L'histoire de l'Art à la fac. [Topic Unique] - Etudes / Orientation - Emploi & Etudes
Marsh Posté le 04-01-2010 à 22:11:41
Up Je suis le seul futur chômeur ici ou quoi ?
M1 Histoire de l'Architecture et de l'Urbanisme. Ancien double cursus Droit/Histoire de l’Art. A dispo si questions. Et je répète, 80 à 90% de filles. Dont 10% de lesbiennes.
Marsh Posté le 04-01-2010 à 23:29:43
vandread a écrit : Et je répète, 80 à 90% de filles. Dont 10% de lesbiennes. |
Statistique pertinente
Marsh Posté le 04-01-2010 à 23:45:52
y'en a qui bifurquent vers le cinéma apres.
sinon ton 10% me parait faible, d'apres des infos "d'insiders".
Marsh Posté le 05-01-2010 à 00:04:46
bin-hoit a écrit : y'en a qui bifurquent vers le cinéma apres. |
En effet
Marsh Posté le 05-01-2010 à 13:18:02
Tu ne parles pas des métiers de l'expertise d'art dans les débouchés (mais d'après ce que j'ai vu c'est encore plus bouché que le reste).
Marsh Posté le 21-11-2010 à 17:26:10
vandread a écrit : L’histoire de l’art, c’est quoi ? |
Salut Vandread !
Je suis en terminale, et je suis très intéressée par la bi-licence droit-histoire de l'art à La Sorbonne paris I et Assas.
Qu'est ce que t'en as pensé ? HdlA, si inutile ? t'as fais des trois année de licence en droit/HdlA ?
Je veux faire du droit, et je voudrais devenir avocat des propriétés intellectuelles. je pense que c'est donc un cursus qui peut être pas mal, dis moi ce que t'en penses et ce que tu me conseilles ! =D
Merci beaucoup !
Marsh Posté le 21-11-2010 à 19:27:47
Salut,
Je n'ai pas fait cette bi-licence, donc je voudrais pas trop te dire de bêtises là-dessus ... cela étant c'est je crois une formation qui est très orientée commissaire-priseur ou galeriste, donc assez éloignée de ce que tu envisages. Formation exigeante en tout cas, avec un gros volume horaire dès la L1. Essaie de joindre des étudiants du crû pour avoir une idée si tu y tiens.
Pour ma part non, je suis pas allé au bout de mon double cursus. A Tours les UFR sont éclatées, et j'avais 20mns de bus pour passer d'un cours de droit à un cours d'HdlA, donc j'en manquais pas mal. Et rattraper du droit administratif avec juste un manuel, c'était pas top. Qui plus est, le gros risque avec un double cursus est qu'au bout d'un moment tu finisse par préférer une filière à une autre. Et quand tu as 40h de cours par semaine, il faut faire des choix, ça m'a conduit à d'abord négliger le droit, avant de laisser tomber. Cela étant certains s'accrochent. Mais dans tous les cas essayer de faire deux licences complètes en trois ans est souvent contre-productif. Tu bâcles forcément quelque chose, et mieux vaut deux bonnes licences en 4 ou 5 ans que deux licences médiocres en 3 ans. D'autant plus si tu veux continuer en master.
Pour être honnête je ne pense pas que l'HdlA te servira, du moins si tu t'en tiens à une licence. En licence, tu va apprendre les bases de l'histoire de la peinture, de l'architecture, etc, tu vas apprendre à commenter une œuvre, écrire une dissertation, être éventuellement initié à la recherche ... mais je doute que tu ai quoi que ça soit qui puisse concrètement te servir en tant qu'avocat. Tu pourra briller dans les salons en causant peinture, mais pas plus. Ce n'est qu'à partir du master où tu pourra vraiment trouver des passerelles intéressantes ; peut-être qu'avec un excellent dossier tu peux envisager de débuter directement en M1 HdlA si tu as un M1 de droit en poche.
Je connais mal le DPI, mais il me semble que c'est déjà une filière très exigeante. Je ne sais pas s'il ne faudrait pas plutôt regarder du côté de la philo, si tu veux ajouter une seconde corde à ton arc dans les sciences humaines et sociales. Dans tous les cas ce sont deux mondes très, très différents, mais avec le même niveau de difficulté pour atteindre l'excellence. J'ajoute que je ne sais pas si tu es parisienne, mais ne fais pas une fixette sur Assas, surtout avant même d'entrer en licence.
