L'internet à haut débit dans votre robinet
 

Les barrages suisses à l'heure des nouvelles technologies [Keystone]  
 
Une connexion internet portée par les ondes de choc: c'est le pari lancé par StridoNet. Plusieurs usines hydro-électriques suisses s'intéressent au projet.
 
 
La biotechnologie vient à la rescousse des internautes. Une équipe de chercheurs de l'Institut océanographique d'Acadie à Bangor (Maine, USA) vient de publier une étude sur la modulation de fréquence des cris échangés par les dauphins dans leur milieu naturel. Se basant sur les résultats statistiques de cinq ans d'observations, ils ont pu dresser la cartographie complète des communications entre ces animaux mal connus, une sorte d'alphabet binaire.  
 
L'analogie entre ce mode de communication à travers l'élément liquide et la transmission d'informations numériques par câble a frappé les chercheurs. Un pool interdisciplinaire a été constitué pour étudier les possibles applications de cette technique sonore aux télécommunications.  
 
L'aboutissement de tous ces efforts devrait voir le jour début 2004 avec la mise en service des premières liaisons internet à très haut débit (iTHD) par le réseau d'eau, à côté desquelles l'ADSL paraîtra dérisoire.
 
 
Comment ça marche ?
 
L'installation devrait être des plus simples: une sonde reliant l'ordinateur au compteur d'eau pour les villas ou au robinet pour les appartements. Au contact de l'eau, la sonde entre en communication avec le serveur distant en utilisant des vibrations sonores aiguës analogues à celles émises par les mammifères marins.  
 
Un brevet a été déposé pour un appareil appelé stridem (stridulateur-déstridulateur) qui sera à la transmission de données dans l'eau ce que le modem (modulateur-démodulateur) est à la transmission de données par les lignes téléphoniques.  
 
"Les installations vétustes, où les voisins peuvent faire varier le débit d'eau posent encore un certain nombre de problèmes qu'il nous appartiendra de résoudre", explique le Pr Al-Samakkan, directeur du projet StridoNet pour la Suisse.  
 
Malgré ces difficultés, l'avenir du projet semble assuré, d'autant plus que les coûts de maintien du réseau sont quasi nuls, les réservoirs des grands barrages alpins étant à même d'assurer une connectivité optimale à l'ensemble de la population. Côté prix, les distributeurs s'orienteraient donc vers une gratuité pure et simple.  
 
Brigitte Perrin, tsr.ch
 
source www.tsr.ch (télévision suisse romande)

arf.......arf.... ah quand le masque et le tuba pour surfer