La SNCF et son rôle dans la 2nde Guerre Mondiale

La SNCF et son rôle dans la 2nde Guerre Mondiale - Actualité - Discussions

Marsh Posté le 31-08-2006 à 16:06:50    

Citation :

Deux cents requêtes contre la SNCF pour son rôle dans la déportation
 
La SNCF n'en a pas encore fini avec les interrogations sur son rôle dans la déportation des juifs vers l'Allemagne, pendant la seconde guerre mondiale. L'entreprise publique devrait recevoir, d'ici le vendredi 1er septembre, environ deux cents lettres provenant du Canada, de Belgique, d'Israël et de France. Ces courriers sont autant de requêtes pour lui réclamer réparation du préjudice subi par les auteurs eux-mêmes ou par des parents proches pendant ces années noires.
 
La SNCF a transporté plusieurs dizaines de milliers de personnes vers les camps de la mort. Pour Mes Avi Bitton et Matthieu Delmas, qui assistent les requérants dans leur action, sa responsabilité "est engagée". "A la différence de l'Etat, elle refuse de la reconnaître, déclare Me Bitton, alors qu'il y a un fait précis : le ministère de l'intérieur payait à l'époque des billets de troisième classe à l'entreprise ; celle-ci acheminait le plus souvent les déportés dans des wagons à bestiaux. Elle n'obéissait là ni à un ordre ni à une contrainte. C'était sa propre initiative."
 
J. est prêt. Ce retraité de 66 ans, installé en région parisienne et souhaitant garder l'anonymat, est l'un des requérants. Chez lui, patiemment, après une plongée dans les archives familiales, il a constitué un dossier qui ravive une mémoire douloureuse. "En 1943, mes parents ont décidé d'envoyer ma soeur aînée, Odette, à Nice. Ils pensaient lui sauver la vie, raconte-t-il. Nous, nous sommes restés cachés en région parisienne. Odette a été arrêtée en février 1944, sur la dénonciation d'une marchande de journaux. Elle est arrivée à Auschwitz, le 13 février, elle a aussitôt été gazée." La famille a dû vivre avec cette souffrance. "A l'annonce de l'arrestation, les cheveux de ma mère ont littéralement blanchi, dit-il. A la fin de sa vie, elle était dans une maison de retraite et ne cessait de répéter : "Ma fille Odette va bientôt arriver''".
 
Aujourd'hui, il estime que la SNCF s'est montrée trop zélée. "C'était la fin de la guerre, ils ont bien vite fait leur travail, regrette-t-il. J'aurais aimé qu'ils reconnaissent leur responsabilité. La police a fait son mea culpa, pas eux." C'est cette absence d'explications, de remords, qui a poussé J. à engager une action en justice, au risque d'une longue attente liée à la lenteur de la procédure. "Je veux garder le souvenir de ma soeur, dit-il. Je ne veux pas que sa disparition reste un vide. Il faut qu'il y ait une trace d'elle quelque part."
 
Pour obtenir gain de cause, les requérants et leurs avocats vont s'appuyer sur une décision du tribunal administratif de Toulouse. Le 6 juin, ce dernier a jugé la responsabilité de l'Etat et de la SNCF engagée dans le transfert au camp de transit de Drancy (Seine-Saint-Denis) de membres de la famille du député européen (Verts) Alain Lipietz (Le Monde du 8 juin). Les juges administratifs avaient alors considéré que "l'administration française (...) (avait) permis et facilité une opération qui devait normalement être le prélude à la déportation des personnes concernées". La SNCF avait été condamnée à verser 21 000 euros à chacun des requérants.
 
La décision toulousaine a été l'origine de la nouvelle démarche. "Nous avons reçu des centaines d'appels, indiquent Mes Bitton et Delmas. Les gens avaient été mis au courant par la presse ou par des associations. Certains ont renoncé : ils craignaient que la procédure soit trop longue, et de mourir avant la fin. Nous avons même eu le cas d'un homme déporté dans un wagon à bestiaux et qui avait été sauvé par un cheminot. Il a préféré renoncer à son action. Mais, à écouter ces témoignages, nous avions le même sentiment : pour eux, l'histoire s'était souvenue des déportés, mais la justice les avait oubliés."
 
Pour évaluer le montant des préjudices, les avocats ont pris pour référence la décision toulousaine. " Mais elle concernait des gens revenus vivants de la déportation, précise Me Bitton. Nous réclamerons une somme supérieure pour les personnes qui sont mortes à Auschwitz."
 
