Qui aime son métier ?

Qui aime son métier ? - Marché de l'emploi - Emploi & Etudes

Marsh Posté le 02-09-2017 à 18:32:43    

Bonjour,
 
Les gens qui aimez votre métier, que faites-vous ? Qu'est-ce qui vous apporte satisfaction ? L'intérêt de vos tâches, la valeur ajoutée, le relationnel que vous pouvez avoir avec les gens, les conditions de travail etc...?
 
 
 

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Marsh Posté le 02-09-2017 à 18:32:43   

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Marsh Posté le 02-09-2017 à 19:40:02    

Les K euros que je brasse, t'entends.

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Marsh Posté le 03-09-2017 à 15:45:51    

Le pognon :o

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Marsh Posté le 03-09-2017 à 22:59:41    

Présent
 
Intérêt des tâches, environnement (quasiment tous les gens avec qui je bosse sont étrangers, c'est rafraîchissant), conditions de travail dont pognon satisfaisant.  
 
Le pognon tout seul, je ne sais pas si ça me motiverait. J'imagine qu'il y a un montant à partir duquel oui  :D  
 
L'intérêt du boulot est clé ("voyons voir, comment on va bien pourvoir faire ça ?"  :love: ). Ceci dit je préférerais être assez riche pour ne pas avoir besoin de travailler, je peux me passer de faire des choses intéressantes  :o  

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Marsh Posté le 03-09-2017 à 23:31:35    

J'ai crée un open space, c'est super bien y a pas trop de charges sociales mais tot ou tard on devra taxer les gens parsque sinon ca n'ira pas et on taxera les gens crédules, c'est à dire les faibles qui croient en la justice par la finance. J'en fais partis et cela donne une étiquette fachiste qui n'est pas bien perçue par les recruteurs quand je cherche des mission périphérique à mon activité principale. Cela dit c'est normal on préfère spéculer et de la main d'oeuvre bon marcher en général.
 
On a prévu de faire un tube à la rentrée pour dynamiser l'équipe qui arrête pas de taff (dans les télécoms) c'est un poème d'un conte arabe entre une penthère et un oiseau qui chantent. Je pense que ca devrait motiver les troupes pour qu'ils travaillent bien, on va être content c'est sur.  
 
Je ne sais pas si vous connaissez ce conte c'est très beau.


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http://forum.hardware.fr/hfr/Achat [...] 4818_1.htm
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Marsh Posté le 04-09-2017 à 00:01:28    

J'aime mon job pour :
- le fric (même si j'ai pas assez  :o ) ;
- 50% du temps à l'étranger, donc les voyages ;
- les 9 semaines de vacance.
Je déteste tout le reste dans mon job de merde  :o  
Vive la banque.
 
Mais au final, disons que j'arrive à supporter un job que je déteste pour ce qu'il arrive quand même à m'apporter.
 
Pour rester dans le thème du topic, on a fait un apéro de rentrée avec plusieurs potes, la plupart de grandes écoles, et on a abordé ce thème. On était 12, copains/copines compris. Il y a de tout : banque, startup, consultants, GAFA, R&D, cuisinier, etc. Parmi ceux qui n'ont pas abandonné leur job/plan de carrière (donc pas le cuisinier), tout le monde déteste son job (même ceux en startup, sisi...). Soyons optimistes.

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Message édité par taupologiste le 04-09-2017 à 00:04:05
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Marsh Posté le 04-09-2017 à 00:48:26    

taupologiste a écrit :

J'aime mon job pour :
- le fric (même si j'ai pas assez  :o ) ;
- 50% du temps à l'étranger, donc les voyages ;
- les 9 semaines de vacance.
Je déteste tout le reste dans mon job de merde  :o  
Vive la banque.
 
Mais au final, disons que j'arrive à supporter un job que je déteste pour ce qu'il arrive quand même à m'apporter.
 
Pour rester dans le thème du topic, on a fait un apéro de rentrée avec plusieurs potes, la plupart de grandes écoles, et on a abordé ce thème. On était 12, copains/copines compris. Il y a de tout : banque, startup, consultants, GAFA, R&D, cuisinier, etc. Parmi ceux qui n'ont pas abandonné leur job/plan de carrière (donc pas le cuisinier), tout le monde déteste son job (même ceux en startup, sisi...). Soyons optimistes.


 
Mouais ca je sais pas trop, tu choisis pas tes missions, tu kiffes quand tu te retrouves 4 mois en Sibérie ou dans un sombre pays d'Europe de l'est ? :whistle:


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« See, Madness, as you know is like gravity. All it takes is a little push. »
Reply

Marsh Posté le 04-09-2017 à 13:48:58    

Ce qui est important pour moi dans mon travail, dans l'ordre :
- salaire
- bureau individuel
- respect des horaires et de la vie privée (l'heure c'est l'heure, pas de dépassement)
- autonomie / confiance dans les tâches
- responsabilités
- internet fibre optique sans restriction

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Marsh Posté le 04-09-2017 à 19:11:17    

Reyleigh a écrit :


 
Mouais ca je sais pas trop, tu choisis pas tes missions, tu kiffes quand tu te retrouves 4 mois en Sibérie ou dans un sombre pays d'Europe de l'est ? :whistle:


Bof : quasiment que HK/Singapour/Tokyo/NY/Londres/Genève lorsqu'on est à l'étranger. Dans le pire, il y a plutôt Mumbaï, mais c'est rare (~ une fois tous les 4 ans sur certains malchanceux). Pour la Sibérie ou les sombres pays de l'Est, il y a beaucoup plus de chance d'aller à Miami, l'Île Maurice ou Sydney. Mais oui effectivement, cela reste quand même un risque à prendre. Mais si tel est le cas, on rumine sa haine avec les primes (nettes) de déplacement  :o , ce qui est en un sens triste, je le conçois très bien.

Reply

Marsh Posté le 04-09-2017 à 19:12:58    

taupologiste a écrit :


Bof : quasiment que HK/Singapour/Tokyo/NY/Londres/Genève lorsqu'on est à l'étranger. Dans le pire, il y a plutôt Mumbaï, mais c'est rare (~ une fois tous les 4 ans sur certains malchanceux). Pour la Sibérie ou les sombres pays de l'Est, il y a beaucoup plus de chance d'aller à Miami, l'Île Maurice ou Sydney. Mais oui effectivement, cela reste quand même un risque à prendre. Mais si tel est le cas, on rumine sa haine avec les primes (nettes) de déplacement  :o , ce qui est en un sens triste, je le conçois très bien.


