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Marsh Posté le 25-01-2005 à 23:10:57
Mes deux films préférés du maitre :
2001 Space Odissey :
Résumé :
Kubrick nous offre pour commencer une vision de notre passé préhistorique puis, grâce à un fondu-enchainé magistral, nous projette plusieurs milliers d'années en avant. Dans un espace colonisé et aseptisé, l'astronaute Bowman va vivre la plus grande aventure de tous les temps et se trouver confronté à l'immortalité.
possedant 350 dvds, vu des milliers de films mais surtout, plus que des nombres, me considérant avant tout comme cinéphile, c'est mon film préféré TOUT réalisateur confondu et tout style confondu, même si un classement est toujours difficile à effectuer !
Petite analyse personnelle du film : avec quelques spoilers forcément mais vu l'ancienneté du film et le sujet du topik, pas de balise spoilers.
Le film se divise très clairement en 4 parties :
1) Les hommes primitifs. Ils se battent pour survivre dans un milieu hostile, quand soudain un objet étrange, une playstation2, pardon un monolythe noir apparait.
Un homme singe ose le contact. Plus tard, il a le premier l'idée de prendre un os pour s'en servir comme outil. La seule présence du monolythe a donc amené l'humanité a faire un bond en avant impressionnant.
Bien-sûr, ces progrès sont à double tranchant, et l'homme se sers de son nouvel outil pour tuer un semblable.
Immense ellipse, la plus belle de tous les temps au cinéma, le nouvel homme lance son os en l'air, puis on est plongé en 2001 au temps de l'exploration spatiale.
2) Expedition lunaire où un objet extraordinaire est vu pour la première fois par les hommes modernes : le monolythe noir. Les explorateurs ne sont plus des hommes primitifs mais des hommes cultivés et doués d'intelligence grace au progrès de la technologie. Incompréhension face à cet objet qui émet un son strident, nouvelle elipse.
3) Mission jupiter, 18 mois après l'expédition lunaire. 5 hommes dont trois hibernés, + un ordinateur ultra moderne doté d'une IA "parfaite", HAL (dont la légende dit que le nom vient de IBM (une lettre en plus à chaque fois)), partent pour mission quelconque.
L'IA est tellement parfaite qu'elle ressent des sentiments humains positifs (emotion...), ce qui l'entraine à devenir égoiste, refuser qu'on le deconnecte, provoquer volontairement des pannes... HAL tue 4 personnes et provoque la mission à sa perte en apparence. Grand moment du film lorsque Bowman déconnecte l'ordinateur. Le vrai objectif est donné par un scientifique (dernier message envoyé par HAL?)
Il est mentionné pour la première et dernière fois des infos sur ce monolythe à la fin de cette troisème partie lorsque Bowman, le dernier survivant deconnecte l'entité : Le monolythe est selon les chercheurs la première preuve d'une forme intelligente de vie extraterrestre. Il emets une onde très forte en direction de Jupiter et a 4 millions d'années.
4) 4eme et dernière partie en route pour Jupiter. Le monolythe "vole" vers Jupiter. Bowman découvre la 4eme dimension, et entreprend le plus grand voyage jamais réalisé : voyage à travers sa propre conscience. Le récit devient alors compètement subjectif et tout l'aspect "réel et scientifique" des trois premières parties est oublié.
Il se voit allongé dans un lit vieillard mourrant, puis renait en foetus, il est devenu immortel et contemple le monde. Il est un "tout", (Dieu?), un sur-homme. FIN
Quelques remarques complémentaires tirées de différentes lectures (Ma culture ayant malheuresement sa limite ) :
- Le monolythe apparait à la fois comme un grand bon en avant et une menace dans les 4 parties du film.
- L'homme est toujours manipulé chez Kubrick : Que le monolythe soit une représentation de Dieu (l'hypothèse la moins crédible), d'une force cosmique, ou d'extraterrestres, il manipule les hommes. Comme Alex d'Orange Mécanique est manipulé par le gouvernement, jack de Shining manipulé par les habitants....
- à l'inverse de Dr FOLAMOUR ou l'homme devient trop mécanique et "inhumain", c'est ici un ordinateur qui devient "humain", avec toute ce que cela entraine comme fourches caudines.
- on voit l'évolution de l'homme décrite par Nietzsche : du singe à l'homme, puis de l'homme au sur-homme. (A noter que l'on retrouve beaucoup d'éléments et de thèmes du film dans un livre de Nietzsche "Ainsi parlait Zarathoustra" qui est aussi le nom de la musique du début du film de Strauss.)
- on voit aussi l'homme vivre en groupe important au départ, puis restreint durant l'expédition sur la Lune, deux personnes (+hal) pendant le voyage vers Jupiter, puis Bowman, seul face à lui même.
-Le verre que Bowman casse à la fin, lors de son dernier repas, est également significatif : dans la religion juive (et Kubrick est originaire d'une famille juive), le verre cassé est le symbole du passage de la vie à la mort.
-de plus, on peut voir le verre comme un contenant maintenant brisé (= le corps), il reste toutefois le vin sur la table, le contenu (=l'esprit).
