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Jour 00 : Jeudi 1er septembre 2011.

Les rayons de soleil commencent à teinter le ciel d'une douce couleur rouge orangée, qui n'est pas sans rappeler la teinte actuelle de mon arrière train.
10 jours de gastro brulante m'ont condamné à être cette année victime de la malédiction du tendon, à mon tour.
J'enfourche le vélo, rendez vous chez le médecin pour 19h, en danseuse s'il vous plait
Guignol ne devrait pas tarder, et je ne manquerai pas de lui poser moultes question, lui, érudit de la tendinite.
Le médecin m'anal-yse, je peux partir en Corse souder avec les cochons sauvages, mais ça se joue à peu. Ouf
Au programme, de la crème, des cachetons, des suppos et de la cire à bouffer. Autant dire que le quarté semble gagnant.


Je rentre chez moi avec l’agilité d'une pucelle fakir sur un tapis pointé de godes et attend guignol.
19h30 , le voila, fier chevaucheur de l’éternel, sur son fidèle et indécrottable destrier Raoul.
Je découvre avec stupeur un barbu, mais chauve. Monsieur a su jouer la carte de l'humour jusqu'au bout une fois de plus.
Les yeux pleins d'étincelles il me dit :
'' J'ai acheté un Swartchkopz Blond Norvégien pour me teindre la moustache !!''

- .

Je laisse monsieur se déteindre la stache et peut être d'autres parties du corps, seul H3l0 peut le savoir, pendant que je prépare le paquetage, et fais le niveau des liquides de la Street.

Guignol finit par sortir de la salle de bain au bout d'une demi heure, et s'exclame :
'' Lolifail has failed ''
Bilan : il est roux de la moustache, donc sans âme

Tant pis de toute façon on part pour être tous ridicules pendant une semaine, donc ça ne fera que renforcer le coté dramatique

Les purges et rajouts de liquides font place à un barbecue cuir-moustache à base de cote de porc, ma spécialité (comme vous le découvrirez par la suite).
J'ai à coeur de manger toute forme de nourriture suidée ,y compris au petit déjeuner.

Nous décidons d'être raisonnables, et nous couchons tôt.
Peut être, est-ce aussi parce que Guignol est lassé de m'entendre dire que j'ai mal au cul toutes les 2 minutes, en ne lui omettant aucun détail du carnage de putréfaction qui a lieu au sein de mon slip.
Je découvre ainsi avec grand-joie toutes les déclinaisons grammaticales du verbe ''oindre''.
Cette moant démarre sur des chapeaux de roux, qui n'ont pas d'âme, comprendra qui veut

Notre sommeil est interrompu par un cri strident, un cri à couper le souffle.
Nos coeurs battent la chamade, notre pouls martèle dans nos tempes, un démon nous rend visite !!!!!
El Démonio Del Tendino !!!!!!
http://www.youtube.com/watch?v=AkmO3ICkDoQ
Nous aurions du nous douter que nos 2 présences pourraient attirer de tel monstres chez moi !!
Un rituel d'exorcisme est pratiqué, grâce à quelques accessoires dont je préfère taire la forme et la matière, récemment découverte comme étant cancérigène.

Demain , réveil 6h30, décollage 7h30. En effet, nous préférons nous donner de la marge, en cas de panne / chute / eruption tendineuse / manif de motards ...
Le trajet prévu est un petit http://maps.google.fr/maps?saddr=t [...] =1&t=m&z=8 des familles.
Classique, efficace, chiant à mourir à la fin.

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Jour 01 : Vendredi 02 septembre 2011.

Les rayons de soleil commencent à teinter le ciel d'une douce couleur rouge orangée, qui n'est pas sans rappeler la teinte actuelle de mon arrière train.
10 jours de gastro brulante m'ont condamné à avoir mal au cul dès le réveil.
Osef, ce matin on prend la route, le vent dans les narines fraichement blondies et on trace direction le fucking ferry, notre pass pour une semaine en Corse entre cuir moustaches !
Le réveil est dur, comme ma bite, et douloureux, comme mon cul.
Je vous préviens de suite, vous allez le savoir que j'ai mal au cul, et à toutes les sauces.
Un véritable CR doit suinter (comme mon cul) et laisser transparaitre (comme mon slip) chaque once d'émotion qui a parcouru les différents protagonistes, à chaque instant.
Le décor doit être planté, l'état d'esprit relaté.
Non,  pas Frelaté, comme mon cul...
Le petit dej est expédié, le suppo du matin aussi , on décolle.
Nous partons à la fraiche, pas de monde sur la route, direction Béziers pour la première étape, un bon café qui nous redonnera un coup de tonus, mes veines en ont besoin.

Le café englouti, je profite des toilettes du bar pour me oindre un peu la veine.
Guignol remarque que j'ai de l'huile le long du carter

- Cosmo je crois que tu pisses l'huile là le long de la bécane  
- Mais non c'est hier en faisant le niveau j'ai du en mettre un peu à coté, et là , avec la vitesse, ça se répand.

Quel noob ce bordelais.  

Un bref regard sur le téléphone m'indique un mms de H3L0 , son sélecteur commandé pour arriver aujourd'hui à son concess n'a pas été livré au bon concess, et donc le père de chveu lui répare avec un bâton de ski .
Ok , donc on part sur une moant@suède visiblement.

Nous avons décidé d'abréger le trajet en prenant l'autobeurk, 2h30 durant, de beziers à Marseille.
http://maps.google.fr/maps?saddr=b [...] ls&t=m&z=9
L'idée est de prendre au plus court pour pouvoir parer à toute éventualité.
PRemière halte à Nimes, pour un petit Mac Fat des familles, en plein caniard.

 - Cosmo tu dégueules l'huile

 - Nan c'est hier en ... WAIT ?
   Ah ouais j'ai mal refermé le bouchon, j'ai pincé le joint ca dégueule en roulant par petites suintades .
 - Quel noob ce toulousain ...

Check du niveau, RAS,
Nous engloutissons le Mac Fat et je me fais brancher par deux GMIDNLF (Grand mother i don't like to fuck ) qui me disent qu'elles vont également en Corse.
Cool, bon voyage, kthxbye   .

Petite pause, j'appelle Magifist, qui ne décollera pas avant 14h de martigues, état des lieux de sa location à faire, ramener sa meuf à la gare, et après il nosu rejoint.
En parlant de rejoindre, je me reoinds un peu l'hématome.
On affuste !!!!

15h, nous arrivons à Marseille, direction la gare maritime. Objectif : trouver un coin d'ombre où glander toute l'aprèsm en attendant le troupeau de lollifaggots qui arrive de lyon.

Je regarde le téléphone, what mille appels en absence, ça pue du cul
De toute facon, dès que t'organise un RB, un roulage, ou une moant, quand t'as what mill messages en attente , c'est la merde à prévoir.
Aux dernières news, Nikkoneo a encore crevé, un rayon de sa jante a pété, perforé le fond étanche, il a appelé l'assistance, et part chez un KTM qui peut être peut lui réparer sur place

Woookéééé, on se détend, je ne peux pas me permettre la rupture ligamentaire.

Baguep qui nous a vu passer devant ses bureaux puis Pennouille passent nous saluer, tout comme Raphfromthesouth.
PeNNeR arrive avec de l'eau , gentil golden retriever !!!!!

Le port de Marseille regorge de scènes de vie, qui nous font presque oublier tour à tour qu'on a plus de 5 heures à tuer sur ce putain de quai.
L'accès à la gare maritime se fait par un rond point.
Rond point dans lesquels les premiers arrivés, bloqués à l'entrée de la gare qui est fermée jusqu'alors se garent.
Se créent alors comme par enchantement une double file, une triple file, puis une quadruple file.
L'autochtone moyen utilise alors un langage articulé complexe essentiellement axe sur le '' PUTAIN MAIS TU BOUGES ENCULE'' et son klaxon.
On se croirait à Bangalore en plein rush, sauf que là on comprend ce qu'ils se disent et se vocifèrent.
Un camion belle prend même le rond point à l'envers, manque de se payer une caisse, c'est un carnage.

17h , les faggots m'appellent , ils ont réparé, et sont à Valence.
Vitesse lumière engagée Marty !!

Nous patientons en faggotant avec les Marseillais et en aidant un pauvre quinquagénaire à pousser sa fazer600 pour démarrer, lui qui n'a plus de batterie.
Après l'avoir aidé 10 minutes, il nous annonce :
 - Vous pouvez me repousser, j'avias le coupe circuit     ?
 - MEURS ENCULE DE FILS DE PUTE Ah oui lol ok . lol....

Nikkoneo arrive, dans la sueur, sourire béat aux lèvres, et nous annonce qu'il a perdu tous les autres à un feu juste avant la gare .
Bon , l'embarquement à déjà démarré, faudrait songer à arrêter d'abuser sur les limites temporelles, surtout que j'ai mal à la veine, et qu'une petite douche froide me ferait le plus grand bien   .
H3L0 et Chveu débarquent avec Bigsteel, c'est le rush, on se fait 2 poutoux chacun,un gros kissou aux Marseillais qu'on laisse sur place,  une petite Olive de l'amitié ( Aïe non putain pas d'olive merde !!!! ) et on se sépare.

Nikko et MAgi dans le napoléon bonaparte, les autre cuirs-moustaches dans le Kalliste (Big, Chveu, H3L0, guignol et votre narrateur).

Nous embarquons, prenons place, une douche, et direction le pont pour admirer la vue.

Nous remarquons alors que Nikkonigaud et Magifist sont encore à quai, ils partiront avec une grosse heure de retard sur nous. (Bon pour arriver avant nous au final ces salopiauds ! )

Le restaurant du ferry propose un véritable gastronomique Corse, auquel nous ne manquons pas de faire honneur

Une fois repus, un petit cours de déhanchement viendra ponctuer notre journée d'une note humoristique et joviale.

haha.
Bonne nuit les moants, demain, on se réveille en Corse !!!!

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Jour 02 : Samedi 03 septembre 2011.

Les rayons de soleil commencent à teinter le ciel d'une douce couleur rouge orangée, qui n'est pas sans rappeler la teinte actuelle de mon arrière train.
10 jours de gastro brulante m'ont condamné à avoir mal au cul dès le réveil.
Osef, ce matin, nous nous réveillons en Corse les amis

Une fine brise vient chatouiller nos narines sur le pont d'où nous contemplons les premières esquisses du Cap Corse.



