Munich - Le dernier Spielberg - Cinéma - Discussions
Marsh Posté le 13-01-2006 à 22:28:54
préférez la VO, je pense que la VQ que j'ai eu ne m'a pas mis dans de bonnes conditions pour mieux l'apprécier que je ne l'ai fait.
Marsh Posté le 25-01-2006 à 23:39:18
Gros up pour cet excellent film !
Comme à son habitude, Spielberg signe un film parfait au niveau réalisation, difficile de trouver de quoi critiquer sans tomber dans la démagogie. Les quelques critiques négatives s'appuient sur le point de vue de Spielberg, justement il évite de prendre position alors qu'il aurait plus ou moins été normal qu'il soit pro israelien, que ce soit par obédience ou par la légitimité israelienne de se venger.
Il subsiste néanmoins que l'histoire reste la vengeance des Israeliens envers un acte terroriste assez monstrueux. Pour ma part, je comprends tout à fait l'envie de se venger, ce qui peut faire de moi un pro israelien. Mais là où le film est réussi, c'est qu'il tente de montrer que la vengeance n'a rien résolu et pire, cela a provoqué une surenchère meurtrière. De ce fait on a envie, et moi le premier, de s'éloigner d'être pro israelien ou pro palestinien, on a envie de paix.
J'aimerais bien avoir des explications sur certains passages assez flous de l'histoire, si quelqu'un a des liens à me proposer :
Je le mets en spoiler :
Spoiler : 1/ Qui sont exactement Louis et son père (joué par Lonsdale) ? Soi-disant qu'ils n'appartiennent à aucun gouvernement. Comment font-ils pour trouver si facilement les informations, sont-ils une organisation regroupant des anciens agents de la CIA, KGB..etc. Sont-ils de la mafia ? |
++
Marsh Posté le 26-01-2006 à 01:50:09
des gags dans munich ? ah bon j'ai pas trouvé moi, au contraire, film vachement noir et dramatique, et j'approuve l'avis de panif, ceci dit j'ai apprécié le film mais sans plus
Marsh Posté le 26-01-2006 à 04:40:41
Spielberg je l'ai ban a vie apres avoir vu A.I.
Marsh Posté le 26-01-2006 à 14:36:40
Spoiler : |
Marsh Posté le 26-01-2006 à 20:39:05
panif a écrit : justement il évite de prendre position alors qu'il aurait plus ou moins été normal qu'il soit pro israelien, que ce soit par obédience ou par la légitimité israelienne de se venger. |
Je trouve que c'est une prise de position encore plus réussie, vu qu'il semble se placer sur un plan humain en évitant les considérations "rapides" de type religieuses et/ou politiques.
Marsh Posté le 26-01-2006 à 21:02:16
Sur le plan politique, je n'ai pas de reproches à faire à Spielberg, et je suis d'accord. Mais sur le plan cinématographique, c'est minable.
La scène finale où Avner couche avec sa femme en repensant à la prise d'otages.... nan mais franchement, on est dans un film sérieux.... pitié....
Marsh Posté le 26-01-2006 à 21:55:56
c la seule scène que j ai trouvé en dessous , mais le reste du film m a bluffé au niveau mise en scéne , jeu des caméra , etc
Marsh Posté le 26-01-2006 à 23:20:26
Guish a écrit : Je trouve que c'est une prise de position encore plus réussie, vu qu'il semble se placer sur un plan humain en évitant les considérations "rapides" de type religieuses et/ou politiques. |
+1000 !
Tu as trouvé les mots justes, ce que je n'avais pas réussi à faire
++
Marsh Posté le 27-01-2006 à 16:42:50
J'ai vu le film aussi, c'est très bon!
Peut être légèrement trop long, mais à part ça j'ai vraiment aimé. C'est très noir et pourtant ça reste un film humaniste où je n'ai pas eu l'impression que Spielberg favorisait l'une des parties.