L'homme s'est aidé de ses outils depuis ses débuts de singe, il s'est fait dépassé par sa technologie , il est arrivé au bout de ses progrès scientifique et matériels (l'IA a essayée de le tuer), que reste t-il de l'homme? l'esprit.
-L'homme-singe a découvert qu'il pouvait, en utilisant un os, s'en servir en outil et "progresser" ; Bowman, 4 millions d'années après, se sers du plus simple des outils (= un tournevis) pour désactiver HAL.
-la 4ème dimension apparait dans la 4ème partie du film, 4 millions d'années après le début de "l'homme".
Orange mécanique :
Résumé :
L'histoire d'un homme fasciné par l'ultra violence, le viol et la neuvième symphonie de Beethoven...
Citation traduite en Français du début du film :
(Alex) : " Il y avait moi, c'est-à-dire Alex, et mes 3 drougies, c'est-à-dire Pete, Georgie et Dim. Nous étions installés au Korova Milkbar à nous creuser le rassoudok pour savoir où passer la soirée. Au Korova, on sert du Lait Plus, lait plus Velocet ou Synthemesc ou Drinkrom. Nous, on en était au Drinkrom : Ca vous affûte l'esprit et ça vous met en train pour une bonne petite fête d'ultra-violence."
autres citations du film :
"Ce qu'il nous fallait à présent, c'était une petite visite surprise, ça c'était super, la grande fête avec le piment de l'ultra-violence."
"Et ce fut le lendemain, mes frères, j'avais fait de mon mieux, tant le matin que l'après-midi pour jouer le jeu, ficelé sur ma chaise de torture comme un maltchick karacho et de bonne volonté pendant qu'on me projetait de sacrés scènes d'ultra-violence.
Mais il n'y avait plus de bruitages, mes frères, seulement de la musique.
Et j'ai soudain perçu à travers mes souffrances quelle était cette musique qui tonnait et grondait ainsi : c'était Ludwig Van : 9ème symphonie, 4ème mouvement."
AVIS :
Le film n'a jamais eu pour volonté de montrer un quelconque "côté positif" à la violence.
En fait, ce qui dérange le plus, c'est que Kubrick nous mets en spectateur de cette violence (sexuelle, verbale et physique) sans la dénoncer artistiquement (pas de musique triste, de montage serré, "pas de victimisation de la victime" en quelque sorte).
Le film fut interdit de projection peu de temps après la sortie du film quand Kubrick appris que beaucoup de "détraqués" allaient voir Orange Mécanique, sans avoir "l'esprit" pour le comprendre, et le voyaient comme un hymne à la violence gratuite.
Il faut remmettre également le film dans le contexte de l'époque : montrer notamment une femme persécutée et violée au cinéma, c'était un choc moral et culturel.
En fait, le malaise que ce film a engendré est surtout du au fait que Kubrick condamne plus la société "qui a crée" ALex.
Ainsi, le traitement "révolutionnaire" du gouvernement Anglais (proche d'une lobotomie) qui est imposé à Alex est presque aussi inhumain que ces actes passés.
Ce film est donc une critique très sévère de la société pour moi sur trois points :
1 ) Alex est devenu ce qu'il est, c'est à dire que la société n'a pas réussi son rôle éducatif. Elle a échouée dans son but principal : faire vivre des gens ensemble sans incident.
2) Le traitement curatif que propose la société suite a son propre échec est inhumain et pour un résultat incertain.
3) Ses ex drougies sont devenus des policiers véreux, et aplliquent des méthodes indignes du but premier de la société justement.
Orange mécanique doit beaucoup à sa bande originale, avec plusieurs morceaux extraits de la neuvième symphonie de Beethoven. Les autres morceaux sont composés par Elgar, Rossini et Walter Carlos principalement.
Le premier titre de la BO, intitulé "-"Title Music From A Clockwork Orange" Composé par Walter Carlos et Rachel Elkind et joué par Walter Carlos reste une des compositions modernes les plus intéressantes de tous les temps, à connaître absolument !
L'interprète principal est l'acteur Malcolm Taylor (connu sous le nom de Malcolm McDowell), né à Leeds le 13juin 1943).
Quoi de dire de plus, sinon que ce film est indescriptible et restera à jamais comme un objet de cinéma intemporel, inclassable, baroque et culte.
Marsh Posté le 25-01-2005 à 23:11:05
LES REMARQUES / AVIS / EXPLICATIONS / THESES les plus intéréssants des forumers :
A propos de :
2001 space odissey :
djdeedoo a écrit : Et pour ceux qui ont vraiment envie de comprendre ce qui s'est passé dans 2001 (même après avoir lu le bouquin ), je recommande la lecture des autres bouquins : 2010, 2061 et surtout 3001 où là, tout est vraiment expliqué
quelques symboles et astuces trouvée sur http://membres.lycos.fr/madcomputer/
Dès le titre, Kubrick met en relation son oeuvre avec une autre Odyssée, celle d'Homère, l'auteur grec de l'antiquité. Les points communs ne s'arrêtent pas au titre. L'Odyssée d'Homère, pour rappeler brièvement l'histoire, nous conte les aventures d'Ulysse, qui à la suite de l'épisode de Troie (L'Illiade), erre sur les mers, en cherchant à regagner son pays. Ulysse est un archer. Or, l'un des personnages principaux de 2001 s'appelle David Bowman et "bowman" en anglais signifie "archer". Mais ce n'est pas tout. L'épisode le plus connu de l'Odyssée est celui où Ulysse affronte Polyphème le cyclope. Dans 2001, HAL, avec sa lentille-oeil, fait immanquablement penser à un cyclope que l'archer (Bowman/Ulysse), vainc avec ruse (en s'imiscant dans le Discovery par une porte annexe dans 2001 / en se dissimulant sous des peaux de mouton pour L'Odyssée).
