Pas d'accord entre la GB et la France sur l'Irak... - Actualité - Discussions
Marsh Posté le 04-02-2003 à 14:53:51
Toute la question est dans les moyens de pressions.
Europe en a? sur les pays de l'UE
USA en a? sur les pays d'Europe et de l'UE
PS
EN fait c'est pas aussi simple que ça, mais c'est bien résumé.
Marsh Posté le 04-02-2003 à 15:17:44
L'europe. Pour moi et pour l'instant ce ne sont que des Euros et un semblant de marché economique et financier commun...C'est politiquement (plus encore que socialement) que j'attends qque chose de l'Europe. Mais rien de nouveau a l'horizon. Quant a la position de la GB, elle n'est pas nouvelle...S'il a fallu attendre 72 pour voir la GB entrer dans la communauté Europeenne, c'est pas une surprise. Il a fallu attendre le retrait du General De Gaulle du pouvoir avant d'y penser et d'entamer le processus...il s'est en effet par deux fois (63 et 67) opposé a son entrée dans la communauté, jugeant, je cite, que la GB "etait trop dépendante de sa politique atlantique, plus favorable à une alliance avec les États-Unis qu'avec l'Europe"...
Faut croire qu'il avait pas totalement tort...
Marsh Posté le 04-02-2003 à 15:31:17
La France et l'Allemagne peuvent trés bien se permettre de hausser le ton (enfin, diplomatiquement, koua), sur les autres pays (hormis Angleterre, bien-sûr, mais tout le monde s'en fout des anglais, car de toute façon, les ricains leur diront de se jeter du haut d'une falaise - ils y iront volontiers).
Marsh Posté le 04-02-2003 à 15:34:27
Comme me disait un ami orginaire et citoyen de cette belle ville de Chicago y a qques temps: "Vu d'ici, la GB est un atout considerable...entre element de noyautage actif et frein potentiel a ce qu'est originairement et geographiquement l'Europe, on ne peut que remercier l'histoire qui nous est commune"...
Marsh Posté le 04-02-2003 à 15:57:31
Et paradoxe des paradoxes, la GB et la France veulent quand même se rapprocher militairement dans l'avenir !
Citation : |
Ca semble en effet évident que si l'Europe veut avoir une politique en matière de politique étrangère (avec la nomination d'un ministre européen de la diplomatie), qu'il faut avoir une coopération militaire à l'échelle européenne.
Par contre, l'exemple Irakien montre bien qu'aujourd'hui, il n'y a aucun consensus en la matière.
L'Europ politique, c'est un beau merdier pour le moment ! Je sais même pas si nos dirigeants s'y retrouvent
Marsh Posté le 04-02-2003 à 16:04:44
De tt facon la GB n'a jamais été satisfaite de son entrée en Europe
Marsh Posté le 04-02-2003 à 16:08:43
si il y avait eu accord on aurai suivi l'UK et j'espere bien qu'on ne suivra jamais cette ligne guerriere
Marsh Posté le 04-02-2003 à 16:19:01
Shaman LizardKing a écrit : De tt facon la GB n'a jamais été satisfaite de son entrée en Europe |
c'est pourtant pas De Gaulle qui les a suppliés pendant 15 ans pour y entrer...
Marsh Posté le 04-02-2003 à 16:22:32
Tant qu'il y aura le droit de veto ça sera la merde.
Tant qu'il n'y aura pas d'instance européenne qui ne rendra pas des comptes aux états membres, ça sera la merde.
Il va falloir réformer ça, et vite sinon l'europe politique va en crever (restera l'europe financière où la France et l'Allemgne foutent la merde).
De toute manière le seul homme politique en France qui a indiqué avoir eu cette volonté ne fait que 7%.
Marsh Posté le 04-02-2003 à 16:24:09
Toxin a écrit : Tant qu'il y aura le droit de veto ça sera la merde. |
François
Marsh Posté le 04-02-2003 à 16:52:03
Je connais deux Angalis sympa : inspecteur Barnaby et inspecteur Troy .
Dommage qu'il n'y a pas de moyen physique pour tracter et arrimer leur île au continent americain .
Marsh Posté le 04-02-2003 à 16:54:26
Dima a écrit : Je connais deux Angalis sympa : inspecteur Barnaby et inspecteur Troy . |
mister bean et benny hill sont cool aussi
Marsh Posté le 04-02-2003 à 16:55:05
les anglais sont majoritairement contre une intervention en Irak, ce ne sont pas eux qui sont con mais bien ce suceur de blair
Marsh Posté le 04-02-2003 à 17:08:56
De façon général, c'est toujours les gouvernements qui sont comme ca, les postes étant occupés par des politiens influencables
Je suis pas tout à fait certains que meme le peuple rikain soit tres favorable à un conflit Quoique la, je m'avance pe un peu
Marsh Posté le 04-02-2003 à 14:31:37
Paris et Londres campent sur leurs positions sur l'Irak
Par Hélène Fontanaud
LE TOUQUET (Pas-de-Calais) (Reuters) - Le 25e sommet franco-britannique s'est ouvert mardi matin au Touquet (Pas-de-Calais), sur fond de dissensions entre Jacques Chirac et Tony Blair sur le dossier irakien.