Ca te fait pas chier niveau famille/pote/meuf ?
Genre entretenir un couple en étant absent 6 mois sur 12, ça me parait chaud.

Reply

Marsh Posté le 04-09-2017 à 19:12:58   

Reply

Marsh Posté le 04-09-2017 à 19:46:19    

taupologiste a écrit :


Bof : quasiment que HK/Singapour/Tokyo/NY/Londres/Genève lorsqu'on est à l'étranger. Dans le pire, il y a plutôt Mumbaï, mais c'est rare (~ une fois tous les 4 ans sur certains malchanceux). Pour la Sibérie ou les sombres pays de l'Est, il y a beaucoup plus de chance d'aller à Miami, l'Île Maurice ou Sydney. Mais oui effectivement, cela reste quand même un risque à prendre. Mais si tel est le cas, on rumine sa haine avec les primes (nettes) de déplacement  :o , ce qui est en un sens triste, je le conçois très bien.


 
Faut quand même être né sous une bonne étoile [:elessar53]  
 

Loulilol59 a écrit :


Ca te fait pas chier niveau famille/pote/meuf ?
Genre entretenir un couple en étant absent 6 mois sur 12, ça me parait chaud.


 
Sa boite propose peut etre un service d'escorting [:super citron]


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Reply

Marsh Posté le 05-09-2017 à 09:48:15    

taupologiste a écrit :

J'aime mon job pour :
- le fric (même si j'ai pas assez  :o ) ;
- 50% du temps à l'étranger, donc les voyages ;
- les 9 semaines de vacance.
Je déteste tout le reste dans mon job de merde  :o  
Vive la banque.
 
Mais au final, disons que j'arrive à supporter un job que je déteste pour ce qu'il arrive quand même à m'apporter.
 
Pour rester dans le thème du topic, on a fait un apéro de rentrée avec plusieurs potes, la plupart de grandes écoles, et on a abordé ce thème. On était 12, copains/copines compris. Il y a de tout : banque, startup, consultants, GAFA, R&D, cuisinier, etc. Parmi ceux qui n'ont pas abandonné leur job/plan de carrière (donc pas le cuisinier), tout le monde déteste son job (même ceux en startup, sisi...). Soyons optimistes.


 
T'es a l'inspection générale non vu ce que tu racontes :o ?
 
Au final c'est le bon plan en terme de remu/travail, meme par rapport a la salle de marchés

Reply

Marsh Posté le 05-09-2017 à 09:54:03    

Gnarlock0706 a écrit :


 
T'es a l'inspection générale non vu ce que tu racontes :o ?
 
Au final c'est le bon plan en terme de remu/travail, meme par rapport a la salle de marchés


Tu peux taper des trucs sympa après.
Par contre niveau destination je crois qu'il a de la chance.

Reply

Marsh Posté le 05-09-2017 à 20:15:09    

Gnarlock0706 a écrit :


Au final c'est le bon plan en terme de remu/travail, meme par rapport a la salle de marchés


Tu crois ? Je n'en suis pas certain, et j'ai plutôt le sentiment que même si en termes de pression/énergie à déployer la salle des marchés est au dessus du reste, en termes d'amplitude horaire et de charge l'inspection paraît plus exigeante.


Message édité par Chrysalidocarpus le 05-09-2017 à 20:20:44
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Marsh Posté le 05-09-2017 à 23:20:06    

Loulilol59 a écrit :


Ca te fait pas chier niveau famille/pote/meuf ?
Genre entretenir un couple en étant absent 6 mois sur 12, ça me parait chaud.


Moi ça ne me fait pas du tout chier mais soyons clair, si tu es en couple et que tu tiens à ta moitié, tu la perdras. Sauf mentalité particulière, ce job est fait pour les célibataires qui aiment le fric/voyager et découvrir de nouvelles personnes. Car si tu es en couple, lorsque tu pars plusieurs mois en Asie ou à Moscou (au hasard) dans des palaces et sous les yeux de la charmante population locale, tu oublies très rapidement ce qui t'attends à Paris même si t'es content de la retrouvée à ton retour :o  
 
Pour la comparaison avec les marchés, ça n'a pas trop de sens. Après l'inspection, pas mal partent en marchés (que ce soit en salle ou à un poste de management type COO d'une ligne produit ou deputy d'un big boss pour prendre aussi cher qu'en M&A), certains travaillent beaucoup plus, d'autres beaucoup moins. Même au sein de l'inspection, certains finissent à minuit tous les soirs quand d'autres partent quasiment tout le temps à 19h00 max. Si on compare aux traders, on a plus de présentiel mais on est plus tranquille et comme notre job est plus pipeau (faut être honnête  :jap: ), on a moins besoin d'essayer d'être extrêmement bon pour choper un bonus ou une sortie correcte. Et pour avoir comparé avec ce qui est par exemple demandé en big four côté consulting, c'est moins exigeant niveau "cadence de production de livrables". Par contre, c'est encore pire qu'une propale de strat au niveau rigueur et formalisme, à la limite de l'autisme, et ça peut donc impliquer des nuits blanches à refaire 36 fois le même truc pour les gens mal organisés ou peu rigoureux.

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Marsh Posté le 06-09-2017 à 07:51:39    

J'aime mon métier mais je viens de démissioner pour faire autre chose. À la fin j'en pouvais plus mais pour certaines raisons propres à la boite plus qu'au métier.
 
Les +:
- Je rencontre du monde. Je vois comment bosse les autres boites dans mon secteur, les projets sur lesquels ils bossent. Ça permet de se tenir au courant de ce qui se fait. Ça fait potentiellement plein de contacts mais je ne recontacte ou revois jamais la plupart. Par contre j'ai une pile de cartes de visite.
- Les voyages, peu nombreux dans mon cas mais c'est agréable quand c'est de temps en temps et que les destinations sont intéressantes.
- Les skills de commerciaux que tu finis par développer. Ne plus avoir peur de rencontrer des gens, de parler devant un groupe, apprendre à choisir ses mots et se sortir de questions gênantes par des pirouettes.
 
Les -:
- Relation avec des clients donc tu peux pas laisser tomber un problème et dire fuck it. Ça veut dire quelques soirées où tu restes au bureau parce que ça peut pas attendre.
- La paie. T'es un rouage pas un levier donc difficile de justifier un salaire élevé.

