les forts ont tout et les faibles ont des miettes

les forts ont tout et les faibles ont des miettes - Vie pratique - Discussions

Marsh Posté le 05-01-2009 à 02:31:05    

bonjour
 
Nous (les êtres humaines) sommes régis par la loi de la nature et sommes des prédateurs (autant que dans la jungle). Les plus forts ont le pouvoir, l'argent, les plus belles femmes, les belles voitures, les belles villas,..... Les plus faibles ne récoltent que des miettes, ils vivent en-dessous de leur moyen, sont pauvres,.... Cela a toujours été comme ça et le sera toujours.
 
sur wikipedia, il y a une dualité selon nietzsche dans la morale des forts et des faibles :
 
 
La morale des faibles se caractérise par son ressentiment ; Nietzsche en décrit ainsi le mécanisme psychologique :
« Lorsque les opprimés, les écrasés, les asservis, sous l'empire de la ruse vindicative de l'impuissance, se mettent à dire : « Soyons le contraire des méchants, c'est-à-dire bons ! Est bon quiconque ne fait violence à personne, quiconque n'offense, ni n'attaque, n'use pas de représailles et laisse à Dieu le soin de la vengeance, quiconque se tient caché comme nous, évite la rencontre du mal et du reste attend peu de chose de la vie, comme nous, les patients, les humbles et les justes. »- Tout cela veut dire en somme, à l'écouter froidement et sans parti pris : « Nous, les faibles, nous sommes décidément faibles ; nous ferons donc bien de ne rien faire de tout ce pour quoi nous ne sommes pas assez forts. » - Mais cette constatation amère, cette prudence de qualité très inférieure que possède même l'insecte (qui, en cas de grand danger, fait le mort, pour ne rien faire de trop), grâce à ce faux monnayage, à cette impuissante duperie de soi, a pris les dehors pompeux de la vertu qui sait attendre, qui renonce et qui se tait, comme si la faiblesse même du faible - c'est-à-dire son essence, son activité, toute sa réalité unique, inévitable et indélébile - était un accomplissement libre, quelque chose de volontairement choisi, un acte de mérite. Cette espèce d'homme a un besoin de foi au « sujet » neutre, doué du libre arbitre, et cela par un instinct de conservation personnelle, d'affirmation de soi, par quoi tout mensonge cherche d'ordinaire à se justifier. »
La morale des faibles est donc l'expression de ce ressentiment : le ressentiment est l'affect d'une volonté vaincue qui cherche à se venger, c'est-à-dire qu'il est le symptôme d'une vie décroissante, qui ne s'est pas épanouie. Cette vengeance s'exprimera par des valeurs créées pour lutter contre les forts, en dévalorisant leur puissance (le fort devient le méchant par opposition au bon). Ainsi, selon Nietzsche, la pitié, l'altruisme, toutes les valeurs humanitaires, sont en fait des valeurs par lesquelles on se nie soi-même pour se donner l'apparence de la bonté morale et se persuader de sa supériorité ; mais sous ces valeurs illusoires fermente une haine impuissante qui se cherche un moyen de vengeance et de domination. Le christianisme, l'anarchisme, le socialisme, etc. sont des exemples de morales du ressentiment.
« La révolte des esclaves dans la morale commence lorsque le ressentiment lui-même devient créateur et enfante des valeurs : le ressentiment de ces êtres, à qui la vraie réaction, celle de l'action, est interdite et qui ne trouvent de compensation que dans une vengeance imaginaire. Tandis que toute morale aristocratique naît d'une triomphale affirmation d'elle-même, la morale des esclaves oppose dès l'abord un « non » à ce qui ne fait pas partie d'elle-même, à ce qui est « différent » d'elle, à ce qui est son « non-moi » : et ce non est son acte créateur. Ce renversement du coup d'œil appréciateur - ce point de vue nécessairement inspiré du monde extérieur au lieu de reposer sur soi-même - appartient en propre au ressentiment : la morale des esclaves a toujours et avant tout besoin, pour prendre naissance, d'un monde opposé et extérieur : il lui faut, pour parler physiologiquement, des stimulants extérieurs pour agir ; son action est foncièrement une réaction. »
 