A la réception des courriers, la SNCF disposera de deux mois pour répondre. Ensuite de nouveaux délais s'ouvriront pour la saisie des tribunaux administratifs. Pour l'instant, l'entreprise ne se prononce pas sur les nouvelles procédures. "Nous attendons de recevoir les lettres pour les examiner et préparer nos réponses", explique-t-on au siège de la SNCF. L'entreprise publique a d'ores et déjà fait appel de la décision toulousaine.


 
Source : lemonde.fr
 
Suis-je le seul à ne pas trouver ça normal ?
 
Il me semble que la SNCF agissait sous la contrainte à cette époque non ? Qu'est-ce qu'ils pouvaient faire ?
 
Et puis y'a un truc que je comprends pas. Quand on dit que la SNCF va devoir indemniser, on parle de qui ? Qui paye concrètement ? L'Etat ? Est-ce que l'Etat d'aujourd'hui est responsable de ce qui s'est passé ?
 
Et que disent les familles des autres victimes(ceux morts pendant la bataille) ? Est-ce qu'ils poursuivent en justice l'Etat allemand pour le préjudice subi ? Je dis peut-être là une grosse connerie mais j'essaye juste de comprendre pourquoi maintenant la SNCF devrait payer pour ce que la SNCF de l'époque a fait.
 
Enfin, le fait que "subitement" il y en ai 200 qui décident d'attaquer la SNCF parce qu'il y en a 1 qui vient de réussir, ça fait légèrement "opportunistes"...

Message cité 3 fois
Message édité par Marc le 07-09-2006 à 11:08:12
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Marsh Posté le 31-08-2006 à 16:06:50   

Reply

Marsh Posté le 31-08-2006 à 16:09:08    

Moi jvé porter plainte contre la Bourgogne parceque les Gaulois de Bourgngne avaient aidés César à envahirent la Gaule et à tuer des Gaulois  :o

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Marsh Posté le 31-08-2006 à 16:09:22    

Krini a écrit :

Enfin, le fait que "subitement" il y en ai 200 qui décident d'attaquer la SNCF parce qu'il y en a 1 qui vient de réussir, ça fait légèrement "opportunistes"...


Bienvenue dans le monde réel.
 
Je suis tout à fait d'accord avec toi.


---------------
On conduit vite en utilisant la pédale de droite, on pilote avec celle du milieu.
Reply

Marsh Posté le 31-08-2006 à 16:09:36    

erreur de manip


Message édité par Profil supprimé le 31-08-2006 à 16:09:50
Reply

Marsh Posté le 31-08-2006 à 16:15:13    

Krini a écrit :


 
Il me semble que la SNCF agissait sous la contrainte à cette époque non ?


 
Je ne suis pas tout à fait d'accord avec toi, dans la mesure où l'Etat allemand la payait, en revanche, aboslument du même avis en ce qui concerne l'opportunisme.

Reply

Marsh Posté le 31-08-2006 à 16:16:15    

ça va troller sec... Je me pose ici, pop-corn & too. [:drapal]

Reply

Marsh Posté le 31-08-2006 à 16:19:27    

Et dans le même temps des hordes de cheminots resistaient et beaucoup en sont mort ...

Reply

Marsh Posté le 31-08-2006 à 16:20:39    

encore certains qui cherchent a se faire du pognon ...

Reply

Marsh Posté le 31-08-2006 à 16:21:28    

data_mk a écrit :

Et dans le même temps des hordes de cheminots resistaient et beaucoup en sont mort ...


 
Je ne fais aucun amalgame entre la SNCF et les individus qui y travaillent.

Reply

Marsh Posté le 31-08-2006 à 16:25:36    

La SNCF a gagné beaucoup d'argent avec la déportation.
 
Elle n'a jamais été punie pour cela.
 
C'est un peu tard, mais je pense que chacun doit payer pour ses erreurs, non ?

Reply

Marsh Posté le 31-08-2006 à 16:25:36   

Reply

Marsh Posté le 31-08-2006 à 16:27:09    

Trolleur-Psychopathe a écrit :

La SNCF a gagné beaucoup d'argent avec la déportation.
 
Elle n'a jamais été punie pour cela.
 
