Le [Topic Unique] des ingénieurs du son - Traitement Audio - Video & Son
Marsh Posté le 31-01-2006 à 14:28:46
Salut,
il y a surtout pas mal de métiers différents rassemblés sous l'appellation "ingénieur du son" ! C'est quoi que tu vises ?
Et pour la formation, c'est le TX Son de l'INA ?
Marsh Posté le 31-01-2006 à 14:46:16
A vrai dire ça serait plutôt pour travailler sur les consoles/tables afin de travailler le son (fréquence et toussa). J'ai vu que les formations étaient diverses,mais que les débouchés l'étaient encore plus : milieu d'un concert/spectacle comme milieu de la prod audio d'un dvd par exemple.
Ma formation se fera à la SAE (Society of Automotive Engineer : www.sae.org) de Brussel (j'habite le nord donc c'est plus proche pour moi que Paris) pour obtenir le diploma (attention les diplomes en belgique n'équivalent pas pour tous aux diplomes fr).
Marsh Posté le 31-01-2006 à 15:56:18
d'apres les quelques personnes que je connais qui on suivi ces formations:
- debouchés divers mais bouchés.
malheureusement il semble que les ingé son en place restent tres longtemps
la solution : dixit les meme personnes : "attendre qu'ils meurrent"
mais le tout est a prendre au second degre evidemment, si tu as des contacts ca aide apparamment.
Marsh Posté le 31-01-2006 à 18:18:09
Y'a une bonne formation pour ca dans paris ?
Parce que bon j'ai vu qu'avec le diplome que je vais avoir dans pas longtemps (BAC PRO Photographe), je peux pas postuler pour un BTS infographiste ou en tout cas dans les ecoles que je veu (et les formations que je veu ...)
et puis comme j'enregistre pas mal en studio avec un groupe dont je fait parti () et que le son sma passion ben je me demandais ...
ca peu pas etre aussi bouché que photographe
Marsh Posté le 31-01-2006 à 18:25:25
Dans Paris il y a bien sur des écoles pour. La SAE de France est dans la capitale par exemple, mais doit y'avoir d'autres écoles privées/public sur panam c'est obligé.
Attention a ne pas confondre "ingénieur du son" avec "musicien/artiste", "producteur" etc... Je vais bientôt éditer mon premier post avec plus ample infos. N'hesitez pas à vous manifestez si ça vous concerne ou si vous être des anciens concernés.
Marsh Posté le 31-01-2006 à 18:27:47
J'suis sorti d'une école d'ingé son en Juillet 2005 avec le DPS...
Et c'est la dèche pour trouver du taf Tant et si bient que je suis en train de monter ma boîte dans un domaine complètement différent (boîte d'info )
Sinon, pour les formations d'infographistes, tu pensais à quelles formations ? Car il y a des écoles privées sur Paris qui dispensent de très bonnes formations en infographie
Marsh Posté le 31-01-2006 à 18:32:17
ben deja les gobelins prennent pas, sinon je pensais aussi a supinfograph a l'esra, ou supinfocom je sais pas ou ...
y'a rien dans le domaine du son ou l'image a la fac ?
(cela dit j'en ai tellement ma claque de la photo ou l'image, et vu que je dessine comme une merde, va faire infographiste 3D quoi ...)
Marsh Posté le 31-01-2006 à 18:40:27
Mustang a écrit : Y'a une bonne formation pour ca dans paris ? |
Il y a une école sur Malakoff (200m au sud de Paris pour ceux qui ne connaissent pas) qui propose des formations infographiste multimedia et animation 3D, diplôme reconnu d'état depuis l'année dernière
http://www.emc.fr/pub/page_finit.p [...] 0&sssrub=0
C'est aussi une école de son et de video.
Sinon, en son, c'est vraiment bouché en ce moment surtout en studio
Marsh Posté le 31-01-2006 à 18:40:52
Mustang a écrit : y'a rien dans le domaine du son ou l'image a la fac ? |
BTS audiovisuel
Marsh Posté le 31-01-2006 à 18:46:07
a la fac ?
mouais, en BTS ils prennent pas les bac pro, mais la fac est censé prendre tout le monde
comprends pu
Marsh Posté le 31-01-2006 à 18:55:21
Pour la SAE, un petit conseil : éviter celle de Paris
Marsh Posté le 31-01-2006 à 18:58:10
Parrapa Dah a écrit : |
Ca n'a rien à voir avec la SAE de Paris on m'a dit, j'ai été aux portes ouvertes, et ça s'avère cool : ils ont du matos de dernier cris, l'ambiance à l'air bonne, et les gars serieux et ouverts.
Quoique tu me fais peur . Quels sont les mauvais points de celles de Paris ?
Marsh Posté le 31-01-2006 à 19:23:13
Précisément... Les SAE de Bruxelles et Londres par exemple, aucun problème
C'est juste celle de Paris qui est bof bof matos, profs, trop de "cours" en autonomie, etc. Je ne sais pas actuellement, mais il y a encore 3 ans, tu ne pouvais ressortir tes enregistrements que sur K7 audio
Marsh Posté le 31-01-2006 à 19:32:15
Essayez de parler un peu de son, quand même. Parce que sinon, ça aurait plus sa place dans la section Etudes / Orientation.
Marsh Posté le 31-01-2006 à 20:02:24
CharlesT a écrit : Précisément... Les SAE de Bruxelles et Londres par exemple, aucun problème |
Ah ouais quand même !
A bruxelles comme je l'ai dit niveau matos c'est l'extase. Le directeur à aussi préciser lors de son discours (un peu normal, faut bien qu'il ait des points à défendre) qu'il avait placé (alors ça j'ai pas vraiment compris, aparament c'est ton boss de l'école qui te trouve du taff avec pas mal de ses contacts (ça peut être LE piston de base)) des élèves diplomés de la SAE chez des constructeur de matériel (comme Neve), ainsi lors des sorties de nouvelles tables par exemple, la SAE (à ne pas oublier je parle pour celle de brussel) prend immédiatement connaissance et possession de celles-ci.
Je completerai cette information ce soir, dans un nouveau 1er post tout beau
BoraBora a écrit : Essayez de parler un peu de son, quand même. Parce que sinon, ça aurait plus sa place dans la section Etudes / Orientation. |
T'inquiètes , c'est juste un dialogue qui nous fait progresser. J'atend d'ailleurs la venu d'autres ingé du son (Hafrexx m'a dit qu'il en a sur hfr) qui pourraient parler de leurs métiers etc. Ouaip ça m'interresse .
Marsh Posté le 31-01-2006 à 20:07:05
Pour le fait de placer des élèves, ce sont souvent les fabricants par exemple qui appellent les écoles pour récupérer les meilleurs éléments
Marsh Posté le 31-01-2006 à 20:55:42
Surtout que dans ce milieu, les études sont bien pour avoir les bases de connaissances nécessaires, certes... mais tout se fait sur le bouche à oreille, la réput du mec, ses feuilles, sa façon de travailler et mettre les prods/artistes/musiciens en confiance, proposer des idées musicales (super important çà)...
La meilleure des formations est le terrain, sans l'ombre d'un doute. Je parle là d'ingé sons axés studios d'enregistrement et spectacles live. Il y a énormément d'autres débouchés (audiovisuel, cinéma, jeux vidéo, acousticiens etc..). La meilleure des choses à faire en sortant d'une école est sans conteste tenter de se trouver une place d'assistant dans un studio d'enregistrement, une régie sons & lumières etc... et prouver que l'on est absolument irremplaçable.
En tous les cas bon courage pour la suite, et bravo pour ce choix d'un metier absolument passionnant qui empêche de vieillir.
Marsh Posté le 31-01-2006 à 22:36:55
Parrapa Dah a écrit : Je me permet d'ajouter à cela une liste de thermes |
Bonne idée, ça va permettre de se mettre dans le bain.
Marsh Posté le 01-02-2006 à 16:12:47
angturil & CharlesT : tout cela confirme l'idée que je me faisais des offres d'emplois dans ce milieu . Quoi qu'il en soit, si l'on veut être au top avant les autres et s'acharner sur ce travail, faut avoir un minimum de passion j'dis.
Citation : Bonne idée, ça va permettre de se mettre dans le bain. |
quand même
Marsh Posté le 01-02-2006 à 21:16:07
hello
je suis perchman/chef opérateur son / monteur-mixeur-bruiteur son dans le cinéma (très amateur je vous rassure)
concernant le métier d'ingénieur du son, il n'est pas rare que certains passent leurs premières années à courir après le travail sur des courts métrages non rémunérés pour notamment récupérer des connaissances terrain, que ce soit en pratique ou en matériel: il évolue très rapidement:
Les formations: fuyez celles dont le matériel n'est pas au gout du jour, que ce soit hardware OU software. Protools est largement utilisé en studio, donc il est nécessaire de pouvoir bosser immédiatement et sans préavis sous une station Icon ou Venue et sur le dernier logiciel, mais aussi de pouvoir s'adapter aux situations, connaître les possibilités d'enregistrement et ne pas hésiter à tâter un peu tous les domaines du son.
pour ma part je fais ça par passion et par intérêt pour ces métiers, à mon échelle naturellement. Je ne peux malheureusement pas continuer sur une formation du son sachant que j'ai un bac ES et pas scientifique... Reste donc à s'autoformer via le terrain et la théorie pure (livres et physique)
Concernant le métier d'acousticien: il est très technique, requiert un immense amour des mathématiques car pour créer une salle il faut littéralement accomplir des suites et des suites de calculs, sans pour autant passer son temps à écouter. En revanche, élaborer l'acoustique d'une salle est très "glorieux"
Il faut vous attendre à passer par la période "je branche et je range des cables" avant de pouvoir laisser parler son savoir et sa créativité au pupitre.
