Theorie : Renversement des accord et harmonie - Musique - Discussions
Marsh Posté le 28-04-2003 à 17:06:52
Le renversement (si je ne dis pas d'anneries) c'est mettre à la basse de ton accord la tierce de celui ci.
Sinon : http://www.dinguedemusique.com/ tu devrais trouver des liens utiles...
Marsh Posté le 28-04-2003 à 17:09:28
leg9 a écrit : Le renversement (si je ne dis pas d'anneries) c'est mettre à la basse de ton accord la tierce de celui ci. |
Le renversement c'est effectivement ça.
Marsh Posté le 28-04-2003 à 17:10:19
leg9 a écrit : Le renversement (si je ne dis pas d'anneries) c'est mettre à la basse de ton accord la tierce de celui ci. |
et pourquoi pas la quinte ? MMMmmm ?
Bon interro écrite, combien de renversements y-a-t-il pour un do mi sol, mr lego ?
après on passe aux accords de 4 notes
Marsh Posté le 28-04-2003 à 17:11:46
freaxinthenight a écrit : |
3 ? do-mi-sol, sol-do-mi et mi-sol-do ?
Marsh Posté le 28-04-2003 à 17:16:57
freaxinthenight a écrit : |
Et merde... j'ai failli écrire "une des composantes (hors fondamentale)" (ce qui reste général et les englobe tous ) et puis je me suis laissé aller au doute et la paresse et j'ai écris "la tierce"...
Fouettez moi avec du 12.56 maitre
Marsh Posté le 28-04-2003 à 18:13:14
morgoth1 a écrit : |
oui c'est ça : en fait tu as un état fondamental (avec des possibilités, domisol, dosolmi), le premier renversement (la tierce en basse, midosol ou misoldo), et le deuxième renversement (la quinte en basse, solmido ou soldomi).
avec 4 notes, tu auras donc 3 renversements...
lEgO : avec du 45.105 tu le mérites quand même quoi !
Marsh Posté le 25-05-2003 à 15:26:35
freaxinthenight a écrit : |
oui maintenant avec 4 notes :
en fondamentale on a par ex l'accord suivant
do,ré,sol#,si
ca donne quoi pour les renversements ???
Marsh Posté le 25-05-2003 à 22:11:30
Heartbreaker2003 a écrit : |
Mmmm... Un joli accord de 9e altéré...
Il s'agit juste de changer la "première" note d'un accord...
Ainsi Sol si Ré Fa, devient Si ré fa sol, ré fa sol si ou fa sol si ré
Marsh Posté le 25-05-2003 à 22:16:00
Tonton Robespierre a écrit : |
je connais pas les noms des accords...
Mia ssi tu as des accords avec des dièse et bémols..
Donne voir un exemple STP ou d'autre SVP
Marsh Posté le 28-05-2003 à 05:33:21
bennn laccord de Ré est augmenté dune quatrieme
Marsh Posté le 28-05-2003 à 08:12:23
Heartbreaker2003 a écrit : |
spa un accord que tu risques de trouver souvent
si-do-ré ca va sonner bien agréable à l'oreille
Marsh Posté le 28-05-2003 à 12:36:21
Robespierre : c'est un accord de septieme, sinon, il y aurait le ré.
Zaboy : sus4 veut dire que la tierce est retardée par la quarte. Si on ajoute la quarte à un accord, c'est un add4.
Marsh Posté le 28-05-2003 à 18:10:47
euhh oui sus= sustained..
je me suis emmelé la
Marsh Posté le 28-05-2003 à 21:23:25
bon quelqu'un pourrait m'expliquer clairement alors comment on construit un accord de trois notes, quatre note, et voire 5notes
merci !
Marsh Posté le 28-05-2003 à 21:41:25
nicodonald a écrit : Tu peux rajouter la 7e ou la 9e pour faire plus de notes |
pfff
je ne connat pas beaucoup en musique , le seul truc que je veux savoir :
CONSTRUIRE UN ACCORD
Et faire du renversement apres
Marsh Posté le 29-05-2003 à 13:16:38
je me sens idiot !!! Ca va faire 5 ans que je fais de la gratte et que j'adore la musique et je ne connais pas le solfège !!!
respect les gars !!!
