Je me retrouve là dedans. Actuellement j'ai 17 ans et je suis dépressif depuis plus d'un an, bien au delà de la classique déprime adolescente.
Et j'ai effectivement remarqué que ça fait bien 1 an que j'ai beaucoup de mal à me concentrer sur des exos de math (ou d'autres trucs), j'ai besoin de beaucoup d'efforts pour comprendre quelque chose de simple, et parfois je dois me reprendre une dizaine de fois. Je suis aussi constemment épuisé en classe, j'ai du mal à suivre correctment un cours sans me "forcer" à être attentif. Avant ce n'était pas du tout le cas.
En outre, les dépressifs que je connais sont plus matures, sans doute dû à une réflexion profonde de soi.
Alors qu'avant ça n'était pas le cas. Je pense donc qu'ils ont taper en plein dans le mille.

mouai c encore un truc pour se rassurer genre les enfants difficile sont surdoués ou autres conneries dans le genre

Finalement, ça prouve qu'il faut être idiot pour être heureux

Est-ce que cette dépression inclut un sentiment de tristesse comme décrit dans l'article? J'imagine que oui mais tu n'en dis rien dans ton post.
 

A aucun moment l'article ne fait allusion à l'intelligence ni même aux surdoués.

D'où vient l'expression "imbécile heureux", d'après toi ?

 
Je crois pas qu'on puisse dire une telle généralité, la dépression, l'apanage des intellectuels??
 
Ce qui est sûr c'est que de faire du sport, un effort physique permet de mettre un peu son cerveau sur off et de se déstresser défouler.
Bon maintenant c'est vrai que les gens qui se posent beaucoup de questions sont en général un peu plus angoissé que la moyenne des gens mais bon.
 
La dépression, si tu le prends dans le genre surdouée et tout, après tout chacun crois ce qu'il veut, mais je pencherai plutôt pour des choses un peu plus psychologiques...
M'enfin, on peut masquer le probleme avec quelques pilules pour mieux replonger ensuite, la pharmaco sur ce plan là, c'est machique voui!! (ironique)
 
 

 
Je te souhaite de ne jamais connaitre la dépression, car je pense que tu réagirais de manière radicalement différente.
Ah oui il y a une autre façon d'être dépressif, la surfactivité, qui est l'opposé de la dépression mais qui prend la même source. LE but étant de s'abrutir l'esprit avec le plus de choses possible, d'un point de vue extérieur ce sont des gens admirés par leur curiosité immense et leur volonté (pas des flemmards eux! la bonne blague).
 
BreF...
 
Et pour le coup des littéraires, sache qu'il y a quelques dizaines d'années les filières litéraires étaient mieux vu que les filières scientifiques, qui n'étaient pour ces dernières destinées qu'à des types capable de recevoir des ordes bien rigides.
Aujourdh'ui les choses ont changés, tout ce qui touche à la science est comme de l'or.
Dans 20 ans ça sera peut-être encore différent, alors si tu pouvais éviter tes préjugés sur les L.
(je précise j'ai pas fais un bac littéraire hein lol).
 
 
 
 
 

L'article ne parle pas d'intelligence, il dit juste que la dépression vient du fait que le cerveau fait trop d'efforts, en gros. Ca se résume à ça l'intelligence pour toi?

 
 
euh ça c'était ya 20 ans.    
 

 
Ben je sais pas, quand je vois le nombre de nerdz en S qui se croient supérieur, qui se prennent pour l'élite de la société (et certains profs qui leur disent mouarf!) je me dis qu'il doit encore rester un peu de cette mentalité "science = or 24 caras".
Je vois beaucoup moins de L se la péter c'est curiéux  hihi .
 

L certes pas.
Mais aujourd'hui le "truc" c'est les commerciaux, et surtout les filières marketings, management etc.

Bon je fais du HS, recentrons-nous !
 
J'ouvre le débat!!
 
Au titre "Les grands déprimés ont un cerveau qui travaille trop!" je répondrais:
 
------> "Les grands déprimés ont une quequette qui ne travaille pas assez!!"
 
