Guerre des Sexes: La Jeune-Fille et le Spectacle?

Guerre des Sexes: La Jeune-Fille et le Spectacle? - Société - Discussions

Marsh Posté le 19-07-2010 à 18:44:24    

Parlons de ce concept, de cet(te) Jeune-Fille.
 
et, avant que les hysteriques ne se jettent sur moi:
 
Entendons-nous : le concept de Jeune-Fille n’est évidemment
pas un concept sexué. Le lascar de boîte de nuit ne s’y conforme
pas moins que la beurette grimée en porno-star. Le sémillant
retraité de la com’ qui partage ses loisirs entre la Côte d’Azur et ses
bureaux parisiens où il a gardé un pied lui obéit au moins autant
que la single métropolitaine trop à sa carrière dans le consulting
pour se rendre compte qu’elle y a déjà laissé quinze ans de sa vie.

 
la Jeune-Fille
Premiers Matériaux pour une Théorie de la Jeune-Fille
 
http://www.google.com/search?hl=en [...] =&gs_rfai=
 
 
La Jeune-Fille est un mensonge dont le
visage est l’apogée.

 
La Jeune-Fille est soudain prise de vertiges,
quand le monde cesse de tourner
autour d’elle.

La Jeune-Fille ressemble à sa photo.
 
La Jeune-Fille ne parle pas, au contraire :
elle est parlée par le Spectacle.

 
 
GUERRE DES SEXES
 
des reflexions?
 

Citation :


 
Il faut donc comprendre les relations hommes-femmes en termes de théorie des systèmes. L’Histoire procède de ce système de contrôle mutuel qui est un rapport de forces, une lutte pour le pouvoir se tramant autour du phallus, symbolique ou physique et qui structure le développement des sociétés. Les hommes passent leur temps à vouloir enfermer les femmes afin de contrôler les phallus physiques auxquels elles auront accès. Par le pouvoir et la domination sociale ils cherchent à contrôler le désir sexuel féminin. Et les femmes, au moyen de la séduction exhibitionniste, passent leur temps à essayer de s’offrir un accès aux phallus physiques. Par le pouvoir et la domination sexuels, elles cherchent à contrôler le désir sexuel masculin, le phallus, pour bénéficier de sa puissance physique et de son pouvoir symbolique et social. Elles cherchent à exciter le maximum d’hommes, de phallus physiques pour s’ouvrir le plus large choix possible dans la sélection de ceux qui leur paraîtront les meilleurs, les plus virils et puissants. On lance un filet, on attend que des poissons s’y prennent, et on ne garde que les meilleurs. Au moyen des vêtements, des cosmétiques, des bijoux et autres artifices les femmes appellent la puissance érectile des hommes en essayant de les faire bander et de provoquer en eux une envie irrésistible de les pénétrer. Toutes les femmes n’ont pas le même potentiel de séduction. Cette lutte pour la conquête des mâles engendre donc entre elles rivalité et jalousie. Les plus douées, les plus belles, au milieu de tous les mâles qu’elles auront réussi à exciter ne choisiront pour s’en faire pénétrer que ceux qui leur paraissent les plus puissants sexuellement, physiquement ou socialement, c’est-à-dire les plus capables d’assumer une paternité conjugale protectrice. La puissance sexuelle est l’indice de la puissance physique. Et le mâle le plus puissant physiquement est souvent le plus puissant socialement. Quant aux femelles les moins séduisantes, elles prendront ce qui reste, resteront seules ou développeront une homosexualité de compensation. Il en va de même pour les hommes laids ou timides.
 
...
 
