Débat sur des maximes...

Débat sur des maximes... - Arts & Lecture - Discussions

Marsh Posté le 04-12-2007 à 12:10:20    

on tire des leçons du passé en se disant que ça aidera également dans le futur mais à l'instant présent ça aide pas de philosopher, il faut trouver la solution !

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Marsh Posté le 04-12-2007 à 12:10:20   

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Marsh Posté le 04-12-2007 à 12:18:43    

C'est une maison bleue, adossée à la colline.
Maxime, Le Forestier

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Marsh Posté le 04-12-2007 à 12:22:27    

"Pourquoi nous retirer et abandonner la partie, quand il nous reste tant d'êtres à décevoir ?"  
mais je sais pas de qui c'est.

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Marsh Posté le 04-12-2007 à 12:30:03    

oui.
misanthropisme tout ça.

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Marsh Posté le 04-12-2007 à 12:47:46    

"La philosophie triomphe aisément des maux passés et des maux à venir. Mais les maux présents triomphent d'elle."

 

elle est claire
quand on a du recul tout est facile. on se dit meme qu'on peut anticiper
quand on en a pas, on  en chie.

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Message édité par Profil supprimé le 04-12-2007 à 12:48:11
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Marsh Posté le 06-12-2007 à 10:08:43    

Confucius disait:
"L'experience est une lanterne qui n'éclaire que le chemin parcouru", on n'en est pas loin.

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Marsh Posté le 06-12-2007 à 10:52:41    

Tout simplement que la philosophie a été élaborée par rapport à une réalité, si on la confronte à une autre réalité, elle peut ne pas s'y adapter aussi bien.

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Marsh Posté le 06-12-2007 à 12:32:58    

En gros, une solution correspond à un problème donné.
Si le problème change, la solution a des chances de ne plus être la même, il faudra en trouver une autre.
Quand on lit Montaigne, on s'aperçoit de la grande sagesse de ses opinions sur bien des points, mais on est surpris par d'autres, notament sur le mariage qui, pour lui, ne peut être qu'utilitaire.
Il est sur ce point le produit de son temps, et de la coutume des mariages arrangés.
Il en va de même de sa soumission, au moins apparente, à la royauté et à la religion.
Eut-il vécu de nos jours qu'il n'aurait peut-être pas réagi de la même façon.

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Message édité par charlie 13 le 06-12-2007 à 12:36:36
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Marsh Posté le 08-12-2007 à 01:08:52    

Je pense qu'il s'agit plus d'un aphorisme qu'autre chose  :)  
 
A partir de là chacun peut y faire sa propre construction intellectuelle.

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Marsh Posté le 08-12-2007 à 18:34:35    


Rien n'empêche une orientation dans l'aphorisme, par ex :
 
Qui a peur d'être moral se contente d'avoir des scrupules  ©arsene

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Marsh Posté le 08-12-2007 à 18:34:35   

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Marsh Posté le 09-12-2007 à 14:09:20    


Une maxime est sans ambiguité en principe et pose une règle morale.

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Marsh Posté le 10-12-2007 à 15:22:40    


Je t'accorde que la limite est mince entre cetains aphorismes et maximes  ;)

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Marsh Posté le 11-12-2007 à 09:30:17    

Cette maxime est plus une plaisanterie qu'autre chose, sur le thème "j'voudrais bien, mais j'peux point",ça en rapelle une autre :"On est sans indulgence pour les vices que l'on n'a pas", c'est un classique que de prétendre que si certains ne commettent pas d'actions que la morale réprouve, c'est contre leur gré et  par impossibilité, plutôt que par vertu:
"Et l'on sait qu'elle est prude à son corps défendant" (Molière)

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Message édité par charlie 13 le 11-12-2007 à 09:31:10
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Marsh Posté le 11-12-2007 à 15:15:45    

et le maxime du videur de la boite de nuit?

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Marsh Posté le 11-12-2007 à 15:29:03    


 
 
Cette maxime n'est pas très abstraite, le sens sera plus ou moins entendu identiquement selon les individus.
 
