Emploi : baisse du chômage pour le 8ème mois consécutif en France - Actualité - Discussions
Marsh Posté le 31-08-2005 à 11:30:10
oh, mais c'est super.
et les chiffres de septembre, on les aura quand?
Marsh Posté le 31-08-2005 à 11:31:45
Désolé pour ma naïveté, mais les jobs d'été sont comptés ou pas?
Marsh Posté le 31-08-2005 à 11:34:12
ReplyMarsh Posté le 31-08-2005 à 11:36:35
bah alors cette baisse était prévue et naturelle non? Ca n'a rien d'exceptionnel
Marsh Posté le 31-08-2005 à 11:39:12
Krini a écrit : bah alors cette baisse était prévue et naturelle non? Ca n'a rien d'exceptionnel |
ben, oui.
tu verras qd les chiffres de septembre tomberont (en fin octobre ou jamais), y'aura moins de pub.
Marsh Posté le 31-08-2005 à 11:41:29
les chiffres en été sont en effet souvent faussés, reste que ca fait 4 mois de baisse consecutifs.
Fin bon, de la a y voir le resultat d'une quelconque action gouvernementale....
Le plupart des mesures pour l'emploi voit leur effet réel plusieurs années après mise en service, avec la bascule gauche/droite francaise qui permet de détruire au fir et a mesure ce qui a été fait avant on laisse rarement 'sa chance au produit'...
je met ca sur le compte d'une conjecture economique favorable plus qu'autre chose.
Marsh Posté le 31-08-2005 à 11:54:38
ese-aSH a écrit : les chiffres en été sont en effet souvent faussés, reste que ca fait 4 mois de baisse consecutifs. |
Marsh Posté le 31-08-2005 à 12:00:08
hourman a écrit : oh, mais c'est super. |
Fin octobre.
Marsh Posté le 31-08-2005 à 12:14:18
ese-aSH a écrit : (...) |
Mais l'explosion des radiations de chomeurs n'a quand meme pas servi a rien, tout de meme !
Marsh Posté le 31-08-2005 à 12:24:38
Ah les chiffres! Quelle belle invention les chiffres. Dommage que ce ne soit que des chiffres...
Voila 30 ans (Artus était pas né) qu'on nous sort de bons chiffres au mois d'août...
Marsh Posté le 31-08-2005 à 12:52:48
Vais aller m'acheter le Canard pour aller voir quelle astuce ils ont encore trouvé pour rayer quelques chomeurs en plus des listes
Marsh Posté le 31-08-2005 à 13:02:16
Krini a écrit : Désolé pour ma naïveté, mais les jobs d'été sont comptés ou pas? |
Les données du chomage et de l'emploi sont corrigés des variations saisonniere. Qui plus est, ceux qui font des jobs d'été ne sont pas considérés comme des chomeurs étant donné qu'ils était en formation le reste de l'année.
Marsh Posté le 31-08-2005 à 13:13:34
Qui y croit ? Les 0,8% de la masse de chomeurs en moins (ouhaaa !) sont ils dus à une nouvelle et originale méthode de décompte, à la récente campagne nationale de radiation, ou parceque tous les ans c'est pareil (+ d'interimaires employés en été et non considérés comme une variation saisonnière ) ?
Marsh Posté le 31-08-2005 à 13:14:00
Les chômeurs et temps partiels non inscrits (car non indemnisés), sont pas comptés non plus.
Autres chiffres :
http://www.lesechos.fr/regions/atl [...] 2_2004.htm
Marsh Posté le 31-08-2005 à 13:16:09
Glouba Caramba a écrit : Mais l'explosion des radiations de chomeurs n'a quand meme pas servi a rien, tout de meme ! |
Source ?
Marsh Posté le 31-08-2005 à 13:16:28
poilagratter a écrit : Ah les chiffres! Quelle belle invention les chiffres. Dommage que ce ne soit que des chiffres... |
4ème mois consécutif
Marsh Posté le 31-08-2005 à 13:17:15
bravo la droite, c'est toujours sympa de radier les chomeurs de longue duree pour faire semblant de lutter contre le chomage
3 ans de raffarin, 100 jours de villepin, on ne change pas les bonnes vieilles methodes de trucages de statistiques
Marsh Posté le 31-08-2005 à 13:19:37
Con Smith a écrit : bravo la droite, c'est toujours sympa de radier les chomeurs de longue duree pour faire semblant de lutter contre le chomage |
Source ?