Cet air pur me fait plaisir. En oenologie ou pour les métier du nez , on appelle ça un reset.
Mes congnères ont passés toute une nuit embaumés par ma pestilence, et ma déception est immense quand au réveil mes perles délicatement et patiemment roulées pendant la nuit dans les tréfons les plus putrides de mes entrailles n'émoustillent même plus leur narines délicates.
Je n'aime pas ça.
Cette petite session sur le pont va remettre à zéro leur naseaux, et m'offrir à nouveau le pouvoir de les pourrir, au sens propre   .

Il est 8h, nous devrions arriver, mais nous avons une heure de retard, et ça m'agace ™
Si vous aussi vous vous demandez comment un bateau peut prendre du retard sur un trajet tout droit, ne cherchez pas. Guignol se buche bien en ligne droite également.
Débarquement, une heure de retard, rien de méchant, ça me laisse un peu plus de temps que prévu pour me reoindre correctement le pignon, il ne faut pas risquer la casse moteur aujourd'hui.
Nous patientons pendant 15 minutes tous moteurs allumés dans la cale, de quoi se donner vraiment l'occasion d'apprécier l'air marin au sortir de ce pot catalytique géant.
Aujourd'hui, nous rejoignons magifist et nikocéchaud à la location, avec pour seul impératif d'être là à l'heure pour l'état des lieux entrant, à 16h30.
Petit message de Magi, ils nous attendent à Ajaccio et ne rouleront pas aujourd'hui : les impératifs sont d' aller à KTM pour faire contrôler les rayons de nikko, sachant que dimanche et lundi, plus de concessions ouvertes, puis d'aller reluquer du petit cul.
Magicien, comme tu me l'as demandé, je précise au cas où ta copine lise ceci que bien sur, toi, tu ne matais pas les petits culs.

Pour les moustachus roulants, au programme : http://maps.google.fr/maps?saddr=b [...] ,4&t=h&z=9
264 km de pur plaisir, a priori.
Je tiens à faire le Cap Corse car l'an dernier je n'ai malheureusement pas trouvé le temps de le faire , et ce coté vraiment sauvage de l'île me fait de l'oeil, avec ses falaises à pic et son coté brut de pomme.
Ca me fait penser que mon mal de cul se réveille, l'air marin naturellement riche en iode devant légèrement éroder mon roc sanguin.
9h et deja 26°, ca pique.

Première pause au bout de 30 minutes, pour boire un coup et manger un micro petit dej en attendant la vraie pause petit dej de 10h à Pino.
 - cul ! mouhahahahaah
 - Merci niko...  

Les premiers kilomètres en direction du nord se passent sans soucis, si l'on passe outre le sable et les M3 en drift dans les épingles, ainsi que les chiens errants.

Les 50 kilomètres suivant seront de toute autre aloi.
Route défoncée, gravier, ornières, vélos, camping cars, chiens, virages aveugles.

Du gros bonheur.
Nous arrivons alors à 10h a Pino ( ) pour faire uneescale à la superette et au café du coing.

Break de 20 minutes, et nous reprenons la route.

L'escale à St Florent , 40 km plus loin , sera de courte durée, car la route qui va suivre est parmis celles que j'ai notées comme ''route ultime +++'' sur ma carte l'an dernier.
Un pure spéciale, pas très rapide, mais avec beaucoup de visibilité, du bon grip, et du décor qui tue.
De quoi souder la pute, comme on dit par chez nous.

Nous reprenons la route après le strip-tease de Guignol, grand fou, et nous en allons manger sur Corte, dans un restau avec des burgers qui font bien baver la pute sa mere la chate à ta mere fils de p...
Pardon.
Cotoyer Guignol 3 jours commencent déjà me faire dérailler, et j'ai moins mal au cul. Tiens donc.
J'ai moins mal au cul. Comme si la street par le roulement de piston avait trouvé la fréquence Q.
Cette fréquence qui permet aux sphincters de se replacer en douceur, un massage ultra sonore.
Décidemment, sont forts ces anglais.
Enfin c'est plutôt leurs femmes qui sont fortes, ces poufiasses

Regarde, c'est à ça que ressemble mon cul en ce moment. LOL !
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Bref.
Finissons en avec les grivoiseries, direction la locayshion
On enroule sur le chibre™ tranquillement, et hop , arrivée à la résidence.
Nous retrouvons magifagg et nikoletta sur le tarmac du parking, grosse séance poutou et fisting, des retrouvailles chaleureuses !

- Magi t'as cramé
 - Non t'inquiète c'est le frottement des rayons du soleil

Mauvaise foi engagée, ca sent la semaine de trollilol

Apres avoir tiré au sort les gagnants du grand jeu concours ''Et-ki-say-le-connard-qui-va-se-tapper-toutes-les-courses-en-meule?'', nous ripaillons, dans la plus grande bonne humeur cordiale, bi sur.
A vous les studios, le CR de demain , l'avantage, c'est qu'il sera plus court

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Jour 03 : Dimanche 04 septembre 2011.

Les rayons de soleil commencent à teinter le ciel d'une douce couleur rouge orangée, qui n'est pas sans rappeler ... ah tiens non, en fait il fait moche aujourd'hui  

Météo intransigeante, mauvais temps toute la journée annoncé.
Ce n'est pas grave, aujourd'hui c'est la journée off de toute façon, avec du repos, du geeking, et plein de biéring pour redonner à nos organismes tous les céréales nécessaires à son bon fonctionnement.

Le réveil est quelque peu tardif, en grande partie car nous avons picolé comme des cochons la veille, sachant que nous ne roulions pas le lendemain.
Manière de coller le plus fidèlement à l'adage ''lendemain de fête, .... qui fouette'', je prends un malin plaisir à embaumer pendant toute la journée la pièce principale, le refuge geek des moants.

Apres un petit dejeuner éternisé jusqu'à 14h30 , nous décidons d'aller laver les motos, le trajet pour venir du fin fond de nos contrées les ayant souillé.

On en profite alors pour faire quelques essais sans équipement, des essais statiques , et bine sur une leçon de chute de la part de Guignol :

Tu vois quand je tombe en ligne droite, j'essaie de me mettre sur le coté comme ça pour pas me blesser
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Nikko nous fait part du conseil de préparation rasssingue que lui a communiqué le concessionnaire corse KTM : relier tous les rayons entre eux avec des collier rizzlans.
Ca n' empêche pas que ça casse, juste que ça vienne tout casser

Ces muscles saillants, ces reins cambrés, toute cette mousse nous fait alors perdre la tête, et le parking devient notre nouveau jardin d’éden moustachu.

Après cette séquence d'exercice physique intense    , nous retournons geeker et boire moultes bières , encore.
L'orage est à son apogée, et nous n'avons rien à manger  .
Bilan : pizza:  
Livraison : impossible   .
Mission : impossible du coup

On tire alors à la courte bite, (oui , pas de pailles sur nous), guignol et nikko perdent, et partent en mission pizza, sous la tempête.
Leur retour 20 minutes plus tard, les pizza massacrées (surement à cause des watts de Raoul, idoinement transformé en scooter de livreur de pizzas) et humides.

Nous les dévorons quand même ,et allons nous coucher tôt, demain , gros roulage de prévu.
Je paufine les dernieres notes de routes pour demain, la journée fut courte et reposante... mais pourquoi me regardent - ils comme ça ??    

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Jour 04 : Lundi 05 septembre 2011.

Il fait beau, on se lève tôt, direction Bonifaggo !!!!
 - Hein , me suriner    ?
 ...
 - Direction Bonifacio donc, car on ne plaisante pas avec le patrimoine Corse.  

La team A (ceux qui résident avec moi) prennent le petit déj, et la team B (seconde maison) arrive déjà, full cuir moustache, les aigreurs de genou nous rappelant si tôt les saveurs de l'apéro de la veille (Pringles vinaiggggrrrrreee    )

Le Roadbook concocté promet d'envoyer du très gros.
La première portion est une ballade matinale en bord de mer, à rythme pépère, pour découvrir Propriano, puis une descente tranquille sur Bonifaccio, joyaux à découvrir absolument lors d'un séjour en Cor-

- Quoi Chveu ?
- Oui c'est qu'une ville sur un rocher au final, avec la mer autour.

... Putain de geek..

Après nous être dûment restaurés au cœur de cette splendide petite bourgade, nous prendrons alors la route de l'EST, direction Porto Vecchio, où ne nous nous arrêterons même pas. Nan, c'est trop nul Porto Vecchio, et puis on veut souder à la base un peu   .
Hors, lors des reconnaissances que votre humble serviteur à opéré l'an passé, j'ai noté une route ''ULTIME FTW WTF OMFG BBQ NEED'' sur la map après y être passé.
http://maps.google.fr/maps?saddr=L [...] 1&t=m&z=10
(Porto Vecchio  - Zonza ).
Ensuite un retour par du sinueux, parce qu'on est pas là pour enfiler des perles, 299 km , de quoi se rincer, il fait deja 27° le matin

Fin du petit déjeuner en speed, nous décollons vers 8h30, il faut abreuver les montures et essayer de rouler un maximum tant qu'il ne fait pas trop chaud.

L'orage de la veille a malheureusement beaucoup sali les routes, nous trouverons sur notre chemin moultes embûches, branches, animaux, sable, petits cours d'eau en virage, beaucoup de gravats.
La prudence est donc de mise et cette petite heure en direction de Propriano tappe déjà un peu dans nos réserves   .
Beaucoup de concentration dès le matin, un roulage très peu fluide de par le revêtement, une chaleur qui commence déjà à se faire sentir.

Pause !!

Nous nous arrêtons donc à Propriano pour boire un café.

Et continuer nos parties de jdr sur iphone pour certains

Les moants sont requinqués : souuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuude la puuuuuuuutttttee !  
Le rythme du roulage augmente au fur et à mesure que les routes s'y prêtent de plus en plus.
Arrivée à Lolifaccio dans les temps : 12h pile je crois.
Nous arpentons la montée dans la ville et allons nous garer.
Les yeux des petits moants touristes s'illuminent alors devant tant de beauuuuuuutaaayyyyy :

Une vision unique, un moment magique... comme si le temps paraissait alors s'estomper, pour ne laisser place qu'à une douce euphorie, une magie légère qui nous bercerait tel un enf-

- Cosmo on a faim on mange ou ?
 - Heu... là, devant le point de vue, comme des vrais touristes.