Le monolithe, quant à lui semble l'incarnation d'un principe divin ; il rappelle les menhirs disposés en cercle de Stonehenge. Ses dimensions sont parfaites (comme nous l'apprend la novellisation d'Arthur C.Clarke : le côté moyen est quatre fois plus grand que le petit et le grand neuf fois plus grand que le petit, soit 1x4x9 ou 1²x2²x3²) et la symétrie céleste accompagne chacune de ses apparitions.
La musique utilisée par Kubrick complète également la signification de l'oeuvre. Le thème Ainsi parlait Zarathoustra de Strauss renvoie à l'oeuvre du même nom de Nietzsche. La réflexion du philosophe allemand repose sur le fait que la destinée de l'homme est de se dépasser en un "surhomme". Cette pensée est totalement en accord avec 2001 et le "dépassement" de Bowman en un foetus astral.
dops a écrit : un roman de frank Herbert à lire qui apporte un éclairage complémentaire au discours de Kubrick dans 2001 : "Destination Vide" , même thème développé, histoire de la conscience.
Orange mécanique :
Magic panda a écrit : orange mécanique m'apparait très clairement comme un film sur le controle social ( Où est la norme ? pourquoi et comment transgresse t on les lois juridiques et morales ? Jusqu'a quel niveau sommes nous "formatés" socialement ?
full metal jacket :
comment interpreter le fait que le personage acheve la vietnamienne a la fin de full metal jacket ?
Fait-t-il preuve d'humanité ? de cruauté, comme semble le croire ses camarades ?
Est-ce pour cela qu'il n'a "plus peur" ?
Magicpanda a écrit : je pense surtout que depuis le début il n'a pas peur , il se contente d'agir et de regarder béatement ce monde qu'il trouve complètement fou ,c'est quelqu'un de très détaché de la moral , il passe constament son temps à hésiter ( il hésite à dire ses 4 vérités à baleine , il hésite à le frapper , il hésite à dire à son photographe que c'est une tache .. )
et finalement il est grisé par l'absurdité totale de la guerre et des hommes , le fait qu'il la tue je pense que c'est le concentré de cette absurdité , ca n'a pas de sens , ca ne sert à rien , mais il le fait pour expérimenter jusqu'ou peuvent aller les choses
Eyes wide shut :
show a écrit :
je trouve le film complètement immersif
nous ne comprenons rien à ce que fait bill... bill ne comprend rien non plus!
on a l'impression qu'il y a une logique et des évènements qui le poussent à se ballader mais en fin de compte, on se rend à l'évidence: il a touché le fond ;-)
tout part du trip de sa femme défoncée qui laisse exploser sa rage liée a la vie monotone et néanmoins tumultueuse du couple (jalousie, infidèlité etc...)
à partir de là, tout part en vrille et bill se laisse complètement aller; son choix c'est de ne plus faire de choix mais de suivre ceux des autres! il suit la pute et le pianiste, il se laisse insulter par les racailles, il se cache lorsqu'il se sent surveillé par un homme (au physique très proche de celui d'un portier du chateau... ), il laisse faire le patron du "rainbow" qui prostitue sa fille etc... il ne réagit plus, il se laisse aller et se rend compte qu'il a toujours agit ainsi!
c'est monsieur ziegler qui met un terme à toute cette mascarade en l'invitant à fermer les yeux sur tout ce qui se passe et qui le dépasse... "ce n'est que du théatre"!
d'ailleurs la caméra reste longtemps fixée sur une queue posée n'importe comment sur le billard de ziegler: c'est un détail mais ça fait désordre et ça souligne bien ce que veut dire ziegler: bill n'a pas sa place dans le jeu... dans ce film, l'image parle plus, mieux et de façon plus explicite que les personnages!
partant de là, plus rien n'est impossible et la mort de la pute, le masque sur le lit et le destin du pianiste n'ont plus aucune importance...