Le tout avec des acteurs tous très convaincants (on nous épargne même les américains qui imitent mal l'accent français)
Marsh Posté le 27-01-2006 à 16:52:48
et t a pensé quoi alors du groupe francais avec Louis ? je me demande tjs a quel organisatrion ils appartiennent
Marsh Posté le 27-01-2006 à 16:59:24
Et ben... rien. J'ai pris la solution de facilité qui consiste à penser qu'ils ne sont réellement liés à aucun gouvernement et qu'ils bossent pour eux et gagner des sous.
Un deus ex machina quoi. (qui a dit faiblesse scénaristique?)
Marsh Posté le 27-01-2006 à 17:11:21
yep mais pour avoir autant d infos sur les terros recherchés , j pense que ils appartiennent qd meme a un organisation puissante !
Marsh Posté le 27-01-2006 à 19:28:59
dimanche je vais le voir, j'espere qu'il est a la hauteur de certaines critiques
Marsh Posté le 28-01-2006 à 00:03:05
Pour ma part, je pense que le groupe de français est une branche de l'ex-OAS reconvertie dans ,l'"armée secrète" a toujours eu des taupes et une logistique particulièrement efficace...
Marsh Posté le 28-01-2006 à 01:23:35
Le sd6 c'est les méchants dans alias! Me disez pas que le mercredi ya quelques années vous aviez mieux à faire que regarder alias.
Marsh Posté le 28-01-2006 à 06:23:49
corentintilde a écrit : Le sd6 c'est les méchants dans alias! Me disez pas que le mercredi ya quelques années vous aviez mieux à faire que regarder alias. |
Jamais vu Alias et ceux qui ont rien à faire le mercredi après midi sont en primaire et maternelle !
Marsh Posté le 28-01-2006 à 09:01:25
Mercredi soir.
Et sinon personne a d'autres idées sur la nature du "groupe" français?
Marsh Posté le 28-01-2006 à 15:00:54
vu hier, je m'attendais à ça : un film intéressant, bien foutu, mais chiant (désolé). Maintenant j'ai pas à réussi à supporter Avner (enfin l'acteur), je sais pas pourquoi qqchose dans son physique ou dans son jeu me déplaisait, et j'ai trouvé certaines scènes déplacées et mal jouées
Spoiler : quand il parle avec son enfant au téléphone, la scène finale etc). |
Le problème c'est qu'on en apprend pas assez, c'est vraiment trop axé sur Avner qui est, mine de rien, un héros dans toute sa splendeur, en fait j'aurais préféré qqchose de plus "global".
Marsh Posté le 28-01-2006 à 19:49:18
J'ai rêvé ou le film était "tout public" , alors que Lord Of War , interdit aux moins de 12 ans, est bien moins violent ?
Marsh Posté le 29-01-2006 à 01:13:44
panif a écrit : ...1/ Qui sont exactement Louis et son père (joué par Lonsdale) ? ... |
ne vous tracassez pas la tête, c'est l'un des cotés "Fiction" ou "Romancé" du film
Marsh Posté le 29-01-2006 à 12:04:58
le Mossad dit a un moment que le groupe de Français est lié à l'OLP et qu'ils achêtent leurs informations aux palestiniens directement, étant donné les luttes internes et la corruption régnant entre les dirigeants palestiniens ce n'est pas étonnant. Ce groupe semble fonctionner comme ça, ils commercent des informations qu'ils achêtent à des corrompus et profitent aussi des connaissances qu'ils ont sur les personnes à qui ils les revendent
Marsh Posté le 29-01-2006 à 12:35:48
j'ai entendu Lonsdale en interview dire lui même que son personnage était fictif dans les faits "réels"
Marsh Posté le 29-01-2006 à 17:31:42
C'est probable, mais il faut bien que les israeliens aient eu accès à ces informations. Peut être ont ils été aidés par des services occidentaux, mais il n'est pas impossible qu'ils soient passés par des privés en liaison avec les palestiniens
Marsh Posté le 31-01-2006 à 02:46:47
Ce nouvel opus prouve une fois de plus que Spielberg est un artisan de génie : réalisation brillante, photo somptueuse avec des couleurs passées, délavées, intermédiaires entre la couleur et le noir et blanc (la même photo que pour Ryan), sens du rythme dans le montage, Munich est un exemple parfait du film despionnage où deux organisations secrètes se livrent à un jeu de loie sanglant à travers tout un continent par agents secrets interposés, dont le grand ancêtre doit être La Mort aux trousses de Hitchcock et les Jamesbonderies, les séquelles industrielles caricaturales.