Marsh Posté le 29-05-2003 à 14:20:36
Beneuh a écrit : je me sens idiot !!! Ca va faire 5 ans que je fais de la gratte et que j'adore la musique et je ne connais pas le solfège !!! |
mais qu'est ce que ca peut te faire si tu ne sais pas le solfège, moi je veux seulement :
CONSTRUIRE UN ACCORD
Et faire du renversement apres
Marsh Posté le 29-05-2003 à 14:35:16
Heartbreaker2003 a écrit : mais qu'est ce que ca peut te faire si tu ne sais pas le solfège, moi je veux seulement : |
j'ai pas capté ce que c'était le renversement !!!
fais péter une tablature !!!
Marsh Posté le 29-05-2003 à 15:37:51
Heartbreaker2003 a écrit : pfff |
Fondamentale + tierce (mineure ou Majeure) + quinte.
Ensuite tu enlèves la tierce et rajoute la quarte, ou rajoute juste une 7eme etc...
Marsh Posté le 29-05-2003 à 22:46:36
art_dupond a écrit : vous savez à quoi correspondent les accords du genre Dsus4 ? |
C'est un D auquel tu vires la tierce, pour la remplacer par une 4eme.
T'as aussi le Dadd4, la tu vires pas la tierce, mais tu ajoutes une 4eme.
Et le D...11, ben c'est 4 + 7, etc...
Marsh Posté le 29-05-2003 à 22:48:35
Heartbreaker2003 a écrit : mais qu'est ce que ca peut te faire si tu ne sais pas le solfège, moi je veux seulement : |
Ca s'apprends pas comme ça
Y a tellement de trucs.
Mais t'as deja un bon paté a lire au dessus qui peut t'aider.
Marsh Posté le 30-05-2003 à 02:33:26
mais oui, bordel !
au lieu de gueuler, achete le traité de Dubois ou Bitsch ou un traité d'harmo jazz et potasse.
Marsh Posté le 30-05-2003 à 08:42:19
Did_u_fuck_my_wife a écrit : sympa ça vient d'un site détaillé ou bien est ce une rédaction personnelle? |
Un peu des deux (+bouquins); j'avais fait ça à l'époque pour qqn de ma famille qui s'était mis à la guitare (et qui a abadonné depuis d'ailleurs ...).
Marsh Posté le 30-05-2003 à 10:33:54
Là où je mettrais de gros bémols dans ta prose, Mike, c'est dans la vieille conception de l'harmonie qui voudrait que des "notes jouées simultanément sonnent plaisamment" ou non... C'est comme la vieille règle qui voudrait qu'il ne faut pas jouer deux quintes à la suite ou autre... Mais bon tu précises bien ensuite que cela dépend de facteurs socio-culturels.
Marsh Posté le 30-05-2003 à 11:58:16
Théorie sur les accords.
Les accords servent, en musique moderne, à habiller les mélodies. Lorsqu'ils sont bien travaillés, ils sont brillants et rendent la musique plaisante à écouter. Des notions sont au préalable indispensables pour bien comprendre.
I La gamme :
La gamme la plus naturelle est celle de Do ; elle est composée de sept sons bien connus (do, ré, mi,...,si). Chaque note est appelée degré de la gamme suivant sa position dans celle-ci. Chaque degré porte un nom qui reflète son importance personnelle, son grade.
Si : Do = I degré Tonique
alors : Ré = II degré Sus-tonique
Mi = III degré Médiante
Fa = IV degré Sous-dominante
Sol = V degré Dominante
La = VI degré Sus-dominante
Si = VII degré Sensible (ou Sous-tonique)
La tonique est absolument fondamentale pour une gamme donnée; la médiante et la dominante ont aussi un rôle important. Le VII degré (ici, le Si) s'appellera « sensible » dans certaines gammes où il ramène irrésistiblement au VIII degré, et « sous-tonique » s'il ne subit pas d'attraction du VIII degré. Des degrés qui se suivent sont « conjoints » (« do-ré », « fa-sol » par exemple) ; sinon, on dit qu'ils sont « disjoints » (« ré-la », ou encore « sol-si »).
