Besoin de critique pour mon roman

Besoin de critique pour mon roman - Arts & Lecture - Discussions

Marsh Posté le 30-12-2004 à 17:21:46    

Mon frère (Starket) m'a conseillée de poster la 1ère page de mon roman afin d'avoir des avis objectifs. (Massacrez-moi si c'est néccessaire)
 
Titre: Ma petite soeur
 
Page 1
                       1er chapitre : Le récit de Lilian
 
« Ecoute Lilian, tu peux me parler, répéta lentement le lieutenant Mattews. Je ne vais pas te manger ! Ce que tu as fait est grave, tu sais. Ton père est là, il attend des explications ! Expliques toi !
-Il n’y a rien à expliquer. Les faits sont passés, je n’ai plus rien à dire.
-Mais tu es sourde ou quoi ? Il faut que tu parles ! On ne va pas rester toute la journée ici !
-Vous n’avez pas à hurler ainsi sur ma cliente ! intervînt sèchement Me Luna Siliga, l’avocate de Lilian »
Le lieutenant Mattews (qui, en l’occurrence se trouvait être un policier) était au poste avec la famille Milis au complet.
Les Milis était une des familles les plus riches de New York. Le père, Ponre Milis, un bel homme aux courts cheveux bruns et à la moustache soigneuse coupée avait réussi dans les finances. Il avait épousé Bettina Milis, blonde, la trentaine séduisante et brillante styliste de surcroît. Ils avaient une fille, la fameuse Lilian, rousse aux yeux verts éteints, 12 ans était accusée par son père de violences.
Le problème, c’était qu’elle ne voulait pas parler. Mattews avait presque tout essayé pour faire parler la gamine, mais c’était sans compter sa ténacité. Il décida alors d’utiliser sa dernière arme, infaillible : le regard séducteur.
Cette arme, qui ne marchait que sur les femmes, était radicale. La personne avouait tout tout de suite et restait docile jusqu’à la fin de l’interrogatoire.
-Puisqu’elle ne parles pas, je n’ai rien à faire ici, annonça Ponre. Joignant le geste à la parole, il sortit.
 
Puisque ce policier insistait, Lilian allait parler. Si elle devait se confier, autant qu’elle le fasse à un inconnu. Et puis maintenant que son père était parti...
-Vous avez gagné, Mr Mattews. Je vais vous dire la vérité, toute la vérité.
-Lilian, vous n’êtes pas obligée...commença Me Siliga
-Ce sera mieux pour tout le monde.
Mattews était déçu. Il n’avait même pas utilisé son arme secrète !
-Lilian, j’y vais aussi, je t’attends dehors, dit Bettina
Sa fille ne répondit pas.
« Mon histoire, ma vie donc, a réellement commencé peu avant mes 6 ans. Tout ce qu’il y avait avant n’est que pacotille et tout ce qu’il y a après, c’est mon futur. Bon...
Durant ma petite enfance, j’étais très heureuse. J’avais une nourrice géniale, Consuelo, qui, à elle seule était restée 6 fois plus longtemps que toutes mes autres  gouvernantes.
Mes parents étaient gentils avec moi ; j’avais tout ce que je désirais. Je voulais avoir un frère ou une sœur, mais mes parents ne voulaient plus d’enfants.
Alors je leur ai demandé un chien. Ils n’ont pas opposé de résistance, malgré que nous habitions un appartement, à condition que je m’occupe seule.
J’ai reçu ma chienne le jour de mes 6 ans. J’avais invité toutes mes amies de l’école dont Sandra Jones, ma meilleure amie à l’époque et dont les parents fréquentaient souvent les miens. Mes parents étaient sortis. La fête avait commencé depuis une heure, tout le monde s’amusait quand la sonnerie a retentit. Consuelo est  partie ouvrir. Ma mère tenait un panier dans lequel se trouvait une petite chienne, un caniche, mon père étaient derrière et tous deux arboraient un large sourire.
 
voila!  :)  

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Marsh Posté le 30-12-2004 à 17:21:46   

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Marsh Posté le 30-12-2004 à 17:22:01    

je suis contre.
 
edit: ouai je sais fo que je mette au travail aussi je sais je sais.