... 'culé de geek.

La ripaille démarre, et tous les bout-en-trains y vont de leur plus bel accord :

- Hé les gars, et si on faisait une super photo souvenir, ça c'est une bonne idée
 - Ok guignol, mets tois là bas et essaye d'orienter correctement l'appareil
 - Attends je vois mal

Bref, une photo réussie !

Non contents de nos facéties, nous arpentons les rues de Bonifaccio en bons touristes.
Je guide les noobs vers une vendeuse de saucissons corse à base de cochons sauvages, qui possède des produits de grande qualité.
Bigsteel et moi faisons donc quelques emplettes.

Tout le monde vaque à ses occupations, un peu de flânerie nous reposant.
14h, temps de repartir, il reste encore plusieurs centaines de bornes à parcourir, et à partir de maintenant, on peu souder.
Un gros quart d'heure de ligne droite nous sépare de Porto-Vecchio, qui sera la ligne de départ de notre spéciale en montée jusqu'à Zonza.

Je sens tout le monde bouillant, je leur ai vendu cette route comme une des meilleures du séjour, les GO pro s'allument : GAZ !
Nous soudons comme des cochons jusqu'en haut, où nous faisons halte pour profiter du point de vue, et attendre les traine-bites.

La vue est sublime, de quoi admirer la cote de Porto Vecchio d'un peu plus haut, et respirer l'air frais sous les arbres de la foret  

Le reste du trajet se fera a rythme soutenu, pour essayer de ne pas rentrer trop tard, avec un gros coup de mou en fin de journée.
Passée la montée débile avec H3l0 et Nikko, nous calmons le jeu , trop de rappels à l'ordre en quelques minutes, essentiellement les quelques glissades sur les revêtements un peu sablés de façon fourbe .
La fatigue est là, Guignol et Bigsteel coupent pour aller faire quelques courses pendant que nous décidons avec les autres de finir le trajet en entier, mais à rythme plus modeste.

Bonifaggo , c'est fait !!!!

Jour 05 : Mardi 06 septembre 2011.
 
Les rayons de soleil commencent à teinter le ciel d'une douce couleur rouge orangée, qui n'est pas sans rappeler la teinte de mes carénages.
Cette poudre de soleil couchant, utilisée pour pigmenter les atours de mon fidèle detriers m'octroient une sensation de communion avec le doux frémissement que vit le matin.
J'inspire les premières bouffées d'air , m'étire, contemple ces coups de pinceaux divins qui viennent strirer le ciel qui nous héberge depuis ces quelques jours.
 
- Hey Cosmo on peut aller à la plage ?  
- Ben ouais, mais vous voulez pas rouler un peu aujourd'hui ?    
- Si mais on veut aller à la plage ! On a pris les GO PRO on va faire des trucs dégueulasses sous l'eau trop MDR !!!!  
- ...
 
- Les mecs vous enflammez pas , la mer c'est que de l'eau et du sable quoi....
 
- Hum ..bon, je vous propose 2 trucs : s'il y en a qui souhaitent rouler une heure ou 2 ce matin et midi, pour etre à la plage a 14h et faire l'aprem en mode bronzette, avec moi, sinon pour ceux qui souhaitent faire toute la journée à la plage, ben faites vous plaisir.
- Ok on te suit    .
 
Magi : - Cosmo, 1h ou 2 la ballade ?    
- Ouais ouais t'inquiete regarde, on fait la remontée par la nationale et la departementale jusqu'a Corte, on mange, on redescend, c'est super vite fait.
2h clé en main chrono, garanti    
- Ok !
 

Petit déjeuner en tenue !
Nous terminons de nous équiper, nous oignons (ça vous manquait ) , et appelons nos confrères moants d'HFR qui habitent ici pour une petite ballade de 2h-grand-max-ta-vu en leur compagnie.
Voici le trajet envisagé :
http://maps.google.fr/maps?saddr=L [...] 3&t=m&z=12
 
Nous retrouvons les Corses à la station service de Porticcio, le temps de dire bonjour et faire conaissance.
Peu de temps pour papoter néanmoins, car nous souhaitons concilier plage ET route aujourd'hui, et il est déjà tard
 
Nous partons donc pour une remontée en direction de Corte, mais en passant un peu plus à l'est que le trajet le plus court.
Le but est d'arpenter les routes de la forêt de Gizone, car pour l'instant nous n'avons pas posé les roues dessus.
L'endroit est très escarpé, ce qui promet de belles routes, et de beaux points de vue.
La première partie du trajet se passe à merveille, et nous partons sur un bon rythme, maniere de voir si les Corses sont des poireaux ou pas
Première pause au bout de 30 minutes, pour boire un coup , et ravitailler en eau nos petites panses.
Il n'est que 11h du matin et déjà la chaleur se fait pesante.



Les Corse sont plutot des jeunes permis mais l'on voit qu'ils profitent d'excellentes routes à domicile au quotidien, leur style est souple et efficace, et ils emmenent bien leur petits supermoatrds !
 
Nos ventres sont encore plus remplis que la S.... A P.....R , nous reprenons donc la route !
Souuuuuuuuuuuudeeeeeeee  !!!!!
 
Une bonne petite heure sympa de route, puis nous échangons les bécanes.
J'opte pour le CBR600 de H3L0 , car la sportive me démange toujours, c'est un peu mon démon.
La prise en main est directe, efficace, très neutre.
Le moteur souffre de son manque de remplissage mais la partie cycle s'avère vraiment intuitive.
La fourche, non inversée, renvoit bien l'info, tout roule bien, je prends petit à petit un peu confiance, même si les routes ne le permettent pas trop.
Plus nous avançons dans notre montée plus les routes rencontrées sont défoncées, graviers, ornières, feuilles, rochers....
 
 
- Oh putaing l'enculé celui là sur la route !  
  Je montre du doigt le sol , l'évite, et m'engage dans l'épingle en suivant
- Bon, ca fait 3/4 d'heure qu'on roule, c'est usant avec ce revetement pourri, on va peut être faire une pause...
 
Je lève le point fermé au dessus de ma tête, pour indiquer la pause dans cette grande descente qui suit l'épingle, et regarde dans mon rétro :
 
Personne.  
 
AH...
Alors j'ai la moto d'H3L0, il était derrière moi en second avec la street ya 2 virages.  
Là ya plus personne.
%£#!!!&&
 
1/ Il s'est bourré.  
2/ Il s'est bourré avec ma street    
3/ Il a emporté les autres dans sa chute    
 
Demi tour en burn avec le pied au sol , la moto tourne net d'un demi tour en crissant super fort, je relache le frein et pars en wheeling
Ok je mythone, je sais pas faire les demi tours en burn
Je manoeuvre cette pute de sportive qui braque pas d'un pet comme un miséreux sur l'étroite route  et remonte en douceur, retardant tant que possible la vision de H3L0 éclaté avec la street
 
Se recycler en voyant semble encore à envisager, comme de par hasard, tout le monde est dans le dégagement de l'épingle.
H3L0 semble avoir mal, tout le monde me regarde, jme dis que ma bécane est dead
AH non , Chveu m'annonce qu'elle n'a rien, H3L0 se tient debout, cool .
Visiblement notre blondinette nationale n'a pas réussi à esquiver la pierre que je lui avais indiqué et se l'est mangé plein fer dans la roue avant .
Diemnsions approximatives de la pierre : 10x15x15 cm, de type dure et à éviter.
Ce gentil petit n'H3L0 s'est donc payé un méchant guidonnage de butée en butée, avec ejection anale retrograde instable et friction énergique du genou sur les vis de cadre


 
La peur d'H3L0 n'a eu d'égale que la quantité de fange dont il a tapissé le R6 de Chveu qui suivait derrière lors de ce guidonnage d'antologie:

 
bien, du coup , on peut en profiter pour faire escale et reprendre nos esprits
Des amis suidés nous rejoignent, avec à leur tête , un chef de meute.
Celui ci sentant la testostérone dégagée par tous ces mâles avides d'adrénaline nous expose ses atours de façon ostentatoire :


 
Ce à quoi Magicien saura répondre comme il se doit :

 
Cette petite incartade rocambolesque finie, nous reprenons la route pour 1 h de carnage.
Nous avons déjà mis un peu plus de temps que prévu pour arriver aux abords de la forêt de Gizone, et je pense que cette fois encore, le trajet va un peu déborder de l'horaire escompté
 
-Cosmo on arrive bientôt pour la plage ?    
- Ben là on a fait presque la moitié, après ça roule super bien, vous inquiétez pas.
   Là ok la route est en travaux mais après ça va grave souder
- Ok cool parce qu'on veut vraiment aller à la plage !
- Pas de soucis    
 
Bon , on sera jamais arrivé avant dans 2 heures, suffit de leur rappeler tous les quarts d'heure qu'on est presque arrivés, ça suffira à les faire patienter.
Après tout ce ne sont que des motards, ils comprennent rien ces primates.

 
 
L'état de la route ne cesse de se dégrager, allant jusqu'à passer entre les machines de chantier, sur des routes intégralement détruites, sans revetement, avec 5cm de cailloux pour nous offrir leur grip exemplaire.
Je bénis d'avoir un roadster à cet instant présent.
Quelques éclaircies dans l'état de la route permettent d'enchainer 2 ou 3 virages propres, mais jamais plus.
Nous refaisons escales pour une photo de groupe en haut de la foret de Gizone, point culminant de l'état merdissimal de la route :
 



 
Cet instant magique permet à Charly de s'étirer la veine, peut être sentait-il alors les prémisces d'une tendinite poindre.
Et dans poindre, il y a ...