Reply

Marsh Posté le 07-09-2017 à 10:44:24    

En ce moment, du fait de mon métier, j'échange beaucoup sur ce sujet avec des professionnels. en retour d'expérience, j'observe que finalement, l'épanouissement au travail passe par différents leviers dont les principaux sont :
 
- l'intérêt de la mission sur laquelle on travaille. on dirait une lapalissade mais aussi surprenant que cela puisse paraitre, ce n'est finalement pas le critère le plus important dans l'épanouissement,
 
- l'intérêt des équipes et du manager avec qui ont travaille. c'est peut être le point le plus important. j'ai vu des mecs qui étaient sur le bon métier, mais pas dans les bonnes équipes. le fait de travailler avec des personnes avec qui ont accroche pas peut te faire détester ton métier. finalement le plus dur n'est pas de trouver un poste, mais de trouver un manager avec qui ont aura envie de travailler. d'ailleurs, dans la plupart des cas de démission que j'ai pu rencontrer, les collaborateurs mettaient d'abord en avant des raisons de rém', etc. mais quand tu creusais un peu, c'est en fait l'équipe et le management qui posaient problème. d'où cet adage RH : "lors d'une démission, on ne quitte pas une société, on quitte un manager". c'est pourquoi je conseille à mes candidats d'être très attentif au manager qu'ils auront en face d'eux lors des entretiens et de le challenger avec des questions pour voir ce qu'il a dans le ventre et valider si on aura envie de travailler avec lui. j'ai ainsi vu des candidats rejoindre des sociétés pour le manager et non pour le poste - ils me disaient plusieurs mois après leur intégration "je fais des trucs qu'à l'époque je trouvais chiant, mais l'équipe avec laquelle je travaille est tellement top qu'elle a rendu ce travail super intéressant".
 
- l'entreprise et l'intérêt que l'on porte pour le projet d'entreprise. d'expérience, je sais qu'un junior va d'abord se concentrer sur l'acquisition des compétences techniques propres à son métier. ce qui va le nourrir intellectuellement est d'acquérir de l'autonomie sur son poste. une fois cette autonomie acquise, généralement, les collaborateurs vont essayer de trouver de nouveaux défis dans le management, la coordination de projet ou l'expertise. une fois cette deuxième phase de compétences acquises, on arrive souvent aux grosses remises en question où les collaborateurs commencent à prendre du recul sur la boite et ce qu'elle produit. si ils s'aperçoivent à ce moment là que le projet de la boite est vide ou plein de vacuité, c'est généralement là qu'ils commencent à se démotiver et vouloir faire autre chose (sauf si leurs contraintes perso les enferment dans le job - et là on aura souvent des aigris du taff). si par contre, ils adhérent au projet et à l'esprit de l'entreprise, là ils seront murs pour des postes de direction. c'est dans ce point que l'on retrouve également la valorisation salariale. cette dernière est un des outils de reconnaissance de l'entreprise. si cette reconnaissance n'est pas au niveau, cela joue bien évidemment sur la motivation du salarié.
 
lors des coachings emploi que je fais, je travaille pas mal avec mes candidats sur ces points pour analyser les différentes opportunités de poste qui s'offrent à eux.
 

Reply

Marsh Posté le 07-09-2017 à 12:02:12    

Perry Smith a écrit :


- l'intérêt de la mission sur laquelle on travaille.


Bonjour, on a besoin de vous sur une mission bien pourrave ou personne ne veut venir... viendez pas.
Je ne sais pas combien de fois j'ai entendu cette phrase.
Même si l'expérience permet d'éviter les pièges à cons, rien ne protège de se faire enfler par un chargé d'affaire qui vend bien son truc.

 
Perry Smith a écrit :


- l'intérêt des équipes et du manager avec qui ont travaille.


Bonjour, je suis un super manager qui gère une super équipe... viendez nous suivre.
Avez-vous déjà entendu le contraire en entretien?
Ca, ca se découvre sur pièce à moins de tomber sur un con fini qui se grille à l'entretien... la DRH, comme l'attaché de presse qui accompagne le politique en interview, veille au grain pour éviter ce genre de dérapage. On peu, avec l'Exp, avoir des doutes, jamais de certitudes.

 
Perry Smith a écrit :


- l'entreprise et l'intérêt que l'on porte pour le projet d'entreprise.


Il est évidement qu'avec le dynamisme exceptionnel actuel du marché de l'emploi, on peut se permettre de faire la fine bouche.

 

C'est bien d'observer.
J'observe aussi qu'il y a un peu de foutage de gueule pour vendre du coaching à de JD

Message cité 1 fois
Message édité par akabis le 07-09-2017 à 12:08:09
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Marsh Posté le 07-09-2017 à 12:05:48    

Sinon pour être sur le fil, Il y a une différence enter aimer son métier et aimer son boulot.

 

Ce n'est pas la même chose et j'ai plus l'impression que ceux qui répondent par la négative n'aiment pas leur boulot plus qu'ils n'aiment pas leur métier.

 



Message édité par akabis le 07-09-2017 à 12:06:05
Reply

Marsh Posté le 07-09-2017 à 12:14:55    

Perry Smith a écrit :

.....
- l'entreprise et l'intérêt que l'on porte pour le projet d'entreprise. d'expérience, je sais qu'un junior va d'abord se concentrer sur l'acquisition des compétences techniques propres à son métier. ce qui va le nourrir intellectuellement est d'acquérir de l'autonomie sur son poste. une fois cette autonomie acquise, généralement, les collaborateurs vont essayer de trouver de nouveaux défis dans le management, la coordination de projet ou l'expertise. une fois cette deuxième phase de compétences acquises, on arrive souvent aux grosses remises en question où les collaborateurs commencent à prendre du recul sur la boite et ce qu'elle produit. si ils s'aperçoivent à ce moment là que le projet de la boite est vide ou plein de vacuité, c'est généralement là qu'ils commencent à se démotiver et vouloir faire autre chose (sauf si leurs contraintes perso les enferment dans le job - et là on aura souvent des aigris du taff). si par contre, ils adhérent au projet et à l'esprit de l'entreprise, là ils seront murs pour des postes de direction. c'est dans ce point que l'on retrouve également la valorisation salariale. cette dernière est un des outils de reconnaissance de l'entreprise. si cette reconnaissance n'est pas au niveau, cela joue bien évidemment sur la motivation du salarié.
 
lors des coachings emploi que je fais, je travaille pas mal avec mes candidats sur ces points pour analyser les différentes opportunités de poste qui s'offrent à eux.
 