La scène inaugurale de la prise dotages est mené de main de maître, mais donnée au spectateur par morceaux, au fur et à mesure que le programme meurtrier des protagonistes se réalise, comme si cétait là le prix à payer pour pouvoir en jouir. il pour il, dent pour dent ; ainsi est-il écrit dans la Bible. Le spectateur est venu pour assister à un massacre, cest écrit sur laffiche, cest le produit dappel du film. En le livrant par à-coups, Spielberg brouille le message de vengeance initial mais le redynamise aussi à chaque fois.
Comme très souvent chez Spielberg, il y a en fait deux personnages qui saffrontent en lui : un caméraman doué et monteur de génie qui se bat contre un scénariste obtus incapable de changer de scénario. Le programme scénaristique auquel il obéit de façon quasi-obsessionnelle a été édicté il y a longtemps déjà par E.T. : « I want to go home ». On peut à la rigueur distinguer deux variantes : une version forte où il sagit de ramener un petit à sa mère (Jurassic Park 2, Ryan, Attrape-moi si tu peux, AI) ou de reconduire un groupe à son foyer (Schindler, Amistad) et une version faible où il sagit pour le héros de rentrer chez lui (The Terminal, E.T., Munich).
Ennemis mortels et frères dans la haine, les Israéliens et les Palestiniens partagent au fond le même programme et poursuivent le même rêve. Comme le dit le combattant palestinien au chef du groupe du Mossad (lorsquils partagent la même cache à Athènes) : « Home is everything ». Comme ils combattent pour la même chose, ils finiront par comprendre quils sont égaux et « compatibles », comme on lentend dire dans les news dépoque au début du film, et donc condamnés à sentendre pour partager la même terre.
Comme les Israéliens sont plus forts militairement, économiquement et politiquement, mais les Palestiniens, indestructibles parce quanimés dune haine nourrie par une oppression injuste, la violence est vouée à sa reconduction indéfinie, éternellement inefficace mais rejaillissant sur les Israéliens qui finissent par douter de la justesse des moyens quils mettent au service de la réalisation de leurs fins. Le film renvoie clairement dos à dos Israéliens et Palestiniens. La prise dotages est montrée dans toute sa cruauté mais la réponse que les Israéliens y apportent leur fait perdre peu à peu leur âme.
Le premier Palestinien assassiné (à Rome), sabattant de tout son poids sur les courses quil vient dacheter, est filmé en vue « aérienne » ce qui esthétiquement est du plus bel effet : le rouge se mélange au blanc (dans Schindler, on avait déjà vu un plan similaire avec une victime sabattant dans la neige et dont le sang coulant lentement sous la neige, en révélait la structure cristalline) mais, sur le plan religieux, est de mauvaise augure, surtout pour un team leader qui est aussi un fin cuisinier : mêler le lait et le sang est une grossière violation de la cuisine cachère (toutes les scènes liées à la cuisine et à la nourriture ont pour fonction de ramener le héros à ses vraies valeurs).
Le meurtre de la Hollandaise est une vengeance personnelle non-prévue au programme. Sa mort, répondant au meurtre de lun des membres de léquipe qui avait commis un écart en cédant à la tentation de la chair, provoque à son tour la mort dun deuxième agent (joué par Hanns Zischler, lantiquaire de Francfort). Le film est étonnamment désinvolte sur les circonstances de cette mort (suicide ou meurtre ?). Sa cause en tout cas est clairement indiquée : il meurt coupable davoir contemplé une femme nue à lagonie ; oubliant la plus élémentaire pudeur devant la mort, il empêche son compagnon de refermer le peignoir. Chez Spielberg, le sexe est interdit.