 
Certains considérant que, finalement, ce point de vue qui illumine nos regards n'est que arbres et montagnes, en profitent pour pexer un peu leur perso dans leur rpg4iphone :

 
Derrière leurs cuirrases de cuir et leurs armures de carbone kevlar, nos jeunes tourtereaux ont traversé une rude épreuve pendant la frayeur de H3Low.
Ce moment de béatitude leur permet de se retrouver

 
5 minutes pour cadrer une photo et savoir comment lancer le retardateur, nous terminons la pause par une petite photo de groupe sympathique :

 
Il est temps d'aller manger, bientot 14h, même pas à mi chemin, la colère commence à gronder chez les moants, je susi d'ailleurs encore étonné qu'ils me croient quand je leur annonce une durée de trajet
Les Corse nous aiguillent alors chez un restaurateur qu'ils connaissent bien du coté de Corte, et qui pourra nous servir.
Nous nous garons en ville, et ripaillons.
Pour le coup leur adresse est vraiment super, leur ami nous proposant un menu complet, très abordable et ne souffrant aucun défaut de cuisine.


Tout le monde sort ravi de table, certains pour des raisons étranges ....

 
Nous reprenons la route pour rentrer sur Porticcio, avec 2h30 de retard sur le planning initial.
J'en profite que nous ravitaillons pour taxer la 690 SMC sur le troncon Corte / Vivario ne nous venons de faire avant le repas dans l'autre sens.
Un peu déboussolé, je me sens super bien en confiance au bout de 10 minutes, et roule presque aussi vite qu'avec la street par moment...
Je sors le pied , fait glisser, et profite de ce joujou.
Un vrai régal, sauf en ville
Je soude un peu , et fais un break au bout de 20 minutes.
Je sais que Nikko n'est plus habitué aux guidons mais ça m'étonne de le voir si à la bourre...
Je regarde le téléphone , 6 appels en absence de Nikko.
 
Putain , il s'est taulé avec la street.

 
Je l'appelle :
 
- Heu ouais en fait je savais pas comment la démarrer c'est le garagiste qui m'a aidé, j'ai même cru que fallait la pousser et la batterie était vide.
 - Bah ouais faut débrayer
- Ouais lol je viens de voir ça , ben j'arrive !!
- Han putain le nooooooooobbbb....
 
Il me rejoint, nous ré-échangeons les bécanes et soudons jusqu'à la maison.
 
Nous arrivons sur Porticcio vers 18h , presque à l'heure donc
 
 -Bon , on ira à la plage demain ?
- Ouais enculé tu nous a bien pipotés
- Bon demain journée full plage les mecs, pas de RB.
Enfin pour les motivés je peux proposer un petit RB d'une heure avant la plage ?
 
- MEEEEURURRURRURSSSS  
 
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Jour 06 : Mercredi 7 septembre 2011.
 
 
Un bruit semblable au déchirement d'un papier 80 g/m² et une odeur de soufre me tirent de mon sommeil léthargique : cosmospirit vient de pénétrer dans le salon, en ce beau matin corse.  
 
Le temps est radieux, et nous nous empressons de profiter de ces conditions atmosphériques idéales en regardant moult conneries, vautrés devant la télé, tandis que le reste de la clique moante est encore assoupie, trop éreintée par les ébats nocturnes de la veille.
 
Alors que tout ce petit monde émerge au fur et à mesure que la matinée avance, GrosMétal fend la route en direction de Calvi pour goûter les plaisirs trop rares d'un bordel Corse que je ne situerai pas publiquement afin qu'il conserve son charme et sa discrétion. Pendant que l'animal s'éclatera en haut de la citadelle, nous nous rendrons à la plage histoire de nous dorer la pilule mais pour l'heure, le soleil est bientôt à son zénith et Chveu commence à peine son petit déjeuner.
 
3h plus tard, alors que l'ogre semble rassasié et que nous avons épuisé toutes les émissions plus débiles les unes que les autres, nous rallions, tels les petits pédestres (dont un au lion   ) à la plage de Porticcio.  

 
L'eau est à température idéale, et bientôt les lolifaggots s'ablutionnent à grands renforts de bagarre aquatiques, perturbant la tranquilité des plagistes de leurs éclats de voix cristallins.
 
Après ce chahut en bonne et due forme, tout ce joli monde se regroupe sur la plage pour déguster de savoureux beignets dégoulinant d'huile et de saindoux.  

Toute la clique se regroupe pour une photo souvenir   , alors que la maréchaussée déboule pour nous chasser de la plage. Nous fuyons tel un banc de mulets désordonné, craintifs à l'idée d'être inculpé pour avoir réalisé un "hélicoptère" parfaitement exécuté sous les yeux de petits cailloux trop impressionnables.
 
Après quelques heures à se cacher dans le maquis (le groupe semble s'être bien adapté aux us et coutumes locales pour échapper aux pandores), la fine équipe attaque le barbecue pour accueillir le rouleur du jour.  
Chuignole cherche à se rentre utile et tente de trouver une réelle utilité à Moto& Motard, tandis que Cosmospirit est chaud comme la braise. Ce sera, comme à son accoutumée, un greffier qui subira les affres du cerveau malade du chauve barbu.



Alors que la nuit tombe sur la baie dans une exhubérance de couleurs, la compagnie s'enivre d'anecdotes, dans un esprit teinté d'une émotion franchement fraternelle et pétillante comme du houblon.

Jour 07 : Jeudi 8 septembre 2011.
 
La matinée est à peine entamée que la meute s'excite sur les poignées de droite. Après un déjeuner consommé à toutes berzingues en tenue cuir, les moustachus s'élancent pour leur plus gros road trip de la semaine.

 
Au programme : passage par les îles sanguinaires (COMME LA MEUF A KAIZER OLOLOLOL -marrant, ça rime comme la soeur de quelqu'un en fait   ), remontée par la côte jusqu'à Galeria (en-dessous de Calvi) pour casser une graine en passant par les calanches de Piana, trempage du pinceau dans le torrent du coin et décollage en remontant vers Ile-Rousse puis en bifurquant vers Corte pour rejoindre les routes habituelles.
 
Nous ne sommes pas encore partis que Cosmo essaie de motiver le gros de la troupe (/chveu proof) afin de faire un détour de la mort sur la fin, pas piqué des hannetons. Bref, le bougre pensent à l'orgie suédoise avant d'avoir commencé à limer.
 
Après un départ des plus ponctuel, nous traversons l'infâme circulation d'Ajaccio pour nous rendre aux Sanguinaires. Plutôt que de nous faire passer par les hauteurs et nous éviter 3/4 d'heure de première/seconde/première/feu rouge dans des boulevards encore plus encombrés que le conduit anal d'un Chignole au plus haut de sa forme, l'infâme putois nous plonge directement au coeur de l'enfer. Suite à ce calvaire, nous arrivons en nage à destination pour une pose de 5 minutes chrono, le temps d'insulter copieusement notre éclaireur.

Suite à cet instant de convivialité des plus incroyables, nous nous mettons en route en direction de Porto. Des paysages sublimes s'offrent à nous, témoignant du combat séculaire entre mer et montagne. Ce festival de couleur et de forme, mis en musique par les rugissements de nos moteurs déchaînés, est hélas interrompu par un arrêt imposé du groupe des traines-bites. H3L0 vient de se faire piquer par une abeille en roulant, vu qu'il est allergique, on va faire ce qu'il faut (heureusement, blondifaggot a toujours ses médicaments sur lui, merci maman pour la pochette des premiers secours).
 
Nous reprenons la route jusqu'à Porto, remontant les files interminables de voitures à l'arrêt dans les calanches, afin d'abreuver nos montures et commenter grassement les rares spécimens féminins de la faune locale. Les réservoirs pleins comme les burettes d'un moant en fin de journée, je m'élance pour la première fois en tête du peloton.
 
Connaissant le terrain pour sa dangerosité et son tracé des plus tortueux, je préfère ouvrir et me payer la caisse qui vient en face en premier. La route prend une tournure des plus étranges, longeant la falaise et bordant un à-pic d'une centaine de mètres, offrant la largeur d'à peine deux voitures et un enrobé aussi chaotique que la peau d'une vieille ayant raté son lifting. Emmenant mon thundercat à la manière d'un supermotard, j'ouvre correctement pour que Débilonikkoneo et Blondigayzou ne s'ennuient pas trop derrière moi.
 
Après avoir croisé quelques bovidés, trois caisseux et un groupe de solex, nous faisons une pause au-dessus de Rondinara. Cosmo ayant failli s'envoyer dans le ravin à force de rouler les yeux dans le paysage, nous immortalisons d'une photo la terreur sur son visage, tandis qu'H3L0 se montre affectueux pour dédramatiser la situation. Quant à Chveu, il met du sien et arrive à lâcher son leveling forcené pour participer à cette communion intense. Une de nos plus belles photos, assurément

Nous rallions enfin Galéria vers 13h, pile à l'heure que j'avais annoncé à la restauratrice Une solide bectance nous attend, et les charmes de la serveuse enivrent les moants qui arrivent, entre deux mastications, à lâcher quelques bonnes blagues potaches. L'heure tourne, il nous reste un max de bornes à parcourir et nous ne nous sommes pas encore rincé la raie dans le torrent... tout baigne, nous serons rentré au plus tard le lendemain matin

Une marche forcée au milieu du maquis et dans le lit du torrent plus tard, nous arrivons enfin à l'Eden : les piscines naturelles. BigSteel arrive 1/2 heure après nous, étant donné qu'il a porté toutes les affaires. Cosmo, méfiant, a laissé une sandale sur le chemin, tel un Petit Poucet. Mal lui en a pris, nous ne reprendrons pas le même itinéraire au retour. Sautant dans l'eau et riant aux éclats, toute la meute se rafraîchit en s'aspergeant de l'eau limpide jusqu'alors. Qui d'un saut acrobatique, qui d'un caleçon négligemment ôté lors d'un plongeon et l'ambiance vire tout de suite à la franche camaraderie  

il est à présent temps de plier les gaules, et nous partons en direction de nos montures, sous les invectives de Cosmo le mono-sandale. Ferme ta gueule, lui réponds-je, ça c'est pour la traversée des embouteillages   L'eau du torrent est à présent souillé d'huile de Cosmo et de pommade anti-tendinite, et dieu sait que je lui avait demandé de ne pas se oindre avant de plonger
 
Comment synthétiser la fin de notre périple, sans utiliser les sempiternels mots "souder", "violence routière" et "débile"? Oh, si je vois.
 