Marsh Posté le 31-08-2005 à 13:19:37
Et ca va s'accentuer. Les lois sorties en juillet prévoient de radier (ou suspendre) plus aisément.
EDIT : Un instant, je cherche une source !
Marsh Posté le 31-08-2005 à 13:21:14
Moi je veux voir l'evolution des chiffres pour les 8 premiers moi de l'annee pour 2004 et 2005 avant de me prononcer.
Artus ?
Marsh Posté le 31-08-2005 à 13:22:04
et si on regardait de plus pres les chiffres du chomage pour les 3 annees de gouvernement raffarin ?
Marsh Posté le 31-08-2005 à 13:22:30
LoDeNo a écrit : Et ca va s'accentuer. Les lois sorties en juillet prévoient de radier (ou suspendre) plus aisément. |
Faux : il est prévu de suspendre ou de supprimer les Assédics de ceux qui refusent un emploi correspondant à leur qualification ou de ceux qui ne se présentent pas à un rendez-vous avec l'ANPE ; mais ces chômeurs restent inscrits à l'ANPE.
ANPE et Assédics = 2 choses différentes
Marsh Posté le 31-08-2005 à 13:23:58
poilagratter a écrit : Les chômeurs et temps partiels non inscrits (car non indemnisés), sont pas comptés non plus. |
tiens ça me fait penser à un certain système anglais cette différence entre les chiffres et la pratique
Marsh Posté le 31-08-2005 à 13:25:22
Con Smith a écrit : et si on regardait de plus pres les chiffres du chomage pour les 3 annees de gouvernement raffarin ? |
Ok, à partir du moment où on regarde à partir de quand le chômage a recommencé à augmenter. Et c'est là que tu vas (re-)découvrir que c'est depuis 2001, sous Jospin. Sur les 12 derniers mois du Gouvernement Jospin, 156 000 chômeurs supplémentaires, et chute de la croissance de 4% en 2000 à 2% en 2001 puis 1% en 2002.
Mais c'est sûr que les 35 h et la décincitation au travail (donc à la production de richesse) n'y sont absolument pour rien.
Marsh Posté le 31-08-2005 à 13:25:28
Mais si tu es radié des assedics, tu ne comptes plus des les chômeurs je suppose ? Un chômeur non indemnisé, ça n'existe pas !
Marsh Posté le 31-08-2005 à 13:27:01
LoDeNo a écrit : Mais si tu es radié des assedics, tu ne comptes plus des les chômeurs je suppose ? Un chômeur non indemnisé, ça n'existe pas ! |
si.
Marsh Posté le 31-08-2005 à 13:27:06
Ciler a écrit : Moi je veux voir l'evolution des chiffres pour les 8 premiers moi de l'annee pour 2004 et 2005 avant de me prononcer. |
Ben, je t'en prie, Google est ton ami. Le site de l'INSEE aussi.
Marsh Posté le 31-08-2005 à 13:27:38
LoDeNo a écrit : Mais si tu es radié des assedics, tu ne comptes plus des les chômeurs je suppose ? Un chômeur non indemnisé, ça n'existe pas ! |
Bien sûr que si !
Marsh Posté le 31-08-2005 à 13:27:42
Je les ai pas trouves, c'est bien pour ca que je demande
Marsh Posté le 31-08-2005 à 13:28:35
Ciler a écrit : Je les ai pas trouves, c'est bien pour ca que je demande |
Ok, je vais voir ce que je peux te trouver.
Marsh Posté le 31-08-2005 à 13:29:00
Con Smith a écrit : ca serait plutot la politique medefiste ultra liberale de merde qui a conduit a la pauperisation de la population |
Entre 2000 et 2002 tu veux dire ?
Marsh Posté le 31-08-2005 à 13:29:28
Korrigan et Artus_900 :
J'apprends des choses ici
Dans quel cas ?
Marsh Posté le 31-08-2005 à 13:30:16
Avec Jospin, la France connaissait la croissance et creeiat des richesses. Avec l'UMP, la France s'appauvrit
l'INSEE a demontre que les 35h avaient eu un effet benefique sur l'economie, et que les entreprises qui avaient bien negocie ce virage avaient fait d'enorme gains de productivite.
alors stop a la propagande medefiste de merde anti 35h
Marsh Posté le 31-08-2005 à 13:35:32
LoDeNo a écrit : Korrigan et Artus_900 : |
quand tu touches le chomage on te files des indemnités, mais elles ne sont pas a vie, donc tu peut tres bien etre en recherche d'emploi et ne toucher aucune compensation, hormis le RMI a la limite....
