Carl Jung - Psychologie analytique, une alternative à Freud ?

Carl Jung - Psychologie analytique, une alternative à Freud ? - Santé - Discussions

Marsh Posté le 11-08-2010 à 15:30:39    

Psychologie analytique
Egalement nommée "psychanalyse jungienne" (de son concepteur Carl Gustav Jung) ou, plus fréquemment, "psychologie des profondeurs", j'aimerais partager autour de son oeuvre, ses propositions, son approche si spécifique de la psyché humaine.

 

De 1905 à 1912, Jung et Freud (de 19 ans son aîné) ont vécu une très étroite collaboration, qui conduira ce dernier à lui confier la présidence de la première association internationale de psychanalyse. Mais la considération "réductive" des rêves et, surtout, la pansexualité (instinct sexuel guidant tous les comportements humaines) gravée dans les théories freudiennes, dérangent de plus en plus le jeune Jung. Il finira pas se séparer de son "maître" pour développer ses propres théories (la légende, pas totalement infondée, veut que l'édition du livre Métamorphose de l'âme et ses symboles en 1912, dans lequel Jung expose l'ébauche de son concept d'inconscient collectif, scella la fin de leur relation).

 

Pour une première approche en douceur, très accessible, voir ici :


                                                                                                       ***
Carl JUNG
Carl Jung sur wiki

 

Autobiographie utile, qui permet aussi d'approcher la pensée de Jung et sa genèse : Ma Vie

http://img11.hostingpics.net/pics/407076carljung.jpg

 

Grande biographie de Deirdre BAIR, la plus détaillée sur le marché actuellement, avec des références extraites de documents familiaux inédits.
http://img11.hostingpics.net/pics/628081bair.jpg

 

                                                                                                  ***
L'approche jungienne en France
Il est important de noter que l'usage abusif de certains de ses concepts par les mouvements "new-age" et autres "illuminés" ont contribué à dénaturer son oeuvre en France (qui est un des rares pays où l'on a pas accueilli sa psychologie favorablement) et a donné une aura mystique à son travail...il suffit de lire ses biographies et se plongeait dans ses livres pour comprendre l'ironie de la chose, lui qui se considérait comme empiriste et consacrait l'essentiel de son travail sur des expériences cliniques.

 

En France, la très grande majorité des psychanalystes sont de l'école freudienne et voit d'un très mauvais œil l'école jungienne. Il faut rappeler que, historiquement, un lien presque paternel a uni les deux hommes, Freud ayant vu en Jung son successeur et lui ayant remis, avant leur rupture, toutes les clefs de son école naissante ...mais la volonté personnelle de développer des intuitions, très mal perçues par Freud, les ont amené à une rupture définitive.
Il me semble important de dire que malgré leur profond désaccord, Jung a toute sa vie respecté Freud et reconnu qu'il n'aura rien développé sans ses travaux. Dixit : "Toute analyse est avant tout freudienne"

 

J'aime mentionner cette phrase de Dolto (de l'école freudienne pour précision) assez éclairante : "Freud permet de soigner les racines, Jung de faire fleurir les branches"

 

Jung face à Freud
Reconnaissant l'universalité du fonctionnement de la psyché, Jung a passé sa vie à construire une psychologie dépassant et intégrant tous les dogmes, les cultures et les pays...ce qui rend, d'ailleurs, délicat l'étude de sa pensée ou la lecture de ses ouvrages.

 

Dans les courants psychanalytiques, il est l'un des trois grands représentants, arbitrairement définis, à savoir le courant majoritaire de l'école de Freud, celle très distincte, dissidente et contemporaine de Jung et enfin, plus tardivement, la pensée riche de Lacan.

 

La plus grande distinction de vision, selon moi, est la perspective et la qualification de l'inconscient :

  • Pour Freud, il s'agit avant tout de conglomérats psychiques, accumulés surtout durant l'enfance, produits de refoulements, qui constituent finalement un "boulet au pied" de l'adulte qui ne peut s'en séparer qu'en dénouant le lien constitutif initial,
  • Pour Jung, l'inconscient contient en effet des éléments "non acceptés" durant la construction de l'individu, mais surtout, porte le germe de développement de l'homme, comme l'image qu'il aimait employer de la graine qui contient en elle tout le chêne en devenir potentiel.