Message édité par meriadeck le 30-12-2004 à 17:22:28

---------------
Acceuil /Que se passe-t-il quand un gouvernement décide que le travail est un devoir ?
Reply

Marsh Posté le 30-12-2004 à 17:35:39    

Salut!
 
Ce n'est pas un texte long, donc je donne mon avis...
 

Citation :

Ton père est là, il attend des explications ! Expliques toi !


 
Je trouve que la répétition "expliquer"/"explique-toi" n'est ps très heureuse. "Explique-toi"
 
 
-_"la fameuse Lilian" : dans la narration l'expression "la fameuse" n'est pas très jolie à mon goût.
 

Citation :

Le problème, c’était qu’elle ne voulait pas parler. Mattews avait presque tout essayé pour faire parler la gamine, mais c’était sans compter sa ténacité.


 
Répétition
 

Citation :

Il décida alors d’utiliser sa dernière arme, infaillible : le regard séducteur.
Cette arme, qui ne marchait que sur les femmes, était radicale.


 
Répétition lourde car les deux phrases pourraient être imbriquées l'une dans l'autre.
 
_"-Puisqu’elle ne parles pas" : "parle".
 
 
C'est un peu court pour se faire une réelle opinion de l'histoire. Je dirais que le style dans lequel tu écris est assez ordinaire. Tu fais beaucoup de répétitions.
 
Si c'est une accroche (un prologue de roman) cela manque de substance pour donner envie de continuer. L'âge de Lilian me rebute un peu...
 
Envoie la suite car vraiment, il n'y a pas grand chose à se mettre sous la dent avec ça.
 

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Marsh Posté le 30-12-2004 à 17:42:39    

La mise en place est mal faite : aucune description du lieu, donc aucun indice du temps. On pourrait etre en 1960 comme en 2056.
 
En fait, tout est trop rapide. Sur un passage aussi court, il est impossible de commenter davantage. Est ce le debut d'un roman a la premiere personne ? Une improvisation de la derniere soiree ?  
 
Tu devrais arranger ton texte de maniere a ce que le lecteur comprenne de quoi il retourne, ou alors nous presenter un peu plus ton texte et le but que tu souhaite atteindre ( une nouvelle, un roman, la decalogie romantico policière du prochain millenaire ? )
 

Reply

Marsh Posté le 30-12-2004 à 19:04:25    

Je voulais vous remercier de vos commentaires .mon texte est le début d'un roman qui se déroule de nos jours. Je l'ai organisé de tel manière qu'il soit un récit de l'héroine. Le récit se finit et le roman continue à la 3e personne J'ia commencer dans un style impersonnel, mais je me défoule bien àprès  ;)  
 