C'est un peu tard, mais je pense que chacun doit payer pour ses erreurs, non ?


non ou sinon il faut faire payer a tout le monde ce qu'il a fait dans son passé et on en finira jamais

Reply

Marsh Posté le 31-08-2006 à 16:29:57    

C'est un peut-être un peu tard pour rembourser les victimes de la choa, mais qu'elle fasse au moins un geste symbolique pour s'excuser, comme un don pour des victimes d'autres genocides (rwanda, darfour,...).
 
Ca me parait etre une solution juste.

Reply

Marsh Posté le 31-08-2006 à 16:37:53    

Trolleur-Psychopathe a écrit :

C'est un peut-être un peu tard pour rembourser les victimes de la choa


http://images.google.fr/images?q=tbn:D5cOpLyWNeiLTM:hiphopfrancia.altervista.org/img/ardonchoa.jpg ?


---------------
On conduit vite en utilisant la pédale de droite, on pilote avec celle du milieu.
Reply

Marsh Posté le 31-08-2006 à 16:55:36    

Trolleur-Psychopathe a écrit :

C'est un peu tard, mais je pense que chacun doit payer pour ses erreurs, non ?


 
Bah oui, c'est pour ça qu'il faudrait retrouver ceux les pontes de la SNCF qui ont collaborés à l'époque et les mettre en cabane si ils sont encore en vie, mais c'est un peu bête de punir la SNCF actuelle...

Reply

Marsh Posté le 31-08-2006 à 16:58:06    

alouwk a écrit :

ça va troller sec... Je me pose ici, pop-corn & too. [:drapal]


Et aussi !? :whistle:

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Marsh Posté le 31-08-2006 à 17:03:35    

Krini a écrit :


Enfin, le fait que "subitement" il y en ai 200 qui décident d'attaquer la SNCF parce qu'il y en a 1 qui vient de réussir, ça fait légèrement "opportunistes"...


 
Opportuniste .... ou charognard je serais tenté de dir aussi.
 
Je veux bien croire que cette partie le l histoire a ete dur et que des adultes d'aujourd hui on vecus la deportation de leur parents dificiellement, ... mais bon ... faudrait passé a autre chose maintenant...

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Marsh Posté le 31-08-2006 à 17:33:04    

Si Charles Martel n'avait pas gagné à Poitiers, je serait toute la journée accroupi, en djellabah, tourné vers la Mecque. Drôlement reposant :D  
 
A votre avis, dois-je demander à être indemnisé pour spoliation du fait de guerre ?
 
Le fantôme de mon pépé, qui avait souscrit aux emprunts russes, me dit que oui, je peux toujours demander, mais c'est pas de si tôt que je recevrai mon chèque.


Message édité par Dantiste le 31-08-2006 à 17:34:33
Reply

Marsh Posté le 31-08-2006 à 17:37:11    

Je suis parfaitement d'accord avec toi, surtout que les dirigeants de la SNCF actuels n'ont rien à voir avec ceux de l'époque et le contexte etait complètement différent.
 
Bref je trouve c'est histoire un peu ridicule...  :sweat:  
 

Reply

Marsh Posté le 31-08-2006 à 17:44:27    

N'importe quoi, surtout que pas mal de cheminots ont résistés, il n'y a qu'a voir rien que toutes les stèles sur les gares du RER B, et le monument à la gare du Bourget :o

Reply

Marsh Posté le 31-08-2006 à 17:51:31    

Ren' a écrit :

N'importe quoi, surtout que pas mal de cheminots ont résistés, il n'y a qu'a voir rien que toutes les stèles sur les gares du RER B, et le monument à la gare du Bourget :o


 
Une époque révolue. C'est sur que c'est pas les faignasses qu'on a maintenant qui lèveraient le petit doigt.  :whistle:

Message cité 1 fois
Message édité par Ricco le 31-08-2006 à 17:53:29

---------------
"L'informatique n'est pas plus la science des ordinateurs que l'astronomie n'est celle des télescopes." Michael R. Fellows & Ian Parberry
Reply

Marsh Posté le 31-08-2006 à 17:53:38    

[:drapal]

Reply

Marsh Posté le 31-08-2006 à 17:54:31    

Ricco a écrit :

Une époque révolue. C'est sur que c'est pas les faignasses qu'on a maintenant qui lèveraient le petit doigt.  :whistle:


 
[HS] Monsieur a trainé au nord de la Liffey :whistle: [/HS]

Reply

Marsh Posté le 31-08-2006 à 17:56:01    

Ils comptent aussi porter plainte contre les banques suisses ?