Le sommet a débuté par l'accueil des délégations place de l'Hôtel de Ville, où les honneurs militaires ont été rendus dans un froid glacial au président français et au Premier ministre britannique.
Jacques Chirac, Tony Blair et le Premier ministre français, Jean-Pierre Raffarin, ont sacrifié au traditionnel bain de foule, salués par plusieurs centaines d'habitants du Touquet agitant des drapeaux français et anglais.
Même le ministre français des Affaires étrangères, Dominique de Villepin, qui doit quitter Le Touquet pour se rendre à New York à la réunion décisive du Conseil de sécurité de l'Onu sur les preuves américaines contre l'Irak, est allé serrer quelques mains.
Jacques Chirac, Jean-Pierre Raffarin et Tony Blair se sont ensuite retrouvés pour un entretien, suivi d'un déjeuner de travail.
A l'issue de cet entretien, on a appris de source proche de la délégation française qu'il n'y avait pas d'évolution de part et d'autre sur la question irakienne.
Les Français s'en tiennent à leur position de refus d'une intervention armée en Irak actuellement et ont réaffirmé la nécessité d'attendre la fin des inspections de l'Onu, a-t-on indiqué de même source.
On a toutefois relevé de nombreux points d'accord : l'objectif reste le désarmement de l'Irak complet et vérifiable, et Londres et Paris sont d'accord pour que le problème posé par l'Irak soit traité dans le cadre des Nations unies.
La semaine dernière, Tony Blair a signé avec sept autres dirigeants européens une tribune publiée dans le Times pour réaffirmer son soutien à George W. Bush dans la crise irakienne. Cette initiative a été analysée comme un coup porté à l'axe franco-allemand. Quelques jours plus tôt en effet, Jacques Chirac et Gerhard Schröder avaient redit leur refus d'une guerre contre Bagdad.
A l'Elysée, avant le sommet, on soulignait que "les divergences" sur le dossier irakien "ne diminuent pas la volonté des deux pays d'assumer leurs responsabilités sur d'autres sujets importants et de développer certaines coopérations".
Ainsi, a-t-on précisé à l'Elysée, "à l'occasion du sommet du Touquet seront signés plusieurs accords, notamment dans les domaines affaires intérieures et éducation".
"RENFORCER L'AUTORITE DE L'ONU"
Invité mardi matin sur RTL, le ministre britannique des Affaires européennes Dennis MacShane a reconnu l'existence de "différends".
"Mais on va signer des accords très importants sur l'immigration, la police, les actions contre les terroristes", a-t-il souligné.
Sur l'Irak, a insisté le ministre britannique, "la France a sa position, l'Allemagne a sa position, les autres pays ont leur position".
"Ce n'est pas une question de soutenir les Etats-Unis mais de renforcer l'autorité des Nations unies et donc chaque pays en Europe a sa politique là-dessus", a-t-il expliqué.
"En tant qu'ami de la France, je trouve difficile à croire que la France ne va pas à la fin soutenir l'autorité des Nations Unies. C'est les Nations unies qui doivent décider, c'est Saddam Hussein qui doit décider lui-même d'éviter une intervention militaire en acceptant pleinement les résolutions des Nations unies et en désarmant l'Irak", a-t-il poursuivi.
Outre le dossier irakien, l'invitation faite à Robert Mugabe de se rendre à Paris dans quinze jours pour un sommet France-Afrique, en dépit de sanctions de l'Union européenne contre le Zimbabwe, pourraient bien raviver la mésentente cordiale entre Paris et Londres.
Ce sommet était prévu initialement en décembre mais avait été reporté en raison d'une brouille entre Jacques Chirac et Tony Blair sur la Politique agricole commune.
Restent les sujets sur lesquels Londres et Paris devraient pouvoir s'accorder sans peine au Touquet.
La fermeture du camp de réfugiés de Sangatte, d'où partaient chaque jour des dizaines de candidats à l'émigration en Grande-Bretagne, mais aussi la levée de l'embargo sur la viande bovine britannique, après des années de résistance française, devraient faire fleurir les sourires au Touquet.
Tout comme la préparation du centenaire de l'"Entente cordiale" conclue en 1904, à l'aube du XXe siècle pour refermer la page d'un XIXe siècle de rivalités entre les deux puissances coloniales. Un anniversaire qui devrait toutefois être célébré avec une discrétion de bon aloi, en raison des turbulences passées et à venir entre Paris et Londres.
Après la réunion du Conseil de défense, en début d'après-midi, et la séance plénière, le sommet devait s'achever par une conférence de presse commune.
C'est pas demain la veille qu'on aura une position européenne commune vis à vis des affaires étrangères... Bel exemple de l'Europe à 15 ! Je vous raconte pas à 25 le bordel que ça va être...
je suis franchement déçu...
Message édité par cocorezo le 04-02-2003 à 14:33:49