Il était une fois... - Arts & Lecture - Discussions
Marsh Posté le 04-04-2003 à 21:02:55
Pareil.
J'ai tjs pas trouvé d'idée qui me tienne plus de 15/20 pages
Marsh Posté le 04-04-2003 à 21:02:55
astuce 1 => éviter de comancer ses romans par "il était une fois"
Marsh Posté le 04-04-2003 à 21:05:29
dago a écrit : une fois g voulu ecrire un roman( ), o bout de 70pages je me suis relu et g tt effacé en esperant ke personne n'ait lu cette merde |
Kler
Le pire, c'est quand t'écris un truc en extase, avec de la zik, ou le soir quand tu es crevé et qu'il est tard.
Tu le relis à tête reposée, quelques heures plus tard... et tu as honte de toi
Marsh Posté le 04-04-2003 à 21:06:36
Lorelei a écrit : Pareil. |
C'est fatiguant, hein ?
En fait, je me suis tjs demandé si, dès le début, faut avoir une idée précise du style, de l'histoire, des persos, du propos, etc. ou si ça pouvait venir au fur et à mesure
Marsh Posté le 04-04-2003 à 21:07:14
A 11 ans j'ai commencé mon autobiographie, je me disais que la quantité allait forcément venir
Et pis en fait non, ma vie était aussi plate qu'une planche à repasser
Alors j'ai modifié mon autobiographie et c'est devenu intéressant, avec toujours la quantité, mais qu'est-ce qu'on est mauvais écrivain à 11-12-13-14-15-16... ans
Marsh Posté le 04-04-2003 à 21:07:56
ReplyMarsh Posté le 04-04-2003 à 21:10:51
Clarinette a écrit : A 11 ans j'ai commencé mon autobiographie, je me disais que la quantité allait forcément venir |
Y a aussi la solution du journal.
Là, la quantité vient forcément. Perso, ça fait 3-4 ans que je tiens un journal.
Bon, le point positif, c'est que c'est marrant de relire mes états d'âme d'il y a 3-4 ans.
Mais sinon, que des points négatifs :
- c'est chiant d'écrire qqchose que l'on a en tête, bicoze on pense bien plus vite que l'on n'écrit. On pourrait croire que ça force à tout coucher sur le papier et donc à repenser plus calmement certains trucs, mais en fait non.
- on parle à qui, dans un journal ? à soi-même, donc ça fait que faire ressasser ses propres pensées, ce qui est le degré zéro de la constructivité...
- c'est saoulant de se sentir obligé d'écrire...
Marsh Posté le 04-04-2003 à 21:12:14
Quannum a écrit : C'est fatiguant, hein ? |
Ben je crois qu'il vaut mieux effectivement bien déblayer le terrain, j'vais utiliser des termes scénaristiques, mais sta peu près ça: faire une sorte de "bible" de tes persos, un synopsis...
Marsh Posté le 04-04-2003 à 21:16:54
Lorelei a écrit : Ben je crois qu'il vaut mieux effectivement bien déblayer le terrain, j'vais utiliser des termes scénaristiques, mais sta peu près ça: faire une sorte de "bible" de tes persos, un synopsis... |
Oué...
Mais boudiou d'boudiou, comment MAIS COMMENT faire pour conserver l'unité de style et l'envie d'écrire au-delà d'un certain nombre de pages ???
(celui qui me répond "écrire sur une seule immense page" prend ma main dans la gueule)
Marsh Posté le 04-04-2003 à 21:18:21
Lorelei a écrit : Ben je crois qu'il vaut mieux effectivement bien déblayer le terrain, j'vais utiliser des termes scénaristiques, mais sta peu près ça: faire une sorte de "bible" de tes persos, un synopsis... |
Oui, je le pense aussi : écrire brièvement un résumé de l'histoire, faire des fiches précises sur chaque personnage, puis un plan de ton histoire, et un pense-bête ("dire seulement là que...).
Marsh Posté le 04-04-2003 à 21:19:48
Quannum a écrit : Oué... |
Une fois le plan fait, ébaucher le début de chaque partie. Le style a + de chances de rester le même quand tu reprends un récit en cours.