D'autres différences, considérées comme majeures par les spécialistes, sont :

  • L'existence d'un inconscient collectif "au-dessous" de l'inconscient individuel,
  • La différence de définition de la "libido" : alors qu'elle est la source de pulsions chez Freud, elle contribue à une dynamique psychique globale (c'est le "carburant" de la psyché) chez Jung.

                                                                                                    ***
Ouvrages conseillés pour découvrir la pensée et appréhender la psychologie analytiqe

 

Jung

 

L'homme à la découverte de son âme

 

CG Jung parle : Rencontres et interview

 

Dialectique du moi et de l'inconscient  (abordable, complet mais plus délicat que les deux premiers)

 


Vulgarisateurs et/ou continuateurs

 

Introduction à la psychologie de Jung Fordham

 

CG Jung, son mythe en notre temps Von Franz

 

CG Jung et la voie des profondeurs chez l'éditeur La fontaine de Pierre

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Message édité par elmo86 le 27-12-2017 à 16:10:11
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Marsh Posté le 11-08-2010 à 15:30:39   

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Marsh Posté le 11-08-2010 à 16:09:12    

Ce que j'en dit c'est que dès qu'on parle de psychanalyse Jungienne, c'est louche, il n'y a pas de fumée sans Freud :o


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Don't fuck me, I'm anonymous.
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Marsh Posté le 11-08-2010 à 20:29:42    

Voui, évidemment, j'avais prévu beaucoup de réactions (sic) mais celle-là a le mérite de faire sourire.
 
Pour rebondir dessus, je rajouterais que le vrai mérite de la psycho de Jung est d'ouvrir un horizon sans limite...la quête de l'homme serait en fait celle de la totalité de chaque singularité, terme pompeux pour dire "deviens qui tu es"  
 
Mais pas dans l'optique des ces thérapies modernes qui ont certes leur mérite mais sont finalement égocentrées, non, devenir ce que l'on est en tenant compte de ce qui n'est pas dans le domaine du conscient et qui pourtant nous constitue, nous influence, nous modèle...

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Marsh Posté le 11-08-2010 à 21:45:19    

elmo86 a écrit :

"deviens qui tu es"  


Difficile de devenir qui l'on est, à partir du moment ou tu es qui tu es et que le seule processus à ta disposition est le devenir, je vois pas en quoi c'est pertinent ni même possible.
 
 
La seule chose que je connais de Jung, c'est le concept d'individuation, et comme le disent certains conférenciers, l'identité de de l'individu ne s'établie que dans un groupe sociale, en rapport au reste de celui-ci. Je ne sais spas ce qu'en penserait Jung aujourd'hui.

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Message édité par Profil supprimé le 11-08-2010 à 21:46:23
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Marsh Posté le 12-08-2010 à 04:27:52    


 
J'avoue faire une erreur en citant ces mots car le principe nécessite une bonne vision globale des concepts de Jung. Schématiquement, dans les profondeurs de l'inconscient existent des instances autonomes, dont l'expression peut être proche des instincts en biologie et que Jung a nommé archétype, le plus prégnant d'entre eux, constellant tous les autres, est celui qui t'amène vers ta singularité propre, le principe de l'individuation est donc de tendre vers cet archétype...travail qui peut prendre plus d'une vie et qui, comme tu le dis, est une question de devenir  :D  
J'aurais dû citer "deviens qui tu es vraiment", dépouillé de toutes les pollutions inconscientes.
 
 
 
Je pense que tu as une vision parcellaire de l'individuation.  
L'identité sociale ne s'établit que dans le rapport à autrui, mais là encore, cette identité n'est qu'une construction, ,vitale certes mais finalement loin de ce que l'on est en réalité. Aussi intégré et mature soit on, on sait tous au fond de nous, un tout petit peu d'introspection suffit, que ce que l'on montre, veut montrer, accepte de montrer, n'est pas totalement nous...le but de l'individuation n'est pas de devenir individualiste, asociale ou ermite mais d'intégrer ce fait puis de le dépasser pour laisser vivre en nous le reste, d'ordre inconscient (qui en "remontant" devient conscient de fait).
Pour ceux que cela intéresse, cette attitude de groupe, qui est un complexe au sens psychanalytique s'appelle la persona.

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Marsh Posté le 12-08-2010 à 06:26:42    

Woais kool!

Reply

Marsh Posté le 12-08-2010 à 07:53:11    

?

Reply

Marsh Posté le 12-08-2010 à 07:57:38    

!

