Easy Rider : J ai peur de ne pas avoir saisi le film - Cinéma - Discussions
Marsh Posté le 20-12-2004 à 01:59:42
VPS a écrit : J ai matté easy rider dernièrement , et je ne sais pas quoi en penser . qu est ce que ce film raconte de si extraordinaire , appart 2 mec qui rencontrent une serie de personnes differentes dans les US |
salut!
ca fait un moment que je ne l'ai pas revu...
mais faut le voir dans son "contexte" : fin des années 60, début des 70', pleine période hippie (vie en communauté, amour libre, musique, dopes), et ca concerne le milieu motard (liberté, entre autre..)
c'est sur la tolérance aussi..(hooper et fonda ne causent de tort a personne, mais ils dérangent quand meme...)
sinon pour la petite histoire, il y a une anagramme (en partie ) dans le titre du film (en ajoutant le nom du réalisateur) :
dennis hopper's "Easy rider"
=darn hippies see sorry end....
peace...
et pis le morceau de music du meme nom est quand meme terriiiible nan??
(de Steppenwolf je crois..)
Marsh Posté le 21-12-2004 à 18:03:02
Born to be wild est terrible , et j adore les films qui racontent des petites histoires sumples , mais la je pige pas les enchainements . je sais pas ya qq chose de génant
Marsh Posté le 21-12-2004 à 18:31:55
Et puis si on te dit que c'est un film culte, t'as pas le droit de ne pas le trouver bien !
Tu fais comme tout le monde: "Quelle oeuvre ! jamais plus je ne regarderai une Harley de la même façon..."
Marsh Posté le 21-12-2004 à 23:59:30
VPS a écrit : J ai matté easy rider dernièrement , et je ne sais pas quoi en penser . qu est ce que ce film raconte de si extraordinaire , appart 2 mec qui rencontrent une serie de personnes differentes dans les US |
Bein si on t'a dit que le film "racontait quelque chose d'extraordinaire" on t'a menti.
Moi je vois deux types, qui sont pas franchement des héros, se faire une conquête de l'Amérique (à l'envers d'ailleurs) qui foire complètement et qui montre bien que la liberté tant vantée par une certaine idéologie et bien sûr recherchée ou essayée d'être vécue par hopper et fonda n'est qu'une énorme connerie et nos anti-héros se trouvent confrontés à une société de violence et avec une morale très codifiée, et ça va crescendo le long du film.
le tout bien sûr avec une bande son qui a bien participé au côté culte du truc.
Marsh Posté le 22-12-2004 à 00:01:36
Mais pkoi culte ? et pkoi le mec fait des allez retours de camera a certains plans ? ( c cheap comme transition)
Marsh Posté le 22-12-2004 à 00:12:30
Grâce à ça il a réussi à nous pondre le trip sous acide le + réaliste de l'histoire du cinéma !
Marsh Posté le 22-12-2004 à 00:13:54
VPS a écrit : Mais pkoi culte ? et pkoi le mec fait des allez retours de camera a certains plans ? ( c cheap comme transition) |
pourquoi un film devient culte ? je sais pas, peut-être qu'il correspond à ce que les gens voulaient voir de cette époque (68, des mecs un peu perdus sans morale avec de la sique de la fin des 60's, bref une espèce de "mystique" des années 60, en plus ça finit mal donc ça veut pas être commercial (en fait c'est le contraire mais bon). Pour les allers-retours de caméra je sais pas ça fait bien 10 ans que j'l'ai pas vu, c'est la scène de prise de LSD dont tu veux parler ?
Marsh Posté le 22-12-2004 à 00:15:31
bouffi_bouffon a écrit : Grâce à ça il a réussi à nous pondre le trip sous acide le + réaliste de l'histoire du cinéma ! |
mouai pas convaincu moi du trip sous acides .