Je sais pas s'il y a des DPI sur le topic juristes (http://forum.hardware.fr/forum2.ph [...] w=0&nojs=0), mais il seront sans aucun doute plus calés que moi pour te renseigner sur les réalités locales.
Marsh Posté le 01-12-2010 à 14:31:56
Bonjour!
Je m'appelle Fanny, je vis actuellement en Norvège. J'aime l'histoire de l'art, j'ai toujours aimé. Depuis le lycée, javais des cours en option lourde, passionants.
Je suis photographe, alors je me suis orientée vers une école de photo à l'époque, mais je ne me suis pas retrouvée dans leur enseignement.
Aujourdhui je souhaite retrouver un cursus. Et je veux faire qqch qui me plait biensur.
Etudier en norvegien me parait un peu difficile pour le moment. C'est pourquoi j'avais pensé au CNED. Voici ma question, crois tu que cette formation peut se suivre avec plaisir et aisance même à distance, sans la l'exemple de professeurs, ou l'échange avec les élèves?
Merci d'avance! Fanny
Marsh Posté le 02-12-2010 à 21:42:23
Hum, je n'ai jamais suivi de cours à distance donc je crains de pas pouvoir te fournir de réponse fiable ... cela étant l'HDA est comme tu l'imagines une discipline où le visuel compte énormément, et je me souviens qu'on ramait pas mal en licence pour rattraper un cours sur la peinture flamande du XVe, par exemple, parce qu'il est difficile de saisir par écrit toutes les différences stylistiques qu'il y a entre Bouts et van der Weyden, par exemple. C'est par contre quelque chose que l'œil enregistre, avec un peu de pratique on peut différencier les deux assez facilement... Donc est-ce que cette formation peut se suivre à distance, je dirais a priori oui, pourvu que tu t'assures que le recours à l'image soit particulièrement important.
Tu ratera par contre tout le côté spectacle des CM, les profs d'HDA ayant, sans doute plus qu'ailleurs, des personnalités très marquées et une manière de faire partager leurs connaissances très intéressante.
Marsh Posté le 03-12-2010 à 21:22:18
vandread a écrit : Up Je suis le seul futur chômeur ici ou quoi ? |
J'avais eu 2/20 à mon partiel d'histoire de l'art. C'était il y a fort longtemps
Marsh Posté le 04-12-2010 à 01:47:41
vandread a écrit : Ça portait sur quoi ? |
Histoire de l'art : Rome toussa
Je me souviens juste d'un joli vase à pois rouges. J'ai tapé 4/5 phrases sur la beauté des pois rouges
Marsh Posté le 06-12-2010 à 22:11:45
vandread a écrit : Up Je suis le seul futur chômeur ici ou quoi ? |
Tu as vu "ce que mes yeux ont vu" avec Sylvie Testud ?
Marsh Posté le 26-04-2011 à 21:44:38
est ce que vous savez s'il y a un cursus double Histoire de l'Art/ Droit à Tours ?
Marsh Posté le 01-05-2011 à 21:46:46
Non, il n'y a pas de cursus spécifique avec horaires aménagés comme c'est - je crois - le cas à la Sorbonne. Faut donc y aller à la débrouille.
Marsh Posté le 01-05-2011 à 21:52:22
vandread a écrit : L’histoire de l’art, c’est quoi ? |
ERROR SYNTAX
Marsh Posté le 01-05-2011 à 23:57:04
vandread a écrit : Non, il n'y a pas de cursus spécifique avec horaires aménagés comme c'est - je crois - le cas à la Sorbonne. Faut donc y aller à la débrouille. |
Et idem à Assas.
C'est l'énorme avantage de ces bi-licences : les enseignements sont complémentaires (exit les cours d'anglais en doublon), les horaires globalement bien foutus, et l'emploi du temps plus léger que la somme des deux licences traditionnelles.
Marsh Posté le 02-05-2011 à 00:15:08
Ethnik a écrit : |
Voui, et à Paris si mes souvenirs sont bons on ne perd pas trop de temps à courir d'un site universitaire à un autre (à Tours, compter une demi-heure pour aller des Tanneurs aux Deux-Lions. Avec les travaux du tramway, faire un DC² sans horaires aménagés revient à se tirer une balle)
Marsh Posté le 29-08-2011 à 00:34:03
Bonjour !
Je suis attirée par le marché de l'art ou de la médiation culturelle. Il existe des écoles privées (EAC, IESA...) qui coûtent la peau des c******* en trois ans. Apparemment, le + qu'elles apportent est l'alternance, et donc le carnet d'adresse qui se créé au fil des études, tout ça...
