La productivité est-elle bonne pour l'emploi ? [sujet économie] - Société - Discussions
Marsh Posté le 05-03-2003 à 21:03:37
la productivité, il faut la définir
pour les entreprises qui ne font que du négoce, c'est la marge commerciale
pour les entreprises qui produisent des biens à partir de la transformation de matières, c'est la valeur ajoutée
la somme des valeurs ajoutées et marges commerciales est le déterminant du PIB
si croissance du PIB au delà du taux d'inflation, on parle de croissance économique
en principe, celà ne veut pas dire que l'entreprise dégage un résultat bénéficiaire
car la valeur ajoutée et la marge commerciale sert à payer les salaires
c'est seulement ces paiements effectués( en tenant compte des contraintes courantes de fonctionnement) qu'on parle alors de EBE
la rentabilité économique de l'entreprise se mesure donc essentiellement dans sa capacité à dégager un EBE excedentaire qui permettra ensuite de financer sa politique discretionnaire
à terme, une croissance positive est forcément créatrice d'emplois
car l'entreprise, par le biais de ses bénéficies, en reversent une partie à l'Etat
l'Etat joue alors son role de re-distribution des richesses
si ses recettes s'accroient, sa politique budgetaire sera plus souple, et il pourra intervenir par des leviers macro-économiques, en veillant de ne pas "trop enflammer" la croissance, génératrice aussi d'inflation
c'est le but de la politique de l UE de maintenir la stabilité des prix et de juguler l'inflation
car il est plus facile pour les agents économiques d'anticiper sur l'avenir sur un marché stable que sur un marché instable
Marsh Posté le 05-03-2003 à 21:19:33
enfin, la productivité est + ou - rentable en fonction de la durée d'activité (on parle de taux d'activité) des salariés
je m'explique : nous ne serons jamais aussi compétitifs que les américains en terme de rentabilité de la productivité,car les salariés travaillent plus longtemps dans leur vie aux Etats Unis
autrement dis, le taux d'actifs par rapport aux passifs, est beaucoup plus élevé qu'en France, celà fait donc "un poids mort" de moins pour l'économie
la France est un des pays au monde ou le taux d'activité est le plus faible
le poids du financement des retraites obèrent fatalement la rentabilité des entreprises
il convient quand meme d'etre prudent avec ces évidences libérales
le retraité est un agent économique à part entière, car , arrivant au terme de son activité de salarié, il utilise son épargne, parti de ses revenus immobilisés pendant sa vie active pour assurer plus de capacité à consommer lors de ses vieux jours, et par conséquent, il participe du fameux "comportement des ménages", indice macro-économique objet de toutes les surveillances des experts
en outre, il fait fonctionner tout un pan de l'économie qui vie du loisir et du temps libre
la croissance de la productivité est tout bénéfice pour l'emploi : l'engrangement des recettes par l Etat lui permet de pratiquer des baisses d'impots, ces baisses d'impots libère les charges des entreprises et permet d'améliorer leur compétitivité
l'idéal étant de rentrer dans un cercle vertueux auto-régulateur
mais y a toujours des évenements inatendus qui pertubent la confiance des ménages...
Marsh Posté le 05-03-2003 à 21:30:29
ce qui peut fausser gravement le jeux : la perte de confiance dans l'information
la crise actuelle montre assez qu'une partie de l'édifice décrit précédemment est grippé : ce qui est essentiel pour les agents ayant une participation significative en terme micro économique, c'est l'anticipation
la croissance est innefficace sans stabilité des prix, paix sociale et politique
et il faut aussi confiance dans l'édifice capitaliste
or il semble actuellement que le système s'est "dé-régularisé"
les affaires qui ont secoué le monde capitaliste montrent à quel point il faut etre vigilants et posent la question des limites à fixer en terme de "libre entreprise" (dérapage des politiques des entreprises vers des objectifs de gestion patrimoniale plutot que de défense pure de leur intéret économique par exemple...)