Pour les ingénieurs du son cinéma par exemple, il convient d'investir un minimum de matériel pour pouvoir d'une part se le faire défrayer (lorsqu'on ne peut pas être rémunéré, c'est déjà ça !) et ensuite avoir toujours du matériel de secours, et aussi être prêt à travailler en cas de mission.
Certains ingé son ciné / tv voyagent aussi beaucoup, ce qui est un plus non négligeable, en plus de faire le métier qui nous passionne.
www.perchman.com
un site qui regroupe des articles de qualité et un annuaire de techniciens du son.
Les offres d'emploi sont dures à atteindre car c'est le premier test pour atteindre son but, il faut être déterminé pour faire ce métier je pense, et pas le choisir par défaut ou par interêt pour l'argent
Certains ingé son qui travaillent pour des grosses productions n'hésitent pas à filer un coup de main gratuitement aux petits réalisateurs qui n'ont que peu de moyens et de connaissances...
Comme dit plus haut, il faut effectivement des qualités humaines pour diriger l'acteur, le musicien, l'équipe qu'on a avec soi.
Si vous avez des questions, je peux vous renseigner avec ce que je sais (de mes rencontres bien sûr)
Ps: qui a vu la pub Audi Rs4 ? Elle est extra !
Marsh Posté le 05-02-2006 à 12:15:24
drapo, car j'envisage une carrière dans les métiers du son si la musique ne marche pas pour moi.
Marsh Posté le 19-02-2006 à 18:13:58
edition du 1er post à faire pour virer la parenthèse dans le lien
(Source : http://www-rocq.inria.fr/qui/Phili [...] sard.html)
et bien venu dans les topics uniques
merci de rester concentrer sur le sujet ce qui n'est pas chose facile dans le domaine du son
Marsh Posté le 19-02-2006 à 20:18:46
Bien vu HAL
Sinon bienvenue a blacktriade et merci pour ton post complet
Je vais prochainement aller visiter l'ESRA ( www.esra.edu ) pour voir si leur formation ISTS + matos vallent le coup. Ca moins cher qu'à la SAE et niveau matériel ça l'air vraiment honnete d'après leur brochure (bon après c'est clair que l'habit ne fait pas le moine).
Une question me tracasse néanmoins : les formations que je trouve se font en 3 ans, ça équivaut donc à une licence non ? Parce que avoir son master d'ingénieur au bout de la 3e année...ça me semble un peu court pour un diplome de haut niveau. Vous en pensez quoi ?
Marsh Posté le 19-02-2006 à 20:40:24
un lien en passant
http://fernould.club.fr/index.html
PS : la pub audi avec la création de son est en effet excellent. ça rappelle qu'il y a des audio designers chez la plupart des constructeurs de voiture
Marsh Posté le 17-03-2006 à 15:40:59
Parrapa Dah a écrit : Bien vu HAL |
Niveau BTS.
Et le terme "ingénieur" est juste un terme désignant la personne responsable de son secteur (facade, retour) ou responsable du projet en rec. Mais en aucun cas, il ne s'agit d'un "vrai" diplôme d'ingénieur ou d'une "vraie" qualification d'ingénieur.
Sinon, l'intitulé du diplôme c'est "technicien spécialisé son". Et le diplôme est le DPS (Diplôme Professionnel Son) reconnu dans la profession comme un BTS.
Actuellement seuls les diplômes du CNSM et de Louis Lumière sont reconnus d'état.
Marsh Posté le 17-03-2006 à 15:42:55
Sinon, pour tous ceux qui veulent faire ingé-son (ouais, je sais on utilise quand même le terme couramment) si c'est pour partir en sono ou en post prod video, il y a encore du taf (mais pas payé des masses). Et par contre en studio et plus généralement en enregistrement, c'est la cata complète en ce moment
ainsi, si vous voulez faire uniquement du studio, à mon avis, ce n'est même pas la peine de commencer une formation à l'heure actuelle.
Marsh Posté le 17-03-2006 à 15:48:00
ah merde
tu préconise quoi alors, parce que mon domaine c'est quand meme l'enregistrement de qualitay histoire de bouter hors du millieu ces cretins de merde qui enregistrent comme des porcs dans meme poser leur fesse quelques seconde a coté de l'instrument pour voir comment il sonne...
Marsh Posté le 17-03-2006 à 15:58:03
Bah perso j'ai fait une formation studio... Et dans 2 semaines, je me mets à mon compte. J'ouvre une boîte... d'info
Ce qui fait très mal au cul après avoir fait 3 ans détudes à 5000 l'année + logement en RP et transport, soit environ 30.000 en 3 ans
Mustang a écrit : tu préconise quoi alors, parce que mon domaine c'est quand meme l'enregistrement de qualitay histoire de bouter hors du millieu ces cretins de merde qui enregistrent comme des porcs dans meme poser leur fesse quelques seconde a coté de l'instrument pour voir comment il sonne... |
ça tu peux toujorus rêver également
si tu trouves du taf à la fin de la formation, ça ne sera qu'exceptionnellement comme ingé son.
en général, tu commenceras par enregistrer des petits groupes (souvent merdiques ) Et si tu en es là juste à la fin de la formation c'est déjà pas mal La plupart de ceux qui étaient avec moi en cours, vont bientôt finir leur première année se STAGE non rémunéré APRES la formation
Chuis désolé de dire cela, mais vaut mieux le savoir avant de dépenser du fric dans ces formations
De plus, les ingé studio sont quasiment inexistants maintenant. Les ingés travaillent plutôt avec quelques groupes ou artistes, et ils font à la fois les prestas scène (souvent aux retours) et les rec en studio.
Quant aux vieux cons, il y en a comme partout, c'est certain, mais ce n'est pas un jeun qui sort de l'école qui arrivera à la déloger. Milieu de requins
Sinon, jusque lundi au salon de l'étudiant, il y a l'EMC (à Malakoff) qui ont un stand à Paris Expo, hall 7/2 Stand A67. Et ils font aussi une journée portes ouvertes le samedi 25 mars.
Marsh Posté le 17-03-2006 à 16:00:19
skoi l'EMC, c'est bien ?
moi je pensais ISTS quoi ... ayant rien trouvé/entendu parler d'autre
Marsh Posté le 17-03-2006 à 16:06:22
l'EMC, c'est l'école que je connais le mieux... car c'est là où j'ai étudié
Ouais, c'est une bonne école, rien à redire à ce niveau là. Il y a pas de mal de taf personnel et ensuite une assez grande autonomie pour les ateliers pratiques. En plus ils viennent d'ouvrir un tout nouveau studio assez impressionnant, mais je ne sais pas du tout si les stagiares ont l'opportunité de travailler souvent dedans
Marsh Posté le 17-03-2006 à 16:09:16
ah ok, irais me renseigner
mais cet histoire de stages pendant un an, ca me parait quand meme assez terrible, surtout de pretexter un eventuel "apprentissage" pour justifier la non renumeration ...
sinon completement HS, pourquoi smiley c'est ton double ? (sign)
Marsh Posté le 17-03-2006 à 16:14:07
Ah ben il faut savoir que des boîtes de son, des studios de répet' en particulier tournent uniquement avec des stagiaires. Donc main d'uvre gratos, et ils sont très nombreaux. A peu près tous les gros studios de répet' en région parisienne (j'vais pas citer les noms MP si tu veux savoir ) ont 2-3 employés (dont souvent le(s) patron(s) ou associés) et une dizaine de stagiares
Pour le HS, juste parce que voilà
En fait, on a exactement les mêmes goûts en matière d'automobile. On peut répondre à la place de l'autre en étant quasiment certain de ne jamais se tromper
Marsh Posté le 17-03-2006 à 16:19:53
VelSatis
Laguna
sinon quelle bande d'enfoirés
dans la photo je sais que c'est a peu pret pareil (par experience ) mais quand meme
Marsh Posté le 17-03-2006 à 16:20:56
ReplyMarsh Posté le 18-03-2006 à 13:31:02
Rien à ajouter aux interventions trés pertinentes de CharlesT. Le milieu est en crise, la vague de piratage qui sévit sur le net étant la première cause de ce déclin, quoiqu'en disent les gens extérieurs à ce milieu qui se trouveront toujours des milliards d'excuses valables pour justifier ce fléau, en sciant la branche sur laquelle ils sont assis.
Les majors ne signent plus grand chose, veulent du produit "fini" et choper l'édition direct, laissant aux artistes "petits budgets" le soin de s'autoproduire encore davantage. Les labels, eux, sont de plus en plus frileux car ils ont perdu pas mal d'argent ces temps derniers.. quant aux producteurs indépendants, on les voit de moins en moins trainer dans les gros studios et sautent sur les valeurs sûres: les éliminés des star ac, nouvelles stars etc, qui bénéficient direct d'une popularité gagnée sans aucun effort, et seront capables probablement de vendre un ou deux single fast-food avant de tomber aux oubliettes.
Reste les productions confidentielles et les plans "live" comme tu le disait. Ces artistes ne souhaitent qu'une chose: amortir au plus vite les frais liés au financement de leur oeuvre, jusqu'à la prochaine, tout en filant des cours à droite à gauche, des concerts occasionnellement, parfois bossant carrément à temps plein, temps de perdu pour créer, s'améliorer, travailler...
Du gachis sur toute la longueur. Karaoké pour tout le monde dans les années à venir ? sondiers au placard et musiciens-commerciaux dans des compagnies d'assurances pour crouter ? pour ma part je suis en train de faire mes valises de ce chèr pays qu'est la france pour trouver meilleure fortune ailleurs...
Marsh Posté le 31-01-2006 à 14:00:06
Oyez oyez.
Voilà j'ouvre un topic dédié aux (futurs, présents, ou anciens) ingénieurs du son sur hfr .