Je pense que ce peut être un coup de main de faire au moins la troisième année de leur programme. (Je veux dire que je n'aurais jamais les tunes pour m'offrir le parcoure entier.) Mais j'ignore quel sont leurs équivalences par rapport à la fac : Est-ce que tu en as une vague idée ? Par exemple, est-ce qu'une L2 permettrait d'entrer en troisième année? Si tu connais des gens qui ont fait ce parcoure je serais intéressée pour les contacter.
Plus concrètement, quel est ton opinion sur ces écoles privées? Est-ce que les avantages qu'elles présentent sont indéniables ou est-ce que ça sent l'illusion de la boîte à fric?
Aussi, penses-tu que c'est une grosse tare niveau débouchés d'être diplômé en histoire de l'art alors que certaines fac proposent un seul même cursus qui dispense à la fois histoire de l'art ET archéologie?
Toujours par rapport aux débouchés, on m'a conseillé de trouver un petit job dans une galerie d'art, ou chez un commissaire-priseur, ou etc, à côté de mes études pour me faire le carnet d'adresse qui a l'air si indispensable. A ma connaissance, le milieu est tellement bouché qu'il ne m'aurait jamais traversé l'esprit que se trouver un job d'étudient dans le domaine de l'histoire de l'art soit faisable. Tu as des camarades qui en ont trouvé toi?
Aussi je n'ai pas entendu parler de ton master. ça m'intrigue que ça parle d'archi, puisqu'il y a des écoles d'archi qui sont à ma connaissance les seules à lâcher une habilitation à la maîtrise d'ouvrage et donc le titre d'architecte. Donc c'est quoi?
Sinon, si tu as des conseils de méthode de travail, je suis preneuse. J'appréhende la fac car j'ai une mémoire de poisson rouge et je ne sais pas me concentrer. Est-ce qu'on potasse beaucoup de gros livres plein de phrases interminables en histoire de l'art?
Merci d'avance.
Marsh Posté le 29-08-2011 à 01:29:56
Bonsoir,
Pour tout dire je ne suis pas spé en histoire de l'art mais d'après ce que je sais: l'entrée directement en 2ème année des deux écoles dont tu parles est possible, par contre directement en 3ème année, à l'évidence c'est impossible... (d'ailleurs logique, sinon ça servirai à quoi de payer une fortune à l'école, si tu pouvais directement débarqué en 3ème année avec une simple licence.
Par contre, avec un master 1 (voire une licence en HdA), il est possible d'intégrer l'un de leurs diplômes d'école (sur entretien et dossier).
Après, pour ce qui est de leurs réputations, je laisse la parole aux spécialistes...
Pour le master dont il est question dans le post de Vandread, sa finalité n'est pas d'être "Architecte" (tout comme tu ne fait pas une licence d'histoire de l'art pour être artiste...); il est d'ailleurs vrai que le titre d'architecte est un titre dit protégé.
Par rapport aux débouchés, le conseil de trouver un petit job est judicieuse à mon avis: rien de tel de se frotter à la réalité, et cela le plus tôt possible. Au vue de la "crise" actuelle, pourquoi ne pas essayé de décroché un petit stage pour débuter...? Un: ils seront peut être moins réticents. Deux: ça te fera une petite expérience. Trois: si c'est ton premier contact réel, ça permettra de vérifier si cela te plaît...
Pour le travail à la fac. Il ne faut pas se leurrer, pour réussir en histoire de l'art, à mon humble avis, il faut avoir une solide culture générale en art (c'est évident) mais aussi en histoire. Il faut également prévoir pas mal de "visites" culturelles (normal, également).
Tu envisages quelle fac? Car suivant les universités, les cours et les approches diffèrent. (je prends l'exemple que je connais le mieux: je sais qu'en première année de Licence HdA à Lille 3, il y a beaucoup d'histoire "pure", à vrai dire une partie des cours sont en commun avec la première année de licence d'histoire pour permettre les réorientations.
Quand tu parles de tes ambitions, j'ai du mal à saisir ce que tu vises comme métier... car c'est plûtot vaste le marché de l'art et encore plus la médiation culturelle...
J'espère avoir fait avancé le débat
Marsh Posté le 29-08-2011 à 02:17:14
tain, j'allais vous trouvez le plus gros logo du pôle emploie mais finalement, le premier post est tellement raisonnable et down to earth que je ne peut que vous souhaitez bonne chance .