Reply

Marsh Posté le 31-08-2006 à 18:06:16    

SniperLk a écrit :

Je suis parfaitement d'accord avec toi, surtout que les dirigeants de la SNCF actuels n'ont rien à voir avec ceux de l'époque et le contexte etait complètement différent.
 
Bref je trouve c'est histoire un peu ridicule...  :sweat:


Ils attaquent une personne morale (la SNCF), pas une personne physique (les dirigeants).
Le fait que les plaintes n'arrivent que maintenant est tout a fait normal et ce n'est en rien une attitude "charognard", renseignez vous avant de d'oser traiter des personnes de la telle manière. Si les plaintes ne sont déposées que maintenant c'est que les historiens et les avocats cherchaient avant tout des preuves que la SNCF à volontairement, en tout conscience de ses actions, et sans aucune pressions participé à la déportation massive, cela a été prouvé notamment en trouvant d'anciennes factures.
Les dirigeants de l'époque était tout a fait en droit de refuser la déportation, au pire les infrastructures aurait été réquisitionné, au mieux cela aurait ralentie la processus de déportation. Mais non aux lieux de ça ils se font payer!
 
A vrai dire je pense que l'on en serait pas là si la SNCF en tant qu'entreprise public se serait tout simplement, comme l'Etat Français l'a fait, excusé de son travers. On est en train de se diriger vers une bataille juridique assez grotesque, tout cela parce que la SNCF ne veut pas reconnaître ses responsabilités

Message cité 1 fois
Message édité par Smb le 31-08-2006 à 18:06:59
Reply

Marsh Posté le 31-08-2006 à 18:15:02    

Smb a écrit :

Ils attaquent une personne morale (la SNCF), pas une personne physique (les dirigeants).


 
Oui mais qui va payer ? La personne morale SNCF ? C'est à dire ? Ses dirigeants ? L'Etat ?
Au final c'est bien une personne physique actuelle qui est condamnée.

Reply

Marsh Posté le 31-08-2006 à 18:40:50    

Citation :

 
L'enfer commençait dans les trains. Le souvenir des déportés entassés dans des wagons à bestiaux, partant des gares françaises pour des voyages d'une telle horreur que nombre d'entre eux étaient morts avant même d'arriver dans les camps nazis, est l'un des symboles de la Shoah qui marquent encore la mémoire collective de la France. L'on ne peut que comprendre et s'incliner, devant cette douleur restée vive et profonde parmi les survivants ou leurs descendants.
 
Pour autant, la démarche de quelque 200 personnes, qui ont l'intention de demander réparation financière à la SNCF pour le préjudice subi par elles-mêmes ou des proches, suscite un certain malaise. D'une part la cible - la SNCF, dont les cheminots ont été aux premières lignes du combat de la Résistance contre l'occupant - paraît mal choisie. L'avocat Serge Klarsfeld, dont l'autorité morale et la compétence peuvent difficilement être contestées, souligne qu'il est à la fois injuste et historiquement erroné de s'en prendre à la SNCF.
 
D'autre part, aussi bien pour la reconnaissance de la responsabilité de l'Etat français que pour l'indemnisation des victimes, les pouvoirs publics ont rempli leur devoir avec un certain courage, fût-il tardif. Le 16 juillet 1995, le nouveau président de la République, Jacques Chirac, lors du cinquante-troisième anniversaire de la rafle du Vel'd'hiv, reconnaissait "les fautes commises par l'Etat" dans la déportation des juifs de France et soulignait l'existence d'une "dette imprescriptible" à leur égard.
 
Deux ans plus tard, commémorant le même événement, Lionel Jospin, alors premier ministre, utilisait les mêmes mots que M. Chirac pour affirmer qu'"un gouvernement, une administration de notre pays, ont alors commis l'irréparable". En juillet 2000, à la suite du travail d'une mission d'étude sur la spoliation des juifs de France, une indemnité de 27 440 euros par personne était accordée par l'Etat aux orphelins "dont les parents ont été victimes de persécutions antisémites", tandis qu'une Fondation pour la mémoire de la Shoah, alimentée par les considérables fonds en déshérence détenus par l'Etat et ayant appartenu à des victimes du génocide, était créée en janvier 2001. Enfin, une procédure d'indemnisation de victimes directes des mesures antisémites fonctionne depuis 1999.
 
