Festival d'Avignon 2008

Festival d'Avignon 2008 - Arts & Lecture - Discussions

Marsh Posté le 21-07-2008 à 22:25:52    

Je ne sais pas si certains ici sont allé, sont encore ou vont aller au festival d'Avignon cet été mais je tente. Il y en a ? Des conseils/critiques ?

 

Pour ma part je recommande chaudement le Songe d'une Nuit d'Eté qui se joue au théatre de l'Oulle et surtout l'Antigone de Créon qui se joue à l'espace Roseau. Les derniers on eut eu droit à 6 rappels et la dernière fois et ils en méritaient encore davantage, c'est juste magnifique.

 

J'ai aussi bien aimé le Voyageur sans bagages au collège de la Salle mais c'est fini :/

 

Des amateurs ici ? Il me reste 2 jours de festival.


Message édité par Piksou le 21-07-2008 à 22:26:07

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« Le verbe "aimer" est le plus compliqué de la langue. Son passé n'est jamais simple, son présent n'est qu'imparfait et son futur toujours conditionnel. » Jean Cocteau
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Marsh Posté le 21-07-2008 à 22:25:52   

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Marsh Posté le 22-07-2008 à 14:32:57    

Un beau succès ce topic :D


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« Le verbe "aimer" est le plus compliqué de la langue. Son passé n'est jamais simple, son présent n'est qu'imparfait et son futur toujours conditionnel. » Jean Cocteau
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Marsh Posté le 29-07-2008 à 18:58:13    

Je te sauve du bide.  :bounce:  
 
One Man Circus Show, de Warren Zavatta : le petit-fils d'Achille Zavatta règle ses comptes avec le monde du cirque. Très très très drôle.
 
Scaramuccia : De la commedia dell'arte, très dynamique, très bien faite, avec de l'entrain et de la drôlerie tout du long.
 
Cinq filles couleur pêche : Dans la même veine que le film American Beauty : hypocrisies et obsessions sexuelles dans la classe aisée américaine. Des dialogues féroces, beaucoup de moments très réussis.
 
Adultères (River Side Drive) : de Woody Allen ; sur les quais brumeux de l'Hudson River à New-York, un jeune et riche écrivain rencontre un vieil écrivain raté et cinglé. Une très bonne pièce, avec tous les thèmes woody-alleniens au rendez-vous : la morale, la névrose, le sexe, la vie extra-terrestre, la création artistique etc.
 
Schopenhauer et moi : Quelques moments drôles, mais des longueurs.  
 
 
Sur tes conseils, je vais sans doute aller voir L'Antigone de Créon. Et aussi Anarchie en Bavière de Fassbinder et Buno (numéro de clown burlesque).


Message édité par rahsaan le 30-07-2008 à 23:59:02

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Mon roman d'anticipation, L'I.A. qui m'aimait : https://tinyurl.com/mtz2p872 | Blog ciné/JV : http://cinecourt.over-blog.com
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Marsh Posté le 30-07-2008 à 12:57:01    

Allez, je fais un effort  :D  
 
Je suis étudiant à Montpell mais mes parents habitent Avignon.
Ballade dans les rues du centre samedi dernier. J'ai beaucoup apprécié les jongleurs de rue (un jeune et sa copine ; torches enflammées) devant le Palais. Pas vu le spectacle de rue devant le Musée du Petit Palais ; dommage. Sinon j'ai croisé Bébé Charlie dans sa tuture-landau. Bref, du monde dans les rues, de belles animations...soirée sympa (mais pas eu le temps d'assister à un spectacle du In ou du Off).
 
Sinon, si j'avais les moyens et le temps, j'irais bien revoir Gustave Parking pour voir s'il innove un peu.  :D  Ya aussi "Les monologues du pénis" ("du vagin" aussi ?) ; "Arrête de pleurer Pénélope" ....

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Marsh Posté le 30-07-2008 à 23:49:58    

Suite du festival...
 
Teruel : pièce de danse, sur la corrida, le sexe, le combat, la mort. Un moment très fort, très intense, érotique. Le texte récité par le danseur est un peu "avant-gardiste" abscons, mais il sert surtout à être scandé et répété pour ses sonorités. Un spectacle d'une grande puissance, avec deux danseuses qui se donnent corps et âme.
 
Don Qui : Consternant. Un spectacle sans queue ni tête. Adaptation de Don Quichotte avec de la danse et des arts martiaux, et diverses influences orientales, africaines, indiennes etc, avec un texte dans une fausse langue incompréhensible. J'avais l'impression de regarder Arte à 3h du matin. Le temps devient long au bout de 10mn ; après 20mn, très long...  
 
Le facteur de Neruda : sur le même scénario que le film avec Noiret. Un jeune facteur, qui n'a qu'une seule personne à qui livrer du courrier sur son île, le poète Neruda, demande à ce dernier de lui écrire des poèmes pour séduire la belle Béatrice. La mère de cette dernière est contre ; de son côté, Neruda est pressenti pour le prix Nobel, et pour être candidat à la présidence du Chili. Il aura le Nobel, mais c'est Allende qui sera candidat... avant le coup d'Etat de Pinochet. Beau spectacle, avec des moments drôles, des moments poétiques et une fin émouvante.
 
Anarchie en Bavière : pièce du réalisateur allemand Fassbinder, de 1969. Un groupe d'anarchistes prend le pouvoir dans la conservatrice Bavière. La famille bourgeoise des Heure-Légale est catastrophée par la nouvelle : on ne travaille plus que 2h par jour, l'argent est aboli, de même que la religion et le mariage... Des acteurs encore jeunes mais très talentueux, une composition un peu décousue et une fin abrupte mais beaucoup d'énergie et d'enthousiasme.


Message édité par rahsaan le 31-07-2008 à 00:01:52

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Marsh Posté le 01-08-2008 à 00:36:48    

Suite et fin.
 
L'Antigone de Créon : Merci du conseil, Piksou. C'était en effet magnifique. Les deux acteurs sont superbes et l'actrice donne tout son sens à l'expression "tout donner". Quel jeu, quelle performance !  
 
Buno : Numéro de clown burlesque. Pitreries, gaffes, chutes, ratages et cascades sont au rendez-vous. Très plaisant.
 
Histoire du communisme racontée pour des malades mentaux : Sous Staline, un écrivain arrive dans un hôpital psychiatrique pour raconter aux débiles mentaux l'histoire de la Révolution russe. Mais le personnel de l'hôpital est au moins aussi cinglé que les patients. Les acteurs sont maquillés en clown. Farce grotesque, très riche, sur la folie totalitaire.


Message édité par rahsaan le 02-08-2008 à 00:12:57

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Marsh Posté le 13-08-2008 à 14:02:19    

Tiens mon topic s'est réveillé alors que je l'avais oublié :o
Content que ça t'ai plu, rahsaan :jap:


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