Marsh Posté le 05-03-2003 à 21:35:20
janfy a écrit : oula tu t'égares un peu la je crois... |
oui, ce que je veux dire, c'est qu'un pure cycle de croissance ne suffit pas
Marsh Posté le 05-03-2003 à 21:38:31
cyber_attila a écrit : slt !! |
pas d'idée ?
Marsh Posté le 05-03-2003 à 21:40:30
bon, j'ai lancé quelques idées, dicutables éviement
à quoi servirait un forum sinon ?
salut
Marsh Posté le 05-03-2003 à 21:57:23
La productivité est le rapport entre les capitaux (au sens large : argent, machines, personnel) investis et le résultat obtenu. (c'est UNE définition, bien vague comme il faut)
Dans le cadre d'une politique visant à maintenir un niveau d'activité à moindre coût (disons EDF, sur une période de temps assez courte, genre quelques années), une augmentation de la productivité permet de maintenir le service en "utilisant" moins de personnel. J'ai pris EDF comme une entreprise dont le volume de production n'a pratiquement pas besoin d'être augmenté à court terme.
Dans le cas où le marché est quasiment saturé et ou la concurrence est présente (c'est la différence avec l'exemple EDF), un gain en productivité permet de produire à un coût moindre et donc de répercuter cette baisse de coût sur le prix à la vente et, dans la plupart des cas, cela a pour conséquence une augmentation des parts de marché, donc de la demande, donc de l'emploi pour assurer cette croissance. Plus lentement, mais elle augmente.
Mais si le prix n'est pas un avantage compétitif décisif, les parts de marché stagnent et l'emploi également.
Quand la stratégie et le marché (c'est important) permettent d'écouler un volume croissant de produits (par exemple la téléphonie mobile il y a quelques années :-(), une amélioration de la productivité permet d'absorber plus facilement une augmentation de la production, en termes de trésorerie. L'emploi augmente donc avec la production. L'effet est le même que précédemment mais il est plus rapide et surtout plus systématique.
C'est très sommaire, il y a d'autres situations mais c'est ce qui me vient à l'esprit
Marsh Posté le 05-03-2003 à 22:18:27
Tout d'abord, je distinguerais productivité du travail (quantité produite par un travailleur en 1 heure par exemple) et la productivité du capital (quantité produite par unité de capital).
Tout simplement, l'idée générale, c'est que, à priori, on peut penser qu'une hausse de la productivité du travail est nuisible à l'emploi puisque on peut produire le meme volume avec un nombre de travailleur (ou d'heures de travail) moindre. Ceci est vrai a court terme.
Néanmoins, les gains de productivité permettent de jouer positivement sur la demande, donc la production y répondant et donc sur l'emploi.
Une hausse de productivité permet :
- baisse des prix -> hausse compétitivité -> hausse de la demande
- baisse du cout salarail unitaire -> hausse profit -> hausse inestissement -> hausse de la demande
- hausse des salaires (car remunération du travail = productivité marginale du travail) -> hausse du pouvoir d'achat -> hausse de la demande
Ces 3 canaux ne sont pas actifs généralement ds le meme temps.
Donc en gros :
a court terme : effet négatif sur l'emploi car surplus de main d'oeuvre
a long terme : effet positif du fait des 3 mécanismes exposés ci dessus.
Marsh Posté le 05-03-2003 à 22:21:07
cyber_attila a écrit : slt !! |
précises a quel nivo tu es steup
Marsh Posté le 05-03-2003 à 22:23:11
tu peux faire une seconde partie sur la vision micro economique de la productivité qui suppose l'etude des facteurs de production L et K sur la fonction de production.
tu fé la derviée premiere de la focntion de production pour avoir la productivité marginal:
-si Pm>0 on augmente la productioné totale => donc la recherche d'une augmentation de la productivité par l'augmentation de l'invt pour aquerir plus de K ou de L sera benefique => le Capital crée de la richesse => croissance Eco.