La morale des forts
 
En sens contraire, la morale des forts exalte la puissance, c'est-à-dire l'égoïsme, ou plaisir d'être soi, la fierté, l'activité libre et heureuse. Ces valeurs sont essentiellement le résultat d'une spiritualisation de l'animalité qui peut alors s'épanouir heureusement. Ainsi en Grèce la sexualité est-elle exprimée dans les cultes de Dionysos et dans l'art ; chez Platon, le désir de savoir est la conséquence d'une spiritualisation de l'instinct de reproduction. La morale des faibles agit en sens contraire, en cherchant à détruire à la racine tous les instincts, par haine de la vie, c'est-à-dire par suite d'une violence intériorisée qui ne peut s'exprimer que sous la forme négative de la destruction de soi (c'est le mauvais de la morale aristocratique). Par contraste, ce qui caractérisera le mieux une morale de forts, ce sera sa capacité d'élever des hommes cultivés, inventifs, actifs, doués d'une volonté forte et constructive.
On ne doit pas cependant ignorer que les forts, dans l'histoire, sont tout d'abord (terme souligné par Nietzsche dans le premier aphorisme de la neuvième partie de Par-delà bien et mal) des hommes violents, mais cette violence n'est pas d'une même sorte que la violence du faible, qui lui aussi veut la puissance, mais par d'autres moyens. La violence du fort est spontanée et sans arrière-pensées, elle n'est pas vindicative, tandis que la violence du faible est calculée, et c'est une violence au service du ressentiment, i.e. de la haine. Bien que la force ne soit pas chez Nietzsche nécessairement exprimée par la violence, et, qu'en outre, la spiritualisation des instincts les plus agressifs soit la forme la plus haute de la culture, il reste que la "spontanéité" du fort est en premier lieu particulièrement cruelle, quelle que soit la civilisation considérée :
« Cette "audace" des races nobles, audace folle, absurde, spontanée ; la nature même de leurs entreprises, imprévues et invraisemblables - Périclès célèbre surtout la ῥαθυμία des Athéniens - ; leur indifférence et leur mépris pour toutes sécurités du corps, pour la vie, le bien-être ; la gaieté terrible et la joie profonde qu'ils goûtent à toute destruction, à toutes les voluptés de la victoire et de la cruauté : - tout cela se résumait pour ceux qui en étaient les victimes, dans l'image du "barbare", de "l'ennemi méchant", de quelque chose comme le "Vandale". »
Cette violence n'est pas une fin en soi, mais est le socle de l'élévation humaine, sans lequel l'homme se renie et se mutile en tant qu'animal. L'ensemble des instincts qui font voir la proximité de l'homme avec la bête doit être, pour Nietzsche, spiritualisé, car cette spiritualisation est une augmentation de la volonté de puissance, par exemple dans la création artistique. Ainsi, lorsqu'il examine le processus d'élévation du fort, Nietzsche, qui a souligné la barbarie première de ce fort, ne met pas en avant la force physique, mais bien l'âme.46 Et, dans Ainsi parlait Zarathoustra, il s'adresse ainsi aux hommes violents :
« Le beau est imprenable pour toute volonté violente.  
Et je n'exige la beauté de personne comme de toi, homme violent : que ta bonté soit la dernière de tes victoires sur toi-même.  
Car ceci est le secret de l'âme : c'est seulement quand le héros l'a quittée que s'approche d'elle en silence — le surhéros.  
La violence du faible est en revanche pour Nietzsche problématique, si elle domine : c'est une violence cruelle, une violence pour la vengeance, et elle ne se laisse pas facilement convertir en activités créatrices, mais se transforme plus aisément en systèmes de cruauté, i.e. en religions ou en morales visant à abattre l'existence même de ce qui est différent.
Il faut alors souligner l'importance de cette opposition des deux morales qui structurent l'histoire de l'Occident : tout ce qui est fort a créé ce qui est bon, la philosophie et l'art grecs, ce qui est faible a créé la religion monothéiste et son système de répression de la force qui est encore le notre aujourd'hui. La question qui se pose à Nietzsche est donc de savoir comment un tel système a pu se développer à partir du ressentiment et de l'intériorisation de la volonté de puissance.  
 
