Question sur l'intrication quantique

Question sur l'intrication quantique - Sciences - Discussions

Marsh Posté le 01-02-2015 à 22:32:21    

Si j'ai bien compris, l'expérience d'Alain Aspect dit que les photons jumeaux peuvent communiquer instantanément et à n'importe quel distance, car lorsque l'on en mesure un, l'autre devient obligatoirement son opposé, alors qu'à la base ils avaient tous les deux une chance sur deux d'être positif ou négatif. Donc l'un communique forcément à l'autre l'état qu'il doit prendre.
Mais pourquoi leur état ne serait pas tout simplement choisit à leur création ? Une chance sur deux que se soit l'un qui soit positif, et une chance sur deux que se soit l'autre.
Dans ce cas l'intrication quantique n'existe pas. Mais quelque chose doit m'échapper.
(je précise que je ne connais rien en physique, et encore moins à la physique quantique, merci d'expliquer en des termes compréhensible.)

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Marsh Posté le 01-02-2015 à 22:32:21   

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Marsh Posté le 02-02-2015 à 09:19:54    

C'est pas tout a fait ca. La premiere chose a corriger c'est qu'il n'y a pas de communication instantanee. Cela serait incompatible avec la relativite. Il reste vrai que les spins mesures sont correles : qu'est ce qui se passe alors ? Comme dans tout probleme de mesure quantique, l'ambiguite vient du fait que la correlation du systeme avec l'observateur doit etre prise en compte, et pas seulement celle entre les spins des photons. La  situation s'eclaircit alors.
 
On peut legitimement se demander si leur etat n'est pas choisi a la creation comme tu le fais : la reponse est non. On peut preparer des particules dans une superposition d'etats arbitraires  et observer les memes phenomenes. C'est le coeur de ce que dit le theoreme de Bell.

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Marsh Posté le 02-02-2015 à 11:51:43    

Donc, et pour que ça soit bien clair dans ma petite tête, une fois l'observation faite, il n'y a plus d'intrication, c'est a dire que tu peux changer l'état d'une particule, l'autre ne bougera plus?

Reply

Marsh Posté le 02-02-2015 à 14:30:24    

Welkin a écrit :

On peut legitimement se demander si leur etat n'est pas choisi a la creation comme tu le fais : la reponse est non. On peut preparer des particules dans une superposition d'etats arbitraires  et observer les memes phenomenes. C'est le coeur de ce que dit le theoreme de Bell.


 
Merci pour ta réponse.
Mais comment peut-on savoir que la préparation que l'on fait en amont à une quelconque importance, étant donné que l'on a pas encore fait les mesures ? Il  nous manque peut être une information. D'ailleurs l'expérience montre justement que cette préparation n'a aucune importance. Pourquoi les physicien pensent autrement ?
 
Et si tu pouvait répondre à la question de helton le bretonien, s'il te plait, car je me pose la même question aussi.  
Merci encore.

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Marsh Posté le 02-02-2015 à 14:46:14    

helton le bretonien a écrit :

Donc, et pour que ça soit bien clair dans ma petite tête, une fois l'observation faite, il n'y a plus d'intrication, c'est a dire que tu peux changer l'état d'une particule, l'autre ne bougera plus?


Tu peux oui.

cladiateur a écrit :

 

Merci pour ta réponse.
Mais comment peut-on savoir que la préparation que l'on fait en amont à une quelconque importance, étant donné que l'on a pas encore fait les mesures ? Il  nous manque peut être une information. D'ailleurs l'expérience montre justement que cette préparation n'a aucune importance. Pourquoi les physicien pensent autrement ?

 

Et si tu pouvait répondre à la question de helton le bretonien, s'il te plait, car je me pose la même question aussi.
Merci encore.


Non il ne manque pas d'information. On peut tout a fait preparer une particule pour que son etat quantique soit une superposition d'etats classiques : c'est un etat parfaitement defini et valide. Mais un appareil de mesure est macroscopique et ne sait pas mesurer ces etats. Il ne peut mesurer que des orientations de spins haut ou bas.

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Message édité par Welkin le 02-02-2015 à 14:46:35
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Marsh Posté le 02-02-2015 à 15:02:47    

Welkin a écrit :


Non il ne manque pas d'information. On peut tout a fait preparer une particule pour que son etat quantique soit une superposition d'etats classiques : c'est un etat parfaitement defini et valide.


 
Je ne vois pas comment on peut dire qu'un état superposé est défini et valide, au contraire. Peux-tu expliquer pourquoi les physicien préfèrent dire qu'un objet a plusieurs état superposés jusqu'à ce qu'on l'observe plutôt que de dire qu'il a un seul état, qui change sans arrêt, jusqu'à ce qu'on l'observe ? Qu'est-ce qui fait qu'il préfère donner la première explication, qui est pourtant moins logique.
Je te demande ça car tu a l'air de bien t'y connaitre.

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Marsh Posté le 02-02-2015 à 15:36:21    

spurina a écrit :


il n'y a pas d'évolution de l'état qui change sans arrêt


 
Pourquoi pas ?

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Marsh Posté le 02-02-2015 à 16:04:01    

spurina a écrit :

En fait tu te demandes ce qu'il se passe entre la création de l'état (intriqué) et le moment de l'application de la mesure/observation ?