Super message, je suis complétement d'accord avec les 2 premiers points
 
Pour le dernier point, plusieurs remarques :

  • Suivant l'industrie la compétence technique peut très vite changer...c'est d'ailleurs un gros problème en cabinet de conseil en mgt (hors mission généraliste.. PMO/MOA) si une expertise est développée elle peut être mise à la poubelle si le marché se retourne..Pas mal de senior manager se font virer car ils n'arrivent pas à se recycler
  • Dans une entreprise "normale" tous les 3 /4 ans il y a changement de poste. En horizontale ça veut souvent dire changement de domaine ou d'expertise. En verticale, c'est plutôt changement de management.


Après, je pense qu'il y a en gros 2 carrières possibles : Expertise vs Management
 
J'ai l'impression qu'en France, la voie management est bien plus encouragé pour évoluer en $$ et je trouve ça un peu dommage.  
 
Pour ta dernière phase, je n'ai jamais pu y arriver pour l'instant mais ça me semble cohérent avec ce que j'ai vu.
 
En tout cas, super post thx
 

Spoiler :

et bon site web même si c'est trop orienté JD pour moi :o


Reply

Marsh Posté le 07-09-2017 à 13:03:45    

akabis a écrit :


Bonjour, on a besoin de vous sur une mission bien pourrave ou personne ne veut venir... viendez pas.
Je ne sais pas combien de fois j'ai entendu cette phrase.
Même si l'expérience permet d'éviter les pièges à cons, rien ne protège de se faire enfler par un chargé d'affaire qui vend bien son truc.
 


 

akabis a écrit :


Bonjour, je suis un super manager qui gère une super équipe... viendez nous suivre.
Avez-vous déjà entendu le contraire en entretien?
Ca, ca se découvre sur pièce à moins de tomber sur un con fini qui se grille à l'entretien... la DRH, comme l'attaché de presse qui accompagne le politique en interview, veille au grain pour éviter ce genre de dérapage. On peu, avec l'Exp, avoir des doutes, jamais de certitudes.
 


 

akabis a écrit :


Il est évidement qu'avec le dynamisme exceptionnel actuel du marché de l'emploi, on peut se permettre de faire la fine bouche.
 
C'est bien d'observer.
J'observe aussi qu'il y a un peu de foutage de gueule pour vendre du coaching à de JD


 
tu as raison dans le sens où le métier de recruteur est éminemment commercial. pour autant, rien n'empêche le candidat d'être malin et d'être curieux en entretien (c'est pourquoi j'évoquais l'importance de poser des questions en entretien) et en dehors de l'entretien (en prenant un maximum d'information via son réseau par exemple).
 
après, là encore, tu as raison : le recrutement n'est pas une science exacte et on apprend beaucoup de l'expérience. ce que j'observe, c'est que le candidat préparé et entrainé réussissent mieux et ont des postes sur lesquels ils restent plus longtemps. juste un constat.
 
par ailleurs, sur le dynamisme du marché de l'emploi, je cherche juste à ce que mes candidats soient le plus lucide possible : s'ils acceptent un poste de merde, qu'ils le fassent en songeant au coup d'après.
 
La vente de coaching aux jeunes diplômés me concernant fonctionne incroyablement bien. mon CA cette année est de 0€. je fais ça gratos en plus de mon job de prof en école d'ingé., histoire d'être un peu utile aux autres, une notion qui échappe malheureusement à beaucoup.  
 

Reply

Marsh Posté le 07-09-2017 à 13:19:10    

Mr Fox a écrit :


Super message, je suis complétement d'accord avec les 2 premiers points
 
Pour le dernier point, plusieurs remarques :

  • Suivant l'industrie la compétence technique peut très vite changer...c'est d'ailleurs un gros problème en cabinet de conseil en mgt (hors mission généraliste.. PMO/MOA) si une expertise est développée elle peut être mise à la poubelle si le marché se retourne..Pas mal de senior manager se font virer car ils n'arrivent pas à se recycler
  • Dans une entreprise "normale" tous les 3 /4 ans il y a changement de poste. En horizontale ça veut souvent dire changement de domaine ou d'expertise. En verticale, c'est plutôt changement de management.


Après, je pense qu'il y a en gros 2 carrières possibles : Expertise vs Management
 
J'ai l'impression qu'en France, la voie management est bien plus encouragé pour évoluer en $$ et je trouve ça un peu dommage.  
 
Pour ta dernière phase, je n'ai jamais pu y arriver pour l'instant mais ça me semble cohérent avec ce que j'ai vu.
 
En tout cas, super post thx
 

Spoiler :

et bon site web même si c'est trop orienté JD pour moi :o




 
Merci pour ton message. concernant les orientations de carrière, j'ai le sentiment que s'avoir s'orienter sur le marché de l'emploi va devenir une compétence essentielle de tous cadres, au même titre que la compétence technique, méthodologique, relationnelle ou sectorielle. j'ai d'ailleurs développé un cours auprès de mes ingés pour les amener à réfléchir à leur employabilité et aux outils de leur employabilité.
 
concernant l'évolution de carrière d'un ingé, j'ai essayer de la synthétiser/ généraliser, même si cela est forcément réducteur, dans mon cours, tu trouveras les 3 liens vers une synthèse vidéo de ce cours si cela peut t'aider dans tes réflexions. Je décompose les évolutions de carrière en :
 
verticale : https://www.youtube.com/watch?v=dQS [...] 6&index=24
transverse  : https://www.youtube.com/watch?v=EqD [...] 6&index=25
horizontale : https://www.youtube.com/watch?v=_H0 [...] 6&index=26
 
 
l'erreur que font beaucoup de cadres est d'attendre que l'entreprise (et les RH) se bougent pour eux. c'est bien évidemment une erreur, personne ne viendra te chercher par la main pour te faire évoluer (sauf si tu as été identifié comme HiPo, mais c'est rare). c'est d'ailleurs une erreur de beaucoup de personnes : de croire que le bonheur au travail viendra des autres. j'ai trop de pleureuses qui viennent me voir pour me dire que leurs collègues sont méchants avec eux, que s'ils stagnent c'est la faute de leur manager ou de l'état du marché de l'emploi, etc. quand tu creuses un peu, tu vois souvent que la constante de tous leurs problèmes, c'est eux même et qu'ils ne font rien pour que les choses changent.

