abandonner la these

abandonner la these - Etudes / Orientation - Emploi & Etudes

Marsh Posté le 28-08-2008 à 11:07:56    

bonjour,
je suis dans une situation qui m'angoisse enormement.j'ai commencé une these en chimie il y a un an et ca fait un an que j'ai envie d'arreter.j'ai continué jusqu'ici en esperant avoir un declic et trouver enfin la motivation que je devrais avoir mais sans succes.les jours passent, les mois passent et c'est de plus en plus dur d'aller travailler dans ces conditions.je vois bien que la recherche ce n'est pas fait pour moi.je voudrais vraiment arreter.le probleme est que j'ai peur d'en parler a mes directeurs de these.qu'est ce que je risque si je rompt mon contrat.il s'agit d'un CDD de 2 ans et j'arrive a la fin de ma 1ere année.dans mon contrat il est juste marqué:
"le contrat peut etre resilié:
-sans preavis, a l'initiative de l'une ou l'autres des parties pendant 2 mois suivant l'entree en fonctions
-a l'initiative du directeur general du CNRS passé le delai de 2 mois suivant l'entree en fonctions, pour des motifs reeles et serieux, et notamment pour faute disciplinaire, insuffisance professionnelle,traivail pour le compte d'un tiers...en ce cas, le cocontractant est informé des griefs portés contre lui et mis en mesure de presenter ses observations sur les fautes qui lui sont reprochées
-a l'initiative du beneficiaire du present contrat
hormis le cas de faute grave pour lequel le licenciement sans indemnité ni preavis peut etre prononcé, la durée du preavis a respecter par l'une ou l'autre des parties,sauf accord amiable expres entre elles, est la suivante:
      - 8 jours si le beneficiaire a moins de 6 mois de services
      -1 mois s'il a au moins 6 mois et moins de 2 ans de services
      -2 mois s'il a au moins 2 ans de services
 
donc si je ne cherche pas plus loin je n'ai qu'a donner un preavis de 2 mois
mais j'ai lu qu'un CCD ne peut pas etre rompu facilement, qu'il faut qu'il y ait accord amiable des 2 parties ou avoir trouver un CDI.dans mon cas j'aurais pas de CDI, j'envisage de passer le CAPES pour etre professeur en college et lycee.
apparement on peut me demander une compensation financiere voire tout le samaire qui m'a été versé pendant mon année de these!
 
qu'en est il reellement?c'est la seule chose qui me freine pour arreter ma these.je trouve des personnes qui se pose la meme questions sur des  forums mais il n'y a aucune reponse claires et sur.
j'en peux plus je ne dors plus je suis stressée en permanence il faut que ca s'arrete.
merci de me venir en aide

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Marsh Posté le 28-08-2008 à 11:07:56   

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Marsh Posté le 28-08-2008 à 11:52:12    

Si c'est un CDD "normal", une simple lettre en recommandé avec accusé de réception suffit. Tu auras juste un préavis de 2 mois à faire.


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Académie Grand Lyon - Club de Taekwondo et Body Fight Game sur Lyon 5, Dardilly et Jassans-Riottier
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Marsh Posté le 28-08-2008 à 12:04:02    

C'est un CDD de 2 ans dans une entreprise privée, une administration, une entreprise publique, un centre de recherche public ou privé ou autre cas ? C'est juste une question pour avoir des infos supplémentaires qui pourraient apporter des nuances.
Sinon, pour un CDD "classique", c'est juste une lettre avec AR en prenant bien le soin de respecter les 2 mois de préavis devrait suffire (comme l'a déjà dit gomme).

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Marsh Posté le 28-08-2008 à 12:07:00    

gomme a écrit :

Si c'est un CDD "normal", une simple lettre en recommandé avec accusé de réception suffit. Tu auras juste un préavis de 2 mois à faire.


 
merci pour ta reponse gomme mais je crois que c'est un peu plus compliqué que ca.voici ce que j'ai trouvé dans le code du travail:
"La rupture du contrat de travail à durée déterminée (CDD)
Fiche pratique  
   
 
 
La rupture anticipée d'un CDD est beaucoup moins souple que celle du contrat à durée indéterminée. Le CDD ne peut en effet être rompu avant son terme dans quatre cas.  
   
   
Dernière mise à jour : mars 2007  
   
Dans quels cas peut-on rompre un CDD de manière anticipée ?
L'accord des parties : si l'employeur et le salarié se mettent d'accord, ils peuvent mettre fin à tout moment au contrat de travail. L'accord doit faire l'objet d'un écrit et faire apparaître la volonté claire et non équivoque des parties de rompre le contrat. Elle ne donne pas lieu au versement de dommages et intérêts.
 
La force majeure : la force majeure est un événement imprévisible, inévitable et insurmontable rendant impossible l'exécution du contrat de travail. Ce mode de rupture est purement théorique puisque les juges se montrent extrêmement stricts quant à l'appréciation des cas de force majeure. Ainsi, la cessation d'activité de l'entreprise, les difficultés d'ordre économique même importantes ou la maladie du salarié ne relèvent pas de la force majeure.
 
La faute grave : il s'agit d'un fait ou d'un ensemble de faits constituant une violation des obligations découlant du contrat de travail d'une importance telle qu'elle rend impossible la continuation du contrat de travail. Elle peut être imputable au salarié (abandon de poste, insubordination, violences envers un autre salarié ou un client…) mais aussi à l'employeur (harcèlement sexuel ou moral, injures racistes à l'encontre de l'un de ses employés…). L'insuffisance professionnelle ne constitue pas une faute grave.
 