Car en effet, aussi longtemps que les femelles éprouveront plus de désir pour les mâles dominants que pour les dominés, les mâles se battront pour être dominants. La violence des mâles, génétiquement programmée par leur taux hormonal de testostérone, est ainsi une simple réponse de la sélection naturelle au désir des femelles qui se porte prioritairement sur les plus agressifs d’entre eux, les plus forts et phalliques. Les femmes n’aiment pas les loosers. Le caractère de coq macho agressif et guerrier de nombreux hommes n’est donc en fait que le résultat d’une sélection sexuelle accomplie par les femmes elles-mêmes qui, séduites par les parades et les démonstrations de force du phallus, n’accepteront de mélanger leur génome et de donner une descendance qu’aux mâles les plus dominateurs, c’est-à-dire les plus protecteurs mais aussi, car toute médaille a son revers, les plus destructeurs. Les guerres et les violences qui jalonnent l’Histoire de l’humanité, loin d’être des phénomènes spécifiquement masculins, sont en fait des produits du système interactif de contrôle mutuel du phallus qui se joue entre hommes et femmes. Tout ce que sont et font les hommes est une réponse au désir des femmes, et tout ce que sont et font les femmes est une réponse au désir des hommes. Au moyen d’une sélection sexuelle impitoyable, chaque sexe façonne l’autre. Les femmes ont donc toujours eu le même poids que les hommes, même si moins visible, dans la construction des phénomènes sociaux et historiques. Rien ne s’est produit dans l’Histoire qui ne fût désiré par les deux sexes.
 
La contraception comme reformulation du rapport hommes-femmes
 
Ce que la nature définissait pour les individus, les individus doivent maintenant le définir par eux-mêmes. Les rôles masculin et féminin que la biologie définissait depuis l’origine des temps, les hommes et les femmes doivent dorénavant les renégocier, peut-être même les réinventer. Mais sur quelles bases ? Selon quelles valeurs ? Redéfinir les rôles c’est redéfinir les identités. Avant la contraception on savait ce qu’était une femme, la nature lui attribuait une fonction sociale spécialisée : c’était fondamentalement une mère en devenir ou réalisée. La contraception a dé-spécialisé le rôle social des femmes. En 2003, l’identité féminine est beaucoup plus floue, une femme peut être une mère mais rien ne l’y oblige, d’où la conséquence systémique du vacillement de l’identité masculine.  
 
La presse féminine fourmille de ces articles de psychologie de comptoir et de tests de personnalité bidons qui symptomatisent le désarroi contemporain de l’identité féminine. Le succès de cette presse vient justement de ce que les femmes y cherchent en urgence les moyens de se définir une identité qui, sinon, reste dans un flou invivable. Le drame de cette presse vient de ce qu’elle ne propose aux femmes qu’un modèle identitaire fictionnel normé selon des critères purement commerciaux. Et le cynisme absolu de cette presse vient de ce que tout y est faux, y compris les pseudo-récits authentiques qui sont en fait des œuvres d’imagination de pigistes rémunérés au lance-pierre. Mais tout y est calibré pour faire rêver, touchant par là un lectorat prêt à payer pour se faire mener en bateau pourvu que cela lui donne l’impression d’exister dans un monde plus valorisant narcissiquement, plus excitant, où le « moi » est défini positivement. Dommage collatéral : cette presse est en train de transformer des générations de femmes en nymphomanes. Mehdi Belhaj Kacem fait à ce sujet les remarques suivantes : « Quand vous disiez, çà et là, que la presse féminine est la pornographie des femmes, la levée de boucliers était immédiate. (…) Là où le porno masculin se braque sur un centre obsessionnel, le désir féminin, dans la presse du même adjectif, s’atomise partout, ne laisse aucun recoin à l’abri de la sonde. »[4] De fait, le sexe en reste LE sujet de prédilection parce que cela fait vendre. La lecture de Cosmopolitan dans sa version anglo-saxonne est à ce titre riche d’enseignements, abordant ce thème de façon plus directe et moins hypocrite que la version française. Bref, les femmes ne savent plus qui elles sont, ce qu’elles sont, elles sont paumées et par contrecoup les hommes aussi.
 
...
 
L’hystérocratie ou le règne des images
 


 
http://www.legraindesable.com/html [...] -sexes.htm
 
 
 [:ahmadinejad_wins]  


Message édité par autoexecbatcongifsys le 19-07-2010 à 18:47:45
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Marsh Posté le 19-07-2010 à 18:44:24   

Reply

Marsh Posté le 19-07-2010 à 20:26:55    

la jeune-fille n'a pas de succes :(
 

Reply

Marsh Posté le 20-07-2010 à 23:16:37    

hélas que peut on y rajouter

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Marsh Posté le 20-07-2010 à 23:36:40    

Citation :