On abordera facilement les éléments du passé, connaissant déjà les conséquences sur notre présent, ainsi que les erreurs de raisonnement commises ou pas.
Forts de ce recul, on sera facilement tentés d'extrapôler sur l'avenir, en y appliquant les mêmes principes de raisonnement. Cela paraîtra inévitablement vrai et juste, sans l'être pour autant. En effet le futur ne demandera probablement pas les mêmes approches, et les acquis du passé ne servent plus face à de nouveaux problèmes, mais ça, personne ne pourra vous contredire là-dessus, tant que ça ne s'est pas produit.
 
Le présent nous place au milieu de ces deux opposés, les raisonnements d'anticipation n'ont plus de sens quant à l'approche d'un mal déjà présent, et les raisonnements du passé étaient manifestement erronés, puisque le mal est bien là. C'est le moment de revoir sa copie, et d'avoir des pensées innovantes, et utilisables sur le champ, chose très ardue sans recul.

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Marsh Posté le 11-12-2007 à 15:33:40    


 
Vivement lundi prochain !  :pt1cable:  


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===>...<===
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Marsh Posté le 17-12-2007 à 10:03:24    

La construction de cette maxime est typique des citations latines, très a la mode dans la litterature classique:
La phrase est divisée en deux parties, la deuxième paraissant a première lecture symetrique de la première.
Exemple connu:
"Vir omnium mulierum, mulierque omnium virum"
(L'homme de toutes les femmes,et la femme de tous les hommes", perfide vacherie adressée par Ciceron à Jules Cesar)
C'est le genre de phrase écrite "pour montrer qu'on sait écrire", et briller dans les salons:Elle est facile a retenir, et peut être facilement répétée, comme un slogan publicitaire.
Il est sans grande importance que ce qu'elle énonce soit faux :
Ceux qui sont l'objet d'admiration n'aiment pas necessairement ceux qui les admirent:
DeGaulle, très admiré par les Français, les méprisait ouvertement, disant "Les Français sont des veaux"
 Quant à La Rochefoucaud, il était bien placé pour savoir que son maitre Louis XIV n'aimait pas son peuple, n'avait que mépris pour lui,le faisant crever de faim, massacrer dans ses guerres, et ruinant ses campagnes.
La seconde partie de sa maxime est moins ouvertement fausse , et pour cause, le "nous n'aimons pas toujours" repose sur le "p'têt ben qu'oui, p'têt ben qu'non", lequel s'appliquant à toutes les situations ne risque pas d'être contredit:
Nous n'aimons pas toujours signifie que dans certains cas nous aimons, dans d'autres non.Il n'est donc pas possible d'en tirer aucune conclusion.
Cette maxime ronflante me parait donc de peu d'intérêt, sa première partie est fausse dans bien des cas, et la seconde qui n'est là que pour la symétrie de la construction n'y apporte pas grand chose.
Il ne fait que contater une évidence, on peut, ou non aimer ceux que l'on admire, les deux sentiments étant sans rapports entre eux, de même que nous ne trouvons pas necessairement beaux ceux que nous admirons.
Il se serait contenté de dire "nous aimons être admirés"qu'il aurait été plus crédible, mais la phrase aurait été moins "décorative"

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Message édité par charlie 13 le 17-12-2007 à 10:08:32
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Marsh Posté le 17-12-2007 à 11:03:16    

Même s'il ne se rendait pas lui même dans les salons, il les écrivait pour qui, ses maximes?
Pour les paysans ou les ouvriers ?
Il fournissait des sujets de conversation pour les salons de l'époque, et d'ailleurs il continue aujourd'hui grace à toi, internet étant devenu le dernier salon ou l'on cause.
Et qu'y a-t-il de paradoxal à dire "nous aimons toujours ceux qui nous admirent"?
C'est juste une (fausse) affirmation, qui en dit peut-être long sur son auteur, qui aurait sans doute aimé être admiré.
En lisant entre les lignes, on pourrait peut-être traduire:"J'aimerais bien être admiré, je ne le suis pas, et pour cette raison je deteste ceux que les autres admirent."

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Message édité par charlie 13 le 17-12-2007 à 11:38:15
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Marsh Posté le 24-12-2007 à 13:04:36    

Il me semble que Cioran, et Stendhal avant lui, ont noté le malaise que nous inspirent ceux qui nous admirent (trop).
P.

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Marsh Posté le    

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