A) Les intervalles et les altérations
Par définition, l'intervalle est la distance qui sépare deux sons.
Les intervalles dans la gamme de Do ne sont pas égaux. Ils se mesurent en tons et demi-tons. Les intervalles entre degrés conjoints sont (en gamme de Do) :
Do - Ré : 1 ton
Ré - Mi : 1 ton
Mi - Fa : ½ ton
Fa - Sol : 1 ton
Sol - La : 1 ton
La - Si : 1 ton
Si - Do : ½ ton
Ce sont les intervalles entre les sons émis par les touches blanches du piano. On peut compter en fait douze ½ tons dans une gamme. Hormis les deux demi-tons naturels, l'usage des autres nécéssite l'emploi des touches noires.
=> Si on veut jouer dans une autre gamme que celle de Do, il faudra maintenir les mêmes intervalles, mais cela va créer des problèmes (voir ci-dessous). Et c'est ici qu'interviennent les touches noires.
Exemple : Si on prend la gamme en Sol, on obtient :
Sol ( I degré )
=> 1 ton
La (II)
=> 1 ton
Si (III)
=> ½ ton
Do (IV)
=> 1 ton
Ré (V)
=> 1 ton
Mi (VI)
=> ½ ton ( et conformément à la gamme de Do, on devrait avoir 1 ton ) => 1er problème
Fa (VII)
=> 1 ton ( idem, mais on devrait avoir ½ ton ) => 2ème problème
Sol (I)
Pour se conformer à la gamme de Do, il faut rehausser Fa d'un demi-ton ; on dit « altérer ». Le son de ce « Fa altéré » est obtenu par la touche noire entre Fa et Sol. Il s'agit du Fa dièse = Fa #
Si on prend comme point de départ d'autres gammes que Do ou Sol, on verra s'imposer l'usage des autres touches noires du clavier. On obtient finalement un clavier banalisé où toutes les touches sont employées ; entre deux touches contiguës, il y a toujours un demi-ton.
Toutes les touches noires sont donc créées, mais ce n'est pas fini :
Prenons à présent l'exemple de la gamme en Fa :
Fa ( I degré )
=> 1 ton
Sol (II)
=> 1 ton
La (III)
=>1 ton ( et conformément à la gamme de Do, on devrait avoir ½ ton ) => 1er problème
Si (IV)
=> 1 ton ( idem, mais on devrait avoir 1 ton ) => 2ème problème
Do (V)
=> 1 ton
Ré (VI)
=> 1 ton
Mi (VII)
=> 1/2 ton
Fa (I)
L'intervalle « la-si » est trop grand (1 ton au lieu de ½). On ne peut avoir recours au dièse (qui élève d'un demi-ton), puisqu'on a déjà un intervalle trop grand (on aurait alors 1 ½ ton dans cet intervalle). Il faut plutôt baisser d'un demi-ton, et ce grâce au bémol.
Il faut créer une touche noire entre La et Si, un Si altéré qu'on appelle Si bémol = Sib.
Remarque : Sur le clavier, on constate que cette touche noire a déjà été créée pour produire le La#. En toute rigueur, La# et Sib sont des objets sonores différents. Mais pour simplifier, on emploie la même touche sur le clavier, et donc le même son pour représenter ces deux notes différentes. Un clavier qui fonctionne de cette manière est dit « tempéré ». Tous les instruments ne sont pas tempérés. Le violoniste est capable de produire deux sons différents pour un La# et un Sib.
De même que pour les dièses, on obtiendra les autres touches noires du clavier en recherchant les autres gammes.
Considérons ceci : « do-do# » et « do-réb » ; il y a dans les 2 cas un intervalle d'un demi-ton. Il faut distinguer ces demi-tons l'un de l'autre.
