Euthanasie - Santé - Discussions
Marsh Posté le 12-03-2007 à 15:58:11
moi je suis pour l'euthanasie dans la mesure ou la personne souhaite mourir et que le traitement mis en place ne pourra jamais la guérir...
Tout autant pour les handicapés sévère suite à un accident de la route ou autre.
De plus l'euthanasie allègera les depenses de sécu.
Marsh Posté le 12-03-2007 à 15:59:11
Je pense qu'une democracie ayant vraiment la pretention d'en etre une, surtout du point de vue des libertes individuelles, devrait toujours s'efforcer d'etendre le domaine des libertes de ses citoyens dans les faits.
Marsh Posté le 12-03-2007 à 16:00:10
princesse lili a écrit : |
C'est peut etre pas l'argument le plus pertinent
Perso, je suis pour mais super encadré genre avec passage obligé devant une commission composée de medecin et de juges.
Marsh Posté le 12-03-2007 à 16:02:39
Sinon vous penserez quoi d'une enthanasie sur un malade sain, mais qui veut mourir quand meme?
Marsh Posté le 12-03-2007 à 16:03:16
http://forum.hardware.fr/forum1.ph [...] deration=0
modif. : un "malade sain"
Marsh Posté le 12-03-2007 à 16:03:24
theoperator a écrit : Sinon vous penserez quoi d'une enthanasie sur un malade sain, mais qui veut mourir quand meme? |
Marsh Posté le 12-03-2007 à 16:03:26
theoperator a écrit : Sinon vous penserez quoi d'une enthanasie sur un malade sain, mais qui veut mourir quand meme? |
Qu'il faut entamer une thérapie pour commencer
Marsh Posté le 12-03-2007 à 16:06:49
Ok, alors dans ce cas quelle est la difference entre la souffrance physique et morale et pour quelle raison cette derniere serait-elle moins serieuse? Justement, ne serait-il pas plus humaniste de donner la possiblite aux suicidaires d'en finir de facon nette, institutionelle et tutti quanti plutot que de les laisser se trancher les veines par eux-memes?
Marsh Posté le 12-03-2007 à 16:08:09
theoperator a écrit : Ok, alors dans ce cas quelle est la difference entre la souffrance physique et morale et pour quelle raison cette derniere serait-elle moins serieuse? |
L'euthanasie je le vois plutot utilie quand le pronostic vital est mauvais ou pour quelqu'un qui est physiquement incapable de vivre.
Marsh Posté le 12-03-2007 à 16:10:16
je suis intierement d'accord avec princesse lili
pour info, sachez que chaque semaine, dans chaque hopital, il y a au moins un cas d'euthanasie. Dans l'affaire cité plus haut, c'est le nouveau directeur qui a pris peur et qui a avertie les flics, sinon, personne n'en serait rien.
-L'accord de la mourante doit etre obligatoirement requis ( même si la famille veut l'achever pour l'héritage )
-commision de medecin et surtout présence de la famille
-accorder l'euthanasie qu'au cas les plus extreme et en cas de souffrance intolérable ( pour l'affaire qui me concerne, la femme vomissait ses selles )
ps : un malade sain qui veut mourrir, si il est un temps soit peu mobile, il n'y aura pas de soucis . Sinon je comprend pas tres bien ce mot "malade sain "
Marsh Posté le 12-03-2007 à 16:10:20
theoperator a écrit : Sinon vous penserez quoi d'une enthanasie sur un malade sain, mais qui veut mourir quand meme? |
refusée bien entendu
Marsh Posté le 12-03-2007 à 16:12:04
gurb44 a écrit : L'euthanasie je le vois plutot utilie quand le pronostic vital est mauvais ou pour quelqu'un qui est physiquement incapable de vivre. |
Justement, si, ils le sont, mais de maniere artificielle... A en croire que l'euthanasie est une reconnaissance des effets negatifs des succes de la medicine contemporaine.
Marsh Posté le 12-03-2007 à 16:12:38
theoriquement pour. En pratique, il faut que cela soit soumis à pas mal de regles car c'est propice à un bon paquet de derives...
Marsh Posté le 12-03-2007 à 16:13:18
theoperator a écrit : Sinon vous penserez quoi d'une enthanasie sur un malade sain, mais qui veut mourir quand meme? |
qu'il le fasse lui même comme ça personne aura de sang sur les mains et la conséquence de son acte relévera de sa propre initiative.