Reply

Marsh Posté le 12-08-2010 à 15:50:07    

J'en déduis que tu es satisfait de la réponse...

Reply

Marsh Posté le 12-08-2010 à 15:52:07    

elmo86 a écrit :

J'en déduis que tu es satisfait de la réponse...


j'ai pas posé de question.

Reply

Marsh Posté le 12-08-2010 à 15:52:07   

Reply

Marsh Posté le 12-08-2010 à 15:55:03    

Reply

Marsh Posté le 12-08-2010 à 16:54:27    


 
Je répondais à cela. Comme tu as l'air de te fier à ce que disent les conférenciers, je te donne une autre version dont tu pourras te servir en repas de famille.

Reply

Marsh Posté le 12-08-2010 à 17:10:53    

elmo86 a écrit :


 
Je répondais à cela. Comme tu as l'air de te fier à ce que disent les conférenciers, je te donne une autre version dont tu pourras te servir en repas de famille.


 
C'est pas une question.
J'ai pas de famille.

Reply

Marsh Posté le 11-03-2011 à 22:38:50    

pourquoi ça va pas  ?

Reply

Marsh Posté le 11-03-2011 à 22:40:42    

mousse32 a écrit :

pourquoi ça va pas  ?


Comment ça va ?

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Marsh Posté le 12-03-2011 à 08:54:13    

oui depuis qu'on arrive à tracter les ice berg ça va beaucoup mieux

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Marsh Posté le 12-03-2011 à 16:18:49    

donc pour le psychiatre une femme névrosée c'est une Malade et pour le psychologue (jungien) elle est juste à haut potentiel sexuel

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Marsh Posté le 12-03-2011 à 16:23:57    

Je pense pas pour le psychiatre.
Aujourd'hui on connais mieux les mécanisme neurologique et les maladies ne sont plus les mêmes.
Après il y a les vieux réputés des vielles écoles et les jeunes qui naissent avec les nouvelles technologies.
Change de psychiatre éventuellement.
perso le sex, ça m'interresse pas plus.
pour jung, c'est un pékin comme un autre.
Discute de tes préaucoppéation avec un mécanicien je suis certain qu'il aura autant de répondant, humainement parlant.


Message édité par Profil supprimé le 12-03-2011 à 16:26:53
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Marsh Posté le 12-03-2011 à 17:29:52    

oui vous avez sans doute raison c'est comme pour le contre-transfert

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Marsh Posté le 14-03-2011 à 19:49:10    

J'adore les poncifs, c'est la richesse des plus démunis  :D

 

La grande majorité des psychiatres reconnait les névroses sous leur définition...mais proposent un traitement différent.

 

Pour l'analyste jungien, la névrose est l'expression d'une mauvaise compensation de l'inconscient vers un conscient trop unilatéral dans sa vision (qui se ferme aux "messages" de l'inconscient)...l'origine sexuelle peut être validée également chez les jungiens mais également de multiples autres, à la différence des freudiens. La libido chez Jung pourrait grossièrement s'exposer comme l'énergie psychique (le gasoil du psychisme)...une autre différence notable avec l'école freudienne.

 

Le contre-transfert est un processus intégré consciencieusement dans une analyse...par tout bon analyste ;)

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Message édité par elmo86 le 14-03-2011 à 19:50:17

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Marsh Posté le 14-03-2011 à 19:56:47    

elmo86 a écrit :

J'adore les poncifs, c'est la richesse des plus démunis :D  
 
La grande majorité des psychiatres reconnait les névroses sous leur définition...mais proposent un traitement différent.
 
Pour l'analyste jungien, la névrose est l'expression d'une mauvaise compensation de l'inconscient vers un conscient trop unilatéral dans sa vision (qui se ferme aux "messages" de l'inconscient)...l'origine sexuelle peut être validée également chez les jungiens mais également de multiples autres, à la différence des freudiens. La libido chez Jung pourrait grossièrement s'exposer comme l'énergie psychique (le gasoil du psychisme)...une autre différence notable avec l'école freudienne.
 