En fait, arrivés à la bifurcation après Ile Rousse, nous fîmes deux groupes : les tarés voulant prendre une boucle qui rallongeait un peu et permettait de souder la pute, et les lopettes qui comptaient rentrer pour faire la bectance avant la nuit. Hélas, les impondérables vinrent mettre leur grain de sel :
-  les tarés ont raté la boucle parce que quand tu passes à deux vingt devant un panneau, il te faut 20 kilomètres pour le lire et te dire que t'as foiré l'embranchement.
- les tarés sont rentrés de nuit, à coups de wheeling à 180 devant les vaches qui traversaient, ce qui occasionna quelques ralentissements du groupes.
- les lopettes, quant à elles, avaient pris une sévère avance, mais le rainurage après Corte de nuit leur fit adopter un rythme encore plus traine-bite que d'habitude.
- les lopettes, toujours, arrivèrent avant les tarés à destination (vers 21h), mais sans les clés. Epic lolade, surtout quand on est poisseux et qu'on a les genoux qui sentent le vinaigre.
 
Un regroupement complet et une bonne douche, puis la soirée partit sévèrement en vrille pour dissiper la fatigue engendrée par cette journée pantagruélique : blagues débiles, abus de boissons en tous genres et  nikkoneries au programme relevèrent instantanément le niveau. Gros métal me chatouille, mais c'est sans conteste l'exhibitionnisme de nikkoneo qui fera l'unanimité... ainsi que sa promptitude à partir au milieu de la nuit rejoindre une paire de nanas délaissées (ou pas )

reserved

lien :>>>> VIDEO QUI FAIT SCANDALE !!! <<<<<
ou stream : http://vimeo.com/13623214

Bon j'entame un compte rendu, mais c'est juste impossible de ne rien oublier....

Samedi 17 : Arrivée du guignol chez moi et de Penner ainsi que Cali vers 9h30, petit déj et décollage. L'avant veille j'ai pris une énorme murge , et la veille j'ai roulé, mais grosse mauvaise sensation d'ensemble de la bécane.
Je me dis : '' tu décuves , c'est normal ''
On part de la station, ou on check les pressions, 1.4bar à l'avant. Hum
On part pour 2 heures de route, pour notre premiere escale , St Felix de Lodez ,chez les parents de mon ex pour le repas.
A michemin on les croise justement, et s'arrête pour les saluer. Au moment de repartir, Cali n'arrive pas à redémarrer sa bécane sans qu'elle cale des qu'il la secoue....

On tombe le réservoir : Carbu détachés des manchons de la boite à air.
Ok , ca commence bien. Sachant qu'àç la base, il ne vient que pour nous accompagner jusqu'à la pause repas, puis rentrer à Toulouse.

On manip comme des gorets sous la canicule et finit par remettre sur pied son épave roulante.

On en profite bien évidemment pour souiller Cali dès qu'il a une position litigieuse :


Pause au super U pour s'acheter à bouffer, faire le plein et vérifier les pressions.
1.3 bar à l'avant
Me manger chez les ex beaux-parents, grosse pause pour sécher un peu car on en pète de chaud, et on redécolle.
Durant la pause, coup de fil à Maca, pas de Power chez Dafy Marseille, le Cardy Marseille les monte pas, et le Pneubis les trouve nul donc les vends pas....
Bilan : réservation chez Cardy Montpellier qui me prend de suite et fait du bon boulot , propre.

40 minutes et 80€plus tard, on repart.

Beau gosse, je leur propose de passer par la Camargue, manière de découvrir l'endroit.
On enquille bornes, et suit scrupuleusement le trajet que j'avais concocté sous Google Maps. Presque arrivés à la pointe camargaise, je dis à Guignol '' Mec prends le relais, mon gps est HS, de type batterie vide, utilise donc le Tom Tom et passe devant''
- Heu Cosmo mon gps me demande si on est ok pour le ferry ou bien faire demi-tour
- Ha ! Quelle merde ce Tom Tom laisse tomber on suit ma route, ou t'as vu qu'il y avait un ferry en Camargue

45 km plus tard de ligne droite : file d'attente du ferry.
 
-Je peux tout vous expliquer

Guignol craque et passe devant et c'est parti pour la Camargue en reverse à Mach 1 direction Marseille.

- Cosmo c'est quoi l'adresse de Maca ?
- 33 rue du xxxxxx
- Le TOm tom ne trouve pas ce numéro dans cette rue...
- Vraiment de la merde ce Tom Tom !
- Ok je lui donne le numéro 1 et puis on cherchera dans la rue.

Canicule Marseillaise, 37° , pas un pet de vent, des bouchons , on est tous full cuir, on en peut plus, les moteurs sont bouillants.
Arrivée vers 19h45 dnas la rue xxxxxxx, Penner de dire

-Ca m'étonne les mecs, Maca habite juste à coté de chez ma soeur quand j'ai maté Gmaps, et là on est à l'autre bout de la ville car on est passé devant chez ma soeur ya 15 minutes...
Guignol :  - C'est Allées du xxx ou Rue du xxxx ?
Cosmos : - gloups.

BAM ! Encore 15 minutes de bouchons, on est exténués, on en pète vraiment, et on finit par arriver chez Maca, avec H3L0 et Chveu qui étaient déjà arrivés

Là dessus l'apéro commence ,et la sœur à Penner se joint à nous, ignorant encore quel terrible sort nous lui réservons : rots, blagues grasses, drague de merde, sujet principal les pneus et la moto, en rajoutant bien sur les private HFR...

Votre dévoué serviteur se charge du feu et réalise alors les meilleures saucisses de la terre, sisi
On finit pas trop tard, tout le monde mort de la journée, et le lendemain, on a du bitume à burner.

____________________________ END OF FIRST DAY : Samedi 17 Juillet 2010.

Dimanche 18 :
C'est le 2 ème jour, et théoriquement les parigos sont à mi-chemin, vers St-Etienne.
Maca nous a concocté un roadbook découverte de la région, avec les meilleurs coins à proximité. On table sur un petit 340km, avec un Maca magique qui me dit '' ouais je connais le début mais après je connais pas, mais prend la carte''. Ok ca sent l'organisation parfaite ça.
On a motivé à mort la veille au soir la Soeur A PeNNeR pour qu'elle vienne en SDS , mais que nenni, de bon matin, elle fait sa lâcheuse et nous sort une explication falacieuse.
Venant de la soeur d'un mec en CB500, on ne pouvait espérer autre chose !

Sur les coups de 10h, plein de potes à Maca arrivent, un mec en Street R, on en reparlera, un mec en street couleur grenouille avec sa cops en SDS, un mec en Hornet 2010 toute neuve et sa cops en SDS.
Baguep1 est également de la partie, ainsi que les autres H3l0 , Chveu, Cguignol, PeNNeR, Maca, et moi.

En gros nous sommes 12 pour 10 bécanes.

Ca fait un gros peloton, surtout qu'on est un peu partis à l'arrache.
Ceux qui avaient fait la route la veille partent faire plein et pression, les mecs du coin nous attendent à la sortie de la ville, direction la Ciotat.

Bon, entre Marseille et La Ciotat, on en perd la moitié.
Le mec en grenouille roule fort, connait bien les routes, je prends sa roue et me cantonne à le suivre, le mec à un niveau vraiment solide pour emmener si fort avec un SDS....
Il est en tête et a jeté un coup d'oeil sur le RB me disant qu'il sait où on va. Tous les autres roulent peinard le matin, et nous suivent plus ou moins de près.
On enquille la montée du Castelet comme des porcs, et attendons en haut tous les 3.
15 minutes .

Cosmo : - Ca me parait bizarre quand même , ils se trainent ok, mais leur mettre 15 Minutes en 10 minutes....c'est beaucoup
 - Ok on les appelle.

Bref on s'était gouré de route, on fait demi-tour et rejoint les joyeux loufoques à 20km de là, plus loin sur le tracé.
Là je me dis qu'en 2 heures depuis le départ, on a roulé même pas une heure, et qu'à ce rythme, on ne s'en sortira pas. Je passe devant avec le RB et c'est parti pour naviguer.(De surcroit parce que j'aime rouler devant pour lire seul la route ).

Pause dans un bled paumé vers 14 heures où un gentil restaurateur nous prend à la dernière minute et nous propose 2 menus sympathiques et pas très onéreux.Nous ripaillons comme des gorets,et repartons forts repus et assoupis.

Les routes s'enchainent et ne se ressemblent pas, c'est un festival , arsouille avec Chveu et H3l0 autour du lac de Carces, où Cguignol nous fait un petit tout droit dans un champ, et dépose la moto dans l'herbe. Rien de cassé, ni pour le pilote ni pour le passager.
A sa décharge (owi ) revetement merdique et mauvaise lecture combinée ne laisse pas trop de chance sous la canicule...

Les thermes en arsouille finale avec le mec en Street R, l'espigoulier.... que du bon !

Guignol et Maca souhaitent partir derrière pour filmer, d'aucuns diront que c'est tant mieux comme ça ils ne nous ont pas bouchonné...

''Pas besoin de pencher moi je trajecte ''
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On finit la journée complètement rincés , après avoir sués comme des cochons toute la journée.

Apéro en petit comité, bbq de nouveau, et les voisines de Maca viennent tapper l'incruste pour la soirée. On découvre alors que H3l0 adore dévorer des saucisses, le petit filou :

Vers minuit et demi je sombre complètement, réveillé par Maca les yeux brillants qui me dit '' Hé mec les voisines nous invitent dans la piscine de leur maison de vacances, tu viens ?''
Je me tate environ 1 minute, cède complètement et part donc me baigner avec les 2 filles , ainsi que PeNNeR (aka le Golden Retriever , prononcez Rétriyéveur), guignol et maca.
Il ne nous faudra pas moins d' 1 heure et quart pour se faire dégager par les voisins de la résidence adjacente à la piscine pour tapage nocturne, tellement c'était le bordel.

On rentre vers 2 heures, bien guillerets, prets à dormir. Demain sera une journée off en attendant les parigos qui finalement n'arrivent pas le dimanche soir, mais peut etre le lundi matin..., grasse mat au programme !!!!!

____________________________ END OF SECOND DAY : Dimanche 18 Juillet 2010.

Lundi 19 , jour 3.