Et si je peux me permettre, un cas comme ça n'a rien à faire dans le topic euthanasie.
Marsh Posté le 12-03-2007 à 16:13:30
Moi je voudrais bien que neolife lise mon lien
Marsh Posté le 12-03-2007 à 16:15:42
theoperator a écrit : Justement, si, ils le sont, mais de maniere artificielle... A en croire que l'euthanasie est une reconnaissance des effets negatifs des succes de la medicine contemporaine. |
Ce que je veux dire, c'est comment évaluer la détresse d'un dépressif pour que quelqu'un engage sa responsabilité en l'euthanasiant ?
Marsh Posté le 12-03-2007 à 16:16:44
princesse lili a écrit : refusée bien entendu |
princesse lili a écrit : qu'il le fasse lui même comme ça personne aura de sang sur les mains et la conséquence de son acte relévera de sa propre initiative. |
Le bouton edit est ton ami.
gurb44 a écrit : Ce que je veux dire, c'est comment évaluer la détresse d'un dépressif pour que quelqu'un engage sa responsabilité en l'euthanasiant ? |
Dans ce cas comment mesurer la detresse d'un, passez-moi l'expression, legume?
Marsh Posté le 12-03-2007 à 16:18:46
T'as du bol d'en voir un par semaine, parce que moi, du haut de mes quasi 3 années d'études au plus près de ce genre d'embrouilles, je n'ai jamais -et je dis bien jamais- assisté ne serait-ce qu'à une éventuelle discussion autour de la possible mise en place de ce genre de choses.
Après je suppose que d'entrée de jeu les gens vont confondre ce qu'on appelle à tort "euthanasie passive" (en fait l'arrêt des traitements autres que palliatifs) et l'euthanasie active qui n'est rien moins qu'un assassinat.
Pour répondre sur le fond du problème, il y a quelque part dans un rapport de Mme Marie de Hennezel une étude qui montre que les demandes d'euthanasie chutent de plus de 90% dès lors que la douleur des patients est correctement prise en charge. Ce n'est pas d'un débat sur l'euthanasie qu'on a besoin à l'heure actuelle, et surtout pas de 2.000 grandes gueules au JT de 20H. Demandez-vous pourquoi à l'heure actuelle les services de soins fonctionnent si difficilement, avec du personnel en sous-nombre et/ou sous-formé, des médecins pour qui la formation à la prise en charge de la douleur est si réduite, pourquoi il existe si peu d'unités de soins palliatifs mobiles et d'unités de soins palliatifs tout court, et surtout pourquoi notre société tend à vouloir bannir et lisser ce qui la dérange : la vieillesse, la maladie, la souffrance, la mort.
Là, en l'état, vous pissez tous dans le grand violon collectif.
Marsh Posté le 12-03-2007 à 16:19:05
theoperator a écrit : Dans ce cas comment mesurer la detresse d'un, passez-moi l'expression, legume? |
Parce que par exemple, la depression c'est à perpétuité ?
Marsh Posté le 12-03-2007 à 16:22:11
theoperator a écrit : Le bouton edit est ton ami. |
Aussi valable pour éviter de faire deux messages à la suite
Marsh Posté le 12-03-2007 à 16:24:12
Enzan a écrit : pourquoi il existe si peu d'unités de soins palliatifs mobiles et d'unités de soins palliatifs tout court, et surtout pourquoi notre société tend à vouloir bannir et lisser ce qui la dérange : la vieillesse, la maladie, la souffrance, la mort. |
Je ne sais pas, mais neanmoins il s'avere que c'est un aspect tres important des societes "avancees" que j'imagine mal disparaitre du jour au lendemain...
Marsh Posté le 12-03-2007 à 16:24:47
princesse lili a écrit : moi je suis pour l'euthanasie dans la mesure ou la personne souhaite mourir et que le traitement mis en place ne pourra jamais la guérir... |
Forcément, sinon ça s'appelle un meurtre.
Marsh Posté le 12-03-2007 à 16:27:26
Enzan a écrit : T'as du bol d'en voir un par semaine, parce que moi, du haut de mes quasi 3 années d'études au plus près de ce genre d'embrouilles, je n'ai jamais -et je dis bien jamais- assisté ne serait-ce qu'à une éventuelle discussion autour de la possible mise en place de ce genre de choses. |
dans le cas de cancer incurable ou sida en phase terminale ou handicapé sévère se retrouvant en l'état de légume après un accident, même si on peut atténuer la douleur, c'est de la dignité dont il est question et si un malade de ce type demande à mourir car condamné pourquoi le maintenir en vie si il veut en finir ?