Sont tous 3 des intervalles d'un demi-ton diatonique. Intervalles chromatiques
Les altérations ( dièses, bémols ) décrites jusqu'à présent sont actives tant que le ton ( gamme ) ne change pas. Si un morceau est écrit sur base d'un ton de Sol ( gamme en Sol ), tous les Fa seront dièsés. Pour une gamme en Fa, tous les Si seront bémols. Dans ce cas, les altérations nécessaires sont placées une fois pour toutes au début des lignes (portée), à droite de la clef, avant la mesure ; à « l'armure ». En fait, c'est en regardant les altérations à l'armure que les musiciens savent quelle sera la gamme.
N.B. : Il arrive souvent qu'un compositeur veuille utiliser des dièses ou bémols sur des notes de transitions pour embellir sa musique ou donner une coloration particulière. Il se peut aussi qu'il change de ton un court instant. Ces altérations ( dièses et bémols ) sont dites alors « accidentelles » et ne portent que sur un nombre restreint de notes. Elles se placent juste devant la note à altérer et terminent leur action sur les notes de même hauteur à la fin de la mesure où elles apparaissent. On ne les inscrit donc qu'une fois dans une mesure donnée.
Le bécarre, quant à lui, se place aussi juste devant une note, et supprime l'effet de n'importe quelle altération à laquelle une note est soumise ( que l'altération soit à l'armure ou accidentelle ). Le bécarre prend fin à la fin de la mesure où elle apparaît. On peut parfois trouver des bécarres à l'armure.
Etudes des intervalles :
1°) La seconde :
C'est l'intervalle entre deux degrés conjoints.
En cas d'intervalle de 1 ton => Seconde majeure
En cas d'intervalle de ½ ton => Seconde mineure
Exemple en gamme de Do : Fa est la seconde mineure de Mi ; La est la seconde majeure de Sol.
L'exemple n'est que théorique car dans la pratique, on mesure toujours par rapport à la tonique (ici => Do)
2°) La tierce :
Ajout d'une note à l'intervalle de seconde.
2 tons => Tierce majeure
1 ½ ton => Tierce mineure
3°) La quarte :
Elle vaut toujours 2 ½ tons. On ne dit pas majeure ou mineure, mais quarte juste.
L'intervalle IV - VII est une exception : il vaut 3 tons et est donc déformé => c'est la quarte augmentée (ou quarte triton).
4°) La quinte :
Vaut toujours 3 ½ tons. On dit quinte juste ( pas de mineure, ni majeure ).
L'intervalle VII - IV est aussi une exception : il vaut 2 2/2 tons => quinte diminuée.
5°) La sixte :
4 ½ tons => Sixte majeure
3 2/2 tons => Sixte mineure
6°) La septième :
5 ½ tons => Septième majeure
4 2/2 tons => septième mineure
7°) L'octave :
Vaut toujours 5 2/2 tons ; c'est l'octave juste.
8°) Les intervalles à l'octave ( redoublés ) :
Octave,... (par exemple : dixième, treizième, etc). Pour la notation, on écrit (8) juste après (ce qui signifie à l'octave).
Exemple : I - IV(8) ; il s'agit d'une onzième. Réduite à l'octave ( I-IV), c'est une quarte juste, donc => Onzième juste.