Marsh Posté le 04-04-2003 à 21:20:58
HotShot a écrit : Ecrit un bouquin quand j'étais môme, 150 pages, à l'époque ça me plaisait bcp, le style est cohérent mais putain que ça se passe lentemeeeeeeeent Vais faire un autodafé un de ces quatre, j'aurais trop honte qu'on tombe dessus si je venais à mourir subitement |
C'est ma hantise, partir sans avoir détruit ce truc mauvais que je ne veux pas détruire avant de l'avoir refait
Marsh Posté le 04-04-2003 à 21:21:46
A priori si tu pars sans trop quoi savoir de quoi ton bouquin va parler, smal barré
A mon sens, faut que ça te vienne régulièrt à l'esprit ds la semaine, sans quoi tu te forces et tu risques pas d'y arriver.
Marsh Posté le 04-04-2003 à 21:22:09
Clarinette a écrit : |
Hin hiiiiiiiin, j'avais jamais pensé à ça tiens
Marsh Posté le 04-04-2003 à 21:22:38
Clarinette a écrit : A 11 ans j'ai commencé mon autobiographie, je me disais que la quantité allait forcément venir |
Marsh Posté le 04-04-2003 à 21:24:29
En fait, pour reformuler mon problème : quand j'écris qqchose, je suis totalement SOUMIS à un état d'esprit tout à fait provisoire.
Trois heures plus tard, je ne suis plus dans le même état d'esprit, pour telle ou telle raison.
Dans ces conditions, comment pourrais-je écrire de la même façon maintenant et dans trois heures ???
Je ne comprends vraiment pas comment font les auteurs pour écrire pendant des mois en conservant cette unité ? Sont-ils particulièrement stables psychologiquement ?
Marsh Posté le 04-04-2003 à 21:25:08
HotShot a écrit : |
(je pourrai lire ? )
Marsh Posté le 04-04-2003 à 21:29:19
HotShot a écrit : |
Ouaip.
Le problème est que je n'arrive à créer qqchose que lorsque mes "batteries" sont rechargées. Quand je suis à sec, quand je suis sans état d'âme vraiment accentué, je ne crée rien, je n'en ressens pas le besoin...
Cercle vicieux, quoi
Marsh Posté le 04-04-2003 à 21:32:03
Quannum a écrit : Ouaip. |
Et ? Ne serais-tu pas entrain de rêver tout haut d'une livre écrit d'un seul jet en moins de 48H chrono ?
Marsh Posté le 04-04-2003 à 21:33:00
Jabberwock a écrit : |
Oui.
Mais ça n'est malheureusement pas possible.
Marsh Posté le 04-04-2003 à 21:41:08
Quannum a écrit : Oui. |
Quand tu auras vraiment compris ça, tu progresseras. Pour l'instant, je me doute que tu t'obstines malgré tout à écrire, sans toutefois qu'une volonté intacte et acharnée t'interdise d'abandonner, passées les premières et terribles 48 heures.
Marsh Posté le 04-04-2003 à 21:41:30
Javais commencé ... mais mon putain de pc a tout effacé -_- jai perdu 20 pages d'un livre que jcommencais a ecrire jai pas eu le courage de recommencer
Marsh Posté le 04-04-2003 à 21:43:02
Jabberwock a écrit : |
Oh, je l'ai bien compris. Résultat : je n'écris plus que quelques trucs pas bien longs...
L'écriture sur la durée, c'est qqchose qui me dépasse
L'improvisation au saxophone est bien plus jouissive, et de façon bien plus immédiate !!! L'écriture, c'est vraiment ingrat
Marsh Posté le 04-04-2003 à 21:47:38
j'avais écrit ça :
( ne soyez pas surpris de ne rien comprendre c'est normal et fréquent comme réaction )
Réveil |
Marsh Posté le 04-04-2003 à 22:04:21
En tous cas, s'il y a un truc qui me fait vraiment pitié, c'est le blog.
Ces gens se croient intéressants, croient avoir du style parce qu'ils ne font pas de fautes d'orthographe, et se branlent en pensant à ces milliers d'anonymes qui échouent par pur hasard sur leur site puant.
C'est la lie de l'écriture, pire que TéléZ ou le mode d'emploi de l'huile moteur.
Marsh Posté le 04-04-2003 à 22:04:23
Infi888 a écrit : |
boah, attends juste un peu qu'il mette en ligne des extraits de son Grand Oeuvre, la ca va etre interessant
Marsh Posté le 04-04-2003 à 22:19:54
Quannum a écrit : En tous cas, s'il y a un truc qui me fait vraiment pitié, c'est le blog. |
briseur de reve !