Marsh Posté le 12-03-2007 à 16:27:26
Enzan a écrit : Après je suppose que d'entrée de jeu les gens vont confondre ce qu'on appelle à tort "euthanasie passive" (en fait l'arrêt des traitements autres que palliatifs) et l'euthanasie active qui n'est rien moins qu'un assassinat. |
arf, ça depend quand même.
Je peux comprendre qu'un tetraplegique, qui malgré son état pourrait tenir encore 15 ans, ait envie d'en finir...
Marsh Posté le 12-03-2007 à 16:35:03
princesse lili a écrit : dans le cas de cancer incurable ou sida en phase terminale ou handicapé sévère se retrouvant en l'état de légume après un accident, même si on peut atténuer la douleur, c'est de la dignitée dont il est question et si un malade ce type demande à mourir car condamné pourquoi lui refuser ? |
Tu sais quoi ? Quand on a les moyens de faire une prise en charge soignante digne de ce nom, eh bien on en trouve à la tonne de la dignité chez nos patients. La dignité, ça ne s'arrête pas le jour où tu as besoin de couches parce que tu es incontinent. Et ce que tu ignores, c'est que face à l'inéluctable l'énorme majorité des gens font tout pour s'accrocher à la moindre parcelle de vie. A condition que la douleur ne les rende pas fous avant.
Là, j'ai un patient qui rentre dans le cadre que tu décris. Tumeur au cerveau, qui l'a en plus rendu aveugle de façon irréversible. Ce matin il a eu mal à la tête, de ce genre de douleurs atroces qui lui a fait dire "si seulement il y avait une piqure pour en finir de tout...". On a agi. Il s'est endormi avant même que le produit soit totalement passé. Et on a plaisanté, après. Là notre problème est qu'on n'arrive pas à le couvrir totalement contre ces crises, et que de temps en temps il a mal à vouloir en crever. Si je suis ton raisonnement, je devrais m'arrêter dès qu'il dit "je veux en finir", oblitérer toutes les autres composantes du problème (douleur, ras-le-bol, fatigue...) et le buter. Après tout merde c'est vrai quoi, il est foutu et aveugle par-dessus le marché, ça coûte du pognon tout ça, allez hop rideau !
Marsh Posté le 12-03-2007 à 16:36:48
Mon père est décédé d'un cancer généralisé dans les souffrances que nous connaissons tous. Lorsqu'il était en phase terminale, il a été opéré d'un glaucome à l'oeil droit, 2 heures avant son décès, il avait été préparé à subir une intervention sur l'oeil gauche. Il est décédé à 9 heures du matin et quand nous sommes arrivés à la clinique, nous avons croisé son cancérologue qui affichait un large sourire et un pouce levé (tout va bien). Nous lui avons signalé que non, tout n'allait pas bien puisque notre père était décédé depuis 45 minutes. Sur quoi il s'est senti obligé d'ajouter : "En tout cas, il n'est pas mort du cancer...". Alors, personnellement, je dis non à l'acharnement thérapeutique et je regrette de n'avoir rien fait quand il nous a supplié de l'aider à mourir. Sous prétexte qu'il y a une obligation de soigner (mais non de guérir), on prolonge inutilement un état dont l'issue est irréversible.
Marsh Posté le 12-03-2007 à 16:42:13
Enzan a écrit : Tu sais quoi ? Quand on a les moyens de faire une prise en charge soignante digne de ce nom, eh bien on en trouve à la tonne de la dignité chez nos patients. La dignité, ça ne s'arrête pas le jour où tu as besoin de couches parce que tu es incontinent. Et ce que tu ignores, c'est que face à l'inéluctable l'énorme majorité des gens font tout pour s'accrocher à la moindre parcelle de vie. A condition que la douleur ne les rende pas fous avant. |
Est ce que ton patient est en phase terminale ?
on dirait pas, dans ce cas pas d'euthanasie même si il demande.
C'est l'acharnement thérapeutique le + dérangeant.