Show a encore écrit
[i]j'adore eyes wide shut!
mais il est clair qu'il "passe mal" en français... mais cela n'a pas une grande importance car je considère que les dialogues n'ont aucun intérêt...
seules les annonces comptent:
ex: "le chauffeur de taxi demande à vous parler" puis cruise est trompé... il est démasqué au milieu de personnes masquées
l'accent est clairement mis sur la beauté de l'image
tout est doré ou coloré (periode de fêtes: guirlandes, sapins... appartement de luxe pourri par ce qui est beau, cher et brillant... magazin de farces et attrapes (très finement appellé "rainbow" )... rues illuminées de new york...)
le sujet du film est complètement bidon (la vie de couple...)
la sexualité y est montrée de façon désastreuse (aucune sensualité dégagée par Kidman même si à l'époque, le fait qu'elle apparaisse dévêtue a beaucoup fait parler du film)
le film est beau mais ce qu'il nous montre est d'une laideur effrayante... c'est la nature humaine qui fait de la plus rêvée des vies un enfer (tout semble aller pour le mieux dans le meilleur des mondes... reussite pro, couple idéal (beaux et intelligents), une fille qui semble adorable, etc... mais rien ne va)
au final je pense que bill est un clown prisonniers des règles qu'il s'est imposé de suivre (ex: nick arrête les études pour se consacrer à la musique alors que bill a continué la médecine... passion VS ambition)
il s'interroge sur le sens des choses et leur intérêt et expérimente tout au long du film toutes les névroses qui peuvent pourrir un homme (jalousie, paranoia etc...)
au final il n'est pas plus avancé et ne se fie plus qu'aux petites choses de la vie... il est dans un magazin de jouet (il s'agit d'offrir quelque chose à sa fille et non pas à lui-même) et sa femme lui glisse qu'il ne leur manque plus qu'à baiser comme elle aurait pu dire "inch'allah qu'on s'aime jusqu'à la mort"
GENERAL :
Darkmaniak : Kubrick est le seul génie du cinéma... un des rare a faire l'hunanimité, d'ailleur son plus mauvais film est déja meilleur que n'importe quel film d'un autre réalisateur
John keats a écrit :
http://www.cinemovies.fr/fiche_film.php?IDfilm=2165
Un film sur une partie de sa vie, voilà qui va en interesser certains.
[/i]
QUELQUES LIENS
http://www.stanleykubrick.de/ : un site sympa en anglais, assez selectif mais avec des infos rarement vu ailleurs
http://www.kubrick2001.com/ : du flash explicatif de 2001, très bon techniquement et très original
http://www.kubrick.com/ : uniquement en Anglais, que du texte, pas de photos, pour les puristes ! (pas facile d'accès)
http://www.ecrannoir.fr/films/99/e [...] rnage2.htm : FR : sur les coulisses du fastidieux tournage de Eyes Wide Shut
http://sfstory.free.fr/films/kubrick01.html : FR : des articles de journaux parus à leur époque, + une interwiew de Kubrick expliquant 2001, et une page sur 2001 très complète...
BONS PLANS DVD
Les dvd des kubrick sont relativement peu onéreux, notammment chez cdiscount.com et amazon.fr.
Il existe un coffret datant de plusieurs années, édité chez warner comprenant 8 dvd. Les films sont tous indispensables.
Les sentiers de la gloire, le baiser du tueur et l'ultime razzia sont disponibles également à des prix planchers (autour de 10e le dvd), mais ceux ci sont édités chez MGM.
Ils ont tous des masters de bonne qualité, par contre Kubrick étant opposé au principe de bonus, il faut se contenter uniquement du film la plupart du temps.
Une exception :
Dr FOLAMOUR, récemment ressorti en version 2dvd avec beaucoup de bonus. (meilleur prix actuel = 22 euros sur cdiscount.com) Je l'ai commandé et vous ferai un test dès réception.
3 belles CAPS perso de Stanley KUBRICK
Marsh Posté le 25-01-2005 à 23:13:45
Pour moi c'est le plus grand réalisateur de l'Histoire du cinéma
Tout ses films sont magnifiques mais j'ai certaines préférences particulières
- Lolita
- 2001
- Barry Lindon
- Full Metal Jacket
et enfin Eyes wide shut , très controversé mais c'est un des film qui m'a le plus marqué
mais tout est génial c'est difficile d'en choisir
edit : je n'ai pas vu ses cours métrages ni The killing ni Killer's kiss
tu sais si on peux les trouver dans le commerce?
je n'ai que le coffret 8 DVD et Dr Strangelove / Paths of Glory en cassette
Marsh Posté le 25-01-2005 à 23:21:07
Topic indispensable.
Je suis fou des films de Kubrick. Le plus grand d'entre eux est pour moi Dr Strangelove, un chef d'oeuvre absolu, mettant en scène le fabuleux Peter Sellers dans les rôles multiples les plus dingues jamais tournés.
Je trouve fabuleux également 2001, Barry Lyndon et Shining.
Marsh Posté le 25-01-2005 à 23:22:51
Magicpanda a écrit : Pour moi c'est le plus grand réalisateur de l'Histoire du cinéma |
merci pour ton avis, les deux longs métrage que tu cites , je les possède en dvd, et sont dispo un peu partout.
par ex, en coffret : http://www.amazon.fr/exec/obidos/A [...] 09-8549750
dispo a l unité aussi meme rayon sans aucun probleme.
Marsh Posté le 25-01-2005 à 23:23:07
Magicpanda a écrit : |
C'est exactement ça.
J'ai bien sur mes préférences mais tous ses films sont géniaux.