Un descriptif tout d'abord en guise d'ouverture :
Définition
"Artiste et technicien à la fois ! Lingénieur du son appelé aussi chef-opérateur son travaille dans le cinéma, à la radio ou à la télévision. Il allie souvent pratique musicale et hautes technologies. Lunivers du son nest pas impitoyable mais reste affaire dinitiés. Donc beaucoup dappelés, peu délus."
Description des tâches / conditions de travail
"Lingénieur du son cinéma a pour mission de débarrasser le champ sonore de tous les bruits ou parasites qui compromettent la bonne compréhension des dialogues. En fonction des conditions de tournage et des indications du réalisateur, il choisit le type de micro (posé, perché, caché ). Il doit aussi faire les reportages sonores pour enregistrer les éléments nécessaires à lhabillage sonore des images et mixer les dialogues.
Pour lingénieur du son studio, à la radio ou à la télé, le son est, en quelque sorte, la matière première, paroles et musiques.
Véritable homme-orchestre dun album de musique, il enregistre chaque musicien séparément sur une seule piste et retravaille les sons, les aigus et les graves au mixage, imprimant ainsi une tonalité particulière. Dailleurs, les musiciens sont très vigilants sur le choix de leur ingénieur du son qui est souvent musicien lui-même ou ancien musicien.
À la télé, le chef opérateur du son de plateau garantit la qualité denregistrement dune émission, quelle soit diffusée en différé ou en direct. À la régie plongé dans sa console, concentré sur la prise de son et le mixage, il peut intervenir en cours démission en introduisant des inserts sonores. Si lémission est entièrement dédiée à la musique, il devra en plus avoir des compétences musicales solides."
Salaires / revenus
"Dans le service public de la radio, les salaires bruts mensuels varient de 1 600 à 3 300 environ.
Dans lindustrie cinématographique le barème hebdomadaire moyen est denviron 1 500 . Lingénieur du son est le plus souvent un technicien intermittent du spectacle qui connaît en permanence des périodes successives dactivité et de chômage."
Evolution professionnelle
"Les débuts dans la profession sont déterminants et la spécialisation permet difficilement d'opérer dans différents secteurs.
Au cinéma, l'assistanat est un passage obligé."
Etudes / formations
"La meilleure clé pour pénétrer ce monde reste la pratique musicale et le passage par une école nationale supérieure (ENSMIS, ex-FEMIS, Louis Lumière). Une carte professionnelle dingénieur du son est délivrée par le CNC (Centre national de la cinématographie) aux élèves diplômés de lENSMIS, ou de lécole Louis Lumière. Cette carte est nécessaire pour pouvoir travailler sur les longs ou les courts métrages dans lesquels le CNC est partenaire.
Hors ces deux écoles, il nexiste pas de filière de formation centrée sur les professions du son. Mais, de nombreuses formations peuvent ouvrir des portes : le bac techno STI spécialité génie électronique, le bac professionnel maintenance de laudiovisuel électronique, le bac technologique techniques de la musique, le BTS audiovisuel option son, le BTS électronique, le brevet de technicien (BT) des métiers de la musique, le DUT génie électrique (option électronique), un diplôme décole de journalisme, un DEA dacoustique ou un diplôme dingénieur avec spécialisation acoustique ou électronique.
Ceux qui intègrent le milieu sans formation spécifique se forment au sein de lentreprise ou par le biais de la formation continue."
(Source : http://www.cidj.com/Viewdoc.aspx?d [...] &catid=1).
Je me permet d'ajouter à cela une liste de thermes dont la plupart appartiennent au "jargon" de l'ingénieur du son :
Accelerando : (italien) Terme musical : en accélérant, en jouant de plus en plus vite (ce qui ne veut pas dire en jouant de plus en plus fort !).
ADSR : (anglais) Acronyme de "Attack, Decay, Sustain, Release". Définit l'enveloppe d'un son produit par un synthétiseur. L'enveloppe rend compte du déroulement temporel d'un son.
Adagio : (italien) Tempo lent pour un morceau de musique.
After-touch : (anglais) Littéralement... "après le toucher" : réaction de certains claviers de synthétiseurs à une pression supplémentaire après le premier enfoncement de la touche. L'after-touch permet de faire évoluer un son tenu lors de son exécution : variation de la puissance sonore, de l'amplitude d'un vibrato, évolution du son en faisant varier un filtre (son « chuinté », et cetera).
AIFF : Acronyme de l'anglais "Audio Interchange File Format". Format de fichier sonore développé par Apple. Le format AIFC est un format très proche du précédent qui permet la compression de données.
Algorithme : Groupement combiné d'éléments permettant d'obtenir un résultat déterminé. Terme utilisé en synthèse sonore par modulation de fréquence : il désigne la combinaison des "opérateurs".
Andante : (italien) « allant ». Désigne un tempo (voir "tempo" ) modéré pour un morceau de musique. Deuxième mouvement d'une sonate ou d'une symphonie.
Arpégiateur : Circuit électronique permettant de faire entendre, une par une, les notes d'un accord plaqué sur un clavier, soit en montant, soit en descendant, soit les deux successivement.
Artefact : altération audible d'un son après un traitement numérique. Les défauts entendus révèlent les artifices utilisés pour modifier le son d'origine.
Attack : (anglais) Attaque (d'un son). Un des éléments de l'enveloppe.
Bandwidth : (anglais) "Largeur de bande", « bande passante » (ex. : 55 Hz à 14,5 kHz). Sur un correcteur paramétrique ce terme est utilisé pour désigner la bande de fréquence sur laquelle s'applique la correction effectuée. Par exemple : + 6 dB sur une bande de fréquence de 1 000 Hz autour d'une fréquence centrale de 5 000 Hz. Plus la bande de fréquence est étroite plus ce qu'on appelle la "pente" de correction est forte.
Bank : (anglais) Rang d'une série de sons (chiffre des dizaines) mis en mémoire dans un synthétiseur ou dans un séquenceur.
Bass: (anglais) Basses.
Bell (Graham) : 1847-1922. Physicien américain, inventeur du téléphone. Il a donné son nom (sous forme abrégée) à une unité de mesure des niveaux sonores, le Bel, le plus souvent utilisée sous la forme de sa subdivision le décibel, noté dB. C'est un rapport : n dB = 10 (ou 20) log10 G2 / G1
Bender : (anglais) Littéralement : "courbure". Ex. : Pitch bender : courbure de la hauteur du son (commande d'effets sur un synthétiseur). L'effet sonore est semblable à celui du portamento (voir « Glide ») sauf que l'on revient, après effet, à la hauteur du son d'origine.
BF : (abrév.) Basse fréquence. Désigne en général l'ensemble des circuits dans un studio son; la haute fréquence ne concernant que les circuits d'émission : radio, liaison de micro sans fil, et cetera.
Bidirectionnel : Concerne ce qu'on appelle la directivité d'un microphone. Un micro bidirectionel est un micro qui privilégie la prise des sons venant de deux directions opposées (voir "unidirectionnel" et "omnidirectionnel" ). Ne pas confondre avec un micro stéréophonique qui est constitué de 2 micros dans un même corps.
Bits: (anglais) impulsions représentant les informations 1 ou 0 en technique numérique.
Boomer : (anglais) Haut-parleur de grand diamètre pour la reproduction des fréquences graves.
Bounce (to disk) : de l'anglais « to bounce » = rebondir. En son numérique sur station de mixage (Direct to Disk), procédé qui consiste à mixer ensemble plusieurs pistes ou fichiers sonores à l'intérieur de l'ordinateur tout en gardant les fichiers d'origine.
BPF : (anglais) (abrév.) = Band pass filter : filtre passe-bande. Filtre ne laissant passer qu'une certaine tranche de fréquences.
Brass : (anglais) Désigne la section des "cuivres" dans l'orchestre (trompettes, trombones, et cetera)
Breath-control : (anglais) Commande par le souffle. Cette technique utilise généralement une prothèse que l'on met dans la bouche. Reliée par un fil au synthétiseur, elle permet la commande d'un certain nombre d'effets, tout en conservant les mains libres --- par exemple le niveau sonore, ou encore « cuivrer » pour des sons de synthèse semblables aux instruments à cuivres (trompettes, trombone, et cetera).
Bruit : (Bruit blanc, bruit rose) : voir « Noise ».
Buffer : Mémoire tampon utilisée pour stocker temporairement des données et accélérer les échanges avec le processeur d'un ordinateur.
By-pass : (anglais) "Dérivation"... mise hors circuit d'un effet, d'un filtre...
Cannon : Prise blindée professionnelle à système de verrouillage utilisée dans les liaisons dites "symétriques". Elle est analogue aux modèles XLR et Switchcraft. En fait il s'agit d'une marque de fabricant : la prise dite "Cannon" est à la prise blindée professionnelle, ce que le "Frigidaire" est au réfrigérateur !
Cartridge : (anglais) Cartouche (à mémoire). Pour stocker par exemple un programme informatique, les sons d'un synthétiseur, et cetera
CCIR : (sigle) Comité Consultatif International de Radiodiffusion. Norme d'enregistrement et de reproduction.
Chorus : (anglais) Effet de choeur ou d'ensemble obtenu à partir d'un seul son. Le procédé consiste à décaler légèrement un son par rapport à l'autre. On retarde le signal et on mélange ensuite le son direct et le son retardé.
Cinch : Prise coaxiale créée par la firme RCA. Ce sont les prises que l'on trouve généralement pour les connexions "line" sur la majeure partie du matériel grand public. Ces prises sont aussi appelées prises "RCA".
Compresseur : Circuit destiné à éviter les écarts de niveau trop importants. Il diminue la dynamique d'une modulation en "regonflant" les passages qui pourraient sembler trop faibles et en limitant les passages trop forts. Bien utile par exemple pour faire ressortir une voix "engloutie" dans une orchestration trop chargée. Les opérations de compression (et expansion) du son sont aussi fréquemment utilisées dans certains systèmes de réduction de bruit (NRS : Noise Reduction System, DNR : Digital Noise Reduction).