Marsh Posté le 12-03-2007 à 16:44:35
BaF - FlOp a écrit : arf, ça depend quand même. |
Généralement, une fois certaines phases passées, ils sont loin d'avoir envie d'en finir. Attention, ce n'est pas en se projetant soi-même dans les pompes de quelqu'un d'autre sans prendre de recul qu'on arrive à se faire une opinion sur ce genre de sujet. Il est évident que la première idée du quidam lambda à qui l'on dit "et si demain tu étais tétra ?" sera de répondre "plutôt mourir/qu'on m'achève". Dans la réalité, il y a effectivement plusieurs phases au cours desquelles le nouvel état est dur à avaler, et puis progressivement ça s'améliore et on en arrive à voir des tétraplégiques qui planifient leur déménagement dans un appart pour eux seuls.
Après si l'on veut zigouiller les gens avant qu'ils aient une chance d'effectuer ce travail de deuil sous prétexte que ça coûte du fric à la sécu, disons-le franchement.
Marsh Posté le 12-03-2007 à 16:45:52
Enzan a écrit : Généralement, une fois certaines phases passées, ils sont loin d'avoir envie d'en finir. Attention, ce n'est pas en se projetant soi-même dans les pompes de quelqu'un d'autre sans prendre de recul qu'on arrive à se faire une opinion sur ce genre de sujet. Il est évident que la première idée du quidam lambda à qui l'on dit "et si demain tu étais tétra ?" sera de répondre "plutôt mourir/qu'on m'achève". Dans la réalité, il y a effectivement plusieurs phases au cours desquelles le nouvel état est dur à avaler, et puis progressivement ça s'améliore et on en arrive à voir des tétraplégiques qui planifient leur déménagement dans un appart pour eux seuls. |
j'ai l'impression que tu ne connais pas la demi-mesure.
Tu extrapoles tout sans raison si ce n'est pour nous prouver que ton point de vue est le meilleur.
C'est comme ça que je ressens tes posts pour ma part.
Marsh Posté le 12-03-2007 à 16:48:14
princesse lili a écrit : Est ce que ton patient est en phase terminale ? |
C'est quoi une phase terminale pour toi ? Oui, il est en phase terminale de sa maladie dans le sens où quoi qu'on fasse l'issue sera fatale.
Ca part dans tous les sens ton histoire. Au début tu as bien dit "pour l'euthanasie, même que ça fera gagner du fric à la sécu". Maintenant tu dis que c'est surtout l'acharnement thérapeutique qui te défrise (c'est quoi l'acharnement thérapeutique ?), et tu me dis que mon patient ne relève finalement pas d'une euthanasie qui répond à ton premier critère ("il veut mourir, et le traitement mis en place ne pourra pas le guérir" ). Pourquoi ? Parce qu'il n'est pas réduit à l'état de légume ?
Marsh Posté le 12-03-2007 à 16:54:26
Enzan a écrit : C'est quoi une phase terminale pour toi ? |
Surtout que techniquement, en phase terminale, on y est tous
Marsh Posté le 12-03-2007 à 16:55:09
Enzan a écrit : Généralement, une fois certaines phases passées, ils sont loin d'avoir envie d'en finir. Attention, ce n'est pas en se projetant soi-même dans les pompes de quelqu'un d'autre sans prendre de recul qu'on arrive à se faire une opinion sur ce genre de sujet. Il est évident que la première idée du quidam lambda à qui l'on dit "et si demain tu étais tétra ?" sera de répondre "plutôt mourir/qu'on m'achève". Dans la réalité, il y a effectivement plusieurs phases au cours desquelles le nouvel état est dur à avaler, et puis progressivement ça s'améliore et on en arrive à voir des tétraplégiques qui planifient leur déménagement dans un appart pour eux seuls. |
Non, evidemment.
Pour le reste, il est effectivement difficile de se mettre dans la peau d'une de ces personnes.
C'est vrai egalement que l'on peut voir certains tetraplégiques voir la vie autrement, et surtout voir que la vie continue.
Pour ne citer que lui Christopher Reeve, qui s'est toujours battu pour continuer son chemin (sans jeu de mot à 2 balles).
Mais je peux egalement citer l'exemple du jeune garçon qui demandait son euthanasie. M'en rappelle plus tres bien, ça remonte. il avait fait envoyer une lettre au president, il me semble. Et sa mere avait finalement pris la decision de le faire, lui attirant ensuite des pbs.
Bref, qqun qui a murement reflechi sur sa situation et qui voulait en finir.