Et même Eyes Wide Shut qui m'a passablement déçu (pour un Kubrick) reste un film fascinant et envoutant que je revois volontier.
Marsh Posté le 25-01-2005 à 23:24:09
daStubdaS a écrit : Topic indispensable. |
merci de ton encouragement, je vais essayer de faire quelque chose d'assez ettofé, ce sera a peu près terminé d'ici vendredi soir je pense car j'ai beaucoup de travail.
Marsh Posté le 25-01-2005 à 23:25:33
C'est celui qui m'a le plus marqué avec Lolita
Shining je l'ai vu trop jeune la premiere fois j'ai complètement verrouillé
Marsh Posté le 25-01-2005 à 23:31:57
Magicpanda a écrit : C'est celui qui m'a le plus marqué avec Lolita |
Rhooo, oui... Lolita, comment ai-je pu oublier Lolita ?
Là encore, quelle prestation pour Peter Sellers (je suis un admirateur. ). Quel film, quel climat... superbe adaptation du roman de Nabokov.
Marsh Posté le 25-01-2005 à 23:41:09
Magicpanda a écrit : |
Moi je l'ai vu trop jeune et je l'ai pas apprécié à sa juste valeur. Par contre quand je l'ai revu.
J'ai pas vu Killer's Kiss, The Killing ni Spartacus, mais pour le reste, je suis fan.
Marsh Posté le 25-01-2005 à 23:45:45
john keats a écrit : Path of glory |
Magnifique... le scène où Kirk Douglas traverse la tranchée sous les bombes au milieu de ses soldats est absolument sublime.
Kirk Douglas est magnifique aussi dans Spartacus.
Marsh Posté le 25-01-2005 à 23:48:51
daStubdaS a écrit : Rhooo, oui... Lolita, comment ai-je pu oublier Lolita ? |
J'ai pas lu le livre, mais le film de Kubrick m'a tiré des larmes.
Marsh Posté le 25-01-2005 à 23:49:06
la meilleure scène de paths of glory c'est le procès ! ( avec la chanson dans la taverne à la fin évidemment )
Marsh Posté le 25-01-2005 à 23:50:52
2001 c'est dla merde en barre , vaisseau cannette + ballon de hand etc
Marsh Posté le 25-01-2005 à 23:52:10
Magicpanda a écrit : la meilleure scène de paths of glory c'est le procès ! ( avec la chanson dans la taverne à la fin évidemment ) |
Oui, quand je parle de la scène de tranchée, je la trouve sublime sur le plan plastique, visuelle. La scène du procès est dramatiquement le noyau même du film, c'est clair.
Marsh Posté le 25-01-2005 à 23:53:08
Magicpanda a écrit : la meilleure scène de paths of glory c'est le procès ! ( avec la chanson dans la taverne à la fin évidemment ) |
Oui, très... troublant et émouvant.
Marsh Posté le 26-01-2005 à 00:42:17
amiga500 a écrit : TOPIK UNIK = STANLEY KUBRICK |
Je pose un favori ici
Concernant 2001 qui est effectivement renversant, je conseille la lecture du roman d'Arthur C. Clarke, qui donne une lecture plus complète du film (au lieu de se perdre en conjectures concernant sa fin )
Perso mes 3 préférés de Kubrick
- Full Metal Jacket
- Orange Mécanique
- 2001
Marsh Posté le 26-01-2005 à 11:36:28
kotontij a écrit : Je pose un favori ici |
Et pour ceux qui ont vraiment envie de comprendre ce qui s'est passé dans 2001 (même après avoir lu le bouquin ), je recommande la lecture des autres bouquins : 2010, 2061 et surtout 3001 où là, tout est vraiment expliqué
Marsh Posté le 26-01-2005 à 11:51:08
djdeedoo a écrit : Et pour ceux qui ont vraiment envie de comprendre ce qui s'est passé dans 2001 (même après avoir lu le bouquin ), je recommande la lecture des autres bouquins : 2010, 2061 et surtout 3001 où là, tout est vraiment expliqué |
Spoile moi stp
Marsh Posté le 26-01-2005 à 12:13:47
Quelques liens sur le maître:
http://www.sea.fi/kubrick/linkit.html
http://www.stanleykubrick.de/
http://www.kubrick2001.com/
http://www.kubrick.com/
J'en avais encore un autre remarquablement bien fait mais plus moyen de remettre la main sur le lien.
Marsh Posté le 26-01-2005 à 13:25:27
Kubrick est le seul génie du cinéma... un des rare a faire l'hunanimité, d'ailleur son plus mauvais film est déja meilleur que n'importe quel film d'un autre réalisateur ^^
Marsh Posté le 26-01-2005 à 13:35:40
vonshneider a écrit : Spoile moi stp |
Je vais avoir un peu de mal je m'en souviens plus trop...