 
Ben l'expérience d'Aspect se base sur le fait que l'on est capable de donné un état quantique superposé aux photons. Ce que je ne comprends pas, c'est pourquoi est-on sûr que l'on peut le faire, étant donné que l'on ne peut pas mesurer un état superposé avec des appareils macroscopique.
Donc déjà si on se base sur un truc faux, il est normale que le résultat soit étonnant. Non ?

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Marsh Posté le 02-02-2015 à 16:35:16    

cladiateur a écrit :


 
Je ne vois pas comment on peut dire qu'un état superposé est défini et valide, au contraire. Peux-tu expliquer pourquoi les physicien préfèrent dire qu'un objet a plusieurs état superposés jusqu'à ce qu'on l'observe plutôt que de dire qu'il a un seul état, qui change sans arrêt, jusqu'à ce qu'on l'observe ? Qu'est-ce qui fait qu'il préfère donner la première explication, qui est pourtant moins logique.
Je te demande ça car tu a l'air de bien t'y connaitre.


Les physiciens ne disent pas exactement ça. L'état est tout à fait défini est valide, et il ne change pas. Mais les appareils de mesure macroscopiques s'accompagnent d'une base de référence : on peut montrer par le calcul que seuls ces états peuvent être mesurés. Il faut comprendre que c'est la mesure qui modifie l'état : elle ne "révèle" pas une réalité préexistante à la mesure. Un état est qualifié de "superposition" uniquement parce qu'il se décompose ainsi sur la base de référence de la mesure. Mais ça n'en fait pas un état indéfini ! Il l'est tout autant que les autres. Du point de vue fondamental les états de spin haut ou bas n'ont absolument rien de spécial. On peut de la même façon considérer un état de spin "défini" comme une superposition d'autres états. C'est par exemple ce qu'on fait quand on parle de la polarisation de la lumière : on peut décomposer la lumière selon ses polarisations rectilignes ou selon les polarisations droites/gauches. Chaque point de vue est une superposition au regard de l'autre.

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Marsh Posté le 02-02-2015 à 16:41:46    

Welkin a écrit :


Les physiciens ne disent pas exactement ça.


 
Je comprends déjà mieux. Mais au lieu de parler de superposition, pourquoi ne pas parler de probabilité ? ce qui éviterait que le grand public (dont je fait parti) pense que les physiciens ont tous fumé la moquette.
 

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Marsh Posté le 02-02-2015 à 16:41:46   

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Marsh Posté le 02-02-2015 à 16:43:26    

cladiateur a écrit :


 
Je comprends déjà mieux. Mais au lieu de parler de superposition, pourquoi ne pas parler de probabilité ? ce qui éviterait que le grand public (dont je fait parti) pense que les physiciens ont tous fumé la moquette.
 


Parce que c'est pas du tout une probabilité ! Ce serait une erreur. C'est une somme d'amplitudes. Est ce que tu es familier de la notion d'espace vectoriel ?

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Marsh Posté le 02-02-2015 à 16:50:17    

Welkin a écrit :


Parce que c'est pas du tout une probabilité ! Ce serait une erreur. C'est une somme d'amplitudes. Est ce que tu es familier de la notion d'espace vectoriel ?


 
Non pas du tout.
Mais tu as compris ce que je voulais dire je pense. Les état ne sont pas superposés, c'est juste les calculs qui les font ressortir comme cela. On est d'accord ?
 
Edit : deuxieme chose : tu dis toi même que  "La premiere chose a corriger c'est qu'il n'y a pas de communication instantanee. Cela serait incompatible avec la relativite."
Hors, lorsque je regarde l'article wikipedia sur cette expérience d'Aspect, il est dit qu'elle réfute les inégalité de Bell. C'est surtout ça qui me choque au final. Car pour moi elle ne les réfute pas du tout. Et apperement pour toi non plus d'ailleurs.


Message édité par cladiateur le 02-02-2015 à 16:57:45
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Marsh Posté le 02-02-2015 à 16:54:40    

Plus exactement, la notion de superposition est arbitraire. Selon ce que l'on mesure, un état peut être vu comme une superposition alors que ce ne sera pas le cas pour une autre mesure.
 
On peut prendre par exemple la fameuse "incertitude" vitesse/position. Une particule de vitesse définie est une superposition d'une infinité d'état de position définies. Inversement, une particule dans un état de position définie correspond à une superposition infinie de vitesses.

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Marsh Posté le 02-02-2015 à 17:01:01    

merci, mais donc tu n'est pas d'accord avec les physiciens qui inventent un tas de théorie à propos des particules qui sont à deux endroits différents au même instant, etc...  
 
J'avais édité le message juste au dessus, si tu veux y répondre.


Message édité par cladiateur le 02-02-2015 à 17:05:20
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Marsh Posté le 02-02-2015 à 17:23:54    

Je ne connais pas de théorie qui dise ça. Ce n'est certainement pas la théorie quantique acceptée.

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Marsh Posté le 02-02-2015 à 17:30:09    

Et au sujet de l'article wikipedia, pourquoi l'expérience réfute les inegalités de Bell ? C'est une erreur dans l'article ?
 
C'est la dernière chose qui m'intrigue ^^

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Marsh Posté le 02-02-2015 à 17:40:30    

Les inégalités de Bell sont une série d'équations qui doivent être respectées par toute théorie faisant appel à des variables cachées. L'expérience montre qu'elles ne sont pas respectées : cela signifie que la théorie quantique ne peut contenir de variables cachées. En langage plus accessible, cela veut dire que le résultat de la mesure n'existe pas avant la mesure elle-même et résulte de l'interaction entre le système et l'appareil de mesure.