Ma joie était incommensurable. J’avais enfin une vraie chienne, moi qui en rêvais depuis si longtemps ! Toutes mes amies voulurent la toucher, la caresser et mon anniversaire fut d’autant plus réussit. Ce jour-la fut l’un des  plus beaux de ma vie. Mia et moi, à la fête, étions les reines.
Ironiquement, Mia et moi eûmes la même date d’anniversaire.
C’est à partir de ce jour là qu’on s’est partagé la vedette.
Dès le lendemain mes parents ont eu, hum, l’excellente idée de faire des courses pour ma chienne, que j’avais prénommée Mia. Nous lui avons acheté des paniers, des nœuds et tous pleins d’autres accessoires aussi divers et variées. Nous avions l’embarras du choix, ici à New York, les boutiques spécialisées ne manquent pas. Mes parents étaient ravis, nous étions  ravis, tout était exquis.
Au début de cette situation, Mia dormait avec moi, dans ma chambre. Mes parents se comportaient normalement, me laissant faire presque tout ce que je voulais avec elle. C’était parfaitement clair pour eux, elle était ma chienne.
Mais la situation s’est dégradée...
Nous sommes riches, très riches et j’ai toujours aimé l’argent, j’ai toujours eu plus que ne peux souhaiter un enfant. Mes parents font partie de la bourgeoisie. A l’époque, ils assistaient toujours à plein de soirée super huppées de l’Upper East Side, ils avaient plein d’amis, vivant une vie de bohème pour mieux profiter après des années de dur labeur. Ils partaient très souvent en voyage, dépensant des fortunes et s’achetant tout. Ils n’étaient  pas des parents parfaits, ils  ne le sont toujours pas, laissant souvent le sale boulot à ma gouvernante Consuelo. Ils m’avaient inscrits à plein d’activités extra-scolaires. Je me suis finalement attachée à l’équitation. C’est un sport fabuleux, plus qu’un loisir, une passion. Je me sentais sereine quand j’en faisais. J’avais trouvé là un exutoire à mon ennui perpétuel. Mes parents m’accompagnaient chaque fois que j’allais au centre équestre, et c’était l’une des rares fois ou je pouvais profiter un peu d’eux.
Je n’ai quasiment pas de famille en dehors  de mes parents. J’ai une grand-mère que je n’ai malheureusement pas souvent vue. Ma vie se résumait alors à : Papa, Maman, Mia, le cheval, Consuelo et notre appartement.
Avec ma chienne, j’ai enfin pu combler le vide qui me manquait. J’ai mené une vie à peu près idéale pendant quelques temps.
Fallait-il qu’ils s’ennuient vraiment ? Qu’ils soient aussi cyniques et machiavéliques ? Qu’ils s’ennuyasse autant de la routine ? Je n’en aie aucune idée. Et d’ailleurs, personne, je dis bien personne ne peut expliquer tous les comportements humains. L’un deux a sûrement entraîner l’autre dans sa folie et aucun d’eux n’a pu réagir. Quoi qu’il en soit, mes parents ont changé petit à petit.
Ils se sont octroyés du temps avec ma chienne, bientôt profitant autant d’elle que moi. Ils sont devenus plus casaniers, ne m’accordant plus beaucoup d’attention. Je les sentais distants, fuyants, moins attentionnés.
Et puis paf, comme ça, d’un coup, tout s’est transformé :
Mes parents ont arrêté de travailler, s’occupant exclusivement de Mia. Elle n’était plus ma chienne, elle était leur chienne
Rapidement, elle eut à leurs yeux la même valeur que moi.
Ils dépensèrent des fortunes à lui acheter des bêtises dont elle n’avait pas besoin, des barrettes, des assiettes (désormais, elle mangeait à table, avec nous), des sacs, des livres, et même un baladeur !
Elle avait sa masseuse, son coach, son entraîneuse, sa prof de Yoga, sa nourrice et sa propre cuisinière ! Elle allait dans un centre ultra cher à Central Park, pour le fitness, et elle allait souvent dans une garderie, pour « se faire de nouveaux amis »
Comment expliquer  à une petite fille de 6 ans que ses parents préfèrent sa chienne à elle ? J’étais désemparée, n’ayant aucun moyen d’arranger la situation. J’essayais de leur faire signe, pour qu’ils comprennent... Alors j’ai essayé la discussion. La discussion : remède idiot pour arranger une situation. Enfin, pour moi ça n’a pas marché.
Nous étions à table, la chienne à mes côtés. Je leur aie demandé :
« Pourquoi est-ce que Mia mange avec nous ? Pourquoi ne mange t-elle pas dans une écuelle, dans son panier ? Chez mes amies, les chiens ne mangent pas à table ?
Mes parents étaient estomaqués. Les yeux exorbités, ils m’ont regardée comme si j’étais la plus grande des imbéciles. Mon père a respiré un grand coup, et m’a dit :
-Tu voulais une sœur, non ? Tu as une chienne, Mia. Mais Mia est maintenant plus qu’un simple  animal de compagnie, elle est très intelligente, et gentille. Elle est maintenant de la famille, nous l’aimons tous  et nous ne voulons que son bien. Et bien son bien, c’est d’être des nôtre. Je ne vois pas de quoi tu te plains, ta mère et moi sommes toujours gentils avec moi et tu as toujours tous les cadeaux que tu veux, non ? Il faudra t’y faire, Mia est ta sœur maintenant. »
Je n’ai rien trouvé à redire. Mes parents avaient pris leur décision, rien ne servait de contester. Je n’ai plus jamais essayé d’en reparler avec eux. Toute ma peine, je l’ai enfouie. J’ai reporté tout mon amour sur Consuelo, ma nourrice. Je n’ai pas tout de suite compris que je vivais une situation anormale. J’en parlais un peu à mes amies, à l’école.
Ce sont elles les 1 ères qui ont tiré la sonnette d’alarme, m’encourageant à en reparler avec mes parents, me répétant que « c’était bizarre tout de même ». Mais je me refusais à faire évoluer la situation, et elles abandonnèrent presque toutes, sauf Sandra.
A cette époque là, je ne détestais pas encore Mia. Mais après ce qui c’est passé chez Sandra, rien n’a plus jamais été pareil.
Oui, j’aimais bien Mia, je ne la pensais pas responsable de ce qui m’arrivait...
 