Mais en gros :
Spoiler : |
Marsh Posté le 26-01-2005 à 13:45:22
ha ok merci
Spoiler : pour europe on s'en doutait un peu quand meme |
Marsh Posté le 26-01-2005 à 14:00:18
djdeedoo a écrit : Et pour ceux qui ont vraiment envie de comprendre ce qui s'est passé dans 2001 (même après avoir lu le bouquin ), je recommande la lecture des autres bouquins : 2010, 2061 et surtout 3001 où là, tout est vraiment expliqué |
Effectivement
A ceci près qu'à l'instar de tout bouquin de Clarke, au fil des suites ça perd un peu de rythme, et paraîtra bien longuet aux yeux du lecteur
Marsh Posté le 26-01-2005 à 14:07:49
vegeta020786 a écrit : cool merci de ton avis |
c'est tout naturel ne me remercie pas
Marsh Posté le 26-01-2005 à 14:51:01
Darkmaniac a écrit : Kubrick est le seul génie du cinéma... un des rare a faire l'hunanimité, d'ailleur son plus mauvais film est déja meilleur que n'importe quel film d'un autre réalisateur ^^ |
Faut quand même pas éxagérer non plus...
Marsh Posté le 26-01-2005 à 15:00:53
Santori a écrit : Faut quand même pas éxagérer non plus... |
si si si , y a des tres tres bon réalisateur (Terry Gilliam, tarantino) mais ils n'ont pas la puissance d'un Kubrick, Kubrick ne maitrisait pas le cinéma, il etait le cinéma....
Marsh Posté le 26-01-2005 à 15:09:05
2001 ne serait-il pas un film bigot ? les évangélistes de l'entourage de Georges Bush ne le renieraient pas je pense.
Marsh Posté le 26-01-2005 à 15:31:57
raouf a écrit : 2001 ne serait-il pas un film bigot ? les évangélistes de l'entourage de Georges Bush ne le renieraient pas je pense. |
au risque de paraitre stupide ça veut dire quoi bigot ?
Marsh Posté le 26-01-2005 à 15:42:27
bigot: un terme pour désigner les grenouille de bénitier trés à cheval sur la religion. Pas le genre fanatique mais le genre vieille mémé chiante qui veux qu'on aille à la messe et tout et tout.
Et bien je ne vois pas en quoi 2001 est un film bigot. Faut vraiment avaoir l'esprit tordu.
Marsh Posté le 26-01-2005 à 16:33:24
koko90 a écrit : bigot: un terme pour désigner les grenouille de bénitier trés à cheval sur la religion. Pas le genre fanatique mais le genre vieille mémé chiante qui veux qu'on aille à la messe et tout et tout. |
vu cette définition, je vois pas trop non plus
Marsh Posté le 26-01-2005 à 16:38:51
Pour l'instant j'en ai vu 6 de Kubrick, il m'en reste qq un a decouvrir. Barry Lyndon a été un choc, surtout esthétique, devenu culte pour moi dès le 1er visionage
Marsh Posté le 26-01-2005 à 20:19:54
Le monolithe noir est pour moi un symbole religieux : une sorte de divinité qui donne à l'homme préhistorique l'intelligence (la capacité d'utiliser une arme - transition de la première partie à la deuxième partie du film)), puis qui guide l'homme civilisé vers un ailleurs indéfini (2° partie vers la 3° partie)
L'homme est privé de libre arbitre, il est comme dominé par ce monolithe. Même si c'est intéressant comme idée, ça me gêne de voir l'homme comme un toutou aux mains d'un malin génie. Kubrick était-il religueux ?
Marsh Posté le 26-01-2005 à 20:22:04
pas religieux justement
C'est une reflexion de l'homme sur l'homme et la condition humaine , pas sur la religion
Marsh Posté le 25-01-2005 à 23:10:45
TOPIK UNIK = STANLEY KUBRICK
MAJ 08/11/05 :
Un film ayant pour thème SK sort prochainemnt, jouant sur le côté secret de SK : un homme se fait passer pour SK :
l'avant critique sur dvdrama.com
+ le site officiel :
http://www.appelezmoikubrick.com/
ca a l'air pas si mal la bande annonce, tres anglais, deja un bon point malkovitch, et puis je pense qu on va retrouver pleins de clins d oeil aux films de SK, + les musiques...
bref j'ai hate meme si effectivemnt le scénar a l'air vraiment limité... (confirmé depuis pas dvdrama)
De plus un livre superbe est sorti recemment : The Stanley Kubrick Archives
éd. Taschen, 150 .
critique liberation.fr :
le flambeau du culte Kubrick ne cesse d'être ranimé depuis la mort par infarctus du maître ombrageux, le 7 mars 1999 : édition du coffret DVD, livre de la veuve, Christiane Kubrick (Une vie en instantanées, 2002), confidences (un rien aigres) du scénariste de l'ultime Eyes Wide Shut, Frederic Raphael (Deux ans avec Kubrick), réédition complétée du livre monographie essentielle de Michel Ciment, grosse expo actuellement à Berlin (Libération du 19 février), des sites par centaines et même un film de fiction sur un imposteur se faisant passer pour le cinéaste (Colour me Kubrick de Brian W. Cook, sortie française en mai)...