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Marsh Posté le 02-02-2015 à 17:49:52    

En gros, tant que je n'ouvre pas mes yeux, l'image de l'objet devant moi ne se créer pas puisque j'ai les yeux fermée. Lorsque j'ouvre les yeux, la lumière passe et mon cerveau interprète pour créer une image de l'objet devant moi. Mais l'image n'existait pas avant que je regarde. Seul l'objet existait.
Par exemple, si je vois un objet de couleur rouge, cette couleur n'existe pas tant que mon cerveau n'interprète pas la fréquence qu'il reçoit à travers mes yeux comme étant du rouge. L'objet n'a pas de couleur, c'est mon cerveau qui lui en donne une.
J'ai bon ?

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Message édité par cladiateur le 02-02-2015 à 17:52:12
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Marsh Posté le 03-02-2015 à 09:26:13    

cladiateur a écrit :

En gros, tant que je n'ouvre pas mes yeux, l'image de l'objet devant moi ne se créer pas puisque j'ai les yeux fermée. Lorsque j'ouvre les yeux, la lumière passe et mon cerveau interprète pour créer une image de l'objet devant moi. Mais l'image n'existait pas avant que je regarde. Seul l'objet existait.
Par exemple, si je vois un objet de couleur rouge, cette couleur n'existe pas tant que mon cerveau n'interprète pas la fréquence qu'il reçoit à travers mes yeux comme étant du rouge. L'objet n'a pas de couleur, c'est mon cerveau qui lui en donne une.
J'ai bon ?


Je ne suis pas tout a fait sur que tu aies la bonne analogie. Si tu veux par exemple mesurer la position d'un electron orbitant autour d'un noyau atomique, il serait faux de considerer que l'electron "n'existe pas" avant la mesure. Ce qu'il se produit, c'est que l'interaction de la mesure et de l'electron force la fonction d'onde a adopter une forme ou la position est definie. On parle parfois de "nuage d'electron" pour qualifier la forme de la fonction d'onde avant la mesure mais ce terme est souvent source de confusion car il laisse a penser qu'il y a une difference entre un electron sous forme "nuage" et un electron "defini" : ce n'est pas le cas ! Ce sont tous les deux deux formes differentes de la fonction d'onde.  
 
Garde a l'esprit que l'objet d'etude de la MQ, c'est la fonction d'onde, et rien d'autre. On etudie son evolution, et on est capable de faire des predictions probabilistes sur le resultat d'une mesure. Mais la MQ n'attribue aucun contenu supplementaire a la fonction d'onde et ne fait pas d'hypothese sur la realite ou non d'un objet sous jacent que l'on appelerait 'electron'.

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Marsh Posté le 03-02-2015 à 10:58:01    

C'est quand même plus intuitif tout ça, avec l'interprétation des univers multiples d'Evrett.

 

Dans ce cadre là, il me semble (mais je peux me gourrer, j'y connais pas grand chose :o) qu'on peut vraiment dire que l'état des particules est parfaitement défini (et donc correlé) dés le début de l'expérience dans chacune des branches d'univers superposé, et que, dans chaque branche, chacune des deux particules reste dans le même état défini jusqu'à ce qu'on la mesure, du coup, aucune difficulté à comprendre qu'on peut les éloigner autant qu'on veut, et que dés qu'on effectuera la mesure sur l'une des deux particules, on connaîtra l'état de l'autre. Parce que ce qu'on mesure en fait, et qui était auparavant dans cette superposition d'états, ce qu'on détermine, c'est "dans laquelle des deux branches on est" (enfin chaque observateur, dans sa branche à lui, fera son observation, quoi). Pas de mystérieuse intrication, pas de mystérieux "effondrement du paquet d'ondes" -> tout devient limpide :o


Message édité par Herbert de Vaucanson le 03-02-2015 à 11:00:32

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Prévenir HdV en cas d'SQFP ! - Quidquid latine dictum sit, altum sonatur.
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Marsh Posté le 03-02-2015 à 12:02:24    

C'est peut etre plus intiuitif pour toi mais ca reste de la speculation. Je pense pas qu'il soit utile a ce stade d'introduire des theories supplementaires non fondees dans les faits dans l'esprit deja confus des etudiants. La theorie d'Everett a ses partisans mais souffre egalement de nombreux problemes.
 
Mais bon, je ne souhaite pas entrer dans ce debat la  :jap:

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Marsh Posté le 03-02-2015 à 12:05:31    

Bah en fait, c'est juste appliquer cette notion de superposition d'états "également" à l'observateur (et au reste de l'Univers). C'est pas vraiment une théorie supplémentaire, c'est juste une autre interprétation que celle de Copenhague, qui décrit la même chose, mais rend le truc plus intelligible.


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Prévenir HdV en cas d'SQFP ! - Quidquid latine dictum sit, altum sonatur.
Reply

Marsh Posté le 03-02-2015 à 12:09:52    

Tu peux voir ca dans un sens faible, en considerant qu'il s'agit simplement d'une description de la fonction d'onde, mais dans ce cas ca n'apporte pas grand eclairage sur la question pour moi. Ou bien au sens fort, en introduisant effectivement la multitude des mondes, donc un contenu ontologique (pour utiliser des termes pedants), et la c'est clairement une theorie differente, avec ses problemes. Il y a une discussion recente la dessus dans Weinberg, Lectures on Quantum Mechanics.