          2ème chapitre : Ce que Mia a détruit
 
 
Sandra, elle, était fermement décidée à ne pas abandonner. Elle venait souvent, chez moi, inspectant notre mode de vie. Elle me conseillait fortement de demander un autre animal de compagnie ou  de dire à mes parents qu’il fallait que cette situation cesse.
Comme je l’ai dit plus tôt, les parents de Sandra et les miens étaient amis. Le fait de se consacrer entièrement à  ma chienne avait rendu mes parents casaniers. Ils ne sortaient plus, ne voyaient plus leurs amis, ni ce qui reste de notre famille. Les Milis étaient tombés dans l’oubli.
Mr et Mme Jones, les parents de Sandra, pensaient que l’engouement soudain de mes parents pour la chienne serait temporaire. Mais les saisons passèrent et Mia devenait chaque jour de plus en plus présente, devenant bientôt, l’unique attrait de la maison.
Ce ne fut plus Sandra elle seule, mais la famille Jones toute entière (Y compris son petit frère, Rani) qui décidèrent de mettre les Milis dans le droit chemin.
Ils organisèrent une petite soirée, chez eux, pour tout nous réunir et mettre les choses au point.
Le dîner se déroula agréablement. Maman et Papa se comportaient bien, le ton était joyeux. Ensuite, nous fûmes invités dans le petit salon tandis que Sandra et Rani montaient se coucher.
Mr Jones se leva.
-Est-ce que tout va bien dans votre vie ? Vous êtes heureux ? Vous vous sentez bien ?
-Mais oui, bien sur, répondit, étonnée, mon père. Il y a eu un moment ou on avait quelques problèmes au travail, à la maison aussi, mais ça va mieux maintenant. Nous avons une vie superbe avec 2 magnifiques filles !
-2 magnifiques filles ? Je ne savais pas que tu étais enceinte, Bettina ! Félicitations !
-Euh, non, bafouilla-t-elle, je ne suis pas enceinte. Quand Ponre parle de 2 filles, il veut dire Lilian  et Mia.
-Mais qui est Mia ? Interrogea Mme Jones.
-Mia, c’est notre seconde fille. C’est vrai, cela fait longtemps que l’on ne s’est pas vu, alors tu ne sais pas... On a offert une chienne à Lili pour son anniversaire. Mais cette chienne, si tu la voyais, elle est si intelligente ! D’ailleurs, c’est une humaine comme nous ! Alors nous l’avons tous adopté, elle est notre nouvelle fille !
Un ange passa. Mme Jones avait l’air estomaquée. Elle regardait ma mère, se demandant si celle-ci lui faisait une bonne blague. Mon père attendait. Pour lui, les Jones étaient les 1ers à évangéliser. Normal qu’ils réagissent si vite au début. Ca leur passerait. Le père de Sandra me lançant un regard attristé.
Dès ce soir, je compris que mes parents vivaient dans leur monde à eux. On dit la même chose des fous, je crois.
-Qu’est-ce que c’est que ces idioties ? Etes-vous malades ? Mia est une chienne, rien d’autre ! affirma Mme Jones. Vous êtes pires que des évangélistes ! Vous faites partis d’une secte ou quoi ?
-Et qui te dit que toi, tu es dans le bon chemin, cria Papa. Les chiens sont intelligents, très intelligents. Qui te dit qu’ils ne le sont pas plus que les humains ? Qui te dit que tu n’es pas plus bête que ton chien ?
-Ma faculté de penser, ma faculté de réfléchir ! Mais on dirait que toi, tu ne t’en ais jamais servi !
