas mal d'ectoparasites chez l'Homme, transmis la plupart du temps par contact. On distingue 3 sortes de poux :
1) Le poux de la tête : Pediculus humanus capitis
Hématophage, résiste de mieux en mieux aux insecticides (et c'est pas encourageant, des études sont en cours pour essayer de trouver des substances nouvelles qui pourraient tuer les poux). Tout le monde a déjà eu à s'y frotter (façon de parler).
2) Le pou du corps : Pediculus humanus corporis
Lié aux mauvaises conditions d'hygiène (souvent retrouvé chez les SDF), provoque un prurit (mélanodermie des vagabonds) et ouvre la porte pour d'autres infections secondaires.
3) Le pou du pubis : Pthirus inguinalis
Notre "ami" le morpion dans toute sa splendeur J'en dirais pas plus, cela se traite.
Marsh Posté le 14-03-2008 à 00:42:42
Après ces quelques exemples (et il y en a tant d'autres encore), parlons maintenant de quelque chose de très lié au parasitisme : le mutualisme.
En effet, ces 2 modes de vie sont étroitement liés : on parle d'un continuum entre mutualisme et parasitisme.
Maintenant, posons-nous une question : un mutualiste ne serait-il pas tenté de "tricher" et de léser son partenaire ? Pourquoi n'y a-t-il pas de tricheurs mutualistes ? La nature y a-t-elle songé ? Y'en a pas un qui en aurait marre un jour ? Qui a mis des boulons dans mon yaourt ?
1) Le dilemne du prisonnier
Petit jeu : Deux prisonniers sont détenus en cellule pour un crime que l'un des 2 a commis mais on ne sait pas lequel. On leur demande donc de dire la vérité. Pour les pousser à avouer, on leur dit :
"Si vous dénoncez votre camarade, vous sortez libre et lui reste 10 ans au taule. Si vous ne dites rien, vous resterez en taule 5 ans chacun. Par contre, si vous avouez tout les 2 vous resterez 20 ans en taule chacun." Les prisonniers peuvent parler entre eux. Ils doivent donner leur réponse en simultané.
Voyons ce que cela peut donner :
Le prisonnier 1 dit "c'est cette raclure le coupable". Le prisonnier 2 fait de même. Résultat : 20 ans chacun.
Le prisonnier 1 dit "c'est lui le coupable". Le prisonnier 2 va dire "oui oui, c'est moi, vous m'avez eu, z'êtes trop forts". Résultat : le prisonnier 2 va s'ennuyer grave pendant 10 ans pendant que l'autre sera libre.
Le prisonnier 1 avoue, le second dira "c'est le 1 le coupable" : idem qu'au dessus, 10 ans pour l'un, sortie pour l'autre.
Les 2 prisonniers disent "c'est lui le coupable" et paf! 20 ans chacun.
Le second et troisième cas sont extrêmement rares : en effet, il est trop tentant de trahir...bien que le double aveu simultané inflige 20 ans. Cela aboutit donc généralement au cas 4. La meilleure solution ? Ne rien dire, coopérer entre prisonniers : ils ne prendront que 5 ans.
Moralité : À court terme, il est donc toujours plus intéressant de trahir, même si le gain maximum est assuré lorsque tout le monde coopère. . .
À long terme, si un tel "jeu" (dans un cadre général) est itéré et que chaque joueur se rappelle du comportement de son partenaire, la coopération peut évoluer :
> Coopérer pour la première partie,
> Jouer la même stratégie que son partenaire pour les parties suivantes.
C’est la stratégie Tit For Tat (TFT, oeil pour oeil). Si le protagoniste d’un joueur TFT trahit, TFT riposte en trahissant aussi. Une population TFT coopère et se protège des tricheurs en rispostant.
Z'allez me dire, quel lien avec la biologie ? (oui car au départ, cette théorie avait été crée pour comprendre les marchés financiers...)
2) L’association du Yucca et de ses pollinisateurs
Le Yucca est pollinisé par des papillons du genre Tegeticulla.
Les papillons, en même temps qu’ils pollinisent, pondent leurs oeufs qui se développeront dans les graines produites par la fleur qu’ils visitent.