Message cité 1 fois
Message édité par Perry Smith le 07-09-2017 à 13:51:34
Reply

Marsh Posté le 07-09-2017 à 14:18:49    

Perry Smith a écrit :


 
Merci pour ton message. concernant les orientations de carrière, j'ai le sentiment que ...
 
 
l'erreur que font beaucoup de cadres est d'attendre que l'entreprise (et les RH) se bougent pour eux. c'est bien évidemment une erreur, personne ne viendra te chercher par la main pour te faire évoluer (sauf si tu as été identifié comme HiPo, mais c'est rare). c'est d'ailleurs une erreur de beaucoup de personnes : de croire que le bonheur au travail viendra des autres. j'ai trop de pleureuses qui viennent me voir pour me dire que leurs collègues sont méchants avec eux, que s'ils stagnent c'est la faute de leur manager ou de l'état du marché de l'emploi, etc. quand tu creuses un peu, tu vois souvent que la constante de tous leurs problèmes, c'est eux même et qu'ils ne font rien pour que les choses changent.


Merci de ton message mais je viens de changer pour un bon poste dans une boite...après une bonne période d'introspection et de formation
 
Je suis complétement d'accord avec toi. C'est toi même qui doit te bouger si tu veux construire ton bonheur et ta carrière.
 
J'ajoute qu'il vaut mieux s'y prendre tôt ..pour éviter les désillusions.

Reply

Marsh Posté le 07-09-2017 à 15:44:04    

Perry Smith a écrit :


La vente de coaching aux jeunes diplômés me concernant fonctionne incroyablement bien. mon CA cette année est de 0€. je fais ça gratos en plus de mon job de prof en école d'ingé., histoire d'être un peu utile aux autres, une notion qui échappe malheureusement à beaucoup.


Au temps pour moi sur ce point là, je n'avais pas jeter un œil sur le lien en signature. Effectivement, je n'ai pas vu de lien "achètes ma super formation pour devenir un pro de l'entretien".

 

Pour le reste, même si il y avait un coté 2nd degré, je reste un peu sur mon idée de part mon expérience (et qui n'est que ma vérité)

 
Perry Smith a écrit :


tu as raison dans le sens où le métier de recruteur est éminemment commercial. pour autant, rien n'empêche le candidat d'être malin et d'être curieux en entretien (c'est pourquoi j'évoquais l'importance de poser des questions en entretien) et en dehors de l'entretien (en prenant un maximum d'information via son réseau par exemple).


On peut tomber dans des boites pourries et avoir d'excellentes opportunités... je parle en connaissance de cause: 8 ans en SSII.
Mauvaise réputation, chargés d'affaires rompus à la négociation avec des dents à refaire n'importe quel parquet (ça donne pas envie en entretien), pourtant j'ai appris mon métier la bas et bossé sur de supers projets.

 

A contrario, je suis passé par une boite d'excellente réputation, avec projet hyper motivant à la base... pour me retrouver grouillot.
Pas grave en soit, le type de projet et le nom de la boite sont une excellente carte de visite, mais je me suis fait chier durant une bonne partie du projet (9 mois) avant de reprendre la main sur mon destin (les plus jeunes ne comprendront pas :) )

 

Donc le réseau, c'est assez subjectif. Si j'avais écouté le mien je signais un CDI dans la boite en question et n'aurais jamais bossé en SSII.
Les questions, pas évident pour un JD ou sur un nouveau domaine si la personne en face vend bien son truc. Sur son métier, l'exp permet de poser les bonnes questions mais surtout, de voir ce qui cloche dans le poste dès sa description.

 


Perry Smith a écrit :


après, là encore, tu as raison : le recrutement n'est pas une science exacte et on apprend beaucoup de l'expérience. ce que j'observe, c'est que le candidat préparé et entrainé réussissent mieux et ont des postes sur lesquels ils restent plus longtemps. juste un constat.
 


Exp. + préparation=plus de chance d'avoir un poste, on est bien d'accord (quoique mes meilleurs entretiens fut en mode freestyle...j'exagère un peu).
Mais je pense qu'avec le métier et de la bouteille (aussi le fait d'avoir été 8 ans en société de service, avoir fait de l'avant vente ou du positionnement de compétences m'aident un peu), les entretiens ne sont pas ce qu'il y a de plus compliqué.
C'est, à mon avis, plus un problème de JD et de seniors au delà de 50 ans (pour d'autres raisons bien évidement).

 

Le plus compliqué est d'obtenir un entretien.

 
Perry Smith a écrit :


par ailleurs, sur le dynamisme du marché de l'emploi, je cherche juste à ce que mes candidats soient le plus lucide possible : s'ils acceptent un poste de merde, qu'ils le fassent en songeant au coup d'après.


Je pondèrerai: que le job de merde soit un marche pied pour le coup d'après et que c'est un passage obligé.

 

J'ai repris mes études à 30ans passé et me suis retrouvé avec des jeunes sans XP qui à la fin de leur études voulaient tous être chef de projet.
Je pense que la réalité du marché leur à remis les idées en place.
Commencer sa carrière par des tâches ingrates n'est pas dégradant ni à eviter (ou a passer le plus vite possible). Au contraire, à poste de direction (ce fût mon cas), on acquiert de la légitimité car on a patauger dans la fange et ça se ressent: dans le métier et dans le management.

 

Il faut être lucide: un JD ne sait rien faire. On apprend pas un métier à l'école, mais les mains dans le cambouis (qui n'est pas forcement de la merde).
je précise j'ai bac+5, parce que quand je dis ca (je tiens souvent ce discours) on pense que je suis sans diplôme et aigri

 


Bref... tout ca pour dire que je trouve ces conseils un peu trop à l'emporte pièce (ou plutôt à destination de JD pour être juste avec le travail que tu fournis) et qu'il n'y a pas de vérité sur le sujet.

 


Message édité par akabis le 07-09-2017 à 16:20:11
Reply

Marsh Posté le 07-09-2017 à 16:06:33    

Mr Fox a écrit :

 

Après, je pense qu'il y a en gros 2 carrières possibles : Expertise vs Management

 

J'ai l'impression qu'en France, la voie management est bien plus encouragé pour évoluer en $$ et je trouve ça un peu dommage.