-Taisez vous ! Vous ne voyez pas que cela concerne aussi Lilian et qu’elle n’a pas encore parlé ? Vas-y Lilian, m’invita Mr Jones.
Je me serais bien gardé de le faire mais la parole d’un enfant ne compte pas beaucoup pour un adulte.
-Et bien, je crois que Papa et Maman devrait un peu arrêter ça. Ce, ce n’est ni normal, ni courant ce qu’ils font. Il  a été unanimement reconnu que les animaux sont les plus intelligents en ce bas-monde. Vous n’êtes plus autant avec moi qu’avant... Mia était ma chienne. A moi. Pourquoi avez-vous changé ainsi ? Que c’est-il passé ?
-Il s’est passé que nous avons beaucoup apprécié Mia. Elle est mieux que la plupart des personnes que je connais, expliqua Papa, un sourire sarcastique aux lèvres. Ta mère aussi était septique. J’ai réussi à la convaincre. Lilian, si tu ne t’es pas encore fourré dans le crâne que Mia est ta sœur, je ne peux rien pour toi. Quand à vous, restez dans votre crasse. A compter d’aujourd’hui, je ne vous connais plus. Bettina, prends ta fille. On part.
Ma mère, obéissante, me tira par la main. Je jetai un regard aux Jones, totalement désemparés. Je ne voulais pas qu’elle me touche, avec ses sales mains. Je me dégageai brusquement et courus vers la chambre de Sandra.
Elle ne dormait pas. Elle était sagement assise sur son lit, la tête entre ses mains.
-Sandra ?...
-Je suis désolée. Ca n’a pas marché. Tes parents sont incurables. Je te plains sincèrement. Ce  n’est pas une vie, ça. J’espère...que tu ne souffriras pas trop. Au revoir Lili.
Trop choquée pour répondre, je restai là, sans voix. J’entendis des pas qui montaient l’escalier et quelqu’un me prit. C’était Mr Jones. Il descendit l’escalier, ouvrit la grande porte d’entrée et me déposa sur le perron.
-Tes parents attendent. Au revoir, Lilian.
La voiture démarra en trombe, tandis que s’éloignait l’immense maison de style colonial, avec son jardin extraordinaire, dans laquelle j’avais passé de si bons moments.
Ils n’avaient eu qu’une seule phrase « Au revoir Lilian ». Pensaient-ils ne plus jamais me revoir ? Ou étais-je condamnée à tellement d’horrible souffrance qu’il valait mieux se séparer tout de suite ?
Il y a une solution à tous les problèmes, il faut juste chercher. Dans la voiture, je n’étais pas encore abattue. J’étais résignée.
Nous n’échangeâmes pas un mot jusqu’à notre arrivée à l’appartement. Ils se  précipitèrent dans la chambre de Mia tandis que j’étais perdue, au salon.
Mon 1er réflexe fut d’appeler Consuelo.
Elle arriva ici dans les 5 minutes qui suivirent. Elle me prépara un chocolat chaud, me prit dans ses bras, me promit de revenir demain.
A nouveau, je me retrouvai seule.
-Lilian, vient ici.
C’était mon père, qui venait de sortir de la chambre.
-Je ne veux plus jamais un scandale comme celui d’aujourd’hui. Il a taché l’honneur de la famille. Je ne veux pas que tu salisses notre famille. Milis est encore un nom respecté ici, dans ce monde de vipère. Tu fais ce que tu veux de ta vie mais tu le fais en privé. Quoi que tu puisses penser de notre manière de vivre, tu le gardes pour toi. Discrétion et respect. Et puis, ta mère et moi, nous t’aimons beaucoup.
Il me caressa la joue.
 