Computer : (anglais) Ordinateur.
Cross-over : (anglais) Circuit électronique séparant, par des filtres, les fréquences en plusieurs bandes : graves, médium, aiguës.
Cue : (anglais) Désigne généralement un circuit auxiliaire. On le trouve sur les consoles de mixage pour utiliser le signal de voie à d'autres fins que le mixage : écoute casque pour les musiciens, par exemple, lors d'un enregistrement sur un magnétophone multipiste, retours de scène en sonorisation de spectacles, envoi dans des effets divers lors d'un mixage, et cetera.
Cut-off : (anglais) Réglage de la fréquence de coupure dans un filtre (VCF)
CV : (anglais) (abrév.) Control Voltage : commande d'un oscillateur par une tension électrique : cette tension variable peut être délivrée par les touches jouées sur un synthétiseur ou par des potentiomètres. (Voir "VCO" )
DAB : (anglais) Acronyme de "Digital Audio Broadcasting". Le DAB est un procédé de compression numérique du son destiné à l'origine à la radio numérique qui remplacera progressivement la FM à l'horizon des années 2010. L'avantage de ce procédé est principalement d'éviter certains inconvénients propres à la FM : "zones d'ombre" (mauvaise réception dans certaines régions ou sur les postes mobiles), interférences, coût élevé du réseau. Le DAB permet la transmission de 5 canaux mono simultanés (plus que le "surround" ).
DAT : (anglais) Acronyme de "Digital Audio Tape". Système d'enregistrement numérique (R-DAT) utilisant des cassettes de petites dimensions. Ces appareils, à l'origine créés pour le grand public, sont aujourd'hui surtout utilisés dans les milieux professionnels pour l'enregistrement sonore (disques, bandes sonores pour la TV, prise de son son cinéma, et cetera). Ils tendent à remplacer les enregistreurs analogiques à bande.
dB : (abrév.) Décibel. (voir ce mot).
DBX : Marque fabricant un système d'atténuation de bruit. D'autres systèmes existent comme les "Dolby" par exemple.
DCA : (anglais) Digitally Controlled Amplifier : amplificateur à commande numérique. Utilisé dans les synthétiseurs numériques.
DCO : (anglais) Digitally Controlled Oscillator : oscillateur à commande numérique.
DCW : (anglais) Digitally Controlled Wave : onde commandée de façon numérique.
Decay : (anglais) Affaiblissement d'un son (juste après son attaque). Un des éléments constitutifs de l'enveloppe (ADSR).
Décibel : Unité de mesure d'un niveau sonore; comparaison de deux valeurs d'une même grandeur. Dixième partie du Bel - attention, la variation est logarithmique : + 6 dB n'est pas l'équivalent de 6% en plus mais double le niveau sonore. (Voir "Bell" ).
Delay : (anglais) "Effet de retard". Ces appareils sont utilisés pour donner, par exemple, une impression d'écho ou pour compenser dans la sonorisation de grands espaces les effets de retard liés à la propagation du son dans l'air.
Delete : (anglais) Effacer. Effacement... d'une piste, d'un fichier.
Digital : (anglais) Numérique. (voir ce mot). Le mot anglais, formé à partir de "digit", doit être obligatoirement remplacé par le terme "numérique" en français (commission de terminologie - Loi du 31-12-75).
DIN : (allemand) Acronyme de "Deutsche Industrie Normen". Standard de mesures électroniques et de diverses recommandations et spécifications concernant le matériel et les normes électriques. Par extension ce terme désigne souvent un type de prises à plusieurs broches que l'on trouve sur le matériel européen ou dans les liaisons M.I.D.I.
Display : (anglais) Affichage (écran).
Drop : (anglais) En son et en vidéo : Saute ou altération du son ou de l'image, due généralement à un léger défaut de la bande magnétique. Le verbe "droper" ou "faire un drop" est souvent utilisé (à tort) par les musiciens pour désigner une opération de "punch in"/"punch out" (voir "punch in" ) lors d'un enregistrement sonore.
DSP : (anglais) Acronyme de "Digital Signal Processor".
Dynamique : Ce terme a plusieurs significations :
- il désigne le rapport signal/bruit, c'est à dire le rapport, exprimé en dB, entre le bruit de fond généré par un système et le signal nominal que ce système est capable de délivrer. En effet, quel que soit le soin apporté à sa fabrication, chaque système quand il fonctionne (appareil de lecture, amplificateur, enregistreur, et cetera) génère des bruits (souffle, ronflements, grésillements) causés par les composants électroniques, la proximité d'autres appareils, et cetera. Par ailleurs, chaque système a ses limites : passé un certain seuil un ampli, préampli, un haut-parleur, un micro altère le son (distorsion). C'est dans ce rapport bruit de fond parasite/restitution du signal sans altération que s'exprime la dynamique d'un système. Plus la dynamique est grande, meilleur est l'appareil. À titre d'exemple, un magnétophone professionnel analogique comme le Nagra IV S ou un micro d'excellente qualité possèdent un rapport signal bruit d'environ 78 dB. Sur des appareils grand public de qualité médiocre (mini-cassette) ce rapport est de l'ordre de 48 dB.
- sur un enregistrement sonore (musique, parole, bruits) la dynamique désigne l'écart entre le passage possédant le niveau sonore le plus faible et celui possédant le niveau le plus fort. Exemple : une musique genre techno possède une dynamique pratiquement constante (le « boum-boum » constant de la grosse caisse) au contraire d'une symphonie de Brückner ou d'une oeuvre comme Daphnis et Chloë (Ravel) qui juxtapose des passages pianissimo et fortissimo (voir ces mots). Il est fréquent d'utiliser des compresseurs (voir ce mot) pour diminuer la dynamique sonore lors de la gravure d'un disque ou dans certaines formes de diffusion sonore (musique dans les surfaces de vente, ascenseurs).
- lorsqu'on parle d'un micro (micro dynamique ou, plus exactement, micro électro-dynamique), il s'agit d'un type de construction de micro. On utilise une bobine mobile qui circule dans l'entrefer d'un aimant permanent. La bobine est fixée à une membrane très fine (le diaphragme) qui est sensible aux ondes sonores. Quand elle circule entre les pôles de l'aimant, la bobine produit un courant électrique très faible qui est ensuite amplifié. Les micros dynamiques, à la différence des micros dits électrostatiques, n'ont pas besoin de pile ou d'alimentation électrique pour fonctionner.
EBU : (anglais) Acronyme de "European Broadcasting Union". Norme s'appliquant à un système de temps codé (time code) (Voir "SMPTE" ).
Échantillonnage : Prélèvement des échantillons en technique numérique. C'est à partir de cet échantillon que seront "extrapolées" par calcul les différentes formules demandées à partir du clavier du synthétiseur. Vitesse ou fréquence d'échantillonnage : nombre d'échantillons prélevés par seconde. Les vitesses d'échantillonnage les plus couramment utilisées sont exprimées en kHz (millier d'échantillons par seconde); exemples : Compact-disc (disque audio-numérique) = 44,1 kHz, DAT = 48 kHz. On utilise souvent des vitesses d'échantillonnage moindres pour les sons destinés aux programmes multimédias (jeux, et cetera) : 22 kHz, 11 kHz voire 8 kHz. Cela a l'avantage d'occuper moins de place dans le programme... mais l'inconvénient de nuire à la qualité du son, car la plus haute fréquence reproductible est au plus égale à la moitié de celle de l'échantillonnage (Théorème de Nyquist).Quelques autres fréquences employées par l'industrie : 8 kHz pour la téléphonie, 32 kHz pour la télévision (HDTV), la radio numérique et le procédé NICAM.
Échantillonneur : Appareil utilisé par les musiciens dans lequel sont stockés sous forme informatique des sons enregistrés (échantillons) : sons d'instruments acoustiques traditionnels, bruits divers, voire de petits extraits de musique traités sous forme de boucles. En reliant cet appareil à un clavier de commande, à une interface M.I.D.I. ou un ordinateur (séquenceur), on déclenche les sons à volonté. À partir d'un échantillon attribué à une note précise du clavier on peut, en jouant les notes voisines, rejouer l'échantillon de base avec des hauteurs et des vitesses variables, l'échantillonneur se chargeant d'extrapoler par calcul la hauteur relative des sons par rapport à l'échantillon d'origine. Les échantillonneurs sont généralement munis d'une électronique qui permet aussi de traiter les sons en mémoire (couper, coller, mélanger, bouclage des sons, modification de l'enveloppe, compression et extension temporelle, filtres, arpégiateur, et cetera). L'apparition des échantillonneurs a eu une influence considérable sur le métier de musicien (abaissement des coûts de production, remplacement des musiciens par l'électronique) ainsi que sur les esthétiques musicales en musique de variétés (house music, boucles musicales utilisées dans le rap, et cetera), mais aussi en musique "savante" (ex. "Répons" de Pierre Boulez). L'accroissement de la RAM que possède ces appareils (en 1997 jusqu'à 124 Mo) permet de faire tenir dans un appareil gros comme une boîte à chaussures l'instrumentation équivalente à un orchestre de variétés au grand complet. Le stockage des sons se fait dans des mémoires de masse de type disquette, disque dur, Compact-disc, afin de pouvoir charger des sons d'usine (sons fournis par les fabricants) ou sauver des sons originaux avec les manipulations qu'on leur a fait subir.
Edit,editing: (anglais) "Montage" sur un magnétophone ou sur un magnétoscope (banc de montage).
Edit/compare : (anglais) Sur un synthétiseur, touche ou contacteur permettant de modifier les paramètres d'un son sur une position (edit) et de l'écouter avant sa modification sur l'autre position (compare).
EG : (anglais) (abrév.) Envelope generator : générateur d'enveloppe.
Emphasis : (anglais) Accentuation (correspond à la "résonance" de filtres du type VCF) ou de filtres passe- (ou coupe-) haut (ou bas).