Aujourd'hui pour nous est une journée off, placée sous le signe de la détente, de la mauvaise foi, et de la bière.
Théoriquement c'est aussi la journée off des parisiens, mais bon, ils se trainent trop la bite et ont besoin d'une 3eme journée pour arriver à Marseille.
Nous profitons de ce moment, car demain nous partons pour un roadbook de 2 jours (qui finalement sera de 3 jours mais ne gâchons pas tout le suspense.)
10h30 , réveil difficile, légère barre d'acier inoxydable dans le crâne, j'aurais du me méfier de guignol en me couchant....

Il est déjà tôt et nos amis H3l0 et Chveu sont déjà prêts à partir, ils rentrent ce midi chez eux.
On se fait d'ailleurs la remarque que H3l0 devrait postuler chez la redoute pour un éventuel futur catalogue d'accessoires moto:

Sur les coups de 14 heures du matin , après le petit déj, j'attaque la fabrication à la suédoise d'un support pour la caméra sport de PeNNeR. Cette saloperie à 140€ sort une image et un son incroyable, et est de surcroit étanche, c'est parti pour une grosse session bricolage.

Faisant abstraction des tentatives de viol répétées de guignol et d'un manque flagrant d'outils de bonne qualité, je parviens à créer un support magnifique :

Sur les coups de 16h les parisiens arrivent enfin, ils sentent bon l'huile (3 suz sur 4 bécanes quand même) et le tarmac chaud.

Un accueil chaleureux leur ai réservé puisque nous re-convions le soir La_Soeur_A_PeNNeR et les 2 voisines !
Celles-ci nous targuent d'ailleurs de leur plus ésotérique langage , comme le remémmore avec brio Cguignol :
Héééé meuuuuf, tu sais que j'te kiffe? ouaiiiis meuuuuuf haaaaaan naaaaan meuuuuuuuf
hannnn meuuuuuuf marcassin il est pas drôle meuf t'as raison meuf

Marcassin est depuis 2 jours mon nouveau surnom, eu égard à ma pilosité foisonnante et le fait que j'ai fais sur une des 2 filles dans la piscine ''l' attaque du sanglier''. Calmez vos ardeurs pédobearesques sur le champ, rien d'interdit par la loi et de moralement lamentable

Les parisiens commencent à négocier pouyr ne pas partir rouler 2 jours dès le lendemain, parce que eux ont roulé le jour même.
- On s'en branle fallait arriver hier comme prévu vous auriez eu la journée off aujourd'hui bande de phaynos. Dès que y'a du virage ca se retarde d'une journée....
Gamer, qui à la base ne devait pas venir du tout:
- Ouais Cosmo dis moi, ca t'embête si le roadbook que t'as préparé avec acharnement et assiduité on le fait à l'envers ? Non comme ça moi je roule 2 heures avec vous et après je vais à Juan les Pins chez mes grands parents et je vous retrouve demain ou après-demain ?
- Heu.... nan, on fait comme prévu sale pourri.
- Ok

La soirée bat son plein, l'ambiance est plutôt chaleureuse, surtout pour Maca, qui est enculé adulé.

Couchage pas trop too late, car le lendemain, on passe la seconde dans le délire !

____________________________ END OF THIRD DAY : Lundi 19 Juillet 2010.

Mardi 20 , jour 4.
Aujourd'hui n'est pas un jour ordinaire, oh que non.
Ce matin nous nous levons aux aurores (9h30 heure locale), pour un road trip d'une durée de 2 jours. L'objectif :
http://maps.google.fr/maps?f=d&sou [...] .56781&z=9
Autant dire qu'il y a un peu de virolos au programme, et qu'on ne va pas pouvoir trop faire les touristes si on veut tenir la moyenne prévue.

La première partie du trajet se passe à merveille, et l'on fait escale au Lac de Sainte-Croix, dans un restau qui hume bon l'exotisme.

On se régale pour une somme vraiment modique, tout en admirant le paysage local.
Guignol et Maca finissent enfin par choper une chatte dans la région :
THREESOME SPOILER !!!

Fort repus et abreuvés, nous poursuivons la route, en laissant gamer rentrer chez ses grands parents comme un gros gay qu'il est.
Les cuirs moustaches me tannent pour aller se baigner au lac de sainte croix. Les rives sont beaucoup trop fréquentées, nous serions obligés de démanteler les bécanes de leurs chargements, trop fastidieux et relou en pleine canicule, je leur propose donc de plutot trouver un riviere lors du roadbook , pour s'y rafraichir.
Ils acceptent, normal avec un leader pareil  

Et ils ne seront pas déçus !
Après une grosse heure de route magnifique, nous trouvons un petit cours d'eau presque asséché, qui sera le jardin d'eden des cuirs moustaches, le paradis des gayzors, notre lieu cuir/nature où nous pourrons enfin laisser nos corps suivre le cours des envies qui nous dévorent.

Concours de bite oblige '' Hé PeNNeR t'es pas cap de traverser ce cours d'eau avec ta bécane , qui pourant est moins torrentiel que ta soeur !!!''
-- -- '' Ha ouais ?! Des torrents comme ma soeur j'en franchis tous les jours bande de pédés ! ''
-- Ok vas y grosse lowpette  

Ok.

 
Respect éternel et immuable, nous sommes tous bouches bées, sauf Maca, qui a la bouche pleine bien sur.

Nous finissons de nous rafraichir, complètement reboostés par cet escale dans l'eau fraiche. Direction barcelonette, qui sera notre étape pour la nuit.
A la base je voulais qu'on dorme à St Etienne de Tinée. Heureusement que nosu étions en retard sur le programme ,vu qu'il y a neigé cette nuit là.
==> Roadbook_skill_ability +1 , you learn a new trick : pay attention to the altitude when making a road book.

En pérégrinant nous finissons par trouver un petit bois en marge de la route, le long d'un cours d'eau, ou nous établirons un campement de fortune pour la nuit.
Sanhouiches, calins virils et franche camaraderie seront de mise.


Merci  à PeNNeR pour le sketche de la bite lumineuse.
 
...la nuit tombe sur le campement.....
SPOILER CUIR MOUSTACHE

____________________________ END OF FOURTH DAY : Mardi 20 Juillet 2010.

Mercredi 21, jour 5.
Aujourd'hui est pour nous tous le jour le plus mémorable. D'aucun diront que c'est dû au fait qu'il fût également le plus long de la semaine. Ce n'est pas faux.
8h30,le soleil perce les branchages et vient réchauffer la tente que je partage avec Guignol.

J'ai dormi sur mon cuir, nez à nez , littéralement, avec ses pieds.
J'en suis déjà à ma 4ème hémorragie nasale en 8 heures, j'arrête les frais et me résouds à ce que les pommes de pin encastrées dans mes muscles intercostaux auraient de toute façon rendu impossible une quelconque grasse matinée.
Nous avons fini toute l'eau hier soir, et nous avons juste un jus d'orange pour 8 pour le petit déj.
J'enfourche la bécane, et file à Barcelonette remplir les 3 bouteilles d'eau de la veille.

Je m'arrête dans la première station service, et demande où je peux remplir les bouteilles.
La vendeuse, médusée, contemple le spectacle dans un premier temps avec horreur , puis avec dégoût.
Un mec full cuir vient de débarquer dans son rade, la gueule encore déformée par les pommes de pin, les yeux collés par 1 L de conjonctivite et sentant plus le blaireau en décomposition que le pétale de rose (pétale fort bien pratiqué la veille par guignol, soit dit en passant).
Prise de pitié, elle m'indique les chiottes, où je pars récupérer le précieux liquide, au moins aussi essentiel que l'essence pour bien amorcer cette journée.
Retour au camp, le-leovince-gp-staÿle-qui-fait-saigner-des-oreilles-ta-mere-la-vielle sonne tel le clairon pour la bande de joyeux loufoques.

-- Bon les gayzors, on est pas là pour ramasser des champignons, déjà que niveau mycoses AM7 est gâté, donc on va se sortir les doigts, prendre un déj , virer les araignées des bottes et on décolle pour le col de la Bonette , au réveil , parfaitement !
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Nous nous enhardissons et partons derechef en route pour le col de la Bonette. Rappel, col le plus haut d'Europe, 2820m.
La route se déroule à merveille, jusqu'à la cime du col. En haut, nous prenons le temps de faire une pause pour s'oxygéner, et nettoyer nos corps avec tout cet air pur qui nous entoure ( ok Maca et moi c'était pour s'en griller une). La troupe des momosessuels monte à pied jusqu'au point culminant , le temps de faire une jolie photo , et une jolie vidéo cuir/moustache (dispo dans la vidéo des phoands@sud).

ET LA C'EST LE DRAME NARRATIF   je n'ai plus de photos pour faire le support de mon récit, je me mets donc en grève, tant que les gayz qui ont toutes les photos ne se seront pas sortis les doigts du cul pour le picasa.
Non mais.

____________________________ NOT YET THE END OF FIFTH DAY : Mercredi 21 Juillet

Suite jour 5.
LA tant attendue

Nous voici donc en haut du col de la Bonette.
Les dernières bouffées d'air extra pur ™ emplissent nos poumons de toute façon aussi souillées par les gaz d'échappement (je voulais comparer ça à une sœur, mais c'est fini) que les cotes Mexicaines par l'ingérence d'une multinationale dont-on-ne-prononce-pas-le-nom ™.
La redescente du col se poursuit donc à une rythme correct, puisque de toute façon dès que je soude, ya plus personne.

Notre ami Cynelol découvre durant le trajet, et dans très certainement la seule et unique épingle en 2500 km où il y a un dégagement, qu'au bout de 1 heure à presser sans cesse le frein arrière, celui-ci cesse de fonctionner. D'aucun s'empresseront de critiquer Suzuki. J'en fais partie, mais je pense pouvoir sans trop me tromper, et après avoir confronté mon avis avec les autres paÿlots, affirmer que Cinélol devrait plutôt se servir du frein avant, et une fois de temps en temps en cas d'excès de confiance, corriger au frein arrière.
Je l'entends déjà crier au scandale que - non il ne freine pas que de l'arrière - , et j'ai envie de répondre : NON MONSIEUR. Rien qu'avec ta position en canard, tu dois tout le temps freiner de l'arrière sans t'en rendre compte. Il faudra d'ailleurs songer à acheter des actions chez France Équipement ou EBC
Nous faisons halte dans un petit bled pour nous sustanter.
Au menu : du gras, et de la viande, parce que nous le valons bien.

