Bonjour a toute et a tous,
 
Depuis longtemps je me demande, si les écrivains contemporains vivent de la vente de leur(s) livre(s) (de leurs droits d’auteurs?), où si la plupart ont un autre travail a coté ?
 
Bien sur ma question ne porte pas sur les Stephen King, ou les J.W Rowling, qui sont soit très productifs, ou qui connaissent le bonheur des royalties sur les produits dérivés…
Nan, je parle de ce qui sorte des livres de temps à autre, et qui ne sont pas spécialement célèbre, qui ne font pas de pub, ou de promotion…
 
Aussi y’a-t-il des différences entre les auteurs anglo-saxon et français au niveau des revenus ?
Enfin, j’entends parler parfois, des 100 000 livres vendus ? Est-ce un niveau pour que le roman devienne un best-seller ?

Et concrètement combien touche un auteur par livre vendu ? et qu’est-ce que les droits d’auteur ? Les contrats diffèrent selon les auteurs ou les maisons d’éditions ?
 
Si vous avez réponse, a rien qu’une de ces questions, merci de bien vouloir me répondre, je vous en serrez très reconnaissant.

non, rien, c'était juste pour poster avant +/-

De nombreux auteurs dans le polar, bien que peu connus (en tout cas par rapport à ceux que tu cites) gagnent plus d'argent grâce aux droits de leurs livres achetés par le cinoche ou la télé que par leurs royalties sur les ventes de livres. Et ce même si tu ne vois jamais d'adaptations de leurs bouquins. Les boîtes de production prennent des options sur les livres "au cas où", généralement avec une échéance. Si au bout de mettons 2 ans, rien ne s'est fait, l'auteur récupère ses droits et peut les revendre à une autre boîte (voire la même). C'est l'un des gros avantages financiers des auteurs de polars sur ceux de SF ou HF. Le ciné et surtout la télé sont beaucoup plus demandeurs de polars à adapter que de SF/HF. Pierre Siniac racontait une fois que le livre qui lui avait rapporté le plus d'argent avait été vendu 4 ou 5 fois au cinoche sans que jamais un film ne soit monté.

merci à vous

tu devrais lire " je suis radine" de Catherine Cusset elle raconte comment elle s'est fait éditer, ce qu'elle a touché comme avance et comment poussée par son mari elle a appris à négocier poucentages des ventes et montant de l'avance. De plus c'est un livre étonnant à la fois très littéraire et d'une franchise rare sur un sujet rarement évoqué en littérature.

 
Merci de ton intervention. Peut-être pourrais tu nous donner le bilan de ce livre?

Non, je ne peux pas car je l'ai prêté ...

 
En littérature générale et en exploitation courante (livre broché), la rémunération de l'auteur s'élève (!) aujourd'hui à 8% en moyenne du prix de vente HT par exemplaire vendu. Il n'y a pas dix ans c'était encore 10%.
 
Les droits d'auteur désignent la rémunération d'un auteur en contrepartie de l'exploitation des droits cédés.
 
Les différences entre les contrats sont particulièrement visibles en matière d'étendue de la cession, de droits "numériques", de durée contractuelle, mais également en matière d'à-valoir! Sans parler bien sûr des contrats non-orthodoxes (compte d'auteur camouflé, cession à 0% type L'Harmattan, etc., etc.).
 
Pour une info plus complète: 150 questions sur l'édition.