 

Pour ta dernière phase, je n'ai jamais pu y arriver pour l'instant mais ça me semble cohérent avec ce que j'ai vu.

 



Deux oublis dans les évolutions de carrière possible:
Intrapreunariat
Commercial (pur ou avant vente)

 

La gestion de projet est un excellent moyen de se lancer dans l'intrapreunariat. En roue libre dans l'entreprise, et dans son domaine d'expertise, on cherche des projets auprès des directions, projets que l'on vend au comdir/comex/DAF/directions métiers par ex. afin de choper des budgets.
Pour celui qui aime l'Independance, travailler en transverse, emmener à suivre une vision, mener des équipes vers des objectifs sans pour autant être manager intermédiaire ou diriger un service... c'est une voie sympa.

 

Le management afin de diriger un service est le top si on gère un service de support et non cœur de métier: c'est de l'intrapreunariat ++
Gerer un service cœur de métier c'est trop chiant: commercial, marketing, stratégie DG, clients... trop de monde pour imposer leur vision.

 

Sinon, pour la reconnaissance, si c'est ce dont tu parlais... elle n'existe pas en entreprise c'est un mythe pour couillonner le pequin qui se donnera corps et âmes pour sa boite.
S'éclater est la clé... et quand tu arrives à choisir tes projets et même mieux, les proposer tout en gérant tes propres budgets... il y a de quoi se faire plaisir: tu peux tester de nouvelles technos, de nouveaux process, te former comme tu veux, imaginer et mettre en place le futur dans ta boite (à ton niveau)... être assez créatif dans ton métier. Bien évidement, il faut qu'au bout il y ait une plus value pour l'entreprise (on est bien d'accord).
Et c'est bien plus facile à obtenir qu'une pseudo reconnaissance qui tombera à l'eau au moindre éternuements des actionnaires ou à une baisse de CA.

 

EDIT: pour ceux qui bossent en SSII c'est le top pour l'intrapreunariat. Au lieu de rester comme des cons river le cul sur une chaise à faire ce qu'on vous dit... étudiez les besoins de la boite: vous êtes le 1er commercial de votre SSII (mais vous pouvez vous assoir sur la com... faut pas deconner).

Message cité 2 fois
Message édité par akabis le 07-09-2017 à 16:27:33
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Marsh Posté le 07-09-2017 à 16:41:08    

akabis a écrit :


Deux oublis dans les évolutions de carrière possible:
Intrapreunariat
Commercial (pur ou avant vente)
 
La gestion de projet est un excellent moyen de se lancer dans l'intrapreunariat. En roue libre dans l'entreprise, et dans son domaine d'expertise, on cherche des projets auprès des directions, projets que l'on vend au comdir/comex/DAF/directions métiers par ex. afin de choper des budgets.
Pour celui qui aime l'Independance, travailler en transverse, emmener à suivre une vision, mener des équipes vers des objectifs sans pour autant être manager intermédiaire ou diriger un service... c'est une voie sympa.
 
Le management afin de diriger un service est le top si on gère un service de support et non cœur de métier: c'est de l'intrapreunariat ++
Gerer un service cœur de métier c'est trop chiant: commercial, marketing, stratégie DG, clients... trop de monde pour imposer leur vision.
 
Sinon, pour la reconnaissance, si c'est ce dont tu parlais... elle n'existe pas en entreprise c'est un mythe pour couillonner le pequin qui se donnera corps et âmes pour sa boite.
S'éclater est la clé... et quand tu arrives à choisir tes projets et même mieux, les proposer tout en gérant tes propres budgets... il y a de quoi se faire plaisir: tu peux tester de nouvelles technos, de nouveaux process, te former comme tu veux, imaginer et mettre en place le futur dans ta boite (à ton niveau)... être assez créatif dans ton métier. Bien évidement, il faut qu'au bout il y ait une plus value pour l'entreprise (on est bien d'accord).  
Et c'est bien plus facile à obtenir qu'une pseudo reconnaissance qui tombera à l'eau au moindre éternuements des actionnaires ou à une baisse de CA.
 
EDIT: pour ceux qui bossent en SSII c'est le top pour l'intrapreunariat. Au lieu de rester comme des cons river le cul sur une chaise à faire ce qu'on vous dit... étudiez les besoins de la boite: vous êtes le 1er commercial de votre SSII (mais vous pouvez vous assoir sur la com... faut pas deconner).


 
l'intrapreunariat est en effet une très belle opportunité. j'ai en tête le cas d'un consultant de l'ancienne boite où je travaillais. il est partie d'un petit savoir faire en PCA en 2005 avec 5 consultants pour finir aujourd'hui au comité de direction du cabinet à la tête d'une équipe de sécurité informatique de plusieurs centaines de consultants.  
 
merci pour ces compléments, vraiment intéressants.

Reply

Marsh Posté le 07-09-2017 à 16:56:53    

akabis a écrit :


EDIT: pour ceux qui bossent en SSII c'est le top pour l'intrapreunariat. Au lieu de rester comme des cons river le cul sur une chaise à faire ce qu'on vous dit... étudiez les besoins de la boite: vous êtes le 1er commercial de votre SSII (mais vous pouvez vous assoir sur la com... faut pas deconner).


 
C'est bizarre, c'est exactement ce que nous dit le pdg aux réunions. Qu'on est acteur, qu'on participe à l'évolution de la boite, qu'on doit proposer, anticiper les besoins futurs des clients etc.. des beaux discours
Mais quand il s'agit de redistribuer le pognon aux mecs qui font mini 45h/semaine, qu'on envoie tous les 4 matins sur la route. Y a plus personne. Ou qu'on te refuse ton augmentation alors que tu as un salaire qu'un smicard ne jalouserait pas vu les heures effectuées..  :bounce:  
 
S'investir dans sa SSII, c'est comme pisser dans un violon. Et on peut s'asseoir sur la com, comme tu dis.
 
edit: sinon oui mon métier je l'aime car je suis un passionné. Mais franchement, se tuer à la tâche pour 3 ronds à la fin du mois en SSII, je serais aussi bien en service interne à dépanner des postes, à faire mes 35h, et peut-être même pour un meilleur salaire.