-si Pm=0 la Production Total est a son max
-si Pm<0 on ne peut plus augmenter la productivité des facteurs de production....si on essais de le faire la focntion de production deviend decroissante a tx decroissant...elle se degrade => destrcution de capital => l'augmentation de la productivité deviend nefaste pour l'eco.
tu peux augmenter la production grace au rendement d'echelle en multipliant Q (K,L) par k ( k sera un investissment qui te permettra d'augmenter la productivité. k>1 ) tu auras une nvelle focntion Q* = Q (kK, kL) = m Q(K,L). Si m>k alors on obtiend en redement d'echelle donc croissance si on l'etant a l'ensemble de l'economie.
ex: Q = 4K^3+L^3+KL^2
Q* = Q (kK, kL) = m Q(K,L) hypothèse a verifier m>k ?
Q* = Q(kK , kL) = 4(kK)^3+(kL)^3+(kK)(kL)^2
<=>(4k^3 K^3) + (k^3 L^3) + (kK k^2 L^2)
<=>(4k^3 K^3)+(k^3 L^3)+ (k^3K L^2)
<=> k^3 Q(K,L)
donc m>k => rendement d'echelle croisssant, par l'augemntation de la productivité de K et L tu augmente t'as production (ici ^3) => Croissance
Marsh Posté le 05-03-2003 à 22:47:10
PS: sur le premier point tu peux aussi faire l'etude avec K et L mais precise que l'etude doit se faire sur K et L separement dQ/dL et dQ/dK...apres c pareil QmL >0, QmK >0, QmL=0 ...etc...
ce qui est genial dans ce cas c'est que tu fé l'etude des productvités du Capital et du travail de facon distinct.
Marsh Posté le 07-03-2003 à 19:24:31
Prozac a écrit : La productivité est le rapport entre les capitaux (au sens large : argent, machines, personnel) investis et le résultat obtenu. (c'est UNE définition, bien vague comme il faut) |
à mon avis tu confond avec la rentabilité...
en gros,
100 ? d'investi par un associé de l'entreprise doit lui rapporter un intéret au dessus de l'usure courant sinon il n'aurait pas intéret à apporter des fonds et l'entreprise ne serait pas à meme d'améliorer son outil de production
l'entreprise a donc interet à réaliser des bénéfices
conséquents en matière d'exploitation et à dégager au final un résultat économique courant permettant de
-payer ses impots
-financer ses investissements
-financer sa politique discretionnaire
c'est le dernier point qui soulève actuellement bien des polémiques, à savoir la rémunération du capital
car, dans l'intéret économique de l'entreprise, il est parfois hors de la logique de ponctionner le résultat pour le distribuer aux associés
pour moi, en tout cas, celà n'a rien à voir avec la productivité
la productivité se mesure au niveau de l'exploitatio courante de l'entreprise, avant prise en compte de sa stratégie financière et discrétionnaire
Marsh Posté le 07-03-2003 à 19:26:30
spartacus a écrit : tu peux faire une seconde partie sur la vision micro economique de la productivité qui suppose l'etude des facteurs de production L et K sur la fonction de production.
|
ok, et l'emploi dans tout çà ?
Marsh Posté le 07-03-2003 à 19:30:03
janfy a écrit : Tout d'abord, je distinguerais productivité du travail (quantité produite par un travailleur en 1 heure par exemple) et la productivité du capital (quantité produite par unité de capital). |
productivité du trabail et rentabilité du capital sont deux notions bien différentes
je ne comprends pas le terme : "productivté" du capital
un capital est de l'argent investi pour apporter un intéret au bailleur de fond
c'est donc de rentabilité dont on parle ...
Marsh Posté le 07-03-2003 à 19:44:27
cyber_attila a écrit : slt !! |
salut, çà va ?
je trouve que tu as un sacré culot de créer un topic "béquille" pour faire ton devoir à l'oeil sans participer à celui ci
prend tu pour argent comptant les conneries que j'ai posté ?
tu nous diras que'elle sera ta note ?