9°) Cas particuliers :
Dans certains styles, on peut déformer tous les intervalles:
Le principe étant :
Diminué -> mineur -> majeur -> augmenté
ou
Diminué -> juste -> augmenté
Exemple : En gamme de Do : Do - Sol# => Il s'agit d'une quinte augmentée
B) Tonalités - Modalités
Dans chaque morceau de musique, il y a un son qui a un pouvoir particulier ; c'est l'élément centripète auquel la musique reviendra toujours. Les autres sons n'auront d'autres buts que de le mettre en évidence et, sans cesse, ramèneront la musique jusqu'à lui. Ce son privilégié s'appelle le ton ( à ne pas confondre avec l'unité de mesure d'intervalle sonore vue plus haut ). La musique qui fait usage des propriétés du ton est dite musique tonale. La tonalité est le caractère de la musique tonale et porte le ton choisi. Le ton étant fixé, il reste à trouver les autres sons qui vont l'entourer. La musique contemporaine occidentale fait le plus souvent usage d'une musique à sept tons. Ils formeront les degrés de la gamme, comme celles vues plus haut et dont le ton occupe le premier degré : ç-à-d celui où commence et finit la gamme. Le compositeur qui a choisit son ton ne dispose que de deux possibilités pour arranger les 6 autres tons. Il utilisera celle qui donnera à sa musique la « couleur » qui lui convient. Si la musique doit avoir un caractère joyeux et extraverti, il utilisera le mode majeur. Si par contre l'ambiance est mélancolique ou méditative, il écrira son oeuvre en mode mineur.
Une musique est donc caractérisée par sa tonalité et sa modalité.
Comment différencier ces deux modes ? Ce sont les intervalles qui s'en chargent (jusqu'à présent, tout a été décrit en mode majeur).
1°) Le mode majeur :
On a vu les intervalles du mode majeur plus haut ;
1 ton - 1 ton - ½ ton diatonique - 1ton - 1 ton - 1 ton - ½ ton diatonique
Exemple en Ré majeur : Ré - Mi - Fa# - Sol - La - Si - Do# - Ré
Si l'on étudie la formation de toutes les gammes majeures possibles, on remarque qu'elles contiennent soit des dièses, soit des bémols mais jamais les deux en même temps. On peut à présent classer les différentes tonalités majeures suivant le nombre de dièses ou bémols qu'elles comportent. Le nombre de dièses ( ou bémols ) d'une tonalité est égal à celui de la tonalité qui précède plus un nouveau dièse ( ou bémol ). Mais comment savoir qui précède qui ? Il faut connaître l'ordre d'apparition des dièses ou bémols.
1.1 ) Les dièses :
Ils apparaissent dans cet ordre :
Fa - Do - Sol - Ré - La - Mi - Si
Le dernier dièse porte toujours sur le 7ème degré de la gamme.
Exemple : Pour une tonalité de Mi majeur, quels seront les dièses utilisés ? ( quelle sera l'armure ? )
Pour trouver le septième degré de la gamme, il faudra baisser Mi de ½ ton diatonique; c'est Ré#. C'est donc sur Ré que porte le dernier dièse de la gamme en Mi majeur. On trouvera donc « dièsés» à l'armure Fa, Do, Sol et Ré. La gamme en Mi majeur est :
Mi - Fa# - Sol# - La - Si - Do# - Ré#
1.2 ) Les bémols :
Ils apparaissent en sens inverse des dièses, à savoir :
Si - Mi - La - Ré - Sol - Do - Fa
La gamme porte le même nom que son avant-dernier bémol. La tonalité de la gamme qui n'utilise qu'un bémol, qui n'en a donc pas d'avant-dernier est la gamme de Fa majeur.
Exemple : Pour une tonalité de Lab majeur, quelles seront les altérations utilisées ? ( quelle sera l'armure ? )
Le Lab est l'avant-dernier bémol ; le dernier est le Réb. La gamme est donc :
Lab - Sib - Do - Réb - Mib - Fa - Sol
Autre exemple : Si à l'armure on trouve 3 bémols ( pour le Si, le Mi et le La ), on sait qu'on a affaire à une gamme en Mib ; Mib sera la tonique.
2°) Le mode mineur :
Les intervalles entre degrés conjoints sont :
1 ton - ½ ton diatonique - 1 ton - 1 ton - ½ ton diatonique - 1 ton - 1 ton
La gamme en Do mineur est : Do - Ré - Mib - Fa - Sol - Lab - Sib - Do
Il existe plusieurs variantes du mode mineur ; elles se différencient par l'usage des ½ tons chromatiques.