Qu'en pensez-vous ? ?

 
 
ah ok autant pour moi .

je me dis des fois que dans la société dans laquelle on vit il vaut mieux l'etre en effet  

C'est un peu logique que les déprimés n'arrivent pas a se concentrer, c'est parce qu'ils sont tellement accaparés par leurs pb qu'ils arrivent plus a penser à autre chose. C'est un stade avant la dépression, la déprime de toute facon, et c'est pas pour rien qu'on file des anti dépressuer aux dépressifs, les déprimés c'est pas assez grave pour qu'on leur file des médocs aussi fort, sauf des vitamines, mais peut etre qu'un jour ca viendra

Eh bin mon pauvre... je te plains.

Je suis en ES.
 

 
Bien sûr. Un sentiment de tristesse permanent. C'est quotidien. Ce n'est pas le sujet, mais ça a commencé ou des événements innatendues ont définitivement boulversé ma vie. Sans espoir d'y remedier, à part un miracle.
 
Cependant j'avais toujours goût au travail. Avant j'avais des facilités à apprendre, à mobiliser ma concentration. Et je ne pense pas que ce soit un niveau de difficulté.
Ca a commencé au 3 trimestre de la seconde. 2ème trimestre, 14 de moyenne, 3ème = 10.
Sans que je comprenne pourquoi, je ne pensais pas que ça aurait des répercussions sur mes capacités de concentration et d'attention, que je croyais à l'abri des circonstances de ma vie.

Heu, je rentre en Ts en septembre, et juste niveau notes, passer de 14 a 10 n'est pas catastrophique   ...
Tu m'aurais dit 14->3, encore ouai, mais la de 14 a 10 c'est "normal" dans le sens ou ça peut arriver a tout le monde, meme si apparement ça ne se limite pas qu'a ça dans ton cas.
En tout cas, bon courage a toi

+1, moi aussi, j'ai repiqué mon année à la fac, je sortais tout le temps pour voir mes copines et faire la fete, pour oublier ma triste, parce qu'une fois chez moi toute seule, je pleurais tout le temps, ou je dormais pour ne pas y penser. Mais je pense que si ca va vriament pas essaie de voir une psy ou de te confier à quelqu'un, ca m'a pas mal aidé le fait de parler et de me sentir soutenue.
 
Edit : je sais que ca à l'air d'une phrase toute faite, mais la roue tourne

Tiens c'est marrant chez ses symptômes depuis 2-3 ans mais je n'ai pas l'impression d'être dépressif.    
 
 
Je suis ptet un dépressif qui s'ignore?

L'est ptete temps de consulter
Sinon, au contraire bcp de monde pense etre depressif alors qu'il ne s'agit que d'un coup de blues passager...

 
 
Vu que je ne parle pas beaucoup je ne vois pas ce que je pourrais dire au psychologue

En effet. La déprime est à court terme et pasagère. La dépression à long terme et plus grave.

T'inquiète, ça viens tout seul.  

 
Franchement non.    
 
Et sinon le psych il pose des questions?

"Allongez vous, moui je vois le probleme..."

"[i]... Et voilà ça vous fera 150€ "

merde j'ai oublié un [/i]

Ca dépends des courants auxquels il appartient.
Certains n'hésitent pas à relancer constamment, d'autres ne disent pas un mot.

 
Commment faire pour choisir un "bon" psych?

Correlation n'est pas cause.
Le depressif est fatigué parcequ'il fait trop d'efforts, ou fait-il trop d'efforts parcequ'il est depressif?
On peut aussi penser que pour un depressif, rien n'a vraiement d'interêt, et que donc pour faire quoi que ce soit il doit faire un effort.
 Ou bien que les efforts le fatiguent parcequ'il est plus fatiguable pour de multiples raisons, et que le fait d'être tout le temps fatigué le déprime.
  Peut-être bien les deux à la fois, d'ailleurs.

ouais perso g:
probleme de fatigue
le cerveau en ebullition tout le temps
Des problemes pour me concentrer
des problemes pour retenir des informations
que des pensées negatives sur ma vie!
ça doit etre le cas pour pas mal de monde!