Comment pouvait-il être aussi aveugle ? Aveugles !
C’est à compter de ce jour qu’est née ma haine tenace, irrationnelle, immense, viscérale contre Mia.
C’est à compter de ce jour que les vrais problèmes sont arrivés.
 
VOILA! :)  
 

Reply

Marsh Posté le 30-12-2004 à 22:23:03    

Moi j'ai trouvé amusant de lire le prmier et le deuxième chapitre, c'est vrai qu'il y a des lourdeurs, des répétitions mais t'as du talent donc persévère dans l'écriture!

Reply

Marsh Posté le 30-12-2004 à 22:24:45    

Au fait, est-ce que tu as terminé ton livre????? Ou est-ce que tu écris toujours???? as-tu 13 ans?? si c''est le cas, chapeau pour ce ke tu as deja fait !

Reply

Marsh Posté le 01-01-2005 à 23:38:34    

oui , j'ai 13 ans, oui j'ai finis le livre mais vu les critiques je vais le réécrire. Merci de m'avoir répondu, je me rends compte à présent de la médiocrité de mon roman ;)  
et merci pour le compliment alex le grand, ça fait plaisir et ça remotive pour le réécrire!

Reply

Marsh Posté le 02-01-2005 à 11:32:05    

lucynne a écrit :

oui , j'ai 13 ans, oui j'ai finis le livre mais vu les critiques je vais le réécrire. Merci de m'avoir répondu, je me rends compte à présent de la médiocrité de mon roman ;)  
et merci pour le compliment alex le grand, ça fait plaisir et ça remotive pour le réécrire!


 
Peux tu me dire la fin de l'histoire ( en résumé), car vu que j'ai déjà commencé le début, alors je voudrais le terminer.  ;) et je voulais te demander quel genre de livre est-ce?

Reply

Marsh Posté le 02-01-2005 à 15:06:49    

Lecture des chapitres suivants, voila mes remarques:
J'augmenterais l'age de Lilian. 10 ans me parait un minimum. A 6ans je doute que l'on fasse de l'équitation sérieusement. ( ou alors c sur un poney guidé par un moniteur ). A 6 ans je doute que l'on entreprenne un dialogue pour tenter de résoudre un problème familial. On pleure, on fait des caprices, on s'en moque...
 
Encore une fois, le rythme de l'histoire va trop vite. La folie des parents de Lilian est trop subite, je pense que ce passage aurait gagné à etre développé.
 
Enormément de répétitions dans les descriptions. Dans les dialogues, c'est correct de reprendre les mots de son interlocuteurs, mais pas dans les descriptions.
 
Je pense que tu peut supprimer tout les 'ma chienne' et utiliser son nom, Mia.  
 
On écrit pas 5 minutes mais cinq minutes. Les nombres sont toujours écrit en lettres sauf ceux en chiffres romain ( siècles, les noms des rois ) et ceux présent dans les noms propres ( "Windows 2000"... ) mais on écrit "les quatre mousquetaires" .
 
Enfin sur un sujet plus complexe: il y a des problèmes dans l'utilisation des temps imparfait, passé simple et passé composé. Par exemple "Ironiquement, Mia et moi eûmes la même date d’anniversaire." -> non, c'est Mia et moi avions.." car il s'agit d'uné répétition temporelle qui va continuer dans le futur, et non pas d'une action effectuée et révolue.
 