Car en effet, aussi longtemps que les femelles éprouveront plus de désir pour les mâles dominants que pour les dominés, les mâles se battront pour être dominants. La violence des mâles, génétiquement programmée par leur taux hormonal de testostérone, est ainsi une simple réponse de la sélection naturelle au désir des femelles qui se porte prioritairement sur les plus agressifs d’entre eux, les plus forts et phalliques. Les femmes n’aiment pas les loosers. Le caractère de coq macho agressif et guerrier de nombreux hommes n’est donc en fait que le résultat d’une sélection sexuelle accomplie par les femmes elles-mêmes qui, séduites par les parades et les démonstrations de force du phallus, n’accepteront de mélanger leur génome et de donner une descendance qu’aux mâles les plus dominateurs, c’est-à-dire les plus protecteurs mais aussi, car toute médaille a son revers, les plus destructeurs.


 
Conclusion : les filles qui se font foutre sur la gueule par leur mec l'ont bien cherché.
 
Bon je vais me resservir un café.

Reply

Marsh Posté le 21-07-2010 à 20:30:17    

Mona Soyoc a écrit :

Citation :

Car en effet, aussi longtemps que les femelles éprouveront plus de désir pour les mâles dominants que pour les dominés, les mâles se battront pour être dominants. La violence des mâles, génétiquement programmée par leur taux hormonal de testostérone, est ainsi une simple réponse de la sélection naturelle au désir des femelles qui se porte prioritairement sur les plus agressifs d’entre eux, les plus forts et phalliques. Les femmes n’aiment pas les loosers. Le caractère de coq macho agressif et guerrier de nombreux hommes n’est donc en fait que le résultat d’une sélection sexuelle accomplie par les femmes elles-mêmes qui, séduites par les parades et les démonstrations de force du phallus, n’accepteront de mélanger leur génome et de donner une descendance qu’aux mâles les plus dominateurs, c’est-à-dire les plus protecteurs mais aussi, car toute médaille a son revers, les plus destructeurs.


 
Conclusion : les filles qui se font foutre sur la gueule par leur mec l'ont bien cherché.
 
Bon je vais me resservir un café.


 
on est au pmu ici, y'a que du pastis.
 
Tu exageres un peu dans ton resume.
 
Mais la Jeune-Fille, elle, agent du spectacle, est la veritable faussete de notre societe.
 
 

Reply

Marsh Posté le 21-07-2010 à 20:44:02    

Connaissez vous des Jeunes-Filles dans votre entourage? Sur le forum ? J'ai cru voir passer un topic "mode style fashion trop tendance achat achat achat" ?
 


Message édité par autoexecbatcongifsys le 21-07-2010 à 20:44:40
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Marsh Posté le 21-07-2010 à 20:49:06    

On le sait déjà tout ça  :o

Reply

Marsh Posté le 21-07-2010 à 21:33:06    

Le3d a écrit :

On le sait déjà tout ça  :o


 
Mais on peut tout de meme en parler
c'est quoi pour toi la Jeune-Fille ?
 

Reply

Marsh Posté le 21-07-2010 à 21:41:11    

autoexecbatcongifsys a écrit :

 

Mais on peut tout de meme en parler
c'est quoi pour toi la Jeune-Fille ?

 



C'est sûr que s'il s'agit d'un concept (fumeux ?) dont toi seul a le secret, il va de soi que tu as une bonne longueur d'avance sur la façon de l'appréhender.

Message cité 1 fois
Message édité par Mouaiff le 21-07-2010 à 21:43:15
Reply

Marsh Posté le 21-07-2010 à 21:52:24    

Mouaiff a écrit :


C'est sûr que s'il s'agit d'un concept (fumeux ?) dont toi seul a le secret, il va de soi que tu as une bonne longueur d'avance sur la façon de l'appréhender.


 
Et bien non, je ne le comprend pas bien
c'est pour ca que je voudrais qu'en on dicute, pour avoir vos avis, vos idees
 
ne soit pas aggressif, Jeune-Fille.

Reply

Marsh Posté le 21-07-2010 à 21:52:24   

Reply

Marsh Posté le 21-07-2010 à 21:53:29    

flag :o


---------------
"Ramon Balthazard ! Lachez cette arme !"
Reply

Marsh Posté le 21-07-2010 à 21:58:21    

autoexecbatcongifsys a écrit :


 
Et bien non, je ne le comprend pas bien
c'est pour ca que je voudrais qu'en on dicute, pour avoir vos avis, vos idees
 
ne soit pas aggressif, Jeune-Fille.