Dans ce cas, faut-il le lui refuser ?
Marsh Posté le 12-03-2007 à 16:56:16
ReplyMarsh Posté le 12-03-2007 à 16:56:18
princesse lili a écrit : j'ai l'impression que tu ne connais pas la demi-mesure. |
Bien obligée de lire entre les lignes, parce que pour le moment je ne m'appuie que sur des posts à haute teneur polémique et très peu argumentés. Excuse-moi, mais ton "ça allègera les dépenses de la sécu" est une horreur absolue et ne compte pas sur moi pour rester sur ce constat sans réagir. Alors maintenant si tu ne veux pas qu'on interprète mal tes idées, exprime-les mieux qu'avec des phrases sujet-verbe-complément, merci d'avance.
Marsh Posté le 12-03-2007 à 16:59:01
Je pense qu'avec cette phrase elle voulait juste dénoncer l'acharnement thérapeutique
Marsh Posté le 12-03-2007 à 17:00:31
BaF - FlOp a écrit : Mais je peux egalement citer l'exemple du jeune garçon qui demandait son euthanasie. M'en rappelle plus tres bien, ça remonte. il avait fait envoyer une lettre au president, il me semble. Et sa mere avait finalement pris la decision de le faire, lui attirant ensuite des pbs. |
Humbert fait justement partie des malheureux cas particuliers dont on n'arrive pas à gérer la douleur (enfin si mes souvenirs sont exacts). Je ne juge pas son cas et ce qui a été fait autour, parce que si mes souvenirs sont effectivement bons, la douleur était grosso-modo le seul stimulus qu'il lui restait au quotidien (tétraplégique/sourd/aveugle) et il ne pouvait plus parler pour évacuer son mal-être (muet). Mais là où ça me gêne, c'est que son cas particulier soit érigé en exemple pour servir de base pour légiférer sur les autres
Marsh Posté le 12-03-2007 à 17:00:54
Enzan a écrit : C'est quoi une phase terminale pour toi ? Oui, il est en phase terminale de sa maladie dans le sens où quoi qu'on fasse l'issue sera fatale. |
la phase terminale c'est selon moi la période ou quoi que l'on tente son corps ne suivra plus.
l'acharnement thérapeuthique c'est lorque l'on maintient quelqu'un en vie à l'aide d'une machine par exemple et qu'on sait pertinement que si on le débranche il mourra fatalement.
Et oui l'euthanasie à bon escient réduiera sensiblement le trou de la sécu, excuse moi de te choquer, d'être terre à terre, sans coeur, ce que tu veux, ce sera une conséquence effectivement.
Et pour ton patient pour moi, son cas ne relève pas de l'euthanasie sauf si à un moment donné, par exemple, il se mets à développer des tumeurs de partout, là il faut pas le laisser comme ça.
Je connais une femme qui a eu un cancer du sein qui a dégénéré, son corps s'est mis à fabriquer des tumeurs un peu partout, elle a souffert pendant 2 ans a fini paralysée, elle est morte dans d'atroce souffrance.Tout le monde la savais condamnée mais la déontholongie se devait de la maintenir en vie.
A un moment donné il faut savoir laisser mourir quelqu'un de vivant d'apparence mais déjà mort finalement.
Marsh Posté le 12-03-2007 à 17:04:03
princesse lili a écrit : Et pour ton patient pour moi, son cas ne relève pas de l'euthanasie sauf si à un moment donné, par exemple, il se mets à développer des tumeurs de partout, là il faut pas le laisser comme ça. |
Tiens, c'est pas un peu le fil rouge des témoignages qui vous ont conduit à soutenir le droit à l'euthanasie ? Atroces souffrances. Remets-toi dans ta situation de départ et imagine que la dame n'ait que très peu souffert, aurais-tu vu sa mort comme une telle délivrance ?
Marsh Posté le 12-03-2007 à 15:55:19
je n'ai pas trouvé en faisant des recherches ce topic ( si il y a un, les modos pourront evidemment le bloquer )
Donc voila, dansle cas contraire, je voudrais savoir ce que pense les hfrien de l'euthanasie :
- totalement pour ( = belgique )
- contre
- la loi actuelle est tres bien ( interdiction a l'acharnement thérapeutique ne peut etre obligatoire )
Je suis de la famille proche de l'infirmière mise en inculpation pour meurtre et complicité de meurtre.
merci a tous de vos réponses