Le contre-transfert est un processus intégré consciencieusement dans une analyse...par tout bon analyste ;)


 
Justement la psy ca coûte très cher (ah oui pardon c'est un acte de payer pour valoriser la démarche du patient   et donc ca participe au traitement :lol: )
 
Ce qui fait rire c'est que c'est tellement "pointu" que la pointitude une fois débattue... ben le patient est mort (de vieillesse)


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"C'est un juif qui rencontre un autre arabe et..."
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Marsh Posté le 14-03-2011 à 21:17:20    

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Marsh Posté le 20-04-2011 à 14:14:50    

Citation :

EXTRAVERSION / INTROVERSION  
 
Alors, vous êtes plutôt du style à vous lover dans votre coquille ou bien à donner de la voix sans appréhension ?
Ce n'est pas si simple que cela...
 
Ces deux termes sont désormais dans le langage courant et désigne, dans un cas, un individu sociable, bavard, démonstratif voire exubérant et, dans l'autre cas, un timide, replié sur lui-même et ne se livrant que difficilement. Ces représentations, on les doit à Jung, mais elles sont comme la partie émergée de l'iceberg, en réalité, le concept renferme plus de subtilités et de nuances qu'il n'y parait.  
Pour faire simple, il s'agit de décrire l'attitude ou l'orientation d'un individu par rapport aux deux pôles essentiels de la conduite : le monde et soi. Jung a notamment puisé dans la pensée platonicienne pour édifier ces tendances. Platon dans ses études morales et politiques parle ainsi : "Il y a les gens aux mouvements rapides et violents, qui s'opposent aux personnes réservées et tranquilles. Les premiers se caractérisent par le courage et c'est la partie "irascible" qui prédomine ;  les autres se distinguent par la mesure, la sagesse et la prudence".
 
 
Dans son ouvrage, les Types Psychologiques, Jung a décrit largement ces deux attitudes et, en particulier, leur influence à travers des écrits et des pensées qui ont marqué l'histoire (l'ouvrage fait près de 600 pages et je préviens le lecteur, il ne se dévore pas comme un roman mais se lit comme un essai d'étude).
Au plus rapide, disons que l'homme a besoin d'énergie psychique pour vivre. Dans le cas où l'individu la trouve dans l'environnement extérieur, les activités et les expériences, il a une inclinaison extravertie. Dans le cas où il la trouve dans l'univers intérieur des idées, des souvenirs et des émotions, il présente une inclinaison introvertie.
Présenter une inclinaison ne signifie jamais répondre uniquement à cette tendance !
 
Extraverti : Précisons un peu les choses. Celui-ci tire son énergie du monde et sa conscience regarde vers l'extérieur parce que c'est toujours de là que vient la détermination importante et décisive (pour lui évidemment, nous endossons le manteau d'extraverti dans ce paragraphe).
Ses forces : n'ayant d'autre prétention que de remplir les conditions objectivement fixées, il est perçu comme sociable et souvent apprécié pour son enthousiasme. Il peut paraître souvent courageux en répondant sans concession à ses objectifs.
Risques : Il y a l'inévitable dispersion, sa parole volubile qui prend le dessus de l'écoute...mais plus profond est le risque de refoulement du moi profond; dans sa réponse aux nécessités de l'extérieur, les besoins intérieurs peuvent être négligés.
 
Introverti : Ce dernier tire son énergie de la considération intérieure subjective. Il se glisse toujours, entre la perception de l'objet (le monde) et sa propre action, une opinion personnelle qui empêche l'action de prendre un caractère correspondant à la donnée objective. Il ne se coupe pas du monde mais communique avec lui par l'intermédiaire de sa perception intérieure.
Ses forces : concentration, écoute, contenu et réservé.
Risques : il ne se sent à l'aise que dans la solitude, face à lui-même. Dans un cas poussé, il peut alors bâtir des systèmes autoritaires dans l'insensibilité d'autrui.
 
 
Il me semble important de prendre en considération ces tendances naturelles de l'homme car, comme beaucoup d'aspects de la psychologie jungienne, elles incitent à un regard plus tolérant, plus ouvert sur l'autre, en particulier sur celui qui nous semble si loin, qui peut être d'une tendance opposée. Il n'y a pas de bon ou de mauvais jugement, qu'il soit centré sur le monde ou sur soi, il n'est qu'une réponse à notre nature.
Le livre de Jung sur les types psychologiques met en évidence ce que ces deux formes d'exploitation d'énergie ont pu produire chez de grands hommes du passé. Nous réalisons alors l'importance et le "rôle" tenus par chaque type.
Moi, extraverti devant l'éternel, ne peut plus porter de regard juge sur l'individu discret à côté de moi...il répond à sa nature, comme moi. Qui peut juger de cela ?