Equalizer : (anglais) "Égaliseur". Correcteur, filtre... des graves et des aigus, par exemple, sur un amplificateur de chaîne Hi-Fi ou sur une console de mixage son. Il existe des égaliseurs graphiques, paramètriques (voir « Bandwith ») ou à fréquence fixe. Certains égaliseurs à fréquence fixe comme les filtres passe (ou coupe) bas (ou haut) sont préréglés pour des opérations précises : suppression de ronflements, de sifflantes, correction pour écoute à bas niveau, et cetera
Erase : (anglais) Effacement.
Expander : (anglais) En « franglais » : expandeur. Le terme français est « générateur de sons ». C'est la partie d'un synthétiseur ou d'un échantillonneur comportant les circuits électroniques générant et traitant les sons. Traditionnellement on parle de synthétiseur lorsque le clavier qui sert à commander le déclenchement des sons est inclus à l'ensemble. L'utilisation d'expandeurs dans un studio permet de gagner de la place : les expandeurs sont « rackés » dans des bâtis métalliques et commandés par un seul clavier dit « clavier maître ».
Fader : (anglais) Atténuateur. Désigne les potentiomètres sur une console (appelés aussi parfois "tirettes" par les ingénieurs du son)
Fading : (anglais) Disparition progressive du son. En mixage sonore on parle aussi de « shunt ». En réception radio - surtout en ondes courtes - variation périodique de l'intensité : la voix (ou la musique) disparaît et revient régulièrement.
Feedback : (anglais) Retour en arrière. En technique FM, réinjection du signal de sortie sur l'entrée d'un opérateur. Sur un effet, par exemple un delay, réinjection du signal de sortie sur l'entrée, ce qui donne un effet de boucle, d'écho répété.
FM (abrév.) Modulation de fréquence. En radio : principe de transmission. En synthèse du son : système de synthèse du son par modulation de la fréquence (ex.= synthétiseur Yamaha DX7) procédé mis au point par le musicien américain John Chowing.
Flanger (flanging, flange) : (anglais) Modulation d'un signal sonore qui procède par un très léger retard du signal original. L'effet produit est proche de celui obtenu par l'écoute d'un son à travers un tuyau, coquillage, et cetera (effet de mer). On raconte (légende ou réalité ?) que ce sont les Beatles qui auraient inventé cet effet : au cours d'une séance d'enregistrement, ils s'amusèrent à décaler légèrement deux magnétophones synchrones par un léger effleurement sur une des bobines afin d'obtenir un effet spécial. Les effets de flange sont aujourd'hui produits par un circuit électronique qui retarde le son originel de quelques millièmes de seconde passé à travers un filtre dit filtre en peigne puis remélangé à la source originelle.
Flight-case : (anglais) Caisse de transport dans laquelle on enferme généralement le matériel de sonorisation fragile (amplis, consoles, instruments de musique, et cetera) lors d'une tournée ou d'un déplacement. Les flight-cases sont construits dans des matériaux très résistants aux chocs et à l'écrasement (cornières en acier et aluminium). Ils possèdent des fermetures solides à verrouillage, permettent l'empilement du matériel lors du transport (ou d'un concert) et ils sont généralement matelassés de mousse préformée afin de bien caler le matériel. Le flight-case, souvent construit sur mesure, tire sans doute son nom de sa destination première : le transport par voie aérienne, dans lequel les contraintes que subissent les emballages imposent des normes très exigeantes. Un bon flight-case coûte cher mais c'est la meilleure solution pour ne pas retrouver votre console en pièces détachées au fond du camion quelques heures avant le concert !
Floppy-disc : (anglais) Unité d'enregistrement des données numériques sur disque souple magnétique. C'est le système de sauvegarde généralement employé sur les ordinateurs de type domestique.
Folding : (anglais) Phénomène de repli en technique numérique.
Format de fichier(s) : Ensemble de spécifications techniques caractérisant un fichier sonore en son numérique. Les critères pris en compte par le format sont nombreux : quantification(s), fréquence(s) d'échantillonnage, codage, nombre de canaux possibles, plate-forme de lecture, en-tête de format, auto-description ou non, et cetera. Il existe de nombreux formats de fichiers. Leurs caractéristiques sont fonction de leur destination (multimédia, post-production sonore, synthèse sonore, systèmes de transmission ou de diffusion, et cetera). Les formats les plus courants en multimédia sont AIFF et .WAVE (voir ces mots). Certains formats sont dits « propriétaires » parce que destinés à une machine et un logiciel particuliers.
Footswitch : (anglais) (Littéralement "interrupteur-pied" ) : pédale. Permettant, par exemple, sur un synthétiseur de déclencher un circuit d'effet, commander une dynamique, et cetera
Forte : (italien. Prononcer « forté ») En musique « fort », « puissant ». Jouer fort. Sur une partition musicale ce signe s'écrit : f. Le « forte » est une indication de nuance. Ne pas confondre avec les indications de tempo (adagio, presto, et cetera); on peut jouer fort sur un tempo lent ou vite et avec douceur.
Fortissimo : (italien) En musique « très fort ». Jouer très fort. Sur une partition musicale ce signe s'écrit : fff
Forward : (anglais) Avant. Bobinage avant (de gauche à droite) sur un magnétophone.
Gate : (anglais) "Porte". Ouverture ou fermeture d'un circuit. En synthèse sonore :signal de déclenchement de l'enveloppe.
Glide : (anglais) "Glissement". S'emploie souvent pour désigner le "portamento". C'est l'effet que produit le glissement du doigt du violoniste sur une corde
Hammond : Créateur de l'orgue de cinéma qui porte son nom (Orgue Hammond).
Harmonique : Fréquence multiple de la fréquence fondamentale.
Hertz (Heindrich) : 1857-1894. Physicien allemand qui a découvert les ondes radio-électriques (ondes hertziennes) et l'effet photo-électrique. Il a donné son nom à l'unité de mesure des fréquences, le hertz, qui se note Hz. Dans le spectre audible (16 à 20 000 Hertz par seconde), plus une fréquence est élevée plus le son est aigu.
HF : (abrév.) Haute fréquence.
High : (anglais) "Haut". Aigu, haute impédance, haute fréquence, et cetera.
Inch (pluriel : inches) : (anglais) Pouce. Unité de mesure anglaise égale à 2,54 cm. Voir "Pouce". Cette unité et ses subdivisions sont fréquemment utilisées en sonorisation pour désigner la largeur des bandes magnétiques ou une vitesse de défilement (voir "Ips" )
Ips : (abrév.) : Inch per second : pouce par seconde. Vitesse de défilement d'un ruban magnétique exprimé en unité "pouce". Exemples : 3¾ ips = 9,5 cm/s, 7½ ips = 19 cm/s et 15 ips = 38 cm/s.
Input : (anglais) Entrée.
Insert : (anglais) En production sonore : opération qui consiste, après l'enregistrement d'une séquence musicale entière, à modifier une partie qu'on juge insatisfaisante (fausses notes, défaut technique, et cetera). Cette manoeuvre, qui exclut le collage, se fait en insérant entre les deux parties à garder un nouvel enregistrement à la place de l'ancien (M.I.D.I. " punch in " ). En vidéo : "montage en insert" : procédé de montage qui permet de "coller" un plan image ou un son sur une bande (dite "trackée" ) qui possède déjà un signal de synchronisation. (L'autre système de montage est dit en "assemble" ).
Incrémentation : Modification de la valeur des paramètres à partir d'un seul potentiomètre pouvant être assigné successivement à chacun des circuits.
Interface : (nom féminin) Système de communication permettant l'échange d'informations entre deux appareils (ex. un ordinateur et un synthétiseur, un magnétophone et un magnétoscope, et cetera)
Jack : (anglais) Type de fiche-prise coaxiale mono ou stéréo. Il existe actuellement trois modèles de "jack" qui se différencient par leur dimension et leur diamètre :
- un modèle courant de 6,35 mm de diamètre appelé "jack américain"
- deux modèles miniatures de 3,5 mm et 2,5 mm appelés aussi "mini-jack" (fréquemment utilisés sur les appareils de type "baladeur" (walkman) mini- cassette portable. Ils sont peu encombrants mais particulièrement fragiles et peu fiables.
Joystick : (anglais) Levier de commande d'effet. Un peu semblable (toutes proportions gardées) au manche à balai de l'aviateur il trouve de multiples applications en son et en vidéo : commande sur un synthétiseur, commande de spatialisation sur des consoles quadriphoniques, commande de magnétoscopes sur des tables de montage (banc " à convergence" ); mais le plus connu des joysticks reste celui utilisé pour certains jeux vidéo.
Key follow : (anglais) " suivi de clavier". (voir "Tracking" )
Keyboard : (anglais) Clavier.
LCD : (anglais) (abrév.) : Liquid crystal display : affichage à cristaux liquides.
LED : (anglais) (abrév.) : Light Emitting Diode : diode électro-luminescente. Ce sont les petites lampes qui forment une traînée lumineuse et indiquent par exemple les variations de niveaux sur un ampli, une console.
Level : (anglais) Niveau. Niveau sonore par exemple. Symbole utilisé pour les phones.
LF : (anglais) Low Frequency. Basse fréquence.
LFO : (anglais) : Low Frequency Oscillator : oscillateur à basse fréquence. Cet oscillateur sur un synthétiseur est généralement utilisé pour produire des effets comme un vibrato par exemple.
Line : (anglais) "Ligne". Par opposition à la liaison microphonique dont l'impédance est différente. Ex : un magnétophone, un lecteur de cassette, un lecteur de CD, se connectent en entrée "ligne" sur une console et non sur l'entrée micro.
Load : (anglais) "Chargement" (d'un programme sur un ordinateur à partir d'un lecteur de disque souple ou d'un lecteur de cassette par exemple ou bien encore sauvegarde des données sur un séquenceur ou un synthétiseur).