Marsh Posté le 29-08-2011 à 08:05:41
taupeman a écrit : tain, j'allais vous trouvez le plus gros logo du pôle emploie mais finalement, le premier post est tellement raisonnable et down to earth que je ne peut que vous souhaitez bonne chance . |
A toi aussi on te souhaite bonne chance
Marsh Posté le 29-08-2011 à 09:22:37
Sinon , le double cursus droit /histoire de l'art est possible à Grenoble : l'UPMF propose unr licence d'histoire de l'art (en présentiel ) et une licence de droit à distance ( ainsi que des M1 ). Si on est assez brutasse c'est faisable , tout en ayant pas les inconvénients inhérent aux deux cursus en présentiel.
Concernant l'enseignement , il vient d'être rajouté de l'histoire de l'art dans les programmes au collége ( et lycée peut être ) , donc ça peut être une voie pour les sado masos qui veulent manger à condition de se taper des collégiens et d'avoir une double licence avec l'histoire
Marsh Posté le 29-08-2011 à 20:07:25
Keitaro54 a écrit : Sinon , le double cursus droit /histoire de l'art est possible à Grenoble : l'UPMF propose unr licence d'histoire de l'art (en présentiel ) et une licence de droit à distance ( ainsi que des M1 ). Si on est assez brutasse c'est faisable , tout en ayant pas les inconvénients inhérent aux deux cursus en présentiel. |
C'est tout nouveau comme possibilité. La licence de droit n'est ouvert que depuis cette rentrée.
Mais je trouve assez "costaud" les deux cursus en parallèle non?
Marsh Posté le 29-08-2011 à 20:48:41
Tu es de Gre ? Nan au contraire ça fait plusieurs années que la licence de droit est ouverte a distance . c'est dur mais faisable pour la 1ère année . après c'est hardcore .. quand tu vois le taux de redoublement en 2 eme année de droit en présentiel alors qu'ils ne font presque que ça alors en double cursus ..
Marsh Posté le 06-09-2011 à 14:39:12
Touliette a écrit : Bonjour ! |
Les écoles privées sont effectivement souvent très chères. Je ne suis pas dans une fac parisienne, donc je ne saurais pas te dire ce que ça vaut, mais en province, on peut tout à fait investir la scène culturelle locale par le biais de la fac. Le tout est d'être débrouillard et de commencer à nouer des relations tôt, dès la L1 ... De plus en plus de fac d'HdlA proposent des options permettant d'assurer du commissariat d'exposition dans des institutions notables (à Tours, il y a des partenariats avec le musée des Beaux-Arts et le Centre de Création Contemporaine, par exemple). Ca ne donne évidemment pas du boulot à la sortie, mais ça fait déjà ça dans le CV, et ça fait rencontrer du monde.
A ma connaissance, il y a bien des passerelles pour passer de la fac aux boîtes privées. Mais comme tu t'en doute, elles fonctionnent au fric - peut-on leur en vouloir ? - et il n'est déjà pas évident pour des étudiants de la maison de passer au niveau supérieur. S'il y a des places pour des faqueux, elles doivent donc être rares. Maintenant, étant moi-même un produit de la filière fac, je vais défendre mon bout de gras, mais il y a des masters en médiation culturelle et en marché de l'art qui fonctionnent bien, professionnellement parlant. Ils sont eux aussi sélectifs, mais tu n'a spas à débourser 8000 € l'année.
Pour le cursus intégré HdlA/Archéo, je ne sais pas trop. Plus que le contenu scientifique, il faut voir si le côté archéo apporte des compétences (habilitation à effectuer des fouilles, maniement d'outils informatiques, etc). Il y a aussi des facs qui proposent un diplôme d'archéo. Lequel des deux est le plus avantageux, je l'ignore.
Le milieu de l'histoire de l'art n'est pas si bouché que ça ; je parle en tout cas pour ma petite ville de province. Tu peux trouver un stage sans connaître personne dans la profession. Pour certains ça se passe très bien, d'autres se font exploiter pendant trois mois, mais c'est le lot de tous les stages. Je crois par contre qu'il n'est plus possible de faire, à la fac, des stages non-obligatoires, ce qui est une aberration. Veille bien à ce que ton cursus comprenne bien des stages obligatoires. Et essaie les job d'été, il y en a toujours. Ca peut être de l'accueil dans un musée perdu au fin fond de la Brenne, mais c'est toujours mieux que rien.