Marsh Posté le 22-12-2004 à 00:16:03
Sinon j'me rappelle il est resté + de 10 ans au CNP Terreaux à Lyon tous les samedis soir. c'est donc un film culte.cqfd
Marsh Posté le 22-12-2004 à 00:16:27
freaxinthenight a écrit : pourquoi un film devient culte ? je sais pas, peut-être qu'il correspond à ce que les gens voulaient voir de cette époque (68, des mecs un peu perdus sans morale avec de la sique de la fin des 60's, bref une espèce de "mystique" des années 60, en plus ça finit mal donc ça veut pas être commercial (en fait c'est le contraire mais bon). Pour les allers-retours de caméra je sais pas ça fait bien 10 ans que j'l'ai pas vu, c'est la scène de prise de LSD dont tu veux parler ? |
Non plusieurs changements de plan utilisent cette technique , notament au tt début .
Pratt ?
Marsh Posté le 22-12-2004 à 00:16:51
Mais au delà de ça c'est vraiment un très bon film, je ne saurai pas expliquer pourquoi mais c'est peut être cela qui fait son charme justement !
Marsh Posté le 22-12-2004 à 00:17:56
Voilà un début d'explication
http://www.fluctuat.net/article.php3?id_article=1040
Citation : C'est à travers le périple de deux hippies californiens, Billy (Dennis Hopper) et Wyatt (Peter Fonda), que le malaise de l'Amérique trouve son écho le plus juste. Après un repas partagé avec des fermiers accueillants, symboles de ce que le XIXe siècle aurait dû léguer à l'Amérique actuelle, ces deux hippies motards s'enfoncent, par une progression à rebours d'ouest en est, dans un pays toujours plus inhumain et qui finit par les assassiner au bord d'une route. Billy et Wyatt, deux garçons écrasés par une société-carcan, par une civilisation de la médiocrité, décident de partir pour le carnaval de La Nouvelle-Orléans. Cette conquête de l'Amérique qui se voulait à visage humain, se solde par l'échec, la mort et le triomphe du conformisme. |
C'est donc une critique violente du conformisme américain, et qui joue sur la fameuse conquête de l'ouest (les colons sont arrivés sur la cote est des usa et ont progressivement migré vers l'ouest) , là une fois arrivé à l'ouest les héros du film veulent sortir de leur carcan en refaisant le chemin inverse (ouest-> est) en Harley.
Marsh Posté le 22-12-2004 à 00:18:29
freaxinthenight a écrit : Sinon j'me rappelle il est resté + de 10 ans au CNP Terreaux à Lyon tous les samedis soir. c'est donc un film culte.cqfd |
Et il est passé ds la nuit des films cultes sur C+ avec entre autre Orange Mecanique et le Rocky Horror Picture Show y'a un petit bout de temps : CQFD !!!
Marsh Posté le 22-12-2004 à 00:20:07
VPS a écrit : Non plusieurs changements de plan utilisent cette technique , notament au tt début . |
Esmeralda oui.
sinon moi j'aime bien "don't bogart the joint my friend, pass it over to me"
Marsh Posté le 22-12-2004 à 00:20:40
bouffi_bouffon a écrit : Et il est passé ds la nuit des films cultes sur C+ avec entre autre Orange Mecanique et le Rocky Horror Picture Show y'a un petit bout de temps : CQFD !!! |
[HS] énorme ton avatar des goonies, chocolat noisette sinokkkkk
[HS\]
Marsh Posté le 22-12-2004 à 00:22:30
Chais pas moi , jles trouve pas si humain les deux persos , srtt Fonda , merdique comme screenplay
Marsh Posté le 22-12-2004 à 00:23:28
PAr contre Nicholson il troue le c*l ds ce film, j'ai mis un bout de temps à le reconnaitre !
Marsh Posté le 22-12-2004 à 00:23:44
VPS a écrit : Chais pas moi , jles trouve pas si humain les deux persos , srtt Fonda , merdique comme screenplay |
Oui mais méritent-ils le mépris et la mort horrible qui termine le film ?
Marsh Posté le 22-12-2004 à 00:26:58
bouffi_bouffon a écrit : Choco, la grande classe ! |
Chunk: I'm not lyin'. I just saw the most amazing thing in my entire life.
Mouth: First you gotta do the Truffle Shuffle.
Chunk: Come on...
Mouth: Do it.
Chunk: Come on...
Mouth: (Insistent) Do it!