Message édité par Welkin le 03-02-2015 à 12:13:25
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Marsh Posté le 03-02-2015 à 15:46:29    

Welkin a écrit :


Si tu veux par exemple mesurer la position d'un electron orbitant autour d'un noyau atomique, il serait faux de considerer que l'electron "n'existe pas" avant la mesure.


 
Non non tu ne m'a pas bien compris. Dans mon exemple, je dis que l'objet existe, mais que c'est son image qui n'existe pas encore, puisque son image c'est mon cerveau qui la créer. Dans la suite de mon exemple, c'est plus clair : la couleur rouge se sont des fréquences de lumière (ou qque chose comme ça, mais peu importe), par contre la couleur elle-même, tel que je la vois, n'existe pas dans la réalité. C'est mon cerveau qui transforme ces fréquences en une couleur.  
 
Dans ton exemple à toi, c'est pareil non ? l'électron existe mais n'a pas une position unique à un instant t, sauf que les appareil de mesure lui en donne une.  
Peut-être que ces appareils ne sont pas adaptés pour interprété et représenté correctement ce qu'ils mesurent ? mais ça c'est une autre histoire.

Reply

Marsh Posté le 03-02-2015 à 17:01:34    

drap


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Mon image publique est étonnamment négative, est-ce à cause de mon hobbie qui consiste à gifler des orphelines ? | Je dois aller faire quelque chose de masculin, tel conquérir une nation ou uriner debout.  
Reply

Marsh Posté le 03-02-2015 à 17:32:43    

spurina a écrit :

Tu parles de l'effondrement de la FO de l'électron après la mesure ?


 
Ben si j'ai bien compris, les physicien pensent que l'électron a une fonction d'onde car il y a des interférence entre deux électron, comme si ils étaient des ondes. Mais lorsqu'on mesure l'électron, il n'a qu'une seule position, donc ce n'est pas une onde, et donc on pense qu'au moment de la mesure il perds sa fonction d'onde. Ca doit etre à peu près ça mais peu importe.
Ce que je dis, c'est que la mesure donne une position à l'électron car peut-être elle n'est pas capable de décrire ce qu'elle détecte, tout simplement. Tout comme mon cerveau me montre la couleur rouge au lieu de me montrer des fréquences.
Alors je sais bien que les appareils sont capable de détecter des ondes, mais il est possible que l'électron soit une particule, et que sa fonction d'onde ne soit qu'un phénomène du à autre chose. ? dans ce cas les appareils ne peuvent pas le montrer car ils ne sont pas fait pour ça.
Par exemple, pourquoi est-ce que l'électron ne changerait-il pas de position plusieurs fois pendant un instant t ? je parle de changement de position et non de plusieurs position à la fois. Si il est capable de se "mouvoir" sans que le temps passe, alors il peut interférer contre un autre électron qui fait de même, d'où les interférences. Sauf que les appareils de mesure ne sont pas capable  
de mesurer quelque chose en dehors du temps, il ne détecte l'électron que lorsque le temps se met à avancer, et à ce moment là il a une position défini.
 
Comme je n'y connais rien du tout, je me fis à vous pour dire si ceci est possible ^^
 
Edit : apperement il y a des experience où UN seul electron est lancé à chaque fois (fentes de Young), et ça reproduis le même shema qu'une onde. Dans ce cas mon exemple ne marche pas, il ne pourrait pas se cogner contre lui même. Mais il peut y avoir une autre explication, je vais chercher.

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Message édité par cladiateur le 03-02-2015 à 17:58:57
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Marsh Posté le 03-02-2015 à 18:13:24    

Ok j'ai trouvé : Si l'électron change de position en dehors du temps, alors ce "déplacement" n'a pas d'instant particulier. Donc ce "déplacement" est toujours là, à n'importe quel moment. Lorsqu'on lance un deuxième électron, il interfère avec le "déplacement" de l'électron précedemment envoyé, pendant qu'il est lui aussi en dehors du temps. Puis il prends une position lorsque le temps passe. L'interférence se fait là où le temps n'est pas défini, donc chaque chose capable de s'y déplacer est encore présente et s'y déplace. Chaque électron est toujours là en train de changer de position, quand le temps est arrêter. Lorsqu'on prend une mesure, le temps est en marche (forcément), et il prend une position unique.
C'est possible ça ?


Message édité par cladiateur le 03-02-2015 à 18:29:15
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Marsh Posté le 03-02-2015 à 18:55:33    

Tu es sûr qu'on a pas mesurer un electron à la fois ?
D'après wikipedia sur les fentes de young :
"L'expérience d'Young a par la suite été affinée, notamment faisant en sorte que la source S émette un quantum à la fois. Par exemple, on peut à l'heure actuelle émettre des photons ou des électrons un par un. Ceux-ci sont détectés un par un sur l'écran placé après les fentes d'Young : on observe alors que ces impacts forment petit à petit la figure d'interférences."
 