-Antique : C'est celui défini ci-dessus. Le mode mineur ne connaît pas l'attraction du VII degré par l'octave ( la sensible devient sous-tonique ). C'est le mode le plus naturel.
-Harmonique : On rétablit la sensibilité du VII degré en le rehaussant de ½ ton chromatique. Mais cette gamme pose un problème au mélodiste ; pas facile à chanter car il existe un intervalle d'une seconde augmentée entre le VI et le VII degré. On a donc créé le mode mélodique ( ci-dessous)
-Mélodique : On hausse également le VI degré de ½ ton chromatique.
Remarques : - En musique classique, on emploie le mode mélodique uniquement en gamme ascendante. En musique moderne, on l'emploie dans les deux sens.
- Les altérations ( chromatiques ) des VI et VII degrés ne sont pas indiquées à l'armure ; elles seront accidentelles en cours de partition sous forme de dièses ou bécarres.
3°) Les tons relatifs :
Lorsqu'une tonalité majeure et une autre mineure ont la même armure, on dit que le ton mineur est « relatif » au ton majeur. Tons mineurs et majeurs sont toujours séparés d'une tierce mineure (1 ½ ton ).
Exemple : La mineur est le ton mineur relatif de Do majeur.
Mi majeur est le ton majeur relatif de Do# mineur.
=> Pour connaître les intervalles et altérations d'une gamme mineure, il faut la convertir en mode majeur ( grâce au ton relatif ).
II Les accords :
Depuis longtemps, on a remarqué que l'association de plusieurs sons pouvaient être agréable à l'écoute. Lorsque deux notes jouées simultanément sonnent plaisamment, on les dit « consonantes ». Dans le cas contraire, elles sont « dissonantes ». C'est juste une question d'harmonie des fréquences ( point de vue physique, acoustique ) ; si les rapports entre ces fréquences sont petits, on aura une grande consonance. Ces consonances dépendent aussi de facteurs socioculturels.
Une mélodie se crée par la succession au cours du temps, de sons de hauteurs et durées variées. Lorsque plusieurs voix ou instruments se mêlent, chacun apportant sa mélodie propre, la musique finale devient une « polyphonie ». Les lois qui règlent l'écriture polyphonique forment « l'harmonie ».
Un accord est donc l'addition de sons émis simultanément. C'est un objet sonore composé d'au moins trois sons différents, qui se suivent généralement à intervalles de tierces.
Exemple : Do - Mi - Sol => dans ce cas-ci, il s'agit d'une superposition de tierces. Cet accord est dans son état « fondamental », car sa tonique est la plus grave des notes jouées.
=> la note la plus grave de l'accord (ici, Do ) est appelée « basse » de l'accord. La basse d'un accord fondamental s'appelle la « fondamentale » et sera donc toujours la tonique.
Lorsqu'un accord n'apparaît pas dans son état fondamental, il est dit « en renversement ».
Exemple : Mi - Sol - Do ( s'écrit aussi C/E ) => C'est le premier renversement de l'accord de Do majeur.
Sol - Do - Mi ( '' '' C/G ) => Deuxième renversement.
On emploie les renversements pour vraiment personnaliser une mélodie, la rendre plus subtile, plus vivante.
A) Les accords parfaits.
Un « accord parfait » est un accord de trois sons qui se suffit à lui-même. Il est toujours consonnant. Entre la fondamentale et le 3ème son existe toujours un intervalle de quinte juste ( Do - Sol ). L'intervalle de tierce entre la fondamentale et le 2ème son dépend du mode de l'accord :
En mode majeur : tierce majeure ( Do - Mi )
En mode mineur : tierce mineure ( Do - Mib )
L'accord parfait peut donc se présenter dans son état fondamental, mais aussi sous son 1er renversement et son 2ème renversement.
La notation d'un accord se fait selon l'écriture anglaise ( idem que latine ). Pour un accord parfait majeur, il suffit d'indiquer la lettre majuscule latine correspondant à la fondamentale.