Pas pour moi en tout cas hé, hé.

Ben j'aurais pu me retrouver dans ce post pour ce qui est de la concentration et de la mémoire. C'est vrai que j'etais bon élève (facilités patata), puis arrivé au lycée ca a commencé à  partir en sucette.
Bien sur y'a toujours les soucis de la vie mais je pense plutot que à force de rien glander j'avais moins l'entrainement pour la concentration. Et vu que les cours ne m'interressaient plus pour la plupart, il me fallait redoubler d'effort pour simplement suivre une phrase du prof^^. Pendant un moment je me suis meme cru abruti. C'est simplement un leger manque d'entrainement, et surtout un gros manque d'engouement.

 
Faut peut etre surtotu avoir autre chose qu'un BAC pour se pretendre pour l'elite

Dans l'article, ils parlent de régions du cerveau qui s'activent plus que chez les personnes ne montrant pas de symptomes de dépression.
 
Ce qui ne veux pas dire qu'ils sont surdoués ou réfléchissent plus. Le problème au départ de l'étude était la correlation (nette et observable : il ne s'agit pas d'une supposition ou d'une théorie) entre dépression et difficultés de concentration.
 
Il était largement admis que ces difficultés étaient liées à un fonctionnement au ralenti du cerveau (donc l'activité cérébrale aurait dû être plus faible). Les symptomes sont les mêmes (et ne ne sont remis en cause ni par les tenants ni par les détracteurs de cette étude), seules les causes sont différente. Pour le malade, ça ne change rien.
 
En comparant à une bagnole, on pensait que les déprimés avançaient au ralenti sur la même route bitumée que les autre. En fait, ils accélèrent plus fort mais dans du sable. Et accélérer à fond quand tu es une 2CV, ça veut pas dire faire du 180 sur les départementales. Ca veut dire monter le trottoir.

 
de ce que j'ai compris je l'aurai pas interprété tout à fait comme ça. pour reprendre ton exemple de la voiture j'aurai plutot dit:
les gens "normaux" roulent tranquille sur une route a vitesse un peu variable suivant la concentration mais qu'il maitrise.
les dépressifs ont une voiture qu'ils ne maitrisent pas elle accélèrent brutalement, puis ralenti beaucoup pour se reposer car "fatiguée" (genre à user tout le carburant quoi).
 
donc en fait je pense que sur le fond on est d'accord: ça ne veut pas dire qu'un dépressif est plus intelligent, mais plutot qu'il utilsie son cerveau différemment. maintenant la question c'est "la poule ou l'oeuf?" dnas le sens: est-ce parce qu'ils sont dépressif que le cerveau réagit bizzarement ou estc-e parce que le cerveau s'épuise plus vite qu'ils sont dépressifs?

Rien de neuf dans cet article du moins, n'importe quelle personne ayant traversée une dépression peut en témoigner.
Dans ces périodes de troubles, on a la tête qui fourmille d'idées noires, lancinantes, et dont on ne peut se débarasser que difficilement (à la limite uniquement quand on dort, c'est pour cela que beaucoup voient dans le sommeil une délivrance). Notre cerveau est donc "occupé" à gérer toute cette affluence de pensées sombres et par conséquent il a bien du mal à gérer tout autre effort intellectuel. Ca se répercute sur la concentration, la compréhension et la mémorisation.
Bien heureusement il n'y a rien d'irreversible, et je ne saurai que trop conseiller aux gens qui traversent ce genre de troubles de prendre du repos, de se relaxer et de se faire aider.
Pour un adolescent c'est d'autant plus difficile à gérer puisqu'il doit en parallèle devenir adulte...

attention à ne pas confondre deprime et hyperactivité.

en liquide évidement

C'est une question de feeling Il faut que le courrant passe. Donc ce n'est pas forcément le plus réputé qui sera le plus efficace Faut pas hésiter à en tester plusieurs avant de trouver le bon