Syndicalisme [crise ou mutation ?] - Marché de l'emploi - Emploi & Etudes
Marsh Posté le 22-11-2003 à 22:50:14
Mon avis c'est qu'etre syndiqué est un luxe reservé aux employés des structures dans lesquels les syndicats sont bien implantés historiquement.
Dans le privé et particulierement dans les PME il est tout simplement impossible d'adhérer à un syndicat et militer sous peine de voir sa carrière brisée.
Marsh Posté le 22-11-2003 à 23:05:48
bibouchon a écrit : Mon avis c'est qu'etre syndiqué est un luxe reservé aux employés des structures dans lesquels les syndicats sont bien implantés historiquement. |
Tu veux dire que les syndicats sont principalement engagés dans le secteur public, je suppose. Pourtant, ils sont également bien implantés dans le secteur privé, ou du moins l'étaient.
En période de récession, les conflits pour s'opposer aux licenciements prennent le pas sur les revendications salariales, ce qui semble logique puisque l'emploi est davantage menacé.
Cependant, on constate une baisse des conflits, ce qu'on peut expliquer peut-être par la montée et la peur du chômage, la "désindustrialisation" et la "tertialisation" de l'emploi. Mais il y a sans doute d'autres raisons à ce qu'on pourrait appeler la crise du syndicalisme français, à moins qu'on ne doive plutôt parler d'une mutation (les revendications ne sont plus les mêmes qu'en 68)
Marsh Posté le 22-11-2003 à 22:39:35
Bonjour à tous,
Je suis en train de rédiger un dossier sur la crise du syndicalisme français et, pour cela, j'aurais besoin de connaître votre opinion :
Non seulement le syndicalisme français est faible, si on le compare à celui des autres pays européen, mais en plus, il est fortement divisé. La perte d'effectifs se traduit en termes électoraux (prud'hommes), mais aussi en termes d'adhésions. De 4 millions en 1970, soit un quart des salariés, le nombre des syndiqués est tombé à 2,1 millions en 1993, soit moins de 11 % de la population active salariée. En 1996, les trois principales confédérations CGT, CFDT, FO, réunissaient ensemble moins de 1,2 million de salariés actifs, soit 6 % du salariat.
Selon vous :
1) Peut-on parler de "crise" du syndicalisme ? ou doit-on penser plutôt à une mutation ?
2) Les difficultés présentes du syndicalisme proviennent-elles de l?extérieur ou des responsabilités propres des organisations professionnelles ?
3) Comment s?opère l?adhésion à une organisation syndicale et comment se réalise la fidélisation ?
4) Quelles sont selon vous les perspectives d'évolution du syndicalisme ?
Que vous soyez ou non syndiqués, votre opinion m'intéresse.
Je vous remercie d'avance de vos réponses.
Message édité par Alice1 le 22-11-2003 à 22:48:39