 
De moi à toi, le concept de Jeune-Fille, avec le trait d'union et les majuscules aux deux mots, appliqué à un garçon, j'ai du mal à percevoir.

Reply

Marsh Posté le 21-07-2010 à 22:01:09    

autoexecbatcongifsys a écrit :

 

Et bien non, je ne le comprend pas bien
c'est pour ca que je voudrais qu'en on dicute, pour avoir vos avis, vos idees

 

ne soit pas aggressif, Jeune-Fille.


Donc comme ça tu nommes des choses ou des gens avec une expression dont tu ne comprends pas bien la signification. Intéressant comme concept.
Ça pourrait donner des choses absôôôlument bidonnantes dans la vie de tous les jours, par exemple, la prochaine fois que je traite quelqu'un de pédé mou je lui sortirai "mais je ne connais pas entièrement la signification de ce vocable, cher Monsieur, vous avez tort de vous énerver"  [:daaadou:1]

Message cité 1 fois
Message édité par Mouaiff le 21-07-2010 à 22:17:22
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Marsh Posté le 21-07-2010 à 23:02:45    

Mona Soyoc a écrit :


 
De moi à toi, le concept de Jeune-Fille, avec le trait d'union et les majuscules aux deux mots, appliqué à un garçon, j'ai du mal à percevoir.


 
Cf. le "Livre" - Premiers Matériaux pour une Théorie de la Jeune-Fille -
Ils disent que la Jeune-Fille est le caractère massif des forces d’occupation hostiles dans nos existences? Resultat personifie de la consommation, de la soumission et de la representation ?
donc ca peut etre un homme.
 

Mouaiff a écrit :


Donc comme ça tu nommes des choses ou des gens avec une expression dont tu ne comprends pas bien la signification. Intéressant comme concept.
Ça pourrait donner des choses absôôôlument bidonnantes dans la vie de tous les jours, par exemple, la prochaine fois que je traite quelqu'un de pédé mou je lui sortirai "mais je ne connais pas entièrement la signification de ce vocable, cher Monsieur, vous avez tort de vous énerver"  [:daaadou:1]


 
Oh ! je n'ai pas du etre clair, je n'ai rien invente, c'est un concept qui sort du livre Premiers Matériaux pour une Théorie de la Jeune-Fille
je veux juste en discute, car je n'ai pas tres bien compris, on peut en parler, lis.
 
 

Message cité 1 fois
Message édité par autoexecbatcongifsys le 21-07-2010 à 23:03:37
Reply

Marsh Posté le 21-07-2010 à 23:11:42    

autoexecbatcongifsys a écrit :


 
Cf. le "Livre" - Premiers Matériaux pour une Théorie de la Jeune-Fille -
Ils disent que la Jeune-Fille est le caractère massif des forces d’occupation hostiles dans nos existences? Resultat personifie de la consommation, de la soumission et de la representation ?
donc ca peut etre un homme.
 


 
J'ai rien compris [:pingouino]

Reply

Marsh Posté le 22-07-2010 à 17:51:50    

Mona Soyoc a écrit :


 
J'ai rien compris [:pingouino]


 
De ce que j'ai pu comprendre
 
Apres la 1er guerre mondiale, avec l'avenement de la societe du Spectacle totale, et la consommation, les deux figures minoritaires de nos societes alors Masculine et Patriarchale etaient la Femme et le Jeune.
Ce sont donc ces deux figures, la Femme et le Jeune, qui furent attaques en premier par la societe de consomation: les victimes a coloniser.
 
La Femme comme porte vers la Reproduction et le Menage.
Le Jeune comme victime facile, l'adolescent qui existe par son rapport a la consommation (d'experience, de nouveaute).
 
D'ou la Jeune-Fille.
 
Figure parfaite de notre monde moderne spectaculaire.
 
Jeune et Feminin. C'est ce que la Societe veut que l'on soit.


Message édité par autoexecbatcongifsys le 22-07-2010 à 17:52:35
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