Marsh Posté le 31-08-2005 à 13:37:18
Con Smith a écrit : Avec Jospin, la France connaissait la croissance et creeiat des richesses. |
Mais, je crois que les grandes entreprises ont effectivement pu tirer profit de ce changement radical imposé, qui a pu leur permettre de se réorganiser globalement.
Mais l'essentiel des salariés en France le sont dans des PME-PMI ou même TPE, pour qui cette réorganisation était non seulement impossible ou très difficile, mais en plus a conduit au gel des salaires dans le meilleur des cas, mais bien souvent à des baisses nettes (quand le chiffre de ta boîte dépend du nombre de clients que tu démarches, et que ce démarchage nécessite un temps unitaire incompressible, tu fais forcément moins de cients et moins de chiffres si on t'obliges à travailler moins.
Donc j'en ai RAF du Medef, c'est du côté des salariés que je me place.
Marsh Posté le 31-08-2005 à 13:37:24
les jeunes diplomes ne s'inscrivent pas a l'anpe puisqu'ils n'ont droit a aucune indemnite.
Et ca fait un paquet de chomeurs en plus a chaque debut d'ete, non comptabilises dans les chiffres.
Marsh Posté le 31-08-2005 à 13:38:43
Con Smith a écrit : les jeunes diplomes ne s'inscrivent pas a l'anpe puisqu'ils n'ont droit a aucune indemnite. |
Si, ils s'inscrivent. Ils n'ont droit à rien, mais ils s'inscrivent.
Marsh Posté le 31-08-2005 à 13:40:16
non je connais aucun jeune diplome de ma promo qui l'aie fait, c'est de la perte de temps.
Marsh Posté le 31-08-2005 à 13:44:43
Ciler a écrit : Je les ai pas trouves, c'est bien pour ca que je demande |
Je n'ai pas encore le "mois à mois", mais j'ai retrouvé ça dans mes archives, extrait d'un article du Monde datant du 22 mars 2005 :
Citation : Lundi 21 mars, l'institut statistique a publié ses chiffres corrigés du chômage pour l'année 2004. Et l'on y apprend que le taux de chômage a atteint la barre des 10 %, non pas en janvier 2005, comme on le croyait, mais en octobre 2003... Il y a seize mois, donc. Depuis, il est resté à ce niveau, avant de franchir un pas supplémentaire en janvier 2005 pour atteindre 10,1 % de la population active. |
Donc stabilité pendant 16 mois entre octobre 2003 et janvier 2005, puis légère hausse à 10,1 ou 10,2 jusqu'en juin 2005, et baisse pendant 4 mois (inédit depuis 2000) jusqu'à aujourd'hui, à 9,9%.
A vérifier avec tableaux de l'INSEE.
Marsh Posté le 31-08-2005 à 11:28:40
vendredi 30 décembre 2005, 7h48
La baisse du chômage en France devrait s'amplifier en 2006
PARIS (Reuters) - La baisse du chômage amorcée depuis huit mois en France devrait s'amplifier en 2006, sous les effets du papy-boom et du retour des emplois aidés, accentués par une politique volontariste du gouvernement Villepin à quelques mois de l'échéance présidentielle.
En novembre, le taux de chômage s'est inscrit à 9,6% contre 10,2% en avril, son plus haut niveau depuis décembre 1999.
Dans sa dernière note de conjoncture, l'Insee estime que le taux de chômage tombera à 9,5% à la fin décembre 2005 et à 9,2% à la fin juin 2006.
Le ministre délégué à l'Emploi, Gérard Larcher, s'est donné pour objectif de réduire de 300.000 le nombre de chômeurs en 2006, en se fondant sur une base de 20.000 en moins par mois.
Jusqu'ici, 158.200 demandeurs d'emploi de moins ont été enregistrés à l'ANPE entre la fin mars et la fin novembre.
Paradoxalement, cette dynamique n'a pas traduit une véritable reprise sur le marché du travail puisque, selon l'Insee, seuls 22.000 emplois ont été créés d'avril à septembre dans le secteur marchand.
Le gouvernement explique l'amélioration des chiffres du chômage par la "panoplie" du plan de cohésion sociale, les contrats aidés et les premiers effets de la réorganisation du service public de l'emploi, les mesures pour développer les services à la personne et l'apprentissage, ou encore la vigueur de la construction soutenue par le programme de rénovation urbaine.
Pour 2006, le Premier ministre Dominique de Villepin a d'ores et déjà présenté une copieuse feuille de route.