Le film est malheureusement gâché par une fin grotesque où le héros du film semble prendre autant de plaisir à faire lamour quune femme qui accouche. Il y a en réalité deux fins dans ce film, une mauvaise : si nous tuons ceux qui nous tuent puis ceux qui tuent ceux qui ont tué ceux qui nous tuent, ou cela nous mènera-t-il ? (coucou les twin towers dans le fond de limage),
une bonne, où le héros comprend que la vraie réponse à la folie meurtrière des preneurs dotages ne consiste pas à donner la mort mais à donner la vie, dans un coït laborieux qui a pour fonction de faire accoucher pour le spectateur la prise dotage de son apogée tragique et de leffacer en même temps.
En réalité, les méchants du film ne sont pas les Palestiniens mais les Français. Les Français sont des gens intelligents, raffinés et cyniques. Maîtres de la bonne bouffe, la vraie, celle quon ne peut pas trouver en Amérique, détenteurs d'une civilisation multi-séculaire, ils sont à la fois des anciennes victimes du nazisme quils ont dû affronter sur leur sol et des ex-colonisateurs qui ont perdu tout idéal et toute morale après leur défaite en Algérie. Ils représentent ce que deviendrait lAmérique si elle persistait à fouler au pied ses principes dans la lutte actuelle contre le terrorisme (lallusion était déjà claire dans la Guerre des mondes, de même que la référence à la guerre dAlgérie). Cest sans doute le sens de létonnante scène centrale du film : la visite à la campagne chez « Papa » vivant au milieu dune ribambelle de gamins rigolards. Papa (Michael Lonsdale) est un ancien résistant et met à profit ses connaissances acquises dans la guerre souterraine et son réseau pour subvenir aux besoins de sa famille pléthorique. Le fils (Mathieu Almaric) perpétue lentreprise familiale mais ne partage pas la même éthique que le père ; il semble singénier à faire capoter laide que le père apporte aux Israéliens.
Il est étonnant que cette omniscience et omnipotence des Français ait si peu retenu lattention des critiques. Comme certains forumeurs sur ce topic, on peut se demander ce quelle signifie. La réponse nest pas dans le film ni dans les événements historiques, elle se trouve chez Spielberg lui-même. Il y a de toute évidence chez Spielberg une fascination pour la France et les Français. Il faut se rappeler que Spielberg est allé chercher François Truffaut (dans Rencontre du troisième type), soit le symbole dun certain cinéma européen de qualité, à cent lieues de lindustrie hollywoodienne quil représente. Faut-il y voir une demande de caution culturelle de la part de quelquun las quon ne voit en lui quun entertainer chanceux ? De la même façon, Michaël Lonsdale représente un cinéma sophistiqué (Bunuel, Duras, Rivette), inaccessible au public américain.
Le ressentiment anti-français est tout aussi évident, surtout dans les films les plus récents. Jusquà présent, ce ressentiment sest exprimé le plus clairement dans Ryan (dans la scène où le père de famille abandonne sa fille à un soldat américain pour quil en prenne soin, demande absurde puisque les soldats ont justement pour mission de rendre un enfant à sa mère ; quand on connaît la place des enfants chez Spielberg, il ny a pas de crime plus grave).
Y voir un relent de sa polémique avec Lanzmann serait mesquin. La raison profonde de cette fascination-répulsion est probablement plus profonde et tient à la fois à la relation générale France/Etats-Unis et à la situation particulière de Spielberg en tant que cinéaste. La France est le seul pays au monde avec les Etats-Unis à se concevoir sans rire comme le centre du monde ; la France est le miroir déformant-déformé de lAmérique; de par son histoire plus ancienne, elle peut indiquer à lAmérique les travers dans lesquels elle risque de tomber.
A cela sajoute une raison plus particulière au cinéaste : la France est le lieu où un tâcheron de Hollywood acquiert le statut dartiste ; cest ce qui est arrivé à Hitchcock par exemple, grâce à Truffaut, au temps où il était critique aux Cahiers du Cinéma. Cette rencontre du troisième type ne sest malheureusement pas produite pour Spielberg. Cest que les Français sont des pervers : ils admirent dautant plus un artiste quil ne trahit pas la moindre intention politique ni morale.
Voilà du moins une intrigue qui déborde le scénario spielberguien standard et qui ne trouve de réponse définitive dans aucun de ses films : pourquoi Spielberg naime pas la France ?