Locked : (anglais) Verrouillé. Terme utilisé pour les synchroniseurs (de machines vidéo et audio par exemple). Indique que les machines sont synchronisées.
Loop : (anglais) Boucle. Ex. : mise en boucle d'un son à partir d'un son échantillonné sur un synthétiseur. Le résultat est semblable à la mise en boucle d'une bande magnétique après collage.
Loud : (anglais) "Bruyant", fort. (ex. : Loud speaker=haut-parleur)
Low : (anglais) Bas. Grave, basse impédance, et cetera
Lower : (anglais) Inférieur (sur un clavier d'orgue par exemple).
Low pass filter : (anglais) Filtre passe bas (ne laissant passer que les fréquences basses).
LPF : (anglais) (abrév.) : voir "Low-Pass-Filter".
Main in : (anglais) Entrée au niveau de l'amplificateur de puissance.
Martenot (Maurice) : Ingénieur français. Un des tout premiers inventeurs d'instrument de musique électronique auquel il a laissé son nom "ondes Martenot". Cet instrument a été utilisé assez tôt par des compositeurs comme André Jolivet, Olivier Messiaen ou Arthur Honegger (l'Oratorio de "Jeanne au bûcher" ).
Master : (anglais) "Maître". Bande-mère par exemple (l'original d'un mixage, d'un montage vidéo). Surtout en analogique, c'est à partir du "master" qu'on fait toutes les copies pour éviter la dégradation des informations sonores ou vidéo par copies successives ( appelées "générations" ). Le terme « master » est aussi fréquemment utilisé pour désigner la machine-maître dans un synchroniseur ou encore désigner le potentiomètre général de sortie sur une console.
Mathews (Max) : Ingénieur de la firme américaine "Bell Telephone" qui fut le premier à utiliser, en 1950, un ordinateur, le Music V, pour une composition musicale.
MEG : (anglais) (abrév.) : Multiple Event Generator. Technique française de synthèse sonore mise au point par Christian Deforeit.
M.I.D.I. : (anglais) Acronyme de "Musical Instrument Digital Interface". Standard et spécifications diverses utilisant les données informatiques qui permettent l'interconnexion et l'asservissement mutuel d'appareils divers utilisant le numérique : ex. : boîtes à rythmes, séquenceurs, synthétiseurs, ordinateurs, interfaces de synchronisation, et cetera. On peut ainsi faire jouer un synthétiseur sur une "base temps" délivrée par une boîte à rythme ou un ordinateur possédant une interface M.I.D.I., piloter jusqu'à 16 synthétiseurs à partir d'un seul clavier, commander une console de mixage interfaçable, et cetera. Depuis 1983, date de sa conception, cette norme a été reprise et développée pour des applications plus spécialisées : M.I.D.I. Machine Control (commande de magnétophones), M.I.D.I. Show Control (commande d'éclairage pour la scène), G.M. (General M.I.D.I.) : attribution de l'instrumentation aux différents canaux M.I.D.I. d'une partition musicale, et cetera. Attention un fichier musical M.I.D.I. n'est pas un fichier sonore, c'est seulement la partition informatique qui permettra à un générateur de son (synthétiseur ou carte-son) d'interprèter la partition... et donc de l'entendre.
Mike : (anglais) Microphone.
Monitor : (anglais) Écoute, contrôle auditif.
Monodique : ...à une seule voix (musique ou instrument).
Moog (Robert) : Créateur des premiers synthétiseurs diffusés sur le marché.
Multitimbral,multitimbrale : Terme utilisé en synthèse sonore. Sur un synthétiseur ou un échantillonneur multitimbral on peut jouer à partir d'un même clavier des sons possédant des timbres différents. Par exemple, jouer des sons de contrebasse dans le registre grave du clavier et des sons de flûte ou de clarinette dans le registre aigu. Le nombre de timbres jouables avec un échantillonneur multitimbral dépasse aujourd'hui couramment plusieurs dizaines de timbres ou échantillons de base. Ne pas confondre avec « polyphonique ».
NAB/NARTB : (anglais) (sigle) : NAB = National Association of Broadcasters, NARTB = National Association of Radio and TV Broadcasters. Norme d'enregistrement et de reproduction magnétique.
Noise (noise generator) : (anglais) "Bruit". Générateur de bruit (bruit blanc, bruit rose). Le "bruit" produit par ce générateur est semblable au chuintement qui passe par le haut-parleur d'un poste de télévision après l'arrêt des émissions. Ce type de générateur est utilisé dans les synthétiseurs et pour effectuer certaines mesures en acoustique de salles.
Noise gate : (anglais) littéralement : "Porte à bruit". Système électronique de coupure qui permet par exemple de supprimer le souffle de bande lorsqu'il n'y a pas de modulation.
Numérique : Commandé ou produit par des nombres. Désigne en particulier les techniques qui utilisent les ordinateurs (système binaire 1 et 0) pour produire des sons (et des images). Ex.= disque audio-numérique (Compact-disc). Quelquefois remplacé à tort, sous l'influence de l'anglais, par le terme "digital", qui en français signifie « relatif aux doigts, commandé par les doigts », d'où des quiproquos parfois savoureux.
Oberheim (Tom) : Ingénieur en informatique de Los Angeles, créateur des synthétiseurs qui portent son nom.
Off : (anglais) Fermé; Éteint.
Offset : (anglais) (Littéralement "compenser", "compensation" ). Durée exprimée en heures, minutes, secondes et images (time code SMPTE) séparant le temps relatif de plusieurs machines utilisant un "time code" différent et qui doivent être synchronisées. En affichant sur un synchroniseur l'offset qui sépare une machine-esclave de la machine-maître on compense le retard ou l'avance de l'une par rapport à l'autre.
Omnidirectionnel : Concerne ce qu'on appelle la directivité d'un micro. Se dit d'un microphone qui prend le son dans toutes les directions (voir "unidirectionnel" et "bidirectionnel" )
On : (anglais) Ouvert. Allumé.
Oscillateur : Dispositif électronique délivrant un signal électrique constant en amplitude et en fréquence. Le son étant par définition un phénomène vibratoire, les oscillateurs ont évidemment de multiples fonctions dans un studio. Quelques exemples :
- oscillateur dans un synthétiseur : c'est l'élément de base du synthétiseur. C'est à partir des oscillateurs, de leurs combinaisons les uns par rapport aux autres et de leur mise en cascade que seront générés, modifiés, sculptés pourrait-on dire, les sons qui sortiront de l'instrument. Ces oscillateurs délivrent des signaux de formes et de complexité variables. Les formes d'ondes de base générées sont le plus souvent : les signaux dits sinusoïdaux, les signaux carrés, les signaux en dents de scie.
Quelqu'un qui a une certaine pratique de la synthèse sonore distingue aisément à l'audition ces différents types d'ondes et il s'appuie sur cette pratique de l'oreille pour concevoir et construire, par assemblage des oscillateurs, le son qu'il a en projet. Outre des oscillateurs générant des fréquences audibles (20 Hz à 20 000 Hz), un synthétiseur comporte aussi un ou des oscillateurs générant des fréquences inaudibles (oscillateur à basse ou très basse fréquence : de quelques hertz à 0,01 Hz) destinées à faire varier le son lentement en amplitude (modulation d'amplitude) (cf. le mot LFO).
- oscillateur délivrant une fréquence fixe de 1 000 Hz ou 10 000 Hz pour le calibrage des machines et des appareils (calibrage des machines à support magnétique, réglage de la vitesse de rotation des magnétos à bandes). « Le 1000 » est le son aigu que l'on entend au début des bandes-mères en son ou en vidéo dans les studios professionnels. Il est généré par un circuit sur une console de mixage. C'est le son-étalon qui va servir - du moins en analogique - aux opérations de report et de copie. Une bande-mère sans étalon est l'équivalent d'un avion sans altimètre : on ne sait plus où on en est dans les niveaux. Gare à l'atterrissage !...
... mais les oscillateurs dans un studio servent aussi à beaucoup d'autres choses : appareils de mesure ; radiophonie, télévision ; systèmes de synchronisation ; cadence de l'horloge des appareils numériques ; etc.
Out : (anglais) Hors-circuit.
Output : (anglais) Sortie.
Overdrive : (anglais) Position correspondant à la distorsion sur certains synthétiseurs ou amplificateurs.
Pan : (anglais) (abrév.) Panoramique. Permet en stéréo de spatialiser un son ou de le déplacer progressivement d'un HP à l'autre.
Paramètre : Grandeur mesurable dont on peut modifier la valeur.
Passe-bande : (Band Pass) Filtre ne laissant passer qu'une bande de fréquences déterminées.
Passe-bas : (Low Pass Filter)- Filtre ne laissant passer que les fréquences basses.
Passe-haut : (High Pass Filter)- Filtre ne laissant passer que les fréquences élevées.
Patch : (anglais) Littéralement : "pièce". Ce terme a plusieurs sens :
- désigne le réseau de câbles enfichables qui permet de connecter dans différentes configurations les entrées et sorties de consoles, les machines, les appareils, et cetera, dans un studio ou encore les différents éléments dans un synthétiseur modulaire. Dans un studio d'enregistrement professionnel le patch comporte fréquemment plusieurs centaines de « points » de connection. Le terme équivalent en français est "baie de brassage".
- sonorité mise en mémoire dans un synthétiseur (chiffre des unités)
PCM : (anglais) : Acronyme de "Pulse Code Modulation". Modulation par impulsions codées. Principe de base de l'enregistrement numérique (voir "échantillonnage" et "quantification" ).
Peak : (anglais) Pic-crête. Généralement utilisé pour indiquer à l'aide d'une LED (voir ce mot) une limite à ne pas dépasser (saturation, et cetera)
Phaser (phasing) : (anglais) Effet qui donne l'impression d'un son tournant. Une partie du signal est filtrée et mélangée ensuite au son direct. On peut obtenir un "phasing" sur un synthétiseur en désaccordant légèrement l'un des deux oscillateurs du VCO par rapport à l'autre.