'' Moi le gras j'adooooore ça, ca fait une prise de masse et du coup les suspattes de la bandit travaillent mieux, surtout la fourche ''
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Pendant le repas nous matons la compagne d'un mec stylé à la de puniet en version super kéké, quand celui ci nous interpelle. Il s'avère qu'il paylote en GEX 1000 au quotidien, et que là pour le daily , c'est Z1000 moche. Pourquoi pas. Bien sympa au final le type d'ailleurs.

Nous partons à la base pour rejoindre les cotes Niçoises. Au départ le RB était prévu pour un retour direct sur Marseille, mais Ptibeur devait passer chez Dafy régler sa fourche et Guignol acheter de la pommade antitendiniteuse de façon urgente.
Seule une de ces 2 assertions est réelle, trouvez la

Nous empruntons donc les gorges (non pas profondes comme.... pff vous êtes lourds avec votre humour pas drôle... ) en sens aller et retour, pour profiter une ultime fois à fond de cet endroit.
De ce passage résultera une jolie vidéo, que je n'ai pas sinon je vous aurais fait un montage au top, ou pas.

17h50, je roule sur le couple, baille, et ils sont à l'agonie. AM7 vient de se faire doubler par un kangoo, fou de rage, il tente de couper par une sens interdit, mais se débine au dernier moment, ce gay.

Il doit faire dans les 34°C, je sue autant que mouille .... de l'eau, et , je le rappelle, nous avons dormi dans des pommes de pain, pour certains couché sur les pieds de Cguignol. Les buchettes de mes batteries sont inexistantes, et la dernière clignote.
Pas envie de tenter le diable à trop rouler et prendre la route de Roquesteron, on est tous crevés, ce serait con de se bucher aujourd'hui. Ou demain.
On coupe alors par l'autobeurk pour se finir en souplesse et arrivons chez mes anciens colocs, où ma colloc nous attend avec des boissons fraiches, les ventilos allumés et quelques tapas pour nous faire oublier toutes ces contraintes de la journée.
Enfin ça, c'était sans oublier qu'on est quand même une bonne bande de galériens, et qu'un enchainement pareil de circonstances joyeuses relève plus de l'utopie que de la plausibilité...
Arrivés devant la maison avec les cuirs moustaches chauds bouillants derrière moi ( '' LA PLAGE  ON VEUT ALLER SE BAIGNER '' , '' J'AI SOIF  '' , ''ON EST PRESQUE ARRIVES ??'' , ''JE DOIS ACEHTER UN DISQUE DUR '' , ''JE DOIS REGLER MA FOURCHE '' )....

-Ding dong ....
- ....
- ....
- Ding Dong  
- ...

bruit de motards impatients  

- Tout est sous contrôle les cuirs moustaches , j'appelle ma coloc.

- Ouais Nath , je suis devant  (avec les meurtriers violeurs de poules), tu nous ouvres ?
- Ha trop cool vous etes arrivés, ben moi je suis chez Cécile, trop bien on prend l'apéro chez elle ce soir.
- Ok , je passe prendre les clés alors.
- Ok , ha au fait elle a déménagé, elle habite de l'autre coté de Cannes maintenant

- Ok , j'arrive  

Se retourne en direction des cuirs.

- Les gars je vais chercher les clés, j'en ai pour 5 minutes  
- TE FOUT PAS DE NOTRE GUEULE ENCULE ON VEUT SE BAIGNER ET TES MINUTES ON Y CROIT PLUS DEPUIS LONGTEMPS SALE BÂTARD ON VA T'ÉGORGER...

Broum.......

Une dernière suée , je décolle pour aller chercher les clés.
On croise à ce moment là devant chez mes collocs , une meuf juste trop bonne. Parlons simplement, finis les détours de prose.
Trop bonne.
Maca fait semblant d'être un violeur pour faire marrer les cuirs et la suit, elle le regarde trop bizarrement. (Maintenant que je relis cette phrase je me rends compte qu'on est lourds en fait )

A mon retour des (1)5 minutes, j'ouvre le portail et voit la fille qui me scrute attentivement.
 
-Salut, tu cherches qqun ?
- Oui je suis la cousine du colloc qui t'a remplacé à ton départ, on se connait pas ,mais je viens le voir , je l'attends ici.

Maca :  

Nous nous changeons, posons les meules dans l'herbe et nous préparons à partir à la plage.

CUIRS MOUSTACHES EN FORCE

Une fois en short tongs, certains en bottes SMX , parce que ces boulays de parisiens ne pensent pas à prendre autre chose que des bottes pour faire un road trip, nous allons retirer des sous, et boire une mousse, avant de se baigner.

Agen, crevés.
1L , ca pique vite.

Le patron du bar ne sait même pas quelles bières il a en pression, à moins qu'on ait été servis par un habitués. Enfin ca ressemblait plus à un gite alcoolique qu'un bar là bas...

Nous partons donc faire les 100m qui nous séparent de la plage ,en empruntant un tunnel piétons qui passe sous la route, d'une longueur de 50 m.
En bons kékéoands que nous sommes, nous ne pouvons pas nous empêcher de rupter dans le tunnel  , et d'entonner gayement l'hymne des cuirsmoustaches. Hymne chanté à son tour par un autre groupe de personnes, vraisemblablement fans.
http://www.youtube.com/watch?v=qo9_fi7gZ38

La soirée sur la plage se déroulera à merveille, on pourrait souligner au passage les petites anecdotes croustillantes tel que Guignol qui frappe des gamins, Cyné qui manque de se noyer, Maca qui échoue lamentablement à essayer de draguer ma coloc. Mais non, gardons un peu de saveur en exclusivité pour ceux qui y étaient.

____________________________ END OF FIFTH DAY : Mercredi 21 Juillet

Suite jour 6.
Le compte rendu oublié...

Il est presque 8h30 et nous devons quitter la maison de mes anciens collocs en urgence, Nath va bosser et nous avions promis de décamper avant elle.
Branle (owi ) bas de combat, on arrime les paquetages, se brosse les dents, douche en super speed pour les plus métrosexuels, achaht de viennoiseries pour subsister une dernière fois cette semaine.
9h50 , décollage.

Il fait déjà presque 30° au soleil, et renfiler les cuirs nous fait grimacer, autant de Guignol lorsqu'il applique sa pommade anti-tendineuse...  
L'ordre du jour est très simple, nous rentrons chez Maca, c'est le dernier jour de roulage.
En effet, demain tout le monde dégage de la région ensolleillée pour gayment retrouver sa terre natale polluée et aux cartes quadrillées...

Trajet prévu : Bord de mer de Cannes à MAndelieu, puis les adrets de l'esterel en mode sagouin, c'est pour moi une des routes les plus riches en sensations, et en souvenir (les tout-droits d'antan me laisse un souvenir impérissable, ainsi que quelques calecons souillés à jamais).Arrivés à fréjus, le plan n'est pas vraiment défini , mais nous visons de la petite route, puis retour sur Marseille par l'espigouliers, du grand classique, du très efficace

Nous quittons la zone urbaine, et à nous les virolos au bout de 10 minutes. Je débranche le cerveau et sagouine comme un âne dans les adrets, pas vraiment suivi de si bon matin. 15 km plus tard, nous attendons une bonne partie du groupe ,au premier rond point. Guignol a perdu son paquetage, classiquement ce mec nous retarde, lorsque ce n'est pas pour  se mettre un suppo de cortisone, c'est pour ré-arrimer ses affaires...

Il doit être 10h40, nous faisons essence et pause boisson. Le soleil cogne vraiment fort, pas un pet de vent, et je pense que nous n'avons que très peu récupéré physiquement des 2 jours passés.
D'un commun accord, nous prenons le parti d'écourter le trajet en faisant une bonne partie de l'étape de jonction entre les 2 départements par la RN7, plus sur, moins fatiguant, plus roulant, plus mieux.
C'est alors l'occasion de se préter les meules, et de se faire des avis.
Gamer me prete le SV, et pour la première fois , j'aime bien un SV, merci le carbu.
J'essaierai également le VTR, le Thundercat et la GSR.
Gros plaisir sur la GSR avec laquelle je pars à balle et jouit de 10 minutes de plaisir entre 9 et 13k tr.min.
Bilan ; c'est bien mais c'est crevant, ca manque quand même de couple pour prendre du plaisir sans trimer...

Etape suivante, vidauban. Grosse pause, pour s'hydrater et respirer un peu.
Nous nous faisons accoster par un des piliers de l'épicerie, le genre de mec qui se réveille avec un café et une 86 bavaria, et termine sa journée tranquillement sur un ricard , vers 11h30 ...
La pause temrinée, c'est le départ de Vidauban, directon les petites routes que nous commençons déjà à fantasmer , ras le bol de rouler tout droit...  

Le trajet se déroule à merveille, les premiers virolos nous enchantent, à l'abri dans les sous bois, un peu de fraicheur nous fait du bien...
Nous attaquons la montée de l'espigoulier, avec une bosse grosse bourre des familles en compagnie d'AM7 et Cinélol.
Je leur ferai l'affront de faire demi tour en haut , pour les recroiser dans leur montée, manière de dire "Hé les mecs, vous soudez mais j'ai le temps de faire demi tour et revenir ...".
Ces 2 larbins passeront devant moi sans même trop me calculer , trop excités qu'ils sont par leur arsouille de mous du genou....
Nous nous arrêtons et attendons le reste de la meute, il ne nous reste qu'une petite demi heure de route, et ca sera la fin...
Ces derniers kilomètres ont une saveur particulière, je respire plus le bitume, m'imprègne plus des couleurs, profite de ces derniers instants de chaleur étouffante, de bruits de métal et de moteur hurlant. On pourrait apparenter cela aux dernières foulées d'un coureur, on en ressent encore plus la douleur, l'effort, mais on y puise finalement déjà toute la libération et tout le plaisir qui va en découler.