L'article est faux ?
 

spurina a écrit :


>le coup de se déplacer à un instant t, c'est toucher la difficulté du traditionnel découpage temporel en physique. En physique, on assume que le temps est la droite R des réels, a priori, donc dire à un instant t, c'est dire à un instant t = nb réel. Il n'y a pas de possibilité d'étendre un instant t en un intervalle. C"est comme cela, c'est la définition de R en mathématique classique, et aucun physicien ne serait faire autrement.
 


 
Une question : le temps qu'est-ce que c'est ? A priori c'est lorsque quelque chose change que le temps passe, donc on ne peut pas se déplacer lorsque le temps est arrêter puisque c'est un contresens. Si on se déplace, forcément le temps à avancer. Mais si quelque chose peut se déplacer alors que tout le reste est figé, et que personne ne peut observer se déplacement, l'effet ne sera-t-il pas le même que si il s'était déplacer à un instant t, en dehors du temps ?
 
 
 

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Marsh Posté le 03-02-2015 à 19:16:11    

spurina a écrit :

> mais tu ne dis pas ce qu'est « mesurer un electron à la fois » à tes yeux. Le coup des fentes d'Young marche avec pleins de types de système, donc je ne vois pas pourquoi tu souhaites te concentrer sur les e-.
 
> demande à Etienne Klein, il parait qu'il est spécialiste du temps. envoie lui un courriel clair et précis et il te répondra peut-être :d


 
- Quand je parle des électrons je parle des système qui réagisse pareil, si il y en a d'autre : En gros ils interfèrent comme des ondes mais lorsqu'on trouve leur position elle est unique, comme une particule. (c'est bien ce que montre l'expérience des fentes de young avec les electrons, non ?). Ou quelque chose dans le genre. (j'utilise peut-etre mal les termes mais j'avais prévenus au début du topic. Par exemple lorsque tu parle de e- , ce n'est déjà pas très clair pour moi, meme si j'ai compris que tu parle des électrons. Je préfère que l'on s'exprime avec des mot ici, tu es peut-être trop connaisseur du sujet, c'est pour ça qu'on a du mal a se comprendre.)
 
- Pour etienne Klein, je crois qu'il va devenir fou devant mon ignorance ^^ il ne vaut mieux pas le déranger !
 
Edit : je crois que j'ai beaucoup débordé du sujet ! Merci pour vos réponses à tous, j'ai compris et appris plus que je n'aurais penser ^^


Message édité par cladiateur le 03-02-2015 à 19:29:19
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Marsh Posté le 04-02-2015 à 08:45:21    

cladiateur a écrit :


 
Ben si j'ai bien compris, les physicien pensent que l'électron a une fonction d'onde car il y a des interférence entre deux électron, comme si ils étaient des ondes. Mais lorsqu'on mesure l'électron, il n'a qu'une seule position, donc ce n'est pas une onde, et donc on pense qu'au moment de la mesure il perds sa fonction d'onde. Ca doit etre à peu près ça mais peu importe.
.


 
Je ne vais pas tout reprendre car il y a en effet pas mal de confusion dans ton esprit et il me selbme qu'il faut avant tout clarifier ce point. La MQ quantique indique que l'electron (ou toute autre particule) est decrite par un objet appele fonction d'onde. Il ne faut pas lire ceci comme "l'electron possede une fonction d'onde" mais comme "il n' a pas de difference entre l'electron et sa FO". La MQ ne fait pas l'hypothese qu'il existe autre chose que les resultats des mesures, que l'on predit en calculant les FO. Elle dit que la totalite de ce que l'on sait sur un electron est contenu dans sa FO. Par un leger abus de langage, on peut dire que l'electron est sa fonction d'onde (attention a ne pas prendre ceci litteralement, car la FO n'est pas directement mesurable).
 
Lorsque l'on mesure la position d'un electron, l'acte de mesure contraint la FO a adopter une forme localisee. Il ne faut surtout pas imaginer que cela signifie que l'electron devient soudain 'reel' alors qu'il ne l'etait pas avant. Il reste entierement decrit par une fonction d'onde, meme si celle ci est singuliere, et continue d'evoluer selon l'equation de Schrödinger.

Reply

Marsh Posté le 04-02-2015 à 18:45:27    

Welkin a écrit :


 
Je ne vais pas tout reprendre car il y a en effet pas mal de confusion dans ton esprit et il me selbme qu'il faut avant tout clarifier ce point. La MQ quantique indique que l'electron (ou toute autre particule) est decrite par un objet appele fonction d'onde. Il ne faut pas lire ceci comme "l'electron possede une fonction d'onde" mais comme "il n' a pas de difference entre l'electron et sa FO". La MQ ne fait pas l'hypothese qu'il existe autre chose que les resultats des mesures, que l'on predit en calculant les FO. Elle dit que la totalite de ce que l'on sait sur un electron est contenu dans sa FO. Par un leger abus de langage, on peut dire que l'electron est sa fonction d'onde (attention a ne pas prendre ceci litteralement, car la FO n'est pas directement mesurable).
 
Lorsque l'on mesure la position d'un electron, l'acte de mesure contraint la FO a adopter une forme localisee. Il ne faut surtout pas imaginer que cela signifie que l'electron devient soudain 'reel' alors qu'il ne l'etait pas avant. Il reste entierement decrit par une fonction d'onde, meme si celle ci est singuliere, et continue d'evoluer selon l'equation de Schrödinger.