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Marsh Posté le 27-08-2011 à 12:12:44    

Citation :

Je vais tenter de dresser le tableau schématique de la psyché, telle que décrite par Jung. Disons le tout de suite, je ne vais pas rentrer dans un débat comparatif, notamment avec la vision freudienne de la chose, non par manque d'intérêt (dudit débat) ou de la crainte de controverse, mais parce que la finalité de ce billet est juste d'établir une image brute, voire même simpliste. Le lecteur assidu aura compris que j'adopte une démarche verticale dans l'approche de la psychologie jungienne...partant des structures "superficielles", je vais petit à petit m'enfoncer dans les strates de l'inconscient, répondant finalement au qualificatif de profondeur.
 
 
Pour commencer, la psyché (ou l'appareil psychique) est constituée par une opposition fondatrice (car source de vie psychique), celle entre la conscience et l'inconscient. Le sujet est d'une extrême complexité car ce que je sépare par commodité, ainsi que toutes les instances que je vais mentionner, sont en fait interpénétrés, interdépendants, et en échange continuel...ainsi, il est finalement très réducteur de les isoler. Mais comment faire autrement pour que ce soit intelligible ?
 
La conscience
C'est une double interface :  
          - elle reçoit les informations de l'extérieur,
          - elle reçoit les informations provenant de l'inconscient.
Pour mieux comprendre comment sont accueillies les informations dans la conscience (et l'enjeu qui y réside), je vous invite à lire les billets sur les fonctions psychologiques.
Au coeur de la conscience, existe quelque chose de très particulier, produit de l'inconscient (c'est un complexe, nous y reviendrons) : le Moi (=l'égo pour faire simple). Au début, il est organisateur de l'expérience consciente. Puis, il se complexifie. Il devient un ensemble de représentations. C'est une force unificatrice de la psyché, il se trouve au centre de la personnalité. Il est également responsable de nos sentiments d'identité et de continuité personnelle.
 
La conscience est essentielle en ce qu'elle est notre seule et unique outil pour vivre toute expérience ! De quelque profondeur de notre être que surgit un contenu, il ne pourra être vécu que par la conscience. Toute transformation de l'être peut donc être résumée par un enrichissement, un "élargissement" de la conscience.
Dernière remarque, et non la moindre, contrairement à la pensée générale, c'est la conscience qui est non inconscient, et non l'inverse...en d'autre terme, la conscience adviendrait d'un champ lui préexistant.
 
L'inconscient
Pour simplifier au plus rapide, disons que, dans la psychologie analytique, il existe deux couches à l'inconscient, une spécifiquement liée à la singularité de l'individu, dite inconscient personnel, et l'autre, plus profondément inscrite, héritage universel de l'homme, source entre autre des mythes fondateurs de l'humanité, dénommée inconscient collectif (il me semble que le terme d'universel aurait été plus adapté, le collectif étant de nos jours proche de la notion de groupe, de communauté, etc).
 
L'inconscient personnel
Il est proche de l'image populaire de l'inconscient. Se nichent là des choses refoulées, expériences réprimées, oubliées, etc
Jung est à l'origine d'un test passionnant, le test d'association de mots. On livre au patient une liste de mots et on lui demande de donner le plus rapidement possible le premier terme que lui évoque chaque mot. On note le temps de réponse, la réponse, les hésitations, signes extérieurs de malaise...certains mots provoquent des "arrêts", des montées émotionnelles brusques (=affects), tout cela hors du champ de conscience du patient qui est étonné et sceptique si on lui mentionne. Ces "noeuds" inconscients, Jung les a appelé complexes.  Il se conduisent de manière autonome, comme des "personnalités parasitantes". Attention, les complexes sont des produits naturels et n'ont pas vocation destructive...le Moi dont nous avons parlé est également un complexe et on perçoit vite son intérêt.  
En se "construisant", le Moi va laisser de côté ce qu'il juge inadapté, inacceptable...ce qui, naturellement, va conduire à la "genèse" d'un autre complexe, finalement compensatoire, très important dans la psychologie analytique (nous y reviendrons), l'Ombre. Dans la culture populaire, c'est notre "mauvaise moitié", notre "Dark Vador" personnel...et pourtant nous verrons que c'est aussi le terreau de tout développement futur.
 