Marsh Posté le 04-04-2003 à 22:20:06
HotShot a écrit : |
bah, le topic d'expression libre n'est rien d'autre qu'un blog masqué, alors bon...
Marsh Posté le 04-04-2003 à 22:20:45
Quannum a écrit : Oh, je l'ai bien compris. Résultat : je n'écris plus que quelques trucs pas bien longs... |
Oui mais bon s'il n'y a que la satisfaction immédiate qui trouve grâce à tes yeux
Marsh Posté le 04-04-2003 à 22:21:56
Jabberwock a écrit : |
Bien au contraire.
Mais je suis flemmard et impatient comme la plupart de mes contemporains, et dois donc me contenter de la jouissance immédiate.
Marsh Posté le 06-04-2003 à 03:50:18
Un truc qui pour moi tient la route ce sont les lettres : écrire avec un interlocuteur. ça coule tout seul. Sinon écrire "dans le vide" je vois pas trop l'intérêt, à moins d'avoir un truc génial à raconter (ce qui est quand même assez rare), et encore faut-il se casser la tête pour la mise en forme.
Marsh Posté le 06-04-2003 à 04:13:21
Quannum a écrit : |
Perso ça m'arrive, mais avec la musique. J'ai parfois perdu des nuits et des nuits, la tete dans le guidon, croyant etre guidé par une source intarissable.
Ensuite j'ecoute a tete et oreilles fraiches...et j'efface tout direct, tellement c'est pauvre, plat
Marsh Posté le 06-04-2003 à 04:15:21
Pour ce qui est de l'ecriture, j'aurais je pense trop de mal. Des qu'on en vient au mot, j'suis perdu. Quand je suis pas mortifié.
J'ai essayé de tenir un journal intime une fois, apres 3 lignes j'ai tout foutu a la poubelle tellement je trouvais ça impudique. J'avais l'impression d'etre a poil. Horrible.
Marsh Posté le 06-04-2003 à 11:28:40
667 a écrit : Pour ce qui est de l'ecriture, j'aurais je pense trop de mal. Des qu'on en vient au mot, j'suis perdu. Quand je suis pas mortifié. |
Perso je préfère me foutre à poil en soufflant dans mon sax. Les gens croient que je joue de la zik alors que je suis en train de leur raconter ma vie
Marsh Posté le 06-04-2003 à 11:29:51
rogr a écrit : Un truc qui pour moi tient la route ce sont les lettres : écrire avec un interlocuteur. ça coule tout seul. Sinon écrire "dans le vide" je vois pas trop l'intérêt, à moins d'avoir un truc génial à raconter (ce qui est quand même assez rare), et encore faut-il se casser la tête pour la mise en forme. |
Certains diaristes se sont créés un interlocuteur imaginaire pour donner un sens à leur journal...
Mais je suis d'accord avec toi, rien ne vaut un vrai interlocuteur. Encore faut-il le trouver...
Marsh Posté le 06-04-2003 à 11:40:25
Quannum a écrit : Certains diaristes se sont créés un interlocuteur imaginaire pour donner un sens à leur journal... |
Un analyste peut tenir ce rôle...
Marsh Posté le 06-04-2003 à 11:41:02
sigourney a écrit : |
Oué, mais faut avoir confiance ! Et si on tombe sur un tocard ?
Marsh Posté le 06-04-2003 à 11:41:50
Quannum a écrit : Oué, mais faut avoir confiance ! Et si on tombe sur un tocard ? |
tu t'en apercevras vite..
Marsh Posté le 04-04-2003 à 21:01:57
... et après, j'arrive pas à garder l'unité de style. (bon j'exagère un brin disons qu'au bout de 20-30 pages ça me saoule et j'arrête d'écrire).
Quelle expérience de l'écriture de roman / nouvelle avez-vous ? Vous l'avez déjà fait ? envisagé de le faire ? Vous êtes vite découragés par l'ampleur de la tâche ?
C'est désespérant de ne pas arriver à écrire un truc qui se tient au-delà d'un post.
J'étais zappeur dans mes lectures, je le deviens maintenant dans l'écriture...
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Quand j'éteins mon PC, vous disparaissez tous.