début de roman ( fantastique)

début de roman ( fantastique) - Arts & Lecture - Discussions

Marsh Posté le 23-03-2006 à 23:14:23    

voici le début de mon nouveau roman intitulé la promise. merci de donner vos opinions ;)  
 
 
                                       Introduction.
 
   Le prêtre éteignit les bougies. Il respira profondément. La  journée qui s’achevait fut forte en émotion. Les confessions qu’il écouta, de manière très neutre, lui firent comprendre que l’Homme loin des apparences était fragile. Depuis tout petit, Macpherson vouait un culte au seigneur tout puissant Dieu. Et quand ses amis se sentaient mal, c’était à lui  qu’ils se confiaient. Car jamais il n’apportait de jugement.
   Après avoir vérifié une dernière fois la salle de l’église, il prit soin de boire une dernière  coupe du sang du Sauveur.  A peine eut-il posé le verre que les portes de la maison de Dieu s’ouvrirent dans un fracas. L’air se fit glacial et l’atmosphère dès cet instant devint glauque. Le prêtre se retourna et faillit perdre connaissance. Au dernier moment, il se rattrapa sur l’autel derrière lui. L’être qui lui faisait face était habillé d’une longue cape noire. Un chapeau tout aussi sombre ornait sa tête. La seule chose qu’on apercevait c’était la couleur de sa peau : un rouge plus vif que la couleur du sang. Et ses yeux ! Noirs et très perçant. Ils jetaient un regard mauvais. La voix de Macpherson se fit apeurer et farouche quand enfin il s’adressa à l’étrange visiteur :
« Doux Jésus…
- Oh non ce n’est pas mon nom, se moqua l’autre.
- Je le sais…Mais qu’êtes-vous donc ?
- Je suis celui qui veille en Enfer. Le maître des lieux. Plusieurs appellations m’ont été données par les hommes. Mais en bas, on ne me nomme pas. Pourquoi nommer ce que vous ignorez ? Vous, les hommes, pensez tout savoir de moi. Mais ce n’est guère le cas. Vous pensez connaître suffisamment Dieu pour le servir ? Vous ne savez même pas quelle est son apparence. Est-il noir ? Est-il un homme ou une femme ? Avouez que vous n’en savez rien. »
   L’air se réchauffa rapidement. L’être, après s’être avancé vers le serviteur de Dieu, continua son discours :
«  Je ne poursuivrai pas ma conversation sur Dieu. Je suis ici, dans cette église et devant vous pour un but bien précis.
- J’aurais juste un point à éclaircir, osa le prêtre.
- Je sais qu’elle est la question. Vous vous demandez que fait le diable dans la maison de Dieu. Et surtout pourquoi viendrait-il trouver un fidèle de son ennemi ? C’est simple je ne crains pas vos symboles religieux. Certes je n’aime pas Dieu et il me le rend bien mais si je suis ici aujourd’hui c’est parce qu’il n’y a qu’en un homme comme vous que je peux confier une vie qui m’est chère.
- Une vie ?
- Comme vous le savez sans doute, je suis seul à diriger les Enfers. Et j’ai décidé de mettre un terme à cette solitude. Il est naît dans la souffrance et la mort une fille. Âgée de sept ans déjà, elle m’est promise. Je voudrais que vous veilliez sur elle, que vous preniez garde que personne ne l’approche. Ses yeux rouge vifs sont hypnotisants et quiconque la regarde trop longtemps en devient obsédé. Mais cette folle obsession n’amène rien de bon. Excepté à la destruction du possédé. Gardez la caché aux yeux des pêcheurs qui lui voudront du mal. Ne faîtes pas ça pour votre ennemi mais pour l’âme de cette enfant. Vous la reconnaîtrez bien assez tôt. »
   