Marsh Posté le 07-03-2003 à 20:21:49
eszterlu a écrit : |
ben pour l'emplois tu passes en macro
Croissance de l'entreprise => hausse de la VAB ( optimisation de K et L, il creaient de + en + de richesses, hypotheses precitées ) => Croissance global de l'eco ( hausse PIB ) => et la tu retournes a la micro vite fé parce que la macro ca sux et tu dis hausse de la dde => hausse de l'offre => soit les entreprises arrivent encroe a optimisés par K ou L soient elles embauchent => les agents s'enrcihissent....etc..
Marsh Posté le 07-03-2003 à 22:51:12
spartacus a écrit : |
Marsh Posté le 10-03-2003 à 13:01:54
eszterlu a écrit : |
ben à partir d'une fonction de production tu peux déterminet la productivité de chacun des facteurs, donc très souvent le capital et le travail.
La productivité du capital, c'est ,par exemple, ce que produit une machine en une heure.
Marsh Posté le 10-03-2003 à 19:11:54
janfy a écrit : ben à partir d'une fonction de production tu peux déterminet la productivité de chacun des facteurs, donc très souvent le capital et le travail. |
j'étudie l'analyse financiere, j'ai donc du mal à me mettre dans le moule théorique universitaire sur l'économie
je ne suis pas d'accord en terme financier sur cette définition
le capital, c'est la ressource durable qui permet de conforter la structure financière de l'entreprise
le rendement du capital , pour moi, çà se traduit mieux que la "productivité"
car la machine produit, certe, mais il faut de l'énergie pour la faire marcher, il faut prendre en comptes les couts de fonctionnement de l'outil
et le cout d'achat de la matière première que l'on transforme avec
l'excedent qui se dégage de ce cycle d'exploitation est la valeur ajoutée
c'est la valeur ajoutée qui permet de mesurer les performances productives de l'entreprise
la somme de toute les valeurs ajoutées des agents économiques, y compris les marges commerciales (entreprises de négoce)
constitue le fameux PIB, indice de mesure de la croissance économique
pour mesurer le rendement du capital, il faut aller plus loin
par exemple, p't'etre qu'on pourrait payer le personnel quand meme ?
et si on dégage un bénéfice, çà sera les impots
ensuite il faut penser à l'autofinancement (car il faut renouveler l'outil de production)
et enfin, verser un intéret au bailleur de fond (les dividendes)
c'est la somme de tout ces cycles qui permet de mesurer la rentabilté d'un capital, selon un point de vu strictement financier bien sur ...
Marsh Posté le 10-03-2003 à 19:29:03
précisons un point : le dividende est l'interet du bailleur
de fond
si le bailleur est l'entrepreneur lui meme, il n'a pas forcément convenance à se rémunérer systèmatiquement si il pense que l'interet économique de sa boite prime sur le sien (c'est rare... )
si le bailleur (ou le preteur, ou les "associés" pour parler précisément en terme juridique) sont des personnes "extérieures" ,l'entreprise devra tot ou tard rendre des comptes
c'est tout le probléme posé par les boites qui font de la gestion patrimoniale au dépend de leur activité primaire
enfin, la mesure de la progression de l'activité est particulièrement ardue chez les entreprises qui possèdent des filiales et qui sont tellement importante que lorsqu'elles prennent contact avec leur banquier, elles peuvent se permettre tres souvent de faire l'impasse sur l'exigence de communiquer au preteur leurs documents comptables, c'est tres fréquent
il devient alors pratiquement impossible de distinguer de la productivité qui rapporte quoi. Est ce la gestion financière spéculative de l'entreprise ? est ce la filiale de la filiale de la filiale de... ? est ce sa branche de négoce ? est ce
les opérations d'investissements financiers de sa holding ? etc...
comment un état, pour ce qui est de sa balance des paiements, peut il faire réellement confiance aux chiffres de son commerce extérieur ? quand est il ?
Renaud est le premier exportateur de France
et Renaud est, aussi, le premier importateur... !
et Renaud en Turquie est une société turque ...
Marsh Posté le 05-03-2003 à 20:43:08
slt !!
j'ai un sujet d'economie a rendre pour bientot et j'aurai besoin d'idéées qui vous passent par la tête...
Merci d'avance