 
Je comprends, sauf que toi tu me parles de calculs et moi je te parle de ce qu'est réellement l'électron. Tu le dis toi-même : "attention a ne pas prendre ceci litteralement, car la FO n'est pas directement mesurable". Donc je cherche à savoir pourquoi il est une fonction d'onde si ce n'est pas une onde. C'est peut-être une particule qui a des propriété qui se comporte comme une onde? Ca expliquerait que les mesures lui donne une position. Ca c'était ma première hypothèse. (d'où le fait que j'ai parler de particule qui se déplace en dehors du temps.)
Ma deuxième hypothèse était que peut-être les appareils de mesures ne sont pas adapté pour décrire ce qu'ils voient, ou qu'ils le font à leur façon. (comme le cerveau humain qui décrit une couleur par du rouge au lieu de montrer des fréquences.)
 
Je cherche à comprendre, alors que toi non, les calculs et les résultats des mesures te suffisent. J'ai l'impression.
 
edit : j'ai édité pour utiliser les bon termes, je disais que l'électron n'était pas une fonction d'onde alors que je voulais dire qu'il n'est pas une onde. Il est une FO ca c'est sûr, la question est pourquoi ? Je n'y connais rien en physique, mais lorsqu'on mesure la position d'une onde elle n'est pas à un point fixe, non ? donc pourquoi l'électron en a une ? dire que la mesure lui en donne une est insuffisant. C'est comme dire "c'est magique".

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Message édité par cladiateur le 04-02-2015 à 19:01:14
Reply

Marsh Posté le 04-02-2015 à 20:34:02    

cladiateur a écrit :


 
Je comprends, sauf que toi tu me parles de calculs et moi je te parle de ce qu'est réellement l'électron. Tu le dis toi-même : "attention a ne pas prendre ceci litteralement, car la FO n'est pas directement mesurable". Donc je cherche à savoir pourquoi il est une fonction d'onde si ce n'est pas une onde. C'est peut-être une particule qui a des propriété qui se comporte comme une onde? Ca expliquerait que les mesures lui donne une position. Ca c'était ma première hypothèse. (d'où le fait que j'ai parler de particule qui se déplace en dehors du temps.)
Ma deuxième hypothèse était que peut-être les appareils de mesures ne sont pas adapté pour décrire ce qu'ils voient, ou qu'ils le font à leur façon. (comme le cerveau humain qui décrit une couleur par du rouge au lieu de montrer des fréquences.)
 
Je cherche à comprendre, alors que toi non, les calculs et les résultats des mesures te suffisent. J'ai l'impression.
 
edit : j'ai édité pour utiliser les bon termes, je disais que l'électron n'était pas une fonction d'onde alors que je voulais dire qu'il n'est pas une onde. Il est une FO ca c'est sûr, la question est pourquoi ? Je n'y connais rien en physique, mais lorsqu'on mesure la position d'une onde elle n'est pas à un point fixe, non ? donc pourquoi l'électron en a une ? dire que la mesure lui en donne une est insuffisant. C'est comme dire "c'est magique".


 
Au risque de paraître cassant je vais te suggérer d'être un peu plus humble et d'essayer de lire ce que j'écris. Les éléments de théorie que je tente d'expliquer ici ne sont absolument pas simplistes et sont le fruit de la réflexion de certains des plus grands esprits scientifiques du 20eme siècle. En particulier, l'un des enseignement les plus important de la MQ est justement qu'il est futile de parler de la réalité d'objets non mesurables.
 
Qu'est-ce qu'un électron ? La dualité onde/corpuscule est un héritage du passé qui est aujourd'hui obsolète. En MQ, un électron, c'est le nom qu'on donne au propriétés mesurées et décrites par sa FO. Une FO n'est ni une onde ni un corpuscule : c'est ce qu'on appelle techniquement une amplitude de probabilité : une fonction à valeur complexe dont l'évolution est gouvernée par l'équation de Schrödinger, qui n'est pas une équation d'onde. La seule et unique façon d'accéder aux propriétés d'un électron donné est via la mesure. C'est une définition opérationnelle de la réalité.
 
Quand on mesure la position d'un électron, la FO change. En MQ, la mesure est une procédure destructive et irréversible qui modifie la FO. Ainsi, après une msure de position, la FO d'un électron adopte la forme d'un pic d'amplitude centré aux alentours d'une position donnée. Ce n'est pas un défaut du système de mesure. On peut montrer par le calcul que le processus de mesure produit inévitablement un résultat défini de cette sorte.

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Marsh Posté le 07-02-2015 à 13:23:24    

cladiateur a écrit :

En gros, tant que je n'ouvre pas mes yeux, l'image de l'objet devant moi ne se créer pas puisque j'ai les yeux fermée.
 
(...)
J'ai bon ?


 
Oulah non !  
 
Tes yeux ne font aucune mesure de l'objet en question. Tu peux papilloner des yeux tant que tu veux et même agiter des bras cela ne fera rien à l' "object". La mesure, elle est faite par le photon qui touche l'object. Ensuite, le photon est réemis et va se jeter joyeusement dans ton oeil. Et la tu as une sconde mesure: ton oeil "mesure" le photon ce dont de nouveau ton object -qui a déja été perturbé par ton photon lors de la première mesure- se fiche complètement de ce qui se passe entre ton oeil et le photon.
 
Mes excuses ji se suis grillé, j'ai pas trop le temps de lire les autres posts.
 