Un deuxième volet de son plan de lutte contre le chômage est annoncé pour le début janvier. Après le projet de loi sur "l'égalité des chances", programmé en conseil des ministres le 18 janvier, des "plans d'action" sont prévus pour l'emploi des seniors et des jeunes, en février et "avant juin".
Pour tenir son pari, le gouvernement table une fois encore sur le retour de la croissance. L'Insee, qui prévoit une hausse de 1,6% du PIB pour 2005, pronostique un acquis de 1,7% au 30 juin 2006 et estime "crédible" de passer au-dessus de 2% à la fin de l'an prochain.
Une progression d'environ 1,5% du PIB est désormais jugée suffisante pour commencer à créer des emplois, avec un décalage d'au moins six mois entre la progression du PIB et ses premiers effets sur le marché du travail.
Mais le gouvernement peut avant tout compter sur une inflexion mécanique du chômage.
La décrue, pour une bonne part, devrait provenir des départs à la retraite massifs de la génération du baby-boom. La progression de la population active, de 108.000 personnes en 2004 et 67.000 en 2005, ne devrait pas dépasser 31.000 l'an prochain.
La montée en charge des emplois aidés subventionnés par l'Etat devrait être l'autre facteur principal.
Après avoir rompu avec le traitement social du chômage en 2003 et 2004, le ministère de l'Emploi affiche pour 2005 près de 150.000 contrats d'avenir et contrats d'accompagnement vers l'emploi dans le secteur non marchand.
Pour 2006, le gouvernement prévoit d'en doubler le nombre pour parvenir à 300.000 contrats aidés dans le secteur non marchand.
Les contrats aidés sont aussi renforcés dans le secteur marchand. Selon le ministère, 10.765 entrées en "contrat initiative emploi" ont été recensées en novembre, contre 6.922 il y a un an, soit une progression de près de 27% en glissement annuel.
Au total, selon l'Insee, le redressement de l'emploi dans le privé, la montée en charge des contrats aidés et le dynamisme du secteur public des hôpitaux et des collectivités locales devrait permettre de doubler le rythme des créations de postes au premier semestre 2006.
Il y aurait ainsi 100.000 emplois nouveaux de janvier à juin 2006, dont 30.000 seulement pour le secteur concurrentiel.
Bon, au final, traitement largement social du chômage, reprise certes réelle (22 000 créations nettes) mais minoritaire des emplois (aidés ou non) dans le secteur marchand, et la tentation de croire que l'Etat peut tout.
A quand la prise de conscience que le dynamisme et les prises d'initiatives relèvent d'une culture qui est systématiquement dénigrée en France ?
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Ministère de lemploi, de la cohésion sociale et du logement - Paris, le 31 août 2005
Baisse du chômage
Le chômage à la fin juillet est en recul de 1 % pour ce qui concerne la catégorie 1, soit moins 25 600 demandeurs demploi de catégorie 1. En 1 an, le nombre de demandeurs demploi a ainsi reculé de 0,8 % et le taux de chômage repasse désormais sous la barre des 10 % à 9,9 %.
Ce recul profite notamment aux jeunes (-2,5%) dont le niveau de chômage revient au niveau du début de lannée et aux chômeurs de longue durée avec une réduction de 1,8 %. Pour les plus âgés (plus de 50 ans) le taux retrouve désormais celui de 2002. Pour les jeunes, les mesures spécifiques qui leur sont dédiées voient un décollage très prometteur :
Commentaires :
Ce 4ème mois de baisse consécutive est dû à une forte augmentation des reprises pour emploi déclaré et à une baisse des inscriptions au chômage. En aucun cas, les chiffres le démontrent, cela nest dû à des radiations ou à des absences au contrôle.
Les raisons de la confirmation de cette tendance, même si il convient dêtre prudent sur lavenir, sont à chercher dans la mise en uvre progressive mais forte du Plan de cohésion sociale :
Peu à peu toutes les mesures se mettent à jouer à la fois et la dynamique du plan durgence pour lemploi semble venir renforcer ce mouvement.
Demain, la mise en uvre des dispositions de la « loi services à la personne », la réforme du SPE (suivi de la recherche demploi, maisons de lemploi, rapprochement des réseaux Unédic/ANPE) et également le démarrage du contrat nouvelles embauches (les chiffres estimés du mois daoût sont très encourageants) viendront amplifier le résultat daujourdhui.
Message édité par Profil supprimé le 04-01-2006 à 00:28:52