Les éditions Taschen marquent une nouvelle étape dans cette escalade idolâtre avec The Stanley Kubrick Archives, un gros livre spectaculaire de 600 pages qu'il faut éviter de se prendre sur le pied. Ce volume rouge et noir rassemble, dans une première partie, un choix de photogrammes de tous les films et, dans une deuxième, une sélection d'archives puisées dans les innombrables cartons de la demeure des Kubrick, le vaste manoir de Childwickbury en Angleterre. C'est une New-Yorkaise de 31 ans vivant à Paris, Alison Castle, qui s'est vu confier la tâche ardue de mener à bien ce livre après celui qu'elle avait coordonné sur Some like it hot de Billy Wilder (déjà chez Taschen).
Son travail a démarré en juillet 2002 et s'est poursuivi sur deux ans, avec des visites régulières au manoir. Elle n'avait pas suivi de formation d'archiviste et s'est retrouvée devant une masse considérable de documents écrits, de photographies, d'objets, plus ou moins bien classés dans des boîtes entreposées dans les différentes parties de la demeure et de ses dépendances. «J'ai eu du mal à décider comment m'y prendre, explique-t-elle. Au début, il y avait vraiment de quoi faire une crise de nerfs. Les coupures de presse étaient classées par film et par pays, mais, pour le reste, il régnait un certain chaos. Une grande pièce a finalement été aménagée, avec de nombreuses étagères. J'ai commencé à y transporter les caisses de documents. Je rentrais les données dans mon ordinateur en classant tout, film par film, et en prenant des photos numériques. J'en ai fait environ 4 000.»
La partie consacrée aux photogrammes n'a pas été la plus simple à réaliser, dans la mesure où les interpositifs originaux appartiennent à trois compagnies différentes (Warner, Columbia et Universal) et où, ensuite, peu d'entreprises possèdent la maîtrise technique du scannage de haut niveau requis pour ce genre de travail : «Ce fut un processus lent et compliqué, avec un retraitement numérique de chaque photo pour les couleurs. Là aussi, j'ai cru devenir folle.»
Obsessionnel. Cette filmographie en images présente moins d'intérêt, à l'heure du DVD, que tout ce qui concerne les archives proprement dites, ainsi que les textes racontant la genèse factuelle de chaque film, leur réception critique, à quoi s'ajoute la récollection d'entretiens accordés par le cinéaste tout au long de sa carrière, ainsi que des textes théoriques ou polémiques donnés au cas par cas à des revues ou magazines. L'ensemble permet une approche renouvelée et nuancée du personnage Kubrick. La légende l'a dépeint reclus, phobique, paranoïaque, aussi fou que Jack Torrance s'acharnant sur son grand oeuvre impossible dans Shining. Le livre impose plutôt une figure d'intellectuel autodidacte, cancre à l'école puis brillant tout le reste de sa vie, obsessionnel, certes, mais surtout d'une curiosité insatiable et capable de ne quasiment jamais dormir.
Théories de Rousseau. Quel cinéaste américain aujourd'hui (hormis Coppola sans doute) aurait les moyens de plier à sa volonté les majors et de convoquer les théories de Rousseau sur la bonté de l'homme à l'état de nature pour discuter des arguments d'un critique à propos d'Orange mécanique ? Ou d'offrir à l'un de ses producteurs l'intégralité des volumes du Rameau d'or de l'anthropologue britannique James-Georges Frazer, inventaire mondial des mythes et des rites, en lui donnant l'ordre de le lire toutes affaires cessantes («Ce n'est pas de la mythologie, c'est ta vie !»).
Dans les conversations téléphoniques que Kubrick mène sur parfois plus de sept heures d'affilée, ses interlocuteurs évoquent un homme difficile à suivre dans ses vaticinations à travers les auteurs et les époques, citant pêle-mêle Hérodote, Schopenhauer, Machiavel, Kafka (un de ses auteurs favoris), Thomas Pynchon (surtout l'Arc-en-ciel de la gravité), ou évoquant ce qu'il considérait comme un des plus grands ouvrages d'érudition du XXe siècle, la Guerre de codes secrets, des hiéroglyphes à l'ordinateur de David Khan : «C'était comme discuter avec un camarade très intelligent dans une chambre universitaire jusqu'à 3 heures du matin», se souvient Michael Herr (coscénariste de Full Metal Jacket) dans un long et beau texte qui clôt le livre.
Ces archives s'exposent dans les pages sous diverses formes : polaroïds pris par les script-girls, pages raturées et corrigées de scénarios, maquettes, photos de scènes finalement non montées (comme la tête tranchée de la sniper dans Full Metal Jacket). Le livre donne aussi des informations intéressantes sur les projets inaboutis, en particulier le Napoléon, citant des dialogues extraits du scénario original signé Kubrick («Ma femme est une salope. Un homme peut souhaiter avoir une salope pour maîtresse mais pas pour épouse», dixit Napoléon en rogne contre sa Joséphine infidèle). Ou des séquences comme celle des soldats frigorifiés qui, pendant la déroute russe, font cuire des bouts de viande dans les flammes d'un incendie où brûlent leurs camarades. Kubrick s'est aussi un temps intéressé à une saga islandaise, Eric Brighteyes, d'après le roman d'Henry Rider Haggard, autre projet inabouti comme AI et Aryan Papers (un an et demi de prépa, quand même).