L'embauche à durée indéterminée : le salarié qui justifie d'une embauche sous contrat à durée indéterminée peut rompre le CDD avant la fin du terme. Il doit pour cela respecter un préavis, calculé à raison d'un jour par semaine de travail, dans la limite de deux semaines.
 
Quelle est la sanction pour une rupture en dehors des cas autorisés ?
Pour une rupture à l'initiative de l'employeur : si l'employeur rompt le contrat en dehors de la période d'essai et des cas autorisés, il doit payer au salarié une somme au moins égale à la rémunération que ce dernier aurait perçue jusqu'au terme du contrat. Ainsi, s'il restait huit mois de contrat au salarié dont le CDD a été injustement rompu, l'employeur devra lui verser une indemnité au moins égale à huit mois de salaire.  
 
Pour une rupture à l'initiative du salarié : il peut être condamné par le tribunal à verser à son employeur des dommages et intérêts correspondant au préjudice subi. Le préjudice varie donc en fonction des circonstances de la rupture. Il pourrait, par exemple, être élevé si la rupture a eu lieu à la veille d'un rendez-vous important avec un client".

 
ce que je crains c'est que mes directeurs de these ne veuillent pas que j'arrete.si ils sont d'accord tout ira bien (accord des parties) mais si ce n'est pas le cas je me retrouve dans le dernier cas (sanction pour une rupture de contrat:dommages et interets) en grs je risque de devoir rembourser une partie de ma bourses de these ou payer une amende ce qui revient au meme
 
si quelqu'un en sait plus qu'il se fasse connaitre svp.je ne sais pas quoi faire mais ca peut pas continuer comme ca

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Marsh Posté le 28-08-2008 à 12:08:12    

henri-alexandre a écrit :

C'est un CDD de 2 ans dans une entreprise privée, une administration, une entreprise publique, un centre de recherche public ou privé ou autre cas ? C'est juste une question pour avoir des infos supplémentaires qui pourraient apporter des nuances.
Sinon, pour un CDD "classique", c'est juste une lettre avec AR en prenant bien le soin de respecter les 2 mois de préavis devrait suffire (comme l'a déjà dit gomme).


 c'est un CCD avec le CNRS: contrat de these de 2 ans.je bosse en collaboration avec le CEA mais mon contrat est CNRS

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Marsh Posté le 28-08-2008 à 12:35:37    

Mon premier conseil (il vaut ce qu'il vaut et tu peux même le rejeter si tu le souhaites) : essaie de ne pas paniquer et reprends toi pour aborder sereinement la situation.  
 
Sinon, il y a une chose qui marche parfois : aller voir une permanence d'avocats (il en existe des gratuits) ou une permanence syndicale (oui, ils peuvent parfois servir les syndicalistes) en ayant ton contrat avec toi bien sûr.
Il y aussi ce qu'on appelle "Conseil de prud'homme" dans le chef lieu du ton Département ou de ton arrondissement, ils pourront probablement te conseiller / te renseigner ou te guider vers quelqu'un qui pourra te renseigner gratuitement. Le Conseil de prud'homme est un tribunal donc tu précises bien que ce n'est pas pour porter une affaire devant le tribunal mais pour avoir des infos (etc... et tu expliques ton cas).
 
Autre chose : est-ce que c'est vraiment impossible pour toi d'en discuter avec un des 2 directeurs de thèse ? Il y en a bien un qui est sympa, accessible et "humain", non ? Ca facilitera beaucoup ton cas.

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Marsh Posté le 28-08-2008 à 13:25:55    

henri-alexandre a écrit :

Mon premier conseil (il vaut ce qu'il vaut et tu peux même le rejeter si tu le souhaites) : essaie de ne pas paniquer et reprends toi pour aborder sereinement la situation.  
 
Sinon, il y a une chose qui marche parfois : aller voir une permanence d'avocats (il en existe des gratuits) ou une permanence syndicale (oui, ils peuvent parfois servir les syndicalistes) en ayant ton contrat avec toi bien sûr.
Il y aussi ce qu'on appelle "Conseil de prud'homme" dans le chef lieu du ton Département ou de ton arrondissement, ils pourront probablement te conseiller / te renseigner ou te guider vers quelqu'un qui pourra te renseigner gratuitement. Le Conseil de prud'homme est un tribunal donc tu précises bien que ce n'est pas pour porter une affaire devant le tribunal mais pour avoir des infos (etc... et tu expliques ton cas).
 
Autre chose : est-ce que c'est vraiment impossible pour toi d'en discuter avec un des 2 directeurs de thèse ? Il y en a bien un qui est sympa, accessible et "humain", non ? Ca facilitera beaucoup ton cas.


 
je vais essayer de leur en parler mais j'ai peur qu'ils rejettent ma demande d'arreter la these.dans ce cas je pourrais pas payer une grosse indemnité et devrais continuer et la ils vont me pourrir la vie

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Marsh Posté le 28-08-2008 à 13:59:57    

topic thésards


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Vulnerant omnes, ultima necat. / "les vrais privilégiés ne sont pas les fonctionnaires comme on le dit souvent mais les salariés des grands groupes"/"Avoir l'esprit ouvert n'est pas l'avoir béant à toutes les sottises." Jean Rostand
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