L'inconscient collectif
C'est comme l'immense réservoir des processus du monde, ancrés dans notre cerveau; il constitue dans sa totalité une espèce d'image du monde atemporelle et éternelle qui fait contrepoids à notre vue actuelle contemporaine et consciente du monde. Il s'agit des traces d'expériences communes de l'espèce, répétées pendant des millénaires par des générations de personnes.
Nous avons vu l'existence des complexes dans l'inconscient personnel, on peut trouver leur pendant dans l'inconscient collectif avec une immense différence d'échelle dans leurs attributs. L'inconscient collectif comprend un nombre illimité d'images. Les images primordiales sont les archétypes. Ils renferment tous un thème universel et produisent des manifestations, perçues sous forme symbolique ou mythologique.
L'image commune définissant l'archétype : c'est la structure cristalline, toujours identique pour un cristal donné, qui va finalement donner une infinité de cristaux de forme et de couleur différentes.
Ces archétypes sont puissants, source de vie mais aussi potentiellement de mort psychique (ils peuvent balayer le Moi et engendrer la dissociation psychotique). Il mobilise tant d'énergie psychique (la « libido » chez Jung) qu'il exerce, comme les planètes dans l'espace gravitationnel compare Jung, une force d'attraction qui peut influencer durablement, voire de manière définitive, le Moi.  
 
 
Les archétypes principaux :
   - Anima et Animus : très succinctement, l'archétype féminin présent chez tout homme et l'archétype masculin chez toute femme.  
   - Ombre : complexe fort, niché dans l'inconscient personnel mais présent chez tous les hommes et donc formellement archétype.
    - Personna : c'est le masque social que chacun construit, comme compromis entre soi et la société.
    - le Soi : le "roi" des archétypes. Archétype de la totalité, réunissant les opposés et donc, par là même, la conscience à l'inconscient. La religiosité humaine serait une expression de cet archétype.


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Marsh Posté le 27-08-2011 à 15:47:54    

Faut faire l'unité, c'est pas bien de tout disséquer comme ça... Tu va attraper un rhum de cerveau.

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Marsh Posté le 28-08-2011 à 14:32:39    

Faire l'unité...tu crois pas si bien dire ;)


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Marsh Posté le 20-09-2011 à 07:14:17    

Ce terme est tellement souvent détourné de son sens premier...
 

Citation :

Archétype - Présentation générale (et succincte)
 
« On croit souvent que le terme "archétype" désigne des images ou des motifs mythologiques définis. Mais ceux-ci ne sont rien autre que des représentations conscientes : il serait absurde de supposer que des représentations aussi variables puissent être transmises en héritage.
L'archétype réside dans la tendance à nous représenter de tels motifs, représentation qui peut varier considérablement dans les détails, sans perdre son schème fondamental. »

 
C.G. Jung " L'homme et ses symboles ", Robert Laffont, 1964 p 67.
 
Autant le dire d'emblée, je m'attaque ici à un concept phare de la psychologie analytique. Cela m'apparaît être un exercice délicat car le terme est passé dans le langage populaire, ce qui brouille encore un peu plus la tentative "d'encadrement". En effet, comme beaucoup de choses qui proviennent de l'inconscient, il est plus aisé de les circonscrire, poser leur limites voire reprendre la méthode apophatique (= théologie négative), chère à Jung : mentionner tout ce que ce n'est pas par impossibilité de définir ce que c'est.  
 
 
Dans cet extrait d'une lettre de Jung de 1957, j'ai trouvé la définition la plus simple de l'archétype : " Les archétypes sont les formes instinctives de représentation mentale "
Il est important de retenir :
- formes instinctives : Ils sont naturels car, d'après Jung, inscrit depuis toujours dans le vivant. C'est pourquoi ces "instincts" appartiennent à l'humanité entière et ne répondent pas aux contraintes temporelles ou spatiales (partout, à tout moment).
- représentation mentale : L'archétype lui-même n'est pas directement accessible à l'expérience mais ils sont la source des mythes, des "grands" symboles, etc J'apprécie en particulier cette approche de Jung lui-même, "une forme symbolique qui entre en fonction partout où n'existe encore aucun concept conscient" (Types psychologiques).
 
 
Je ne trouve plus ma source mais j'ai lu un jour, cette image poétique pour définir les représentations archétypales; ce sont comme des empreintes de pas d'éléphant dans la forêt. Les empreintes sont là, tangibles, visibles par tous, elles trahissent la présence des pachydermes mais eux, demeurent toujours invisibles. Il me semble important de retenir que les archétypes sont des "préformes vides" que des images, symboles, représentations vont cristalliser. Comme le relève la dernière phrase de Jung citée, l'archétype éclaire ce que la conscience n'a pas encore touché.
 