Exemple : C => Do - Mi - Sol
F => Fa - La - Do
B => Si - Ré# - Fa#
Pour un accord mineur, on fait suivre la lettre majuscule de la fondamentale par lettre « m » minuscule
Exemple : Cm => Do - Mib - Sol
Fm => Fa - Lab - Do
Bm => Si - Ré - Fa#
Pour noter un accord en renversement, on note la tonique, suivie d'une barre oblique et du nom de la basse
Exemple : F/A => La - Do - Fa
Pour construire un accord, il faut avant tout connaître son nom.
Par exemple, si on lit sur une partition Bb , que faire :
Il s'agit de l'accord parfait majeur à l'état fondamental dont la basse ( = la fondamentale ) sera Bb. Le premier son est donc Sib ; on ajoute une tierce majeure à la basse et on obtient Ré ; on ajoute une quinte juste toujours à la basse et on a Fa.
Pour jouer un accord Bb, il suffit de jouer simultanément Sib - Ré - Fa
Autre exemple : Dm/F => Fa - La - Ré
B) Les accords dissonants.
On en verra juste quelques-uns, les plus courants. On sait que les accords parfaits sont consonants et tous les autres sont dissonants. Un accord dissonant doit être préparé et se résoudre sous une forme stable. Ils sont obtenus soit en modifiant l'une des notes de l'accord parfait, soit en ajoutant une ou plusieurs autre(s).
Exemple :
On connaît la quinte juste : Accord de Do majeur ( C ) Do - Mi - Sol
Quinte diminuée : Accord de C5- : Do - Mi - Solb
Quinte augmentée : Accord de C5+ : Do - Mi - Sol#
Il suffit d'ajouter une quarte juste à l'accord Do majeur ( C ), mais comme la production des III et IV degrés simultanée n'est pas jolie, on enlève le III. On a donc :
Accord de C4 : Do - Fa - Sol
A nouveau, il suffit d'ajouter une sixte majeure à l'accord parfait ; on obtient :
Accord de C6 : Do - Mi - Sol - La
On les emploie très fréquemment ( ce sont les dissonants les plus usités ).
* On peut ajouter une septième mineure, et c'est l'accord de septième ( on ne dit pas septième mineure, simplement 7ème )
C'est le plus connu => C7 : Do - Mi - Sol - Sib
* Accord de septième majeure
C7M Do - Mi - Sol - Si
Remarque : Tous les accords dissonants vus peuvent s'exécuter en mode mineur, simplement en faisant passer l'intervalle I - III en tierce mineure.
Rappel : Il y a deux modes ; majeur et mineur. A partir de ces deux modes, on peut créer plein d'accords dissonants.
Marsh Posté le 07-11-2005 à 17:21:05
Si tu es en Do majeur par exemple, l'accord de ton premier degré sera DO MI SOL. C'est létat fondamental de l'accord .
Entre do et mi tu as une tierce majeure et entre do et sol, une quinte juste.
Sur un accord de trois sons, donc, deux renversements sont possibles : mettre la tierce a la basse ( mi sol do ), dans ce cas tu es dans le premier renversement de l'accord.
Ou bien mettre la Quinte a la basse ( sol do mi) tu seras donc dans le deuxieme renversement de ton accord.
Après, il existe des accords avec + de sons, comme par exemple les accords de septieme de dominante , qui comportent quatre notes donc trois renversements possibles ( la tierce, la quinte, ou la septieme a la basse) .
j'espere que cest un peu clair.
Marsh Posté le 05-11-2014 à 15:44:16
Drap
Marsh Posté le 10-12-2014 à 16:02:55
Quasi 9 ans ^^
Marsh Posté le 17-01-2015 à 00:29:24
J'espère que le gars connait tous les renversements maintenant, 9ans plus tard
Marsh Posté le 28-04-2003 à 16:46:30
Quelqu'un aurait un site vf ou anglais sur le renversements des accords (oubien la théorie des accords) surtout pour piano (mem si pour la guitare c'est à peu pres pareil...
Tant que l'on n'y est je recherche aussi, un bon site us et vf toujours, qui explique l'harmonie..