Dans la descente je pars devant avec AM7 et cinélol il me semble, comme un furieux. Je manque de me payer un 4w4 de face , arrivé trop sur sa voie de gauche pendant un virage. Je prend les freins comme un taré, guidonne de 4 ou 5 allers retours très rapide, relâche tout, sauf les fesses, prie et déclenche rapidement à droite pour éviter.
Ca passe, et l'adrénaline monte. Je ne m'arrête pas, car je préfere garder ce moment aussi succint que possible, ne pas prendre le temps de bloquer dessus et me traumatiser. On calme immédiatement le jeu, la fatigue est là, l'usure d'une semaine de roulages intenses. Je fias signe à AM7 qu'il faut faire le plein, je sais que le reste de la troupe est plutot loin derreire vu le rythme du groupe de tête depuis 10 minutes, on va donc faire de l'essence sans eux, ca sera toujours ce temps de gagner quand ils nous rejoindront à la station.

AM7 et moi decendons, dynamiques, mais calmes.
Nous ne sommes que tous les 2 à la station, faisons le plein, et attendons.
4, 5, 7 minutes passent, aucune moto n'arrive.
Adrien et moi commençons à ressentir la même angoisse. L'idée la plus pernicieuse qui soit nous traverse tous les 2 l'esprit au même moment, et nous nous ruons sur nos téléphone.
4 appels en absence, 2 messages sur le répondeur, nous savons déjà de quoi il en ressort.
J'écoute le message de Guignol, ptibeur s'est planté, s'est pris une caisse, et est insconscient , dans le fossé.
On ré-équipe, et rebroussons direct chemin, pour remonter la route. J'enchaine vite, mais je ne veux pas faire de connerie. Pas possible de se planter maintenant, même si je désire arriver ua plus vite sur les lieux.

3 minutes plus tard, la scène nous contamine, camions de pompiers, de policiers, motards les larmes aux yeux, moto explosée, voiture salement amochée, conductrice en larme et choquée, ptibeur couché en bas de la route, 3 pompiers autour de lui.
Je cours dans le fossé, et vais parler aux pompiers. Ptibeur semble conscient, je ne vois pas de sang, mais il ne parle pas, et je regarde les yeux plein d'attente les pompiers , espérant que l'un d'eux me dresse un bilan rapide.
A ce moment, là , eux même ne savent pas trop, ses yeux bougent, mais ça s'arrête là.

Je m'en veux, j'emmene ce groupe depuis 5 jours, tout s'est bien passé jusque là , on a toujours encadré le plus jeune permis , ptibeur, on ne l'a amais poussé à rouler fort, peut être même des fois en l'encadrant bien en deça du rythme qu'il aurait pu suivre sans soucis, et il est au tas.
Je prends sa main, essaye de lui parler, il ne comprend pas.
3 ou 4 minutes plus tard il revient à lui, et pose des questions, tout semble flou à ses yeux, il ne se souvient pas comment il a attéri ici...
Ses questions sont en boucle, toujours les mêmes, toutes les 2 minutes il reset.
Si la première fois ses questions m'offrent de l'espoir, après la 4eme boucle de question et reset mental, je bad vraiment.
Les pompiers le déclarent valide, aucune fracture, pas de blessure, la pression retombe.

Impossible de dédramatiser et de nous préserver autrement, nous faisons des blagues sur la bandit, sur les réglages de fourche (qui est coupée en 2...) et ramassons des morceaux....

Ptibeur part en camion, Magicien l'escorte pour nous dire sa destination.
Nous reprenons tout le paquetage du crashé, j'aide le dépanneur à monter la bandit sur son camion, pendant que Guignol fait des photos pour l'assurance et Cinétrix rassure la passagere en disant que l'on fera bien un constant ou ptibeur est à 100% en tort, et qu'elle n'y est pour rien, et n'aurait pas pu l'éviter.

Game over.
LA meilleure route nous attend, mais nous voulons jsute rentrer.
Les cuirs-moustache prennent l'autoroute, tirent tout droit, à fond. Chacun est en train de naviguer dans ses pensées, un tracé rectiligne est le seul que nous pouvons parcourir à ce moment là.
Je ne peux m'empecher de me demander sil ptibeur reviendra à lui...

19h, nous sommes à Marseille, chez Maca.
Nous avions prévu une soirée orgiesque pour finir en beauté, on se contentera de boire pour boire finalement.
Magicien rentre tard, il a laissé à ptitbeur un papier avec toutes les réponses aux questions qu'il repose inlassablement toutes les 3 minutes, on se marre.

Ptibeur filmait sa déscente, et Cinélol le filmait de derriere, nous dépouillons les go pro, nous voulons exorciser ce mal-être, confronter la réalité.
La caméra embraqué témoigne de la violence du choc, celle de derrière du pourquoi.
Le rythme n'est pas élevé, vraiment pas , mais il a mal lu la route, et s'est fait peur avec une voiture en face.
Il a 4 m de large pour passer, mais il fixe la voiture, plante les freins, tire tout droit et s'encastre dans le capot direct.
Ptibeur est projeté, attéri par miracle a 2 m d'un poteur électrique, amorti par une jeune pin.

Ce mec est un miraculé, sérieusement. D'aucun diront qu'il ne méritait pas le sort du poteau , j'en fais partie.
J'appelle ses parents (merci le papier que j'avais fais remplir à tout le monde avant le départ, avec état civil, groupe sanguin et personnes à contacter), mais l'hopital m'a devancé de quelques minutes. Ils arriveront demain....

Dodo, besoin de dormir, dans un lit, et d'éteindre les feux....

____END OF 6EME JOUR, celui que nous n'oublierons pas...._________

PS : photos ce soir en rentrant chez moi.

CR EN COURS

reserved

en general ca se passe plutot beaucoup plus a l'est, je me mange 200 bornes pour y aller a chaque fois  

si ce topic tient face à la modération
 

 
d'autoroute
 
comme prévu, si je suis encore dans le sud cet été, je pourrais accueillir du monde (une quinzaine de personnes l'année dernière)
 
sinon bah je me ferais accueillir si je peux viendre  

je ramenerais mon rayon laser chez tonton toede

Laser SFBA @ Dealextreme ?

ca mets l'ambiance colo dans les dortoirs le soir

et ça rends dingue mon chat  
 
j'en ai récupéré un sur un stylo, de laser, maintenant le simple fait d'entendre le bruit du bouton il regarde partout pour trouver le point rouge  
 
ce chat est taré

Bonne initiative cosmo !
(à part les images qui sont cassay)

C'est pas légal comme topic ?  

Encore une que je vais peut être louper.    

 
sil il part pas en couille genre moard/moant 2 le retour, pourquoi pas  
 
  cosmo ! répare les photos

C'est quoi un moand?

un mec de hfr qui fait dla moto

Si tu savais
 
Mon chat est plus que fou aussi, tu peux rien toucher sur la table car si t'a le malheur de faire un bruit similaire avec ce qui traine le chat se met à miauler pour le réclamer, du coup j'ai acheter un pack de 50 petites piles pour laser, et il a ses 10minutes quotidiennes, sinon on est emmerdé ! Mais le top c'est les laser blue/violet maintenant, mais trop puissant pour le chat, il regarde juste de loin

je répare ça ce soir putain de connec qui marche pas au boulot... Ça marchait ce matin je comprends pas...

déjà quand on fait un topic on apprend à mettre des liens hein cosmo !
Ensuite il serait plus judicieux de le mettre sur le topic moant parce que il y en a qui vont louper des trucs ici

c'est izipik qui est naze, ça marchait ce matin tôt  
Si tu préfixes toutes les URLs par http://hfr-rehost.net/ ça mettra l'image en cache sur HFR rehost et plus de soucis même si izipik redevient down.  
 
En attendant je plante mon drapal discretement    

En fait hfr-rehost marche pas du taf alors que izipik oui (on a le meme firewall avec cosmo)
 
EDIT : izipik marche plus non plus au taf. Maintenant imagik est le seul à marcher.

jpourrais être interessé, par contre une semaine complète, jpeux pas... Un week end, voir trois jours à la limite, but that would be all...
Jpeux servir de relais intermédiaire sur Grenoble, si nécessaire aussi, j'ai un appart avec pas mal de place...

en general c'est juste un week end, elargi pour eux qui peuvent

Ca serait bien la première fois    

 
Je m'en occupe de ce pas !  

suivant dates, je peux héberger 1 ou 2 personnes
only suzuki/yamaha  
 

 
Toupareil
 
Dépends de mon évolution de carrière (ou pas).
 
Mais ça serait avec plaisir si j'suis dispo, et si d'ici là j'ai enfin une bécane  

Drapal toussa

Je tenterai bien l'aventure, j'ai les 2 dernières semaines D'Aout de prise mais je suis prêt à posé des congés pour descendre : et même pas besoin de me loger si j'ai les dates d'avance (avant début Mai) je réserve hôtel/mobile home pour ma petite famille que je rejoins après le road trip pour les reste de mes congés

cosmo tu devrais mettre le lien vers ce post dans ta signature

J'ai eu chaud
Bon cette année faut voir, ça va être chaud de prendre des vacances en plus de celles prévues

Moi c'est d'office ok pour quelque soit la date a partir du moent que vous la definissez rapidement que j'etalle mes vac direct, je ne ratte plus un moant@sud depuis deux ans a raison de deux fois par ans !!!!
 
par contre je suis demandeur mais j'ai mon sac de couchage donc me faut juste une place dans un coin , non non pas dans les chiottes siouplaayyy
 
 

 
ta quelque mois pour t'y preparer !!!
 

 
si si mais avec un peu de pizza
 
 
ah et pour ceux qui ne sont pas convaincu voila ce qui vous attend :  
 
[ voir les images du dessus ! ]

mais beuf il est partout   et dans toutes les positions  

ca fait peut être beaucoup 10 choix de vote non ?

mon but c'est de savoir quand la majorité des personnes sont dispo. Si on veut le max de personnes faut déjà savoir quelles sont les périodes les plus propices. Je demande juste d'indiquer celles ou si ce soir on vous dit c'est telle semaine, vous pourriez gérer de venir à ce moment la. Perso je pose mes vacances d'été en fonction de la moand. Copine qui bosse tout l'été donc j'ai un grand choix de dates, j'ai choisi toutes les semaines de l'été. Fin juin ça m'arrange pas, je prends pas ces 2 choix.

pour l instant moi je suis dispo tout le temps

Si vous devez passer par les termes et faire un tour dans le 13 / 83 je serai là. Tant que c'est pendant un weekend