(Chunk groans and then climbs up onto a tree stump near the gate. He rolls up the lower half of his shirt, makes a strange facial expression, and then shakes himself. The layers of fat on his chest and abdomen jiggle as he makes all sorts of silly sounds to accompany. Mouth giggles hysterically.)
edit : et le gerborama dans le cinéma
Marsh Posté le 22-12-2004 à 00:33:57
Il faut évidemment se replacer dans le contexte, dans des USA encore largement puritains et coincés, les personnages sont des marginaux ! C'est déjà un renversement dans le paysage cinématographique de l'époque, et dans la description de la société américaine. Si j'ajoute qu'ils sont drogués ET les héros, il y a un mot de trop. On n'est plus dans l'Amérique bien policée et moraliste de John Wayne et Cary Grant (juste des symboles, je les aime bien ces deux-là), mais dans celle des hippies chevelus qui cherchent un paradis avant la mort à l'aide de quelques substances illicites
Forcément si on décrit le film comme les pérégrinations de deux motards à travers les USA, on ne va pas aller loin
C'est le début d'une pariode assez fantastique du cinéma américain indépendant des années 70, on respire autre chose. Tous les réalisateurs de cet époque finiront soit par se faire bouffer par Hollywood, soit par être désabusés, soit par ne plus déranger ni rien ni personne. Jamais l'industrie cinématographique n'a été confrontée à un tel retournement de valeurs qu'à cette époque. Si on peut parler de cinéastes rebelles, c'est bien eux que l'ont peut mettre dans cette catégorie : Hopper, Scorcese, Altman, Cimino, Forman, Schroeder... et même Lucas ! Sans parler de Romero, Hooper (« The chainsaw massacre », et dont le premier film date lui aussi de 1969), Carpenter, etc. Sans oublier la période faste de la blaxploitation.
Ces cinéastes sont en phase avec leur époque, revendiquent leurs influences européennes, mais ce qui est singulier c'est leur volonté de faire figurer dans leur uvre les boulversements majeurs et les espoirs d'une époque.
Ce n'est pas étonnant que l'on fasse aujourd'hui des remakes de leurs films (The Fog bientôt, la "suite" d'Easy Rider avait même été évoquée ) : The chainsaw massacre, Dawn of the Dead, Shaft, etc etc. Autant de remakes, autant d'histoires vidées de leur contenu et de la critique sociale et politique qui y est souvent contenue.
Alors qe les films de l'époque - années 60 - sont amidonnés, chiants, conformistes, conservateurs, regardent vers le passé : westerns sans épines dorsales, films de guerre qui n'apportent rien au cinéma, comédies niaises, navets avec Elvis Presley, ces zozos dynamitent tout avec leurs films souvent avec peu de moyens mais qui tranchent singulièrement avec la prodution ambiante. Depuis, on essaye régulièrement de nous vendre des petits prodiges qui eux aussi font du cinéma avec presque rien (le célèbre exemple du creux Rodriguez, né 20 ans trop tard).
Et ça va marcher, normal puisqu'ils filment les aspirations et les envies de toute une génération. Pendant quelques années précieuses, ont a pu voir autre chose, avant que le couvercle ne se referme
Marsh Posté le 22-12-2004 à 01:03:33
Hum , en gros ils a changé un cocepte de l époque . évidament , ce n est plus le film en soi qui est intéréssant mais le concepte . OK je veux bien mais donc LE film en soi n a rien de si "culte"
Marsh Posté le 22-12-2004 à 01:11:24
Euh... si tu veux (tiens tu as 1969 messages )
Marsh Posté le 22-12-2004 à 02:02:45
ReplyMarsh Posté le 22-12-2004 à 02:20:05
(c'est l'année du film )
Marsh Posté le 22-12-2004 à 12:46:24
l année ou on a marché sur la lune aussi.
l année postérieure a "mai68"
l année ou ma grand mere faisait sont 153 ieme brunshing ...
Ho merde , chuis plus a 1969 messages
Marsh Posté le 20-12-2004 à 01:30:19
J ai matté easy rider dernièrement , et je ne sais pas quoi en penser . qu est ce que ce film raconte de si extraordinaire , appart 2 mec qui rencontrent une serie de personnes differentes dans les US