 
 
 

Reply

Marsh Posté le 08-02-2015 à 02:33:19    

Yog Sothoth a écrit :


 
Oulah non !  
 
Tes yeux ne font aucune mesure de l'objet en question. Tu peux papilloner des yeux tant que tu veux et même agiter des bras cela ne fera rien à l' "object". La mesure, elle est faite par le photon qui touche l'object. Ensuite, le photon est réemis et va se jeter joyeusement dans ton oeil. Et la tu as une sconde mesure: ton oeil "mesure" le photon ce dont de nouveau ton object -qui a déja été perturbé par ton photon lors de la première mesure- se fiche complètement de ce qui se passe entre ton oeil et le photon.
 
Mes excuses ji se suis grillé, j'ai pas trop le temps de lire les autres posts.
 
 
 
 


 
C'est le photon qui "mesure", d'accord. Par contre c'est notre cerveau qui interprète la fréquence de lumière reflétée par l'objet, et qui nous le montre d'une certaine couleur. Les objets n'ont pas de couleurs sur eux. Donc je persiste, l'image (par exemple) d'une pomme verte, n'existe pas, tant qu'on ne regarde pas la pomme. En réalité la pomme n'est pas verte, c'est notre cerveau qui nous la montre verte. Je demande confirmation a des personne plus expert mais il me semble que c'est juste.

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Message édité par cladiateur le 08-02-2015 à 02:48:17
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Marsh Posté le 08-02-2015 à 04:42:07    

Welkin a écrit :


 
Au risque de paraître cassant je vais te suggérer d'être un peu plus humble et d'essayer de lire ce que j'écris. Les éléments de théorie que je tente d'expliquer ici ne sont absolument pas simplistes et sont le fruit de la réflexion de certains des plus grands esprits scientifiques du 20eme siècle. En particulier, l'un des enseignement les plus important de la MQ est justement qu'il est futile de parler de la réalité d'objets non mesurables.
 
Qu'est-ce qu'un électron ? La dualité onde/corpuscule est un héritage du passé qui est aujourd'hui obsolète. En MQ, un électron, c'est le nom qu'on donne au propriétés mesurées et décrites par sa FO. Une FO n'est ni une onde ni un corpuscule : c'est ce qu'on appelle techniquement une amplitude de probabilité : une fonction à valeur complexe dont l'évolution est gouvernée par l'équation de Schrödinger, qui n'est pas une équation d'onde. La seule et unique façon d'accéder aux propriétés d'un électron donné est via la mesure. C'est une définition opérationnelle de la réalité.
 
Quand on mesure la position d'un électron, la FO change. En MQ, la mesure est une procédure destructive et irréversible qui modifie la FO. Ainsi, après une msure de position, la FO d'un électron adopte la forme d'un pic d'amplitude centré aux alentours d'une position donnée. Ce n'est pas un défaut du système de mesure. On peut montrer par le calcul que le processus de mesure produit inévitablement un résultat défini de cette sorte.


 
 
J'espère que je commence à comprendre le raisonnement :
La FO comprend toutes les positions où l'on est susceptible de mesurer le pic d'amplitude. Donc, lorsque finalement on mesure où se trouve ce pic d'amplitude, la FO n'existe plus, forcément puisqu'on vient de faire la mesure, donc on sait où il se trouve, il ne peut plus être ailleurs.
Par contre si c'est ça, heu... ça n'explique rien du tout de la réalité, en fait ?  
 
C'est quoi que l'on "envoie", dans l'expérience des fentes de Young ? Appelons ça bidule, car si je parle encore d'électron tu va croire que je n'ai rien lu de ce que tu as écris.
Ce que je veux savoir c'est comment "bidule" peut avoir des probabilités de créer des pic d'amplitudes à tel ou tel endroit, et que lorsque l'on en envoie plusieurs à la suite entre deux fentes (expérience des fentes de Young) cela créer le même schéma que deux ondes qui interférent. En gros comment bidule peut-il avoir une FO.

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Message édité par cladiateur le 08-02-2015 à 05:20:11
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Marsh Posté le 08-02-2015 à 11:48:53    

C'est pas encore tout à fait ça ;)  
 
La FO ne disparait jamais. Quand on parle de pic d'amplitude, il s'agit du pic d'amplitude de la FO. Encore une fois, il ne faut pas imaginer qu'il y a d'un coté l'électron qui serait une sorte de corpuscule localisé, et de l'autre côté une FO associée qui décrit où le trouver. La MQ nous enseigne que la vision des particules en tant que corpuscules localisés n'est pas tenable. Tout ce que l'on peut dire c'est qu'il y a un objet appelé fonction d'onde, qui n'est pas directement mesurable mais dont on sait calculer l'évolution et dont la connaissance permet de prédire le résultat des mesures.
 
Il n'y a pas de discours sur une réalité sous-jacente à ce que l'on obtient par la mesure : en pratique, la mesure définit la réalité. Donc l'électron "réel" est simplement l'ensemble des informations obtenus par la mesure. Par abus de langage, on peut imaginer (mais pas trop sérieusement) que l'electron est sa FO, et rien d'autre.
 
La mesure change la forme de la FO. Quand on mesure la position d'un electron, on force sa FO a adopter un pic d'amplitude à une certaine valeur, qui correspond à la valeur mesurée de la position.