Quelles que soient leurs motivations, les requérants potentiels et les avocats qui les conseillent devraient prendre garde aux effets pervers de leur démarche. En particulier auprès des jeunes générations, pour qui la déportation relève de l'histoire, et non d'une blessure vécue. Le risque est tout simplement celui de la banalisation, si la déportation devenait un terrain, presque parmi d'autres, d'exercice de la "judiciarisation" de la société. Il serait sage d'y réfléchir.
Article paru dans l'édition du 31.08.06


 
 Ceci résume un peu ce que je pense ( surtout la fin)....


Message édité par SniperLk le 31-08-2006 à 18:42:21
Reply

Marsh Posté le 31-08-2006 à 18:42:22    

Krini a écrit :

Oui mais qui va payer ? La personne morale SNCF ? C'est à dire ? Ses dirigeants ? L'Etat ?
Au final c'est bien une personne physique actuelle qui est condamnée.


Le contribuable français.

Reply

Marsh Posté le 31-08-2006 à 19:01:44    


 
lequel est bien évidament responsable des actes des patrons de la SNCF durant la guerre  :ouch:  

Reply

Marsh Posté le 31-08-2006 à 19:03:07    

enfin bon, c'est quand meme malheureux que des gens fassent ouvertement ca pour le pognon. :/

Reply

Marsh Posté le 31-08-2006 à 19:39:13    

quintu a écrit :

enfin bon, c'est quand meme malheureux que des gens fassent ouvertement ca pour le pognon. :/


 
C'est marqué ou ça ?  [:petrus dei]

Reply

Marsh Posté le 31-08-2006 à 19:40:06    

Smb a écrit :

C'est marqué ou ça ?   [:petrus dei]


generalement les gens de bonnes foi demandent comme dedomagement 1€ symbolique, la bizarrement c'est beaucoup moins symbolique comme somme... :ange:

Reply

Marsh Posté le 31-08-2006 à 20:20:26    

quintu a écrit :

generalement les gens de bonnes foi demandent comme dedomagement 1€ symbolique, la bizarrement c'est beaucoup moins symbolique comme somme... :ange:


 
Pluzun. :jap:

Reply

Marsh Posté le 01-09-2006 à 03:48:36    

Il me semble que la SNCF agissait sous la contrainte à cette époque non ? Qu'est-ce qu'ils pouvaient faire ?
 
 
Ben qu'on fait les cheminots qui étaient obligés de faire fonctionner le tout mais on résisté ?
Idem pour les flics, militaires, ...
 
Bref tout les fonctionnaires avaient la possibilité de faire ripper la machine, seule une minorité s'y est attelé.
Non, la SNCF à continué à faire son boulot, et à bien le faire, elle a collaborée, et c'est enrichie au passage. Donc on condamne, c'est juste.
 
 Ca me font peur ces réactions, ça veut dire que si l'histoire se répète, on ne feras toujours rien car "on peut pas faire autrement". C'est ce que l'on appelle promouvoir la lâcheté.  
Je ne dis pas non plus que j'aurais eu la force de résister ...

Message cité 2 fois
Message édité par yoyo173 le 01-09-2006 à 03:49:27
Reply

Marsh Posté le 01-09-2006 à 09:27:25    

Prochaine etape, on va demander reparattion aux familles qui on eu un de leur membre envoyé en STO, Il ont participé a l'effort de guerre pour l'enemie, ils aurraient pus ce fair executer a la place, c'etait bien plus civique


Message édité par Z_cool le 01-09-2006 à 09:27:52
Reply

Marsh Posté le 01-09-2006 à 09:49:20    

Reply

Marsh Posté le 01-09-2006 à 14:37:27    

yoyo173 a écrit :

Il me semble que la SNCF agissait sous la contrainte à cette époque non ? Qu'est-ce qu'ils pouvaient faire ?
 
 
Ben qu'on fait les cheminots qui étaient obligés de faire fonctionner le tout mais on résisté ?
Idem pour les flics, militaires, ...
 
Bref tout les fonctionnaires avaient la possibilité de faire ripper la machine, seule une minorité s'y est attelé.
Non, la SNCF à continué à faire son boulot, et à bien le faire, elle a collaborée, et c'est enrichie au passage. Donc on condamne, c'est juste.
 
 Ca me font peur ces réactions, ça veut dire que si l'histoire se répète, on ne feras toujours rien car "on peut pas faire autrement". C'est ce que l'on appelle promouvoir la lâcheté.  
Je ne dis pas non plus que j'aurais eu la force de résister ...