Pour ce qui est de mon master, c'était un master recherche en histoire de l'architecture contemporaine. Je suis infoutu de dessiner correctement, et je n'ai pas du tout la culture BTP indispensable à l'exercice de la profession d'architecte - ce qui est un tort. Grosso modo, je vais pouvoir te définir les grands courants architecturaux des XIX-XXe siècles, les grands théoriciens, le pourquoi du comment de la forme architecturale, des grandes politiques publiques de l'Etat, etc ...
L'apprentissage à la fac est un peu particulier. Ce n'est pas du par-coeur comme en droit, par exemple, où tu dois connaître sur le bout des doigts cent arrêts de tribunaux administratifs... mais il y a quand même pas mal de noms d'oeuvres, d'architectes, de dates à retenir. Après, au-delà des connaissances, c'est plus une logique, une plasticité à acquérir, c'est-à-dire arriver à articuler correctement toutes ces données. Savoir comment différentes théories architecturales vont s'échanger, s'hybrider, comment tel artiste va avoir influencé tel autre, comment tel contexte social va dicter l'apparition de tel genre de peinture, quelle était la destination des statues des empereurs romains, etc, etc ... Mais dans tous les cas oui, il faut beaucoup lire. Mais de mon point de vue, il n'est pas indispensable de chercher à tout apprendre par coeur : on apprend plus en lisant dix livres qu'en essayant d'en apprendre par coeur un.
Lolita1984 a écrit : |
Sans horaires aménagés c'est à peu près mission impossible. Rien n'est fait pour faciliter la vie des double-cursus, et les scolarités baignent souvent dans une ignorance crasse de leur condition. L'idéal est vraiment d'avoir un double-cursus intégré. Ce n'est pas infaisable, mais en termes de charge de travail ça doit représenter ce qu'ont des étudiants en prépa. La grosse difficulté est surtout, je trouve, de parvenir à concilier deux disciplines que très peu de choses rapprochent. Ce qui m'a fait quitter le DC², c'est d'avoir trop préféré l'histoire de l'art au droit.
Marsh Posté le 06-09-2011 à 19:52:40
bonsoir
S'il y a dans les parages un étudiant de L1 histoire de l'art à Paris 1 ayant assisté à la pré rentrée d'hier: j'aimerais connaitre les horaires des cours d'amphi pour cette année (je compte assister à plusieurs cours en auditeur libre). Je demande ici, on sait jamais
Merci
Marsh Posté le 07-09-2011 à 20:43:45
lesurfman a écrit : bonsoir |
Bah lesurfman, tu peux aller sur l'EPI pour les cours d'histoire de l'art. Honnêtement je pense qu'il est plus pratique d'avoir les cours sur papier ou sur écran comme sur l'EPI s'ils sont disponibles bien sûr,que d'aller aux cours d'autant plus que les horaires de cours peuvent se chevaucher sur ton EDT actuel. Tu pourras travailler cela quand tu le voudras alors que ce sera pas le cas en allant en cours à cause des horaires...
Bon je dis cela comme ça même si j'ai dû mal à comprendre pourquoi cela t'interesse vu que tu es en L3 éco il me semble mais je ne voudrais pas me montrer indiscret donc fais comme bon te semble.( et désolé de ne pas te fournir ce que tu voulais à la base les horaires)
Marsh Posté le 07-09-2011 à 21:33:34
Je n'ai pas les droits d'accès à l'EPI pour l'Ufr d'histoire de l'Art, ça aurait été bien pratique effectivement. Mais je doute qu'il y ait de toute façon du contenu en ligne correspondant aux cours d'amphi, ou alors presque rien
Quand au fait que je veuille approcher ce domaine qui n'a rien à voir avec mes études actuelles, c'est par pur intérêt pour l'art. Et mon emploi du temps de cette année me le permettra, j'en suis sûr
Marsh Posté le 17-07-2013 à 15:21:22
vandread a écrit : Up Je suis le seul futur chômeur ici ou quoi ? |
Up
Et depuis, tu es mort de faim alors ?
Spoiler : Je m'inscris après-demain |
Marsh Posté le 20-07-2013 à 14:51:00
Bonjour bonjour, une petite question, en M1 Histoire de l'Art à Paris 4 il faut combien de moyenne pour valider ? Il paraît que 10 ne suffit pas.
Merci
Marsh Posté le 03-05-2009 à 01:28:02
L’histoire de l’art, c’est quoi ?