On apprend aussi que les droits de la Traumnovelle, de Schnitzler (futur Eyes Wide Shut), furent achetés dès 1970, et que, vers 1976, le cinéaste envisagea une adaptation avec Woody Allen dans le rôle du médecin juif. Il finira, beaucoup plus tard, par opter pour Tom Cruise, et le récit que donne Jan Harlan, son assistant, de sa dernière conversation avec le cinéaste laisse entendre plus clairement que jamais que la bande-son n'était pas finalisée quand Kubrick est mort. Harlan écrit aussi que les protestations de la MPAA (Motion Picture Association of America, qui regroupe les majors américaines) contre «l'accumulation de nudité intégrale frontale féminine» dans la séquence d'orgie obligea la production à rajouter numériquement, et «à un coût considérable», des silhouettes en cape pour cacher les intimités.
Le Magicien d'Auschwitz. Autre curiosité marginale mais amusante, les titres de films «en attente de scénarios» que Kubrick, sarcastique impénitent, aimait à inventer à ses heures perdues pour plaisanter avec des amis. Citons : Cercueil non inclus (film noir des années 40), J'ai épousé un Arménien (comédie musicale), le Magicien d'Auschwitz (un film de camp de concentration «dont tout le monde sort le coeur léger»), ou encore Kira, la fille du karaoké (petit film d'art et essai «provenant de quelque part dans les Balkans. Fin déprimante»)... Le livre est en anglais mais un cahier des textes et légendes traduits en français l'accompagne, ainsi qu'un DVD avec un entretien datant de 1966.
Ce topik a besoin de vous : si vous avez des analyses, documents, bons liens internet, n'hésitez pas, je les mettrais avec joie dans ce topik !
NOTE CONCERNANT LE SONDAGE : N'ayant que 10 choix possible dans le sondage, j'ai du faire un tri malheureusement : j'ai exclu Spartacus, qui est son film le moins personnel, car il a remplacé l'ancien réalisateur en cours de tournage. Il n' a eu aucune liberté artistique sur ce film alimentaire. De meme, j'ai du reunir ses 3 premiers films dans un seul choix, je pondérerai plus tard suivant les résultats. Si votre film préféré se trouve dans le choix un, meme si vous detestez les deux autres du choix 1, votez choix 1. Enfin, pas de place pour le fameux Obiwan...
Préambule :
Stanley Kubrick est resté toute sa vie en marge du cinéma traditionnel. Il marquera de son empreinte la plupart des genres cinématographiques.
Kubrick avait besoin de laisser mûrir un projet, de vivre sa progression, reclu dans un domaine à l'écart de tout ; souvent ses tournages dureront plus de deux ans chacun alors qu'une production "normale" dure environ 6 mois.
FILMOGRAPHIE :
13 longs et trois courts :
1951 : Day of the fight (court métrage)
1953 : Flying padre (court métrage)
The seafarers (court métrage)
1953 : Fear and desire écrit par Howard O. Sackler (film rare car renié par Kubrick lui-même)
1955 : Killer's kiss (le baiser du tueur) coécrit avec Howard O. Sackler
1956 : The killing (l'ultime razzia) d'après le roman "Clean Break" de Lionel White.
1957 : Paths of glory (les sentiers de la gloire) co-écrit avec C. Willingham et J. Thompson, d'après le roman d'Humphrey Cobb
1960 : Spartacus écrit par Dalton Trumbo, d'après le roman d'Howard Fast avec Kirk Douglas (déjà acteur dans Paths of glory)
1962 : Lolita avec James Mason, co-écrit avec Vladimir Nabokov, d'après son roman.
1964 : Dr strangelove (or how i learned to stop worrying and love the bomb) (docteur folamour) avec Peter Sellers, co-écrit avec Terry Southern et Peter George, d'après son roman Red Alert.
Une edition deux dvd vient de sortir (rare de trouver des bonus chez des Kubrick, car il refusait ce principe):
test du dvd de dr folamour :
http://www.ecranlarge.com/test-dvd-355.php
1968 : 2001: A space odyssey (2001: l'odyssée de l'espace) co-écrit avec Arthur C. Clarke.
Onirique, métaphysique... Ce film est LA PERFECTION.
Les effets spéciaux n'ont pas vieillis, 10 ans avant Star Wars !
1971 : A clockwork orange (Orange mécanique) d'après le roman de Anthony Burges
1975 : Barry lyndon avec Ryan O'Neal et Marisa Berenson, d'après le roman de William Makepeace Thackery
1980 : Shining avec Jack Nicholson, co-écrit avec Diane Johnson, tiré du roman de Stephen King.
1987 : Full metal jacket co-écrit avec Michael Herr, et Gustav Hasford, d'après son livre.
1999 : Eyes wide shut avec Kidman et Cruise, co-écrit avec Frederic Raphael, d'après l'oeuvre d'Arthur Schnitzler "Traumnovelle"
Message édité par amiga500 le 08-11-2005 à 13:13:33
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