En général, le passé composé et le passé simple ont la même valeur. On peut écrire indifféremment  :
 
"Nous lui avons acheté des paniers, des nœuds .."
et  
"Nous lui achetâmes des paniers..."  
 
Je suggère pour un souci de cohérence dans la construction de ton roman, que tu choisisse entre l'un et l'autre. Soit tu emplois le passé composé, soit le passé simple, mais fait-le pour tout ton texte. Meler les deux est un exercice très compliqué que je te conseille d'éviter.
 
La différence entre les deux est que le passé simple est utilisé dans les textes littéraires alors que le passé composé est utilisé dans le langage courant.
 
Par exemple on dit: "J'ai acheté un cadeau", mais on écrira "J'achetai un cadeau" dans une description de roman, mais "-J'ai acheté." si tu fais parler ton personnage.  
 
Tu peut aussi utiliser tout le temps le passé composé, si tu choisis de décrire comme tu parle. J'ajoute que les formes passives ou composé sont jugée 'lourdes' dans les descriptions. Si tu choisis le passé composé, arrange tes phrases pour en limiter le nombre. Personnellement, j'utilise le passé simple...


Message édité par deidril le 02-01-2005 à 15:19:35
Reply

Marsh Posté le 02-01-2005 à 15:06:49   

Reply

Marsh Posté le 12-01-2005 à 17:25:39    

désolée de n'avoir pas répondu si tot.
Encore une fois merci deidril pour ta critique.  
Alex, à la fin, mon héroine se débarrasse de la chienne et se reconcilie avec sa mère (entre temps, il lui est arrivé plein de choses) mais se dispute avec son père qui l'accuse de l'avoir frappée. Il y a un procès, elle le gagne et le livre se finit comme ça. S'ensuit un épilogue (en fait une lettre addressée a un  de ses amis) dans lequel elle se demande ce qui se serait passé si Mia était humaine...
Un épilogue concu spécialement pour ne pas finir le livre avec une bonne impression!

Reply

Marsh Posté le 12-01-2005 à 17:42:26    

Médite petite, médite!
 
L'Art est long et le temps est court. :jap:  
C.B

Reply

Marsh Posté le 12-01-2005 à 20:08:36    

Ok merci et je trouve que la fin est chouette. Bonne continuation !!!  :hello:

Reply

Marsh Posté le 14-01-2005 à 15:47:20    

:) bon courage


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La haine est un sentiment qui ne peut exister  que dans l'absence de toute intelligence. Tennesse Williams.
Reply

Marsh Posté le 14-01-2005 à 23:18:40    

[citation=4514592,0,3][nom]Sheratan a écrit[/nom]Salut!
 
Ce n'est pas un texte long, donc je donne mon avis...
 

Citation :

Ton père est là, il attend des explications ! Expliques toi !


 
Je trouve que la répétition "expliquer"/"explique-toi" n'est ps très heureuse. "Explique-toi"
 
Bien au contraire je trouve

Reply

Marsh Posté le 15-01-2005 à 15:59:10    

Je suis plutôt d'accord avec Sheratan, mais c'est mon purisme de construction littéraire qui parle  :D


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Mehmet II en short devant le Louvre
Reply

Marsh Posté le 15-01-2005 à 16:19:06    

Nos remarques sont là pour t'encourager, par pour te démotiver. Au contraire, continue... c'est très bien!

Reply

Marsh Posté le 15-01-2005 à 23:41:38    

merci, je crois que je vais pleurer! Je sens bien que je suis sur la bonne voie pour le finir un jour,ce roman!

Reply

Marsh Posté le 22-01-2005 à 22:28:06    

Triliock a écrit :

Je suis plutôt d'accord avec Sheratan, mais c'est mon purisme de construction littéraire qui parle  :D


 
justement " accentuation " des propos

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