Phones : (anglais) Écouteurs, casque d'écoute. Ne pas confondre avec le « phone » (terme français) désignant une unité de mesure du niveau sonore.
Piano : (italien) En dehors de l'instrument bien connu, ce terme musical signifie « doucement » « avec douceur ». Jouer avec douceur. Sur une partition musicale ce signe s'écrit : p. Ne pas confondre avec les indications de tempo (vite, lentement); on peut jouer vite et avec douceur.
Pianissimo : (italien) En musique « avec beaucoup de douceur ». Jouer avec beaucoup de douceur. Sur une partition musicale ce signe s'écrit : ppp
Pin : (anglais) Broche (dans un circuit intégré ou dans une prise).
Pitch : Hauteur (d'un son). Cette commande, qu'on trouve parfois sur un synthétiseur ou dans certains logiciels de traitement du son, permet de faire varier la hauteur originelle d'un son (voir "Pitch bend" et "pitch shifting" ).
Pitch shifting : Opération qui consiste à modifier la hauteur d'un son enregistré sans en modifier la durée. De nombreux logiciels de traitement du son permettent cette opération pour réaccorder un instrument qui joue faux dans un ensemble, changer la tonalité d'un morceau, effet spéciaux sur des voix (voix de canard), et cetera. Cette manipulation est aussi faisable avec un appareil appelé "harmonizer".
Pixel : (anglais) "Point". Élément de base d'un capteur ou reproducteur d'images (vidéo). Point lumineux sur un afficheur, un écran. Le nombre de "pixels" sur un écran ou un capteur détermine une plus ou moins grande définition de l'image. Un nombre réduit de pixels se traduit par exemple par un effet d'escalier sur les éléments courbes d'une image (aliasing).
Play : (anglais) Littéralement : "jeu". Sur un magnétophone ou un magnétoscope désigne la fonction "lecture".
Plug-in (anglais) Logiciel venant en complément d'une application et permettant d'ajouter des fonctions complémentaires (exemple : des filtres, des effets spéciaux sur un logiciel de mixage numérique).
Polyphonique : A plusieurs voix (qu'il s'agisse d'une partition ou d'un instrument). Ex. : sur un synthétiseur polyphonique on peut jouer des accords; ce n'est pas le cas sur un synthétiseur "monodique".
Portamento : voir « glide ».
Pouce : Unité de mesure anglaise qui est égale à 2,54 mm. Cette unité est fréquemment utilisée pour indiquer :
- les vitesses de défilement (ips) = inch per seconde (pouce par seconde) ; par exemple :
7,5 ips = 19 cm/s,
15 ips = 38 cm/s
- les largeurs de bandes magnétiques en audio ou en vidéo ; par exemple :
bande 1/4 de pouce = 6,25 mm : largeur standard
bande 1/2 pouce : multipiste audio ou vidéo grand public
bande 3/4 pouce : vidéo dite institutionnelle
bande 1 pouce : vidéo professionnelle, multipistes professionnels
bande 2 pouces : multipistes 16 ou 24, vidéo professionnelle (aujourd'hui en voie de disparition).
Power : (anglais) "Puissance"... mise en service ou extinction d'un appareil.
Pre-out : (anglais) Sortie au niveau du préampli.
Preset : (anglais) Présélection. Sonorité d'usine (autrement dit qui n'a pas été fabriquée par l'utilisateur) mise en mémoire sur un synthétiseur.
Presto : (italien) Vite. En musique indication de rapidité d'exécution d'un morceau.
Prestissimo : (italien). Très vite.
PU : (anglais) (abrév.) Pick-up. Platine tourne-disque.
Punch in : (anglais) Manoeuvre qui consiste, sur un magnétophone, à remplacer par un autre, un passage déjà enregistré. L'équivalent le plus proche en français pourrait être "insertion". Cette opération n'est possible que sur des magnétophones de type professionnel : pendant que la bande défile en position "lecture" on bascule à la fonction "enregistrement" au début du passage défectueux. A la fin du passage concerné on rebascule le magnétophone en lecture (punch out) sans arrêter le magnétophone. Cette opération peut se programmer sur les magnétophones modernes et est couramment utilisée en vidéo (insertion par exemple d'un plan de coupe image à l'intérieur d'un plan synchrone).
PWM : (anglais) (abrév.) : Pulse Width Modulation : modulation de la largeur d'impulsion.
Quantification : Valeur des échantillons en code binaire dans la technique numérique. Exemple : quantification à 4, 8, 16, 20, 24, 32 bits. Une quantification à 16 bits permet de représenter 216 = 65 536 valeurs différentes par échantillon. En théorie, plus la quantification est élevée, meilleure est la dynamique et la fidélité du son enregistré ou reproduit (1 bit = 6 dB) : une quantification à 16 bits = 16 (bits) × 6 (dB) = 96 dB de dynamique (exemple du Compact-disc), une quantification à 24 bits = 24 × 6 = 144 dB, etc. Les fortes valeurs de quantification sont surtout utilisées pour certaines manipulations du son : filtrage, optimisation, codage, et cetera
Quantisation : Néologisme adapté de l'anglais (quantize). Dans les logiciels de programmation musicale, opération qui consiste à remettre en place des valeurs et des attaques de notes considérées comme trop approximatives. Après désignation d'une valeur de référence, l'ordinateur se charge de remettre d'aplomb la partition en prenant comme repère d'attaque et de durée l'unité la plus proche (noire, croche, double croche, triolet, etc).
Rack : (anglais) "Râtelier". Bâti métallique à tiroir recevant les coffrets des appareils électroniques aux dimensions standard 19" (19 pouces = 49 cm).
RAM : (anglais) (abrév.) = Random Access Memory : mémoire "vive" dans un ordinateur (mémoire que l'on peut effacer et transformer à volonté).
Rampe : Partie montante ou descendante d'un signal en dents de scie.
Range : (anglais) Étendue. Exemple : Frequencies Range = bande passante.
Random : (anglais) Aléatoire.
Rate : (anglais) Vitesse. Vitesse d'un vibrato par exemple.
Record : (anglais) Enregistrement.
Red Book : Norme fixant le format d'écriture du Compact-disc et les spécifications de ses appareils de lecture. Il existe aussi un « Blue Book » qui fixe les standards d'enregistrement du CD Extra et du CD-i, ainsi qu'un « Orange Book » (CD enregistrable), un « Yellow Book » (CD-Rom) et un « White Book » (CD vidéo).
Release : (anglais) "Relâche", extinction, disparition plus ou moins rapide d'un son après son émission. Un des éléments constitutifs de l'enveloppe (ADSR).
Return : (anglais) "Retour". Circuit de retour d'un signal après qu'il soit passé dans un effet quelconque (écho, réverbération, et cetera)
Rewind : (anglais) Rembobinage arrière (de droite à gauche sur un magnétophone)
Ring modulator : (anglais) Modulateur en anneau. Il modifie le spectre sonore d'un son en créant des fréquences de part et d'autre du signal original (effet "son de cloche" ).
RMS : (anglais) (abrév.) : Root Mean Square : valeur efficace d'une tension en Volts ou de la puissance d'un ampli (exprimée en Watts). Il y a une différence entre la puissance « instantanée » d'un amplificateur et sa puissance efficace car une partie de la puissance de l'amplificateur est dissipée sous forme de chaleur. Sur une notice technique tous les amplificateurs doivent être spécifiés en puissance RMS pour qu'on puisse avoir une idée de la puissance qu'ils donneront dans un haut-parleur.
Rythme : En musique : découpage de l'unité de base qu'est la mesure en subdivisions de 1, 2, 3, 4, 5, n... C'est le rythme qui donne son caractère à une musique, principalement par l'accentuation de temps dits « forts » ou « faibles » et par son découpage en valeurs binaires, ternaires ou valeurs plus complexes. Pour se limiter aux musiques de la sphère occidentale... :
- Ex. de rythme ternaire : une valse (3 temps), le « swing » du jazz
- Ex. de rythme binaire : la majorité des musiques « rock » ou des marches militaires.
L'indication du rythme d'un morceau est donné au début de la partition par deux chiffres inscrits à côté de la clé (clé de Sol, clé de Fa, clés d'Ut).
- Ex. : 2/4, 3/4, 4/4, 6/8, 9/8, 5/4, et cetera
En musique le rythme est distinct du tempo (qui donne la vitesse d'exécution). On ne parle donc pas de rythme rapide ou lent mais de tempo rapide ou lent sur un rythme à 3 temps, 4 temps, et cetera (Voir "tempo" )
Sample (sampling) : (anglais)"Échantillonnage" (voir ce mot).
Sampler : (anglais) Échantillonneur (Voir "échantillonneur" ).
Save : (anglais) Sur un ordinateur, un séquenceur ou un synthétiseur, sauvegarde des données qui ont été formulées. Cette sauvegarde s'effectue le plus souvent en enregistrant sur un support magnétique (disque souple (floppy-disc, cassette) ou sur un disque dur les données en question.
Scrambling : (anglais) : Entrelaçage des données informatiques. Dans les systèmes d'enregistrement numérique les données (bits) sont rarement stockées les unes après les autres mais entrelacées et mélangées dans un ordre qui varie suivant les systèmes (CD-audio, format DASH, DAT, et cetera). Cet entrelacement permet, entre autres, de faciliter les corrections d'erreurs.
Send : (anglais) "Envoi". Circuit de départ vers un effet (réverbération, delay, et cetera)
Shunt : (anglais) En prise de son : baisse progressive du son jusqu'à sa disparition complète (procédé utilisé parfois en fin de morceau sur un disque).
Slave : (anglais) "Esclave". Machine asservie, commandée par une autre après passage dans un synchroniseur.