Reply

Marsh Posté le 08-02-2015 à 19:40:43    

Welkin a écrit :

C'est pas encore tout à fait ça ;)  
 
La FO ne disparait jamais. Quand on parle de pic d'amplitude, il s'agit du pic d'amplitude de la FO. Encore une fois, il ne faut pas imaginer qu'il y a d'un coté l'électron qui serait une sorte de corpuscule localisé, et de l'autre côté une FO associée qui décrit où le trouver. La MQ nous enseigne que la vision des particules en tant que corpuscules localisés n'est pas tenable. Tout ce que l'on peut dire c'est qu'il y a un objet appelé fonction d'onde, qui n'est pas directement mesurable mais dont on sait calculer l'évolution et dont la connaissance permet de prédire le résultat des mesures.
 
Il n'y a pas de discours sur une réalité sous-jacente à ce que l'on obtient par la mesure : en pratique, la mesure définit la réalité. Donc l'électron "réel" est simplement l'ensemble des informations obtenus par la mesure. Par abus de langage, on peut imaginer (mais pas trop sérieusement) que l'electron est sa FO, et rien d'autre.
 
La mesure change la forme de la FO. Quand on mesure la position d'un electron, on force sa FO a adopter un pic d'amplitude à une certaine valeur, qui correspond à la valeur mesurée de la position.


 
En prenant en compte ce que tu dis, je ne comprend pas ce que l'on "envoie" dans l'expérience des fentes de Young. Comment procède-t-on pour "envoyer" des FO une par une entre des fentes ? avec des termes simple si possible ^^  
Deuxième question : si la MQ nous dit que les particules ne sont pas localisées, je sors forcément de la mécanique quantique si je dis le contraire ? Donc en gros, il vaut mieux que j'abandonne le sujet ?
Encore merci de tes réponses.

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Marsh Posté le 08-02-2015 à 20:34:18    

L'expérience des fentes d'Young est une bonne illustration de la confusion apportée par certains abus de langage. On entend souvent que "le photon se dédouble et se trouve à deux endroits ne même temps". C'est une formule dont il faut se méfier et qu'il ne faut surtout pas prendre littéralement. Fondamentalement un tel dédoublement est impossible car il ne respecterait pas la conservation de la quantité de mouvement et de l'énergie. Ce qui se cache derrière ces métaphores, c'est tout simplement que la fonction d'onde du photon adopte une forme à deux pics d'amplitude. Mais il s'agit bien d'une seule FO, représentant un seul photon.
 
"Envoyer" une FO c'est la même chose que d'envoyer un photon, tout simplement. Quand la MQ dit que les particules ne sont pas localisées, ce qu'il faut comprendre que les concepts de vitesse et de position ne sont pas nécessairement bien définis à tout moment pour une particule. Il faut essayer de dissocier dans ton esprit les notions de particules et de corpuscules. En gros, corpuscule= un concept de mécanique classique, une balle de tennis, quelque chose de localisé. Une particule = un concept de MQ représenté par une FO. La FO représente l'ensemble des informations sur la particule.
 
 

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Marsh Posté le 16-02-2015 à 04:28:32    

Citation :

Non il ne manque pas d'information. On peut tout a fait preparer une particule pour que son etat quantique soit une superposition d'etats classiques : c'est un etat parfaitement defini et valide. Mais un appareil de mesure est macroscopique et ne sait pas mesurer ces etats. Il ne peut mesurer que des orientations de spins haut ou bas.


 
Comment est ce qu'on fabrique des particules intriquées quantiquement, au fait?
 
Je conçois assez bien la superposition des états sous la forme d'une onde, genre onde sinusoïdale d'un courant electrique, et la mesure qui prends un point de cette onde et lui applique une valeur en Volts.(et détruit en passant l'onde, "fixant" cette valeur en volts).
 
Le fait que cette mesure permette de prévoir le résultat de la mesure sur l'onde d'a coté me fait davantage penser à une "propriété cachée" de l'intrication, qui "force" donc le résultat de la mesure: une "tendance" qui ne remets pas en cause les états superposés, mais uniquement le résultat lors d'une mesure.
 
Les résulats des mesures étant donc bien déjà présents au départ de l'intrication, sans remettre en cause l'état superposé tant que la mesure n'est pas effectuée.
 
J'ma gourre?
 
[EDIT] je suis en train d'essayer de piger la page wiki des inégalités de Bell, je vous dis quoi si j'arrive à la proba négative moi aussi :o

Message cité 1 fois
Message édité par baggers le 16-02-2015 à 06:13:00

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C'était une petite provocation de ma part, bien sur ┌n┐(^_^')  
Reply

Marsh Posté le 16-02-2015 à 09:10:34    

baggers a écrit :

[quote]
J'ma gourre?
 


Malheureusement, oui... Toute l'essence du truc c'est justement ce point precis : le resultat de la mesure n'est pas pre-existant a la mesure. Il faut bien realiser qu'en MQ, mesurer qqch est un acte pas anodin : il donne un resultat, mais detruit egalement l'etat initial. En MQ, la mesure est une source d'entropie. La mesure est une interaction irreversible entre un systeme microscopique (la/les particules mesurees) et un systeme macroscopique (l'appareil de mesure). Cette interaction force la particule a adopter un etat particulier dans lequel la quantite mesuree est bien definie.

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Marsh Posté le    

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