Marsh Posté le 31-01-2006 à 02:56:49
Salut,
j'ai vu le film et comme "mine anti- personnel" je retiens ce fait dans le film : on a l'impression à la fin du film que la France "participe" implicitement au terrorisme internationale et il l'explique indirectement par le passé de la France avec la résistance Francaise sous le gouvernement de Vichy. Maintenant le Message que Spielberg a voulu faire passer . . .
Sinon j'ai bien aimé le film est bien foutu on ne sent pas passé les 2h43 et les assassinats sont criants de vérité !
Marsh Posté le 31-01-2006 à 07:19:27
et la scène finale. On est tous d'accors pour dire que c'est déplacé et du gâchis ?
Marsh Posté le 31-01-2006 à 11:39:01
" pourquoi Spielberg naime pas la France ? "
Qu'est ce qui te fait dire ça?
Ce film est bourré d'acteurs français, et les français dans ce film ont une image de francs tireurs, pas de salauds.
Marsh Posté le 31-01-2006 à 12:27:29
Il ne s'agit pas d'un sentiment primaire anti-Français et encore moins d'une animosité réelle envers tel ou tel Français qui l'empêcherait d'embaucher des acteurs français. Il s'agit d'une image ambivalente de la France dans certains de ses films. Je me pose juste la question et j'émets une hypothèse, c'est tout.
Le père (M. Lonsdale) est clairement positivement connoté mais l'image du fils (M. Almaric) est plus que trouble, c'est peut-être pas un salaud mais il désaprouve la collaboration avec le Mossad. Le film laisse entendre qu'une série de dysfonctionnement est de son fait (bombe trop puissante à Athènes, Israéliens qui se retrouvent dans la même cache que les Palestiniens).
Marsh Posté le 31-01-2006 à 13:08:18
Spoiler : |
Spoiler : j'ajouterais c koi ce delire en grece ou les feuj et les arabes se sont retrouvé dans la meme planke |
Marsh Posté le 31-01-2006 à 13:13:50
THE REAL KRYSTOPHE a écrit :
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question déja posé
j'ai déja répondu
Marsh Posté le 31-01-2006 à 13:16:29
farib a écrit : et la scène finale. On est tous d'accors pour dire que c'est déplacé et du gâchis ? |
Spoiler : La scène avec les twin towers ? |
Marsh Posté le 31-01-2006 à 13:20:25
Reply
Marsh Posté le 13-01-2006 à 05:34:22
http://www.allocine.fr/film/fichef [...] 57432.html
Dans la nuit du 5 septembre, un commando de l'organisation palestinienne Septembre Noir s'introduit dans le Village Olympique, force l'entrée du pavillon israélien, abat deux de ses occupants et prend en otages les neuf autres. 21 heures plus tard, tous seront morts, et 900 millions de téléspectateurs auront découvert en direct le nouveau visage du terrorisme.
Après avoir refusé tout compromis avec les preneurs d'otages, le gouvernement de Golda Meir monte une opération de représailles sans précédent, baptisée "Colère de Dieu". Avner, un jeune agent du Mossad, prend la tête d'une équipe de quatre hommes, chargée de traquer à travers le monde onze représentants de Septembre Noir désignés comme responsables de l'attentat de Munich. Pour mener à bien cette mission ultrasecrète, les cinq hommes devront vivre en permanence dans l'ombre...
http://www.uipfrance.com/sites/munich/
Sortie le 25 en France.
Je viens de le voir au ciné. En version Québecoise, ça n'a pas aidé.
En laissant de côté l'aspect moral/point de vue (pro israelien, pro palestinien, etc...) , je trouve que Spielberg a traité de façon bien légère un sujet complexe, en romançant, en abusant des clichés, en mettant des gags (!) dans un film terriblement dramatique.
Pour moi, du gâchis, c'est pas crédible une seconde.
Dans le genre des films sous fond de complot mondial sortis récemment, avec fiction romancée, y'a The Constant Gardener, qui n'est pas mal du tout.
Et dans le genre sérieux, y'a Syriana (sortie FR 22 Février), dont 'Munich' aurait mérité d'être traité avec le sérieux et le recul.
Message édité par farib le 13-01-2006 à 06:58:17