J'avais été recruté par Valeo Contrôle Moteur en tant qu'ingénieur d'études via une boite de prestation (SSII).
Lors de l'entretien, on m'avait fait rêver sur le service et la mission et ça correspondait à ce à quoi je pouvais m’attendre.
 
Une fois à l'intérieur du service, je suis très surpris par le traitement des prestataires qui ne sont pas considérés, voir méprisés (ne participent pas aux choix techniques, sont mis à l'écart voir placardisés, doivent obéir...). De plus, la mission que j'effectue réellement est très ennuyeuse et n'a rien à voir avec ce qui m'a été promis. Le service est très mal géré, et les postes à responsabilité sont attribués suivant le copinage. Il en résulte une incompétence généralisé des CDP comme j'ai rarement vu. Il semble que tout le site de Cergy soit géré de cette manière, et le mécontentement des prestas est généralisé.
J'ai la chance d'avoir un chef de projet assez humain et avec qui je m'entend bien et des collègues plutôt sympa, mais techniquement, je n'ai jamais vu un ramassis de chefs aussi nuls. Je réfléchis à partir, et j'espère qu'on mettra fin à ma mission prochainement.
 
Ça me stupéfait de voir encore Valeo avoir une si bonne image auprès des ingénieurs qui en rêvent alors que dans ma petite expérience, Valeo est à des années lumières par rapport aux autres équipementiers auto (mission inintéressante, sans encadrement, sans organisation, et sans travail prédéfini).
 
Réfléchissez bien avant de vous engager sur le site de Cergy

j'ai personnellement travaillé dans le contrôle moteur il y'a quelques années.
depuis, je travaille chez un autre equipementier auto, et je vois bien la difference. Je ne sais pas si le contrôle moteur à changé depuis, mais c'était le même fonctionnement depuis au moins une dizaine d'années.
 
Chez valeo, tout dépend du poste que l'on occupe. Certains postes de developpeur sont moyennement interessants. Il y'a beaucoup d'offshore (tunisie) et de coordination. Au début c'est interessant et on y apprend. Puis, on fait le tour du service, et on y voit les défauts du service.
 
Certains postes (méthodes/outils/process, intégrateurs, valideurs...) ne sont pas interessants et je dirait que c'est les postes à eviter car ils sont peu formateurs.  
D'autres postes (fontion leader) sont surtout axés sur le pilotage d'un fournisseur offshore.
Pour les coordinateurs, ca dépend : y'en a qui sont plutot bien, et beaucoup de cas spéciaux (arrogance, égo surdimensionné et j'en passe). Ils ont à disposition une force de travail (offshore + les prestas).
Les postes de gestion de projets ne sont accessibles que pour les internes valeo et il faut commencer en bas. C'est pas les meilleurs qui y accedent et il faut être formaté valeo.
 
Je dirais que valeo est plutot une bonne école d'un coté, mais il ne faut pas y rester longtemps, et une fois qu'on s'y ennuie, il faut quitter le navire.

Je suis intervenu chez Valeo Contrôle Moteur en tant qu'intégrateur dans l'équipe logiciel pour un calculateur de contrôle moteur essence.  
 
L'entretien de recrutement s'est déroulé en compagnie d'un marchand de viande (boite de presta), le PTM (project team manager - directeur du sous service) et la personne au dessus (le sw departement manager! - le cerveau des 50 personnes qui en valent même pas 10). Valeo me présente une mission qui me parait potable (développeur/intégrateur), mais ce n'est juste que pour m'attirer.
 
Une fois dans le service, je me rend compte de la duperie. Ma mission réelle est nulle et d'un ennui à mourir. Ma fonction est inutile et n'a aucune valeur ajoutée. Mon boulot n'a RIEN à voir à ce qu'ils m'ont présenté. C'est que du bricolage à longueur de journée, aucune méthode de travail. Ils appellent ceci, le "process".
 
Le PTM est un vrai connard. C'est un politicien avec égo surdimensionné. Son argument phare consiste à dire que dans 6 mois la mission sera intéressante car au jour d'aujourd'hui je ne connais rien à un contrôle moteur (encore faut t'il que j'ai envie de rester 6 mois dans ce merdier). Et c'est le discours qu'il tiens à tous les nouveaux venus. Le fonctionnement est régie par la loyauté : un chef nul tout en haut place en dessous de lui des nuls... et c'est ainsi jusqu'à la base.
 
Pour ce qui est de la base, Valeo utilise des prestas en mode esclavage!
Pour s'interfacer avec les esclaves, il y' a tout un système de coordinateurs tout aussi nuls que le PTM. Le coordinateur que j'avais : un vrai enculé de première. Aucune considération pour le presta, c'est un incompétent notoire, et un enfoiré.
Aucune gestion des personnes, aucune réunion, et un isolement total. Quand à la formation et à la montée en compétences, j'en parle même pas!!!
 
Le service contrôle moteur est à éviter, surtout lorsque l'on est très compétent. Si le presta est plus compétent que les tocards au dessus, il ne doit pas le montrer sinon il est viré pour soit disant incompétence ou diverses prétextes (incompatibilité de personnalité...). C'est le système de sélection en vigueur qui donne comme résultat la quintescence en système embarqués.
La situation dans le service est vraiment surréaliste.
 
C'est la pire mission de toute ma carrière!!!
Ma mission s'est terminée, et je suis très content d'avoir quitter cette boite de merde.

J'ai pas compris là. On placarde des prestas ? L'un des avantages avec les prestas n'est-il pas justement qu'on peut les bazarder sans que ca fasse d'histoires ?  
 

Ce n'est pas lapanage de valéo. C'est malheureusement souvent comme ca dans les grandes boites (et beaucoup de petites aussi).

Dans le service contrôle moteur, ils recrutent des gens expérimentés pour faire le travail sous l'autorité d'un cerveau qu'on appelle le coordinateur. Le poste n'est pas du tout interessant. Ceci, étant fait volontairement pour que les gens incompétents se maintiennent à leur poste. Le chef est incompétent, il met des sous chefs aussi incompétents que lui. Il s'ensuit un pacte : le chef qui n'a aucune légitimité se voit protéger puisque en dessous de lui, ils sont aussi incompétents. Pour les sous chefs, ils sont protégés par le chef qui veille sur eux. Mais il faut bien quelque part que le travail soit fait. Et on utilise les prestataires (bien payés) qu'on placardise et qui n'ont aucune vision du projet.  
 

C'est un des problèmes de la France malheureusement. Mais chez Valeo VEMS, l'incompétence est pensée très haut, et tout le système est ainsi fait.