 
Il est parfois mentionné que l'archétype est à l'inconscient collectif ce que le complexe est à l'inconscient personnel...pourquoi pas mais cela me semble un peu simpliste, tout étant interpénétré dans la psyché. Quoi qu'il en soit, relevant de l'inconscient collectif, il est aisé de réaliser que leur "charge énergétique psychique" (la libido) est immense, démesuré même si on la ramène à l'échelle d'un individu. Jung mentionne, à l'instar de  "l'effet de gravité" de l'étoile sur les planètes, une force d'attraction incoercible de l'archétype sur le moi.  
La rencontre avec un archétype n'est pas anodin, la charge émotionnelle est intense ! Le terme de numineux (du numen d'Otto dans son ouvrage sur le sacré, voir ici) lui est attribué.
" L'expérience archétypique est une expérience intense et bouleversante. Il nous est facile de parler aussi tranquillement des archétypes, mais se trouver réellement confronté à eux est une toute autre affaire. La différence est la même qu'entre le fait de parler d'un lion et celui de devoir l'affronter. Affronter un lion constitue une expérience intense et effrayante, qui peut marquer durablement la personnalité"  Jung
 
Les représentations archétypiques sont des symboles "vivants", qui laissent pressentir à la conscience la nature de sa totalité...le symbole est en effet, dans l'acception jungienne, l'outil puissant et singulier à chacun sur la voie de l'individuation. Pourquoi ? parce que c'est le seul qui contient en lui la conciliation d'opposés en apparence inconciliables. Je ne veux pas m'étendre maintenant car cette notion peut nous emmener très loin...
 
Au cours de sa vie, dans son cheminement intérieur, les archétypes jouent un rôle prépondérant et décisif pour un individu....oublions les et ils reviennent en force nous rappeler à notre bon souvenir, parfois de manière très douloureuse...osons les considérer, ne pas détourner notre regard de leur lumière "fascinante et effroyable" (= numineuse) et nous avançons un peu plus vers notre nature profonde.


 
Extrait de mon blog


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http://carl-gustav-jung.blogspot.com/    https://www.facebook.com/Ordre-Mart [...] 890782347/  
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Marsh Posté le 20-09-2011 à 15:53:44    

 

[:rofl]

 

Juste les noms des concepts déjà [:athlonxp2100+]

 

C'est désolant de voir que des pouilleries pareilles basées sur rien ont du crédit pour certains :sweat:

Message cité 1 fois
Message édité par Herbert de Vaucanson le 20-09-2011 à 15:54:19

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Prévenir HdV en cas d'SQFP ! - Quidquid latine dictum sit, altum sonatur.
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Marsh Posté le 20-09-2011 à 15:56:47    

je voudrais bien oser savoir me taire :((

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Marsh Posté le 20-09-2011 à 16:06:08    

Trop compliqué pour toi, Herbert ?   :D  
 
Si tu veux, tu peux créer un topic : "A mort la psychanalyse et les sciences humaines"  [:godwinhaha]  
 
 
 
Bref, Jung surclasse largement la majorité des "penseurs" actuels et avait une qualité que beaucoup n'ont pas : l'humilité. Il n'avait pas vocation à servir de modèle ou à être un gourou.

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Marsh Posté le 20-09-2011 à 16:37:01    

Le mec qui invente 2 modèles différents pour la femme et l'homme au XXè siècle alors que la frontière entre les sexes explose au XXIè, c'est quand même pas de bol :o

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Marsh Posté le 20-09-2011 à 16:38:47    


 
L'humilité ? Alors qu'il affirme des choses complexes mais basées sur rien (ni vérifiées, ni validées, ni même expérimentées sérieusement) et qu'il a le culot de prétendre qu'elles pourraient être vraies et servir à quelque chose ?  [:herbert de vaucanson:2]

Message cité 2 fois
Message édité par Herbert de Vaucanson le 20-09-2011 à 16:39:31

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Prévenir HdV en cas d'SQFP ! - Quidquid latine dictum sit, altum sonatur.
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Marsh Posté le 20-09-2011 à 20:47:26    

Herbert de Vaucanson a écrit :


 
L'humilité ? Alors qu'il affirme des choses complexes mais basées sur rien (ni vérifiées, ni validées, ni même expérimentées sérieusement) et qu'il a le culot de prétendre qu'elles pourraient être vraies et servir à quelque chose ?  [:herbert de vaucanson:2]


 
Herbert, tu es sur tous les fronts, ça te perdra  ;)
 
je t'ai connu avec un argumentaire bien plus cousu...as tu lu un livre de Jung ?  
je ne te parle pas de wiki ou de blog new-age ?
 