SMPTE : (anglais) Acronyme de "Society of Motion Picture and Television Engineer". Norme concernant un système de temps codé (time code) qui rend possible l'asservissement et le parfait synchronisme de machines les unes par rapport aux autres (ex. : un magnétoscope et un magnétophone, des magnétophones entre eux , et cetera). Ce système de code a été aussi normalisé par l'Union Européenne de Radiodiffusion (U.E.R.) connue aussi sous le nom de E.B.U. (voir "E.B.U." ).
Speed : (anglais) "vitesse". Vitesse de défilement de la bande devant les têtes d'un magnétophone par exemple, vitesse d'un vibrato, et cetera
Stand-by : (anglais) "Attente". Préchauffage d'un ampli par exemple.
Start : (anglais) Départ. Mise en marche.
Stéréophonie : Procédé d'enregistrement et de reproduction sonore qui vise à rendre compte de la perception binaurale que l'on a de la réalité sonore. La stéréo est au son ce que la stéréoscopie (vision en relief) est à l'image.
La stéréophonie consiste à :
1) capter avec 2 micros distincts une même source sonore.
2) acheminer et enregistrer sur deux canaux distincts les modulations envoyées par les micros
3) reproduire sur 2 H.P. distincts chacun des canaux lus sur le lecteur (magnétophone, P.U., CD, et cetera)
L'enregistrement et la reproduction stéréophoniques exigent le respect d'un certain nombre de règles lors de la diffusion (place des haut-parleurs par rapport à l'auditeur) et dispositions pour les capteurs lors de la prise de son (couple de micros : A-B, X-Y, MS, couple ORTF, etc). Le principal problème à résoudre concerne les problèmes de phase. Quelle que soit la sophistication des moyens mis en oeuvre, l'enregistrement stéréophonique est à considérer comme une « interprétation » de l'espace sonore par le preneur de son ou le mixeur.
Lors du mixage (disque, cinéma, radio) l'utilisation d'un certain nombre de procédés et d'effets (panoramique de voie, réverbération, delay, et cetera) permet de recréer un espace stéréophonique à partir de sons enregistrés en monophonie.
Stretching : voir "Time stretching".
Sub-oscillator : (anglais) sous-oscillateur (1 ou 2 octaves en dessous de la fréquence normale)
Sustain : (anglais) Tenu d'un son (après son attaque). Un des éléments constitutifs de l'enveloppe lorsqu'on travaille sur un synthétiseur.
Synthesizer : (anglais) Synthétiseur.
Talk-back : (anglais) Circuit d'ordre (micro d'ordre). Utilisé, par exemple, pour communiquer avec les musiciens dans un studio d'enregistrement quand ils sont isolés de la cabine technique par une vitre.
Tape : (anglais) "Ruban". Désigne la bande magnétique et, par extension, les appareils qui utilisent la bande : magnétophone, lecteur-enregistreur à cassette.
Tempo : (de l'italien « temps ») En musique, désigne la rapidité d'exécution d'un morceau (lent, modéré, rapide). Ne pas confondre avec le rythme (voir ce mot). Les indications de tempo données par le compositeur s'expriment soit avec des termes généraux (presto, andante, allegro, et cetera) soit, de façon plus précise, avec des nombres --- ex. : « 120 à la noire ». Le chiffre donne le nombre de pulsations à la seconde. « 60 à la noire » correspond à une pulsation par seconde, « 120 à la noire » est le tempo classique de la marche militaire.
Thru (Through) : (anglais) À travers (système M.I.D.I., ou en photo TTL).
Time stretching : (anglais). Le "time stretching" permet la compression ou l'expansion temporelle d'un son sans modifier sa hauteur. Cette opération, autrefois impossible avec l'analogique, est aujourd'hui couramment pratiquée grâce à des logiciels de traitement numérique du son.
Tracking : (anglais) "Traçage", "pistage". Ce mot a plusieurs significations suivant les machines (et les "corporations" ) avec lesquelles on travaille.
En prise de son : (utilisation impropre du terme) opération qui consiste à recopier en les mixant plusieurs pistes sur une autre avec un magnétophone multipiste; on "prémixe" plusieurs pistes sur une seule. Cette technique permet d'étendre relativement les capacités en pistes d'un magnétophone, puisqu'on peut alors effacer et réutiliser les pistes qui ont été déjà prémixées sur une autre.
En vidéo la signification est différente : enregistrement sur une piste spécialisée du signal qui sert à la synchro image.
En synthèse sonore : (Keyboard tracking) : asservissement de l'enveloppe des sons à la hauteur des notes. On dit aussi "suivi de clavier" (Key follow).
Transformée de Fourier : Calcul (qui porte le nom de son inventeur Jean-Baptiste Joseph Fourier, 1768-1830) qui permet la représentation graphique d'un son et de son déroulement temporel. Elle se présente sous forme d'un graphique à trois dimensions.
Transitoire : Phénomène correspondant à l'attaque et à la décroissance d'un son.
Treble : (anglais) Aigus
Trigger : (anglais) Circuit électronique délivrant l'impulsion de commande de l'enveloppe.
Tune : (anglais) Ton. Sur un synthétiseur cette fonction sert à accorder l'instrument. Ce terme signifie aussi un "air" de musique (ex.= "Trumpet tune" de Purcell).
Tuning : (anglais) Accord (accorder un instrument de musique, régler un condensateur variable : recherche des stations sur un récepteur radio, et cetera)
Tweeter : (anglais) Haut-parleur de petit diamètre pour la reproduction des fréquences aiguës.
UHF : (abrév.) Ultra (haute) fréquence. Terme usité en télévision.
Unit : (anglais) Unité (élément d'un ensemble).
Unidirectionnel : Concerne ce qu'on appelle la directivité d'un micro. Un micro unidirectionnel est surtout sensible aux sons qui viennent d'une seule direction (généralement devant le micro). Suivant la largeur du champ sonore auxquels ils sont sensibles, on classe les micros unidirectionnels en sous-catégories : cardioïde, super-cardioïde, hyper-cardioïde, micro-canon-en allant dans le sens d'un champ de plus en plus étroit. (voir "omnidirectionnel" et "bidirectionnel" )
Upper : (anglais) Supérieur (pour un clavier d'orgue).
Varispeed : (anglais) Variateur de vitesse (sur un magnétophone par exemple).
VCA : (anglais) Voltage Controlled Amplifier : amplificateur commandé par une tension.
VCF : (anglais) Voltage Controlled Filter = filtre commandé par une tension.
VCO : (anglais) Voltage Controlled Oscillator = oscillateur commandé par une tension.
Velocity : (anglais) Vélocité. Sur un clavier de synthétiseur exprime la force d'enfoncement de la touche et permet de restituer la dynamique sonore du jeu de l'instrumentiste. Le choix du mot "vélocité" vient du fait que le synthétiseur ne mesure pas en réalité la force d'enfoncement des touches mais sa vitesse d'enfoncement.
Verify : (anglais) Vérification des données mises en mémoire.
VHF : (anglais) (abrév.) : Very High Frequency = très haute fréquence. Terme usité en radio FM et en télévision (bandes I, II, III).
Vibrato : Variation plus ou moins rapide de la hauteur d'un son autour de la fréquence exacte considérée comme "juste". Effet donné, par exemple, par le léger mouvement du doigt du violoniste sur la corde.
Voice : (anglais) Voix. Est aussi employé pour désigner un canal d'amplification.
Voicetracker : (anglais) (Littéralement : suivre la voix à la trace). Commande vocale.
Voltage : (anglais) Tension.
Wah-wah : (anglais) Effet obtenu avec une trompette quand on bouche et débouche alternativement le pavillon avec un "bol". Cet effet est aisément reproduit aujourd'hui par des circuits électroniques sur tous les instruments électrifiés (ex. : guitare wah-wah). Sur un synthétiseur on peut le reproduire avec le filtre VCF et la molette de modulation.
Wave : (anglais) Onde (signal). Ex. : LW, MW, SW (Long, Middle, Short Wave). Nom donné aussi à un format de fichiers sonores (.WAV) qui est le format standard des échantillons sonores sur compatibles PC depuis Windows 3.1. Créé par Microsoft et IBM.
Waveform : (anglais) Forme d'une onde électrique ou composante d'un son (ex. : onde carrée, onde en dents de scie, onde sinusoïdale, onde aléatoire, et cetera).
Wheel : (anglais) "Roue". Roue ou molette de modulation.
Width : (anglais) Largeur (d'impulsion). Profondeur ou durée d'un effet.
Write : (anglais) Écrire. Touche servant à mémoriser les sons sur synthétiseur.
XLR : (anglais) (abrév.) External Line Return. Désigne les circuits et connexions comportant trois conducteurs (1 masse + 1 point froid + 1 point chaud). S'applique aussi aux liaisons symétriques : par exemple un câble et une connexion micro à l'entrée d'une console de mixage. (voir "Cannon" ).
(Source : http://www-rocq.inria.fr/qui/Phili [...] ssard.html )
Quelques liens :
Centre national de la cinématographie (CNC) : www.cnc.fr
VIDÉADOC : www.videadoc.com
Institut national de l'audiovisuel (INA) : www.ina.fr
Society of Audio Engineers (SAE) : www.sae.edu
L'école nationale supérieure des métiers de l'image et du son (ENSMIS) : pas de site apparrament
Institut National des Sciences Appliquées (INSA) : www.insa-france.fr
Studio M (école supérieure des arts et medias) : www.studio-m.fr
Voilà je voudrais savoir si il y a des ingénieurs du son dans les parrages. Pour info je pense commencer une formation en septembre, et je voudrais avoir quelques avis.
N'hésitez à faire des remarques sur ce poste, si il y a des choses à rajouter ou à supprimer.
Message édité par Parrapa Dah le 01-09-2006 à 23:48:18
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