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Message édité par schmosy le 07-09-2017 à 17:05:45
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Marsh Posté le 07-09-2017 à 17:13:31    

schmosy a écrit :

 

C'est bizarre, c'est exactement ce que nous dit le pdg aux réunions. Qu'on est acteur, qu'on participe à l'évolution de la boite, qu'on doit proposer, anticiper les besoins futurs des clients etc.. des beaux discours
Mais quand il s'agit de redistribuer le pognon aux mecs qui font mini 45h/semaine, qu'on envoie tous les 4 matins sur la route. Y a plus personne. Ou qu'on te refuse ton augmentation alors que tu as un salaire qu'un smicard ne jalouserait pas vu les heures effectuées..  :bounce:

 

S'investir dans sa SSII, c'est comme pisser dans un violon. Et on peut s'asseoir sur la com, comme tu dis.


Si ton moteur c'est l'argent... quitte la SSII.

 

Je vais faire un petit www.mylife.com pour expliquer l'apport exceptionnel que tu peux avoir en SSII.

 

J'ai bossé pour 3 grosses SSII, en grands comptes.
1er job: support help desk (j'ai Outlook qui marche pas, comment je mets un gros titre dans mon doc, il faut m'installer mon nouveau PC)... bref au bout de 3 mois, je petais un cable.
On est en 2000, W2K arrive et le client à un contrat MS ou 70% de son parc mondial doit passer sous le nouvel OS.... je fais des pieds et des mains pour migrer les postes (pas super intéressant mais toujours mieux que de dépanner excel).
Je suis un des 1er de la SSII à travailler sous W2K, j'ai même droit a une formation de 3 jours (demandé par le client).
L'année suivante, je m'occupe de la migration postes et serveurs vers W2K du siège de la SSII et de support help desk, je deviens ingé système spécialiste W2K (je suis le cursus MCSE)... ca ne courrait pas encore les rues.

 

Je change de SSII et de client... admin/ingé système.
On est en 2004... VMware commence à bien faire parler de lui. Je vente les avantages du sytème au DSI du client chez qui je suis.
Je monte des maquettes, fais des tests de perf et convaincs le client.
En 2004 je mets en place une infra virtualiser sur un de site et deviens un des 1er de la SSII à toucher la virtualisation.
A coté de ça à mon initiative je me lance dans le DRP, les migrations exchange, ERP, GED (les débuts) etc. etc.
2 ans plus tard, je suis en charge pour la France de toute la partie Help desk (je mets en place Itil), système et réseau du client.

 

Je reprends une formation (master) et grâce à ce parcours raconté vite fait (gestion de gros projet, d'équipes, technos de pointe...)... je deviens DSI

 

Grace à la SSII j'ai travaillé sur des projets de dingue, car acteur de mon projet pro.
J'ai pas touché de com, mais j'ai évolué dans ma carrière (et en salaire).

 

Voila la force de la SSII... te faire un CV en OR massif si tu te prends en charge.
Et en plus, comme c'est toi qui est chez le client... tu choisis tes projets :)  (donc il faut faire de la veille pour voir ce qui arrive, prendre le pas en terme de techno ou process et être dans les 1er)

 

Alors c'est sur, des déplacements à gogo, des heures pas possible... mais ça ne dure qu'un temps. C'est quand même mieux que de pourrir chez un client et se faire virer à la fin du contrat car "plus employable"

 

Maintenant, depuis 6 mois, je fais un taf un peu pourrave car je suis passé par la case ma boite qui n'a pas marché pendant un peu trop longtemps.
Pas grave, je reprends un peu de confiance et je repartirai quelques temps vers le consulting (pour faire quelques gros projets... la case obligatoire: je viens d'être contacter aujourd'hui par une SSII comme quoi) avant de retrouver un poste de direction et m'eclater dans ce que j'aime... l'intrapreunariat, la direction de projet, l'optimisation de process.

 

Franchement, courrir après l'argent c'est ce qu'il y a de pire:
- tu restes dans un boulot nul parce que ça paye bien et devient aigri. Et un jour, plus personne ne te veux car ton taf n'existe plus.
- tu ne progresses pas par ce que tu ne veux pas te casser le cul alors que ton chef gagne 2 fois plus et ne fout rien et tu deviens aigri. Et un jour, plus personne ne te veux car tu n'as pas evolué.
Penses a te faire plaisir d'abord, l'argent viendra avec l'Exp.

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Message édité par akabis le 07-09-2017 à 17:33:14
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Marsh Posté le 07-09-2017 à 17:51:12    

akabis a écrit :


...
Franchement, courrir après l'argent c'est ce qu'il y a de pire:  
- tu restes dans un boulot nul parce que ça paye bien et devient aigri. Et un jour, plus personne ne te veux car ton taf n'existe plus.
- tu ne progresses pas par ce que tu ne veux pas te casser le cul alors que ton chef gagne 2 fois plus et ne fout rien et tu deviens aigri. Et un jour, plus personne ne te veux car tu n'as pas evolué.
Penses a te faire plaisir d'abord, l'argent viendra avec l'Exp.


Je ne suis pas forcément d'accord avec tout ce que tu dis mais le dernier paragraphe est très vrai.
 
Au passage, tout ce que tu décris serait mieux optimisé dans un cabinet de conseil avec une facturation manager à 1.5k€/jour plutôt qu'en SSII à 0.5k€/jour...ton salaire serait meilleur et tu touches des coms lors des ventes (un petit % du benef ou une prime capée)
 
Après, il faut aimer l'ambiance..et ne pas cracher sur les missions pourries ...et faire des courbettes aux partners/clients
 
Un autre gros point, l'entreprenariat ce n'est pas que la gestion de projet ou faire le commercial en SSII..
 
Je ne suis pas d'accord non plus avec ta hiérarchisation des services. En général, c'est plutôt les fonctions supports les moins bien lotis et plus tu te rapproches du business plus c'est intéressant mais bon chacun ses gouts.
 
Attention à l'âge et à l'employabilité aussi en SSII comme en cabinet de conseil, arrivé à 40 ans c'est très dur de s'internaliser.

Reply

Marsh Posté le 07-09-2017 à 18:19:21    

Mr Fox a écrit :

 

Un autre gros point, l'entreprenariat ce n'est pas que la gestion de projet ou faire le commercial en SSII..


L'intrapreunariat et non entrepreunariat passe par la gestion de projet lorsque tu es technique/fonctionnel à la base.
Il faut trouver un projet à mener, le "vendre" au parties prenantes, trouver des budgets.
Difficile de faire autrement (ou apprends moi les autres voies).