L’HdlA, c’est l’étude des œuvres d’art par une approche avant tout historique et contextuelle, c’est la recherche de la technique, de l’idée, du discours, etc. dans toute œuvre artistique. De quoi est matériellement faite une œuvre ? Qu’est-elle visuellement ? Dans quel contexte, dans quelle intention a-t-elle été crée ? A-t-elle été voulue comme art ? Qu’a-t-elle influencé ? Comment son histoire a-t-elle été faite ? C’est contrairement aux apparences, une discipline scientifique multi-formelle, multi-méthodologie : il n’y a pas qu’une seule manière d’étudier une œuvre, un courant artistique ou la production d’une aire géographique La vision actuelle de l’histoire de l’art tend même à en faire une science multidisciplinaire : l’historien de l’art fait appel aux sciences humaines que sont la philosophie, l’archéologie, la sociologie, l’anthropologie, l’histoire bien sûr, la théologie, mais aussi plus souvent qu’on ne le pense à des sciences exactes : chimie, physique, voire parfois même mathématiques. C’est une science somme toute relativement récente : la définition d’ « art », encore aujourd’hui très poreuse, ne s’est fermement établie dans les sociétés occidentales qu’au XVIIIè siècle.
L'histoire de l’art est une « discipline qui prend en charge, en les identifiant, en les classant et les hiérarchisant, les produits de l'activité humaine dans les domaines de la création "visuelle", différents de la musique et de la littérature » (André Chastel)
Passé cette très brève et très, très partielle présentation de ce que peut être l’histoire de l’art, parlons études, parlons boulot, parlons big business.
En France, l’histoire de l’art s’étudie en grande majorité en université. Arlésienne des ministères de l’Education Nationale, la question de son enseignement en primaire et collège n’a toujours pas trouvé de débouché concret. De très rares lycées proposent une introduction à l’histoire de l’art, souvent en filière littéraire, qui n’est qu’assez rarement en phase avec l’enseignement tel qu’il est pratiqué en université.
Le supérieur, venons-y. On parle histoire de l’art dans d’assez nombreuses écoles privées de dessin, de graphisme, d’architecture, de communication parfois, mais bien souvent uniquement sous une approche ou bien formaliste, ou bien technique, selon la nature de l’établissement proposant l’enseignement. Les quelques facs en France proposant un enseignement uniquement centré sur l’histoire de l’art s’efforcent d’être aussi variées que possible dans leurs approches, quelques unes le couplent avec l’archéologie.
On trouve ainsi les facs suivantes : Paris I-IV-X, Toulouse II, Tours, Lyon II, Bordeaux III, Rennes II, Lille III, Nancy II, etc …
Finissons à présent sur les débouchés.
La rumeur se vérifie facilement : en histoire de l’art, les places les plus disputées (conservateur dans un musée national, par exemple) sont très, très, très chères. La règle est avant tout – comme sans doute partout ailleurs – de ne pas rentrer en L1 sans avoir déjà un début d’idée de carrière : les trois années de licence passent vite, et une licence d’histoire de l’art n’ouvre à peu près aucune porte. Des concours sont bien entendus possibles en sortie de L3, en école de restauration notemment, mais ils sont d’accès difficile. De même, d’assez nombreux masters existent, qu’ils soient ou non professionalisants. Dans les deux cas, ils n’apportent pour ainsi dire rien de plus s’ils ne sont pas brillement réussis : un master d’histoire de l’art médiocre, sur le marché du travail, ne vaut à peu près rien, et risque de ne pas avoir suffisament préparé son possesseur aux concours qu’il pourrait passer. Les thésards ne sont guère mieux lotis, les postes d’enseignants étant rares.
Les débouchés de l’histoire de l’art sont donc assez vastes, chacun devant creuser son trou : pêle mêle, comissaire-priseur, guide conférencier, animateur du patrimoine, enseignant universitaire, restauration, conservateur, graphiste, fiscaliste du marché de l’art, galeriste, antiquaire, iconographe, bibliothéquaire, etc. La clé étant ou bien d’avoir une seconde corde à son arc (autre cursus universitaire ou non en parallèle) ou d’exceller littéralement dans son domaine de prédilection : l’HdlA offre et offrira des places aux meilleurs dans leurs domaines, peut-être aux seconds, mais pas aux suivants. Bref une filière plus ardue qu’il n’y paraît, mais ô combien passionante.
Voilà voilà. A part ça, compter dans les 80 à 90% de filles.
Je me permets donc d’ouvrir ce topic Histoire de l’Art.
Message édité par vandread le 21-01-2012 à 01:58:14