 
Je ne suis pas sûr.  
 
Déjà, les réparations ne concernent pas les personnes qui auraient continuer à faire fonctionner les machine, mais une administration devenue entreprise publique dont les actuels travailleurs n'ont pas grand chose à voir avec les fait. Bref, la personne morale "SNCF" était sous la contrainte, et les personnes physique dont tu parles ne font plus vraiment parti de la SNCF.
 
A partir de là, les réparation demandées ne font plus vraiment parti d'un devoir de mémoire puisque les payeurs ne sont en aucun cas des "fautifs" de l'époque.
 
Ensuite, si on parle des hommes, les possibilité de ralentir un train ne devaient pas être énorme. La résistance du rail agissait essentiellement en sabotant les voies ou en faisant sauter des trains. Dans le cas de convois de prisonniers et de déportés, ce n'était pas forcément ce qu'il y a de mieux à faire. De même, on peut tout de même comprendre que les résistants s'attaque d'abord au convois militaires nazi afin d'affaiblir l'ennemi d'alors.

Reply

Marsh Posté le 01-09-2006 à 14:39:39    

quintu a écrit :

generalement les gens de bonnes foi demandent comme dedomagement 1€ symbolique, la bizarrement c'est beaucoup moins symbolique comme somme... :ange:


 
il faut tout de même voir que l'on est pas au stade de l'insulte, mais un peu plus loin que l'insulte, le préjudis subit est un poil plus élevé. Le gros pb seraient plutôt si ce genres de procédures doivent exister si longtemps après les fait et contre des accusés qui n'ont plus grand chose à voir (cf mon poste précédent)

Reply

Marsh Posté le 01-09-2006 à 14:53:38    

Zangalou a écrit :

non ou sinon il faut faire payer a tout le monde ce qu'il a fait dans son passé et on en finira jamais


 
Faire payer ceux qui ont aider les nazis, OUI !

Message cité 2 fois
Message édité par Mini-Genoise le 01-09-2006 à 14:54:20
Reply

Marsh Posté le 01-09-2006 à 15:05:40    

Mini-Genoise a écrit :

Faire payer ceux qui ont aider les nazis, OUI !


 
Va y, va dir ca aux fenetres de Papon ..... il apprecira surement d'entendre ca dans son jakousie avec sa mente a l'eau
 
i

Reply

Marsh Posté le 01-09-2006 à 15:23:56    

zyx a écrit :

Je ne suis pas sûr.  
 
Déjà, les réparations ne concernent pas les personnes qui auraient continuer à faire fonctionner les machine, mais une administration devenue entreprise publique dont les actuels travailleurs n'ont pas grand chose à voir avec les fait. Bref, la personne morale "SNCF" était sous la contrainte, et les personnes physique dont tu parles ne font plus vraiment parti de la SNCF.
 
A partir de là, les réparation demandées ne font plus vraiment parti d'un devoir de mémoire puisque les payeurs ne sont en aucun cas des "fautifs" de l'époque.
 
Ensuite, si on parle des hommes, les possibilité de ralentir un train ne devaient pas être énorme. La résistance du rail agissait essentiellement en sabotant les voies ou en faisant sauter des trains. Dans le cas de convois de prisonniers et de déportés, ce n'était pas forcément ce qu'il y a de mieux à faire. De même, on peut tout de même comprendre que les résistants s'attaque d'abord au convois militaires nazi afin d'affaiblir l'ennemi d'alors.


 
Je sais bien que les personnes actuelles n'ont rien à voir, mais ce n'est pas pour autant que la sncf ne doit pas être condamné, ou alors, on considère qu'il y a prescription.
Quand à la personne "morale", elle étais aussi physique (l'ensemble des décisionnaires). La contrainte étant que si les responsables s'oposaient, ils étaient virés , remplacés (je suppose), et perdaient leurs privilèges . Si tous avaient refusés, rien n'aurait pût être fait. Et c'est valable pour tous les échelons de l'état français.
Si la sncf se veut résultante de son histoire, elle doit en assumer les bons comme les mauvais cotés.
 
 Quand  à la résistance des cheminots, il s'agissait surtout de dégardation des machines pour les immobiliser, d'erreurs dans les bordereaux, de mauvais aiguillages ... . Plein d'actions non violentes mais qui pourissent le quotidien.
 :hello:  

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