Dialectiser autour de la mécanique quantique ou du psychisme humain n'est pas tout à fait du même registre...Jung est un empiriste pur et dur qui a démarré comme psychiatre (énorme divergence originel d'avec Freud ) à une époque où il se comptait sur les doigts de la main et qui a passé au crible des milliers de cas cliniques dont la plupart qu'il suivait pendant plusieurs années.
On peut débattre autour de ses théories mais cela demande un bagage sérieux...les affirmations péremptoires sont très insuffisantes.
 
Les appellations des archétypes ne sont que...des appellations. Une manière de nommer un ensemble de phénomènes convergents. Je reconnais que le schéma que j'ai utilisé est un peu "exotique" et emploie des terminologies que je n'ai revu nul par ailleurs.
Ces appellations, Jung les décrivait ainsi "C'est une pure notion d'expérience qui n'a d'autre but que de donner un nom à un groupe de phénomènes apparentés ou analogues, il ne s'agit en rien d'une invention théorique ou -pis encore- d'une mythologie".
 
Appeler un ensemble de phénomènes "Persona" ou "Camembert ou "Carambar" n'a aucune sorte d'importance tant que l'on sait de quoi il s'agit...ce qui n'est pas ton cas.
 

mousse32 a écrit :

je voudrais bien oser savoir me taire :((


 
Continue, c'est pas mal parti ;)


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Marsh Posté le 20-09-2011 à 20:55:37    

moi aussi j'ai toujours fonctionné à l'empirisme oui oui

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Marsh Posté le 21-09-2011 à 12:05:42    

L'image de l'iceberg est bof.
Il faudrait marquer "Inconscient, préconscient et conscient" plutôt que "Inconscience, préconscience et conscience".

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Marsh Posté le 21-09-2011 à 20:32:18    

Emzy a écrit :

L'image de l'iceberg est bof.
Il faudrait marquer "Inconscient, préconscient et conscient" plutôt que "Inconscience, préconscience et conscience".


 
Pourquoi ?


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Marsh Posté le 21-09-2011 à 22:46:06    

elmo86 a écrit :


 
Pourquoi ?


Eh bien parce que c'est l'inconscient, le conscient et le préconscient :D

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Marsh Posté le 22-09-2011 à 15:21:08    

Herbert de Vaucanson a écrit :


 
L'humilité ? Alors qu'il affirme des choses complexes mais basées sur rien (ni vérifiées, ni validées, ni même expérimentées sérieusement) et qu'il a le culot de prétendre qu'elles pourraient être vraies et servir à quelque chose ?  [:herbert de vaucanson:2]


 
Freud (Jung je sais pas) et la psychanalyse c'est un paradigme différent, plus proche de l'arrogance de Sherlock Holmes dans le procédé (par 'traces' et 'indices', ça parait assez vaseux mais il est pas mauvais en pratique) que d'autre chose. La médecine quoi.
Lire http://lectorinfabula.free.fr/Text [...] indice.pdf .
 
Du coup porte ouverte à tout et n'importe quoi, on est assez d'accord (ça n'empêche pas les psychanalyses de se faire, derrière toutes les mauvaises théories l'expérience peut rendre la chose utile)

Message cité 4 fois
Message édité par Profil supprimé le 22-09-2011 à 15:22:49
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Marsh Posté le 22-09-2011 à 15:27:45    

Emzy a écrit :

L'image de l'iceberg est bof.
Il faudrait marquer "Inconscient, préconscient et conscient" plutôt que "Inconscience, préconscience et conscience".


Inconscient et subconscient et deux conscients et subconscient et trois conscients et subconscient, l'important c'est de bien plier les genoux.

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Marsh Posté le 22-09-2011 à 17:09:55    

En tout cas, pas surpris de voir qu'un topic sur Jung part trente fois plus vite en troll qu'un topic comme celui sur Secret Story.
 

Spoiler :

[:raph0ux]

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Marsh Posté le    

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