   Macpherson eut l’impression de tomber à nouveau. Le pire ennemi de son Dieu était là devant lui, lui ordonnant presque de le servir. Il devait protéger une âme déjà perdue ? Non, il n’en aurait pas le courage. Peut-être que son maître lui en voudrait mais il n’était pas en mesure d’accepter. Pourquoi le lui demander à lui ? Pourquoi à un homme vénérant le paradis de toute son âme ? Il jeta de furtifs regards vers la croix ornant l’autel, cherchant désespérément un message de son Dieu. Le prêtre réfléchit un moment : et si ce n’était qu’une ruse afin de le détourner du droit chemin ? Le diable était connu pour ses rusés et maléfiques tours. Ce dernier se mit alors à se promenait dans la salle. Il cherchait quelque chose.  
   L’ecclésiastique sortit brutalement de ses pensées quand le diable l’agrippa par l’épaule :
«  Vous avez peur. C’est normal. Tous ont peur de ma présence. Pour eux c’est un mauvais présage. Je ne quitterais ces lieux que lorsqu’une réponse aura été offerte à ma demande. Avant de vous prononcer, je vous accorde deux réponses. Posez-moi deux questions et je vous y répondrais dans la mesure de mes connaissances.  
- Pourquoi moi ? Je veux dire des hommes de Dieu il en existe par millier dans le monde alors pourquoi me le demander à moi ?
- C’est simple. Cette jeune personne qui m’est destinée est née à quelques lieux d’ici à peine. Et je sais que vous êtes fidèle à Dieu non pas par besoin. Beaucoup de prêtres, plus que ce que vous ne vous imaginez, le sont par bénéfices. Vous êtes nourris, logés et vous avez de l’argent comme vous le voulez. Je peux vous confesser une chose que vous trouverez abominable mais pas moi. J’ai bien connu un curé. Il avait l’air d’un homme parfait. Mais il était cupide. C’était là son seul gros défaut. Longtemps il a détourné des fonds à ses fins destinés à de pauvres handicapés. Hahaha! Et devinez dans quel but? Pour se payer une fille de chair d’à peine vingt ans. C’est horrible pour vous n’est-ce pas? Mais des personnes comme lui j’en côtoie tous les jours depuis la création de votre race. Je me souviens de cet homme qui par folie avait tué et violé ses propres enfants. Sa femme l’a regardé faire sans dire un mot pour l’en empêcher. Bref je n’ai pas le temps de tout vous raconter. Alors cette deuxième question ?
- Pourquoi confier votre promise à un homme de Dieu qui a de fortes chances de refuser ?
- La raison n’est-elle pas évidente? Je suis très jaloux. Je ne supporte pas le regard des autres sur ce qui m’appartient. Mais pour être franc qui excepté un prêtre très pratiquant et vierge pourrait mieux veiller sur ma future femme ? Les autres de leurs mains sales la saliraient. Et je me souviens vous avoir précisé qu’elle était pire qu’une obsession pour quiconque la regarderait. Ainsi dans votre demeure sacrée, elle ne craindra rien des Hommes. Elle restera chaste et m’attendra. Je sais que c’est étrange mais vous êtes l’un des rares en qui je fais confiance. Vous êtes bien trop lâche pour toucher une enfant. Et vos visiteurs sont limités. Des pratiquants ! Vous ne recevez que cela ! Qu’ais-je à craindre de ce lieu ? Mais pensez un peu à ce qu’il arriverait à ma promise si elle se trouvait entre de mauvaises mains? Ais-je satisfait votre curiosité mon père ? »  
   Il esquissa un léger sourire moqueur. Macpherson était déstabilisé. Il ne savait plus du tout que faire face à un démon qui était aussi logique et intelligent. Et le pire de tout c’est que le prêtre était bien souvent d’accord avec les dires de l’intrus.

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Marsh Posté le 23-03-2006 à 23:14:23   

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Marsh Posté le 24-03-2006 à 21:01:14    

personne pour donner un avis même très mauvais?

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Marsh Posté le 24-03-2006 à 22:04:15    

à mon avis si le démon en question confit une personne c'est qu'il n" a pas les pouvoirs de s'en occuper (enfin je crois). Je penses que ce manque de pouvoir doit être montrer dans ton récit : signe de fatigue, d'épuisement... ( imagines toi demander s'il te plait avec un couteau sous le main.)
Bon après tout ceci est on histoire.
Sinon l'histoire à l'air pas mal ( écrit un synopsi vite fait ça aide) mais soigne un peu les dialogues surtout quand ils sont longs.
 
bye

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Marsh Posté le 24-03-2006 à 22:06:37    

AMHA, j'ai trouvé que le démon faisait pas trop démon , il a plus l'air d'un mec paumé que d'un seigneur des Enfers  :D

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Marsh Posté le 24-03-2006 à 22:12:18    

à la rigueur, dis pas que c'est un démon. Mais un gars que tu décris genre terrifiant

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Marsh Posté le 24-03-2006 à 22:39:05    

Pas mal, j'aime assez le style. Il y a quelques erreurs et quelques expressions qu'on ne comprend pas trop.
"La voix de Macpherson se fit apeurer et farouche quand enfin il s’adressa à l’étrange visiteur"
Pas compris là...
 
Quelques périphrases que j trouve un peu lourdes "le sang du Sauveur", "la maison de Dieu", on dirait que tu les utilises pour ne pas faire de répétitions mais je trouve qu'elles n'apportent pas beaucoup mais allourdissent le texte.
 
Surtout je trouve que tu vas un peu trop vite en besogne, pas assez de descriptions et on ne sent pas qu'on est dans une église. Pareil pour le Diable, je le trouve décrit un peu trop rapidement, et surtout c'est le comportement du prêtre qui ne parait pas très crédible. Un prêtre qui voit le diable en personne dans son église cherche à s'enfuir de suite ou s'évanouit, ou se met à prier ou à pleurer, il ne reste pas là à discuter des choses de la vie, ni à lui poser des questions comme si il avait à faire à un quelconque vagabond.
Ce qui surprend également c'est que le diable a une apparence très "cliché".
Il manque peut-être un peu d'emphase ou de dramatique dans cette scène. C'est un peu trop "neutre".
 

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Marsh Posté le 24-03-2006 à 22:58:21    

Le premier truc que j'ai vu dans ton extrait, c'est le style un peu haché. Enfin, peut être pas haché, mais je trouve les phrases souvent trop courtes et ca donne un rythme pas terrible.  
 
Sinon, je trouve les dialogues pas très naturels, de même que les comportements/réactions des persos. On a du mal à y croire. Peut être qu'il manque un peu plus de description, ou des explications plus logiques (plus crédibles du moins).
 
Attention à l'usage des temps aussi. par exemple,  
 

Citation :

La  journée qui s’achevait fut forte en émotion. Les confessions qu’il écouta, de manière très neutre, lui firent comprendre que l’Homme loin des apparences était fragile.


 
le plus que parfait me semble plus approprié ici, vu que c'est du passé dans le passé.

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