MAIS : Chaque papillon ne pond que très peu d’oeufs dans chaque fleur visitée & les papillons pollinisent activement les fleurs qu’ils visitent.
Les papillons seraient-ils altruistes ?
En fait, Pellmyr et Huth (1995) ont montré que les yuccas pouvaient avorter les fleurs qui contiendraient trop d'oeufs de papillons.
Le Yucca riposte contre les tricheurs, avant même de subir les conséquences de la tricherie. (futé le gars)
Mais z'alors, la coopération se ferait sous contrainte d'un des 2 partenaires ? Oui, et c'est souvent le cas. Quand on parle de mutualisme, il y a souvent un des 2 partenaires qui peut contrôler l'autre.
3) Autre exemple : la riposte des légumes (titre de mon prochain film)
Autre exemple de riposte d’un partenaire d’une symbiose contre un autre : la riposte (sanglante) des légumineuses.
La nitrogénase des rhizobium ne peut pas fonctionner si la concentration en oxygène est trop importante. La plante produit de l’hémoglobine dans ses nodules de sorte qu’elle contrôle l’apport en oxygène.
Que se passe-t-il si on force les bactéries à tricher ?
On place certains nodules d’une plante dans une chambre où l’azote est remplacé par de l’argon.
Les bactéries ne peuvent donc plus fixer de l’azote au profit de la plante.
Sur ces nodules, on mesure la quantité d’oxygène fournie aux bactéries ainsi que le nombre de bactéries par nodule.
La plante limite l’apport en oxygène....le résultat c'est que la croissance des bactéries est limitée. La plante contrôle ses nodules bactériens : un des mutualiste contrôle l'autre pour ne pas se retrouvé lésé par la suite (c'pas bien de tricher dans ce bas monde).
Voilà, j'en reste là pour ce soir, pensant avoir dit l'essentiel.
Marsh Posté le 29-02-2008 à 16:34:40
J'ai constaté le manque de ce sujet potentiellement intéressant sur HFR.
Je suis actuellement étudiant en Master 2 de Parasitologie à Montpellier et je trouve qu'on n'en dit pas assez sur ce monde étrange, parfois insoupçonné qu'est le monde du parasitisme. Bien sûr, on pourrait parler de Tanguy qui squatte chez ses parents depuis sa tendre enfance (ce Tanguy, quel homme ), mais je parle ici d'un autre genre de parasitisme.
N'ayez pas peur si je vous dit que le monde qui nous entoure est pleins de parasites (alien detected )...Vous en connaissez sûrement quelques exemples. Les lecteurs de Bernard Werber (copaing ) citerons la fourmi et la petite douve du foie (qui fait que la fourmi perd le contrôle de ses mouvements et se retrouve contre son gré sur des hautes herbes au petit matin pour se faire grailler par le bétail...bref, je pourrais y revenir plus en détail plus tard, tellement ce sujet fait polémiquer).
Je me suis lancé dans le parasitisme (et ça fait mal) et je suis étonné des processus de FAVORISATION (exemple de la fourmi ci-dessus) que déploient les parasites pour arriver à boucler leurs cycles de vie : manipulation de l'hôte, dérives génétiques et tout le tralala.
Bref, ce topic leur est dédié : des minuscules parasites (virus = limite quand même) aux plus gros (sisi, des crustacés parasites ça existe ma p'tite dame), alors faites péter vos connaissances (pour certains) et ne tombez pas non plus dans une grosse paranoïa (pour les autres, qui vont lire ce topic). Je vous rassure : oui les parasites existent, oui vous allez y passer ..... nan je déconne, vous serez sûrement mort de vieillesse, de maladie ou exterminé par une bombe nucléaire avant qu'un parasite important ne vienne détruire l'humanité.
(PS caché :Quoique...si vous regardez bien....les pauvres Africains subissent quand même de graves parasitoses (ver de guinée, oncocercose par exemple), vive l'extension du climat tropical ^^ )
Message édité par Lurker dans l'ame le 25-10-2008 à 14:34:11
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