Qu'est-ce qui caractérise quelqu'un de fort de quelqu'un de faible dans sa personnalité ou dans son caractère ?

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Marsh Posté le 05-01-2009 à 02:31:05   

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Marsh Posté le 05-01-2009 à 02:40:11    


Qu'est-ce qui caractérise quelqu'un de fort de quelqu'un de faible dans sa personnalité ou dans son caractère ? [/quotemsg]
 
En général, sa bite. Présence ou non, taille, aspect, calibre, odeur, utilisation récurente ou non, visibilité médiatique, intéret scientifique et social, etc...


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Nos tafs de merde Celui à qui tu démontre qu'il a tort, aura la même reconnaissance que le renard envers le piège qui lui prend la patte.
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Marsh Posté le 05-01-2009 à 11:19:10    

Personellement, je dirais que la force réside dans la volonté d'influer sur son propre destin.
Après, que cettevolonté aboutisse à un résultat,celà dépend des capacités de chaque individu et des circonstances, mais la base est la volonté d'agir.
Une personalité de la resistance Française (dont j'ai malheureusement oublié le nom ) a dit:
"Vous pouvez serrer une abeille dansvotre main jusqu'à ce qu'elle meure, mais elle ne mourra pas sans vous avoir piqué"
Un bon exemple:la chute du gouvernement d'allemagne de l'est, réputé pour l'efficacité de sa police.
Un jour, la population a décidé de changer de régime, il n'y a eu ni violences ni révolution:
De par la simple volonté du peuple de prendre son destin en main, le régime s'est effondré tout seul.
 
L'independance de l'Inde en est un autre exemple:
A partir du moment ou il était démontré, fut-ce par des manifestations pacifiques, que la population avait la volonté de se prendre en main et de suivre les consignes de Gandhi et Nehru, les Anglais savaient que les chefs du mouvement pouvaient tout aussi bien lancer des millions d'hommes sur leurs troupes et les submerger.


Message édité par charlie 13 le 05-01-2009 à 11:40:34
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Marsh Posté le 06-01-2009 à 02:17:41    

je dirais qu'un fort est quelqu'un qui sait gérer les pressions quotidiennes tout en étant épanoui. Aussi un fort est quelqu'un de rusé

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Marsh Posté le 06-01-2009 à 02:21:18    

Encore un concept dénué de sens ormis celui que lui donne son auteur...

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Marsh Posté le 06-01-2009 à 02:29:03    

Mxtrem a écrit :

Encore un concept dénué de sens ormis celui que lui donne son auteur...


 
cad ?

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Marsh Posté le 06-01-2009 à 03:22:08    

alexishope a écrit :

bonjour
 
Nous (les êtres humaines) sommes régis par la loi de la nature et sommes des prédateurs (autant que dans la jungle). Les plus forts ont le pouvoir, l'argent, les plus belles femmes, les belles voitures, les belles villas,..... Les plus faibles ne récoltent que des miettes, ils vivent en-dessous de leur moyen, sont pauvres,.... Cela a toujours été comme ça et le sera toujours.


 
Ach, il ne faut pas être aussi neingatif ! Par exemple, il n'y a que mes filles que je considère en dessous de (chez) moi !  [:josef fritzl]


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L'humanité est surévaluée|De la joie et de la bonne humeur, par un cancéreux.|.
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