 

Faire le commercial en SSII... je ne suis pas sur d'avoir dit ça.
Il s'agit de "vendre" au client les projets sur lesquels ont veux bosser pour son CV.
Mais ca n'a rien a voir avec l'intrapreunariat... je parle gonflage de CV aux stéroides.

 
Mr Fox a écrit :


Je ne suis pas d'accord non plus avec ta hiérarchisation des services. En général, c'est plutôt les fonctions supports les moins bien lotis et plus tu te rapproches du business plus c'est intéressant mais bon chacun ses gouts.
 


Je me suis mal exprimé alors.

 

Lorsque tu es cœur de métier, au niveau direction, la pression du commercial, marketing, stratégie DG, clients (indirectement) est trop forte pour que tu puisses mener ta barque comme tu le souhaites. Si tu n'es pas aux comex... ne rêves pas, c'est au garde à vous, doigts sur la ceinture, en avant marche.

 

En support, ex. DSI, tu n'as pas la même pression. Contrairement à la prod qui peut être contrainte de marcher au pas du marketing, là tu es plus libre (tu es assez maitre de ton schéma directeur sur 3 à 5 ans). .
Et avantage de la DSI, de + en + de boites comprennent que ce n'est plus à mettre sous la main du contrôle de gestion mais de la DG (c'est pas le cas ou je suis actuellement et ca se ressent sur les projets... mais bon, la je ne suis plus DSI pour l'instant)

 


Mr Fox a écrit :


Attention à l'âge et à l'employabilité aussi en SSII comme en cabinet de conseil, arrivé à 40 ans c'est très dur de s'internaliser.


Quadra, c'est l'age idéal pour passer de la SSII au client final en tant que directeur de programme ou directeur de service... encore faut il avoir profité de ses années SSII pour aller vers cette trajectoire (je parle technique/fonctionnel, je suis dans l'info).

Message cité 1 fois
Message édité par akabis le 07-09-2017 à 18:27:18
Reply

Marsh Posté le 08-09-2017 à 17:47:02    

akabis a écrit :


Je me suis mal exprimé alors.
 
Lorsque tu es cœur de métier, au niveau direction, la pression du commercial, marketing, stratégie DG, clients (indirectement) est trop forte pour que tu puisses mener ta barque comme tu le souhaites. Si tu n'es pas aux comex... ne rêves pas, c'est au garde à vous, doigts sur la ceinture, en avant marche.
 
En support, ex. DSI, tu n'as pas la même pression. Contrairement à la prod qui peut être contrainte de marcher au pas du marketing, là tu es plus libre (tu es assez maitre de ton schéma directeur sur 3 à 5 ans). .
Et avantage de la DSI, de + en + de boites comprennent que ce n'est plus à mettre sous la main du contrôle de gestion mais de la DG (c'est pas le cas ou je suis actuellement et ca se ressent sur les projets... mais bon, la je ne suis plus DSI pour l'instant)
 
 


C'est un point de vue intéressant. Cela dit même si tu as moins de pression à la DSI, il peut quand même y en avoir et tu te fais régulièrement taper par les métiers.
Autre point important, la progression carrière est souvent plus dur que dans les autres départements ...et les salaires pas forcément très élevés comparativement à d'autres départements.
Il peut y avoir une grosse inertie aussi..avec des projets qui pataugent  
 
Autres point, plus spécifique à mon domaine, on essaie souvent de passer le moins possible par la DSI pour nos projets pour aller plus vite et avoir un truc plus customisable....et être plus indépendant.
 
La je parle, par exemple, de faire du calculatoire sous R/Excel/SAS plutôt que sous .net par exemple..ou même faire de la robotique ou de l'IA sans trop passer par la DSI
 

akabis a écrit :


Quadra, c'est l'age idéal pour passer de la SSII au client final en tant que directeur de programme ou directeur de service... encore faut il avoir profité de ses années SSII pour aller vers cette trajectoire (je parle technique/fonctionnel, je suis dans l'info).


Oui enfin, les quadras que je connaissais en SSII n'étaient pas forcément avec un CV en or ..et souhaitaient s'internaliser au plus vite.
Je connais moins les SSII que toi certainement mais ton raisonnement s'applique si tu es un sujet porteur et justement avec l'âge c'est plus dur de toujours être alerte sur les technologies/sujets.

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Marsh Posté le 11-09-2017 à 13:53:21    

J'aime mon boulot car j'ai à la fois beaucoup de tâches à effectuer et pas mal de temps libre. Je peux discuter avec mes collègues, trainer sur hfr et toujours avoir des chiffres corrects. La pression est quasi nulle.
Par contre j'ai un salaire de misère (1500€ /mois en RP).
En back-office bancaire.

Reply

Marsh Posté le 11-09-2017 à 16:58:17    

taupologiste a écrit :

J'aime mon job pour :
- le fric (même si j'ai pas assez  :o ) ;
- 50% du temps à l'étranger, donc les voyages ;
- les 9 semaines de vacance.
Je déteste tout le reste dans mon job de merde  :o  
Vive la banque.
 
Mais au final, disons que j'arrive à supporter un job que je déteste pour ce qu'il arrive quand même à m'apporter.
 
Pour rester dans le thème du topic, on a fait un apéro de rentrée avec plusieurs potes, la plupart de grandes écoles, et on a abordé ce thème. On était 12, copains/copines compris. Il y a de tout : banque, startup, consultants, GAFA, R&D, cuisinier, etc. Parmi ceux qui n'ont pas abandonné leur job/plan de carrière (donc pas le cuisinier), tout le monde déteste son job (même ceux en startup, sisi...). Soyons optimistes.


 
C'est quoi ton métier?

Reply

Marsh Posté le 11-09-2017 à 17:22:05    

Consultant...never again, relation client infâme, missions à durée indéterminée (le mythe de la mission de 3 mois) et des ppt à en crever. Pour tenter d'objectiver la chose, et pour peu qu'on tienne quelques années et que les collègues soient sympas, bonne carte sur le CV.
Si on n'aime pas ça il faut partir au bout de 2 ou 3 ans, ou sinon 5 ans. Après ça devient vraiment compliqué d'en sortir, parce qu'on ne veut pas lâcher son salaire ni son bonus, et qu'on donne l'impression de ne pas savoir faire grand chose de plus qu'un jeune avec 3 ou 5 ans d'XP (hors expertise). Ceci ne vaut que pour le conseil en management et orga.

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Marsh Posté le    

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