De quoi il se mèle fidel Castro!! - Actualité - Discussions
Marsh Posté le 27-07-2003 à 16:25:45
Citation : |
Avec l'article c'est ptêt plus compréhensible
Marsh Posté le 27-07-2003 à 16:37:52
Fidel n'accuse pas tout les pays de l'UE, il accuse surtout les toutou européen de Washington comme Aznar,Berlusconi et Blair.
Marsh Posté le 27-07-2003 à 16:39:37
Ayim a écrit : Fidel n'accuse pas tout les pays de l'UE, il accuse surtout les toutou européen de Washington comme Aznar,Berlusconi et Blair. |
A le lire il met tout le monde dans le même sac!
Marsh Posté le 27-07-2003 à 16:42:16
cablator a écrit : |
Oui, il accuse en même temps le laxisme des autres pays européens qui sont pas les initiateurs des sanctions/humiliations venant de l'europe.
Mais les principales cibles de Castro dans l'UE sont Aznar et Berlusconi..
Marsh Posté le 27-07-2003 à 16:43:22
Ayim a écrit : |
Bah moi je pense qu'il ferait mieux de "s'occuper" de ses prisoniers politiques et de nous foutre la paix.
Marsh Posté le 27-07-2003 à 16:48:39
Son départ sera un grand bien pour son pays qui en a tant besoin
Marsh Posté le 27-07-2003 à 16:57:19
HotShot a écrit : |
Euh..;
les 3!
Marsh Posté le 27-07-2003 à 17:14:38
freds45 a écrit :
|
Bon ben apparemment le lider maximo a juste décidé de plonger son peuple un peu plus dans la misère. Fidèle à ses traditions quoi
Marsh Posté le 27-07-2003 à 17:18:03
Faudrai peut être un peu regarder la cause des difficultés economique de Cuba --> embargo US
C'est marrant quand on regarde la source de la majorité des problèmes des pays dans le monde on retombe souvent sur les USA
Marsh Posté le 27-07-2003 à 17:20:22
Ayim a écrit : Faudrai peut être un peu regarder la cause des difficultés economique de Cuba --> embargo US |
Désinformation powwaa
Marsh Posté le 27-07-2003 à 17:21:11
ReplyMarsh Posté le 27-07-2003 à 17:22:27
ReplyMarsh Posté le 27-07-2003 à 17:25:17
Ayim a écrit : |
L'embargo existe bel et bien mais de là à le rendre responsable de la misère du pays c'est tellement facile. Un pays ne tombe pas au niveau où est arrivé Cuba parce qu'un pays refuse de commercer avec lui.
Marsh Posté le 27-07-2003 à 17:27:15
ferme ta geule et envoie les cigares sale cubain !
Marsh Posté le 27-07-2003 à 17:30:26
Citation : Non religieux 55% |
eh ben, le communisme, c'est plus ce que c'etait, les traditions se perdent
Marsh Posté le 27-07-2003 à 17:30:42
panzemeyer a écrit : L'embargo existe bel et bien mais de là à le rendre responsable de la misère du pays c'est tellement facile. Un pays ne tombe pas au niveau où est arrivé Cuba parce qu'un pays refuse de commercer avec lui. |
Désinformation powwaa
Parce que tu crois que les routes commerciales à destination de Cuba sont ouvertes aux européens ?
Cuba a beau être communiste, elle reste une chasse-gardée de Washington.
Marsh Posté le 27-07-2003 à 17:30:47
Bon, je vais pas réécrire les dizaines d'articles qui ont été écrits sur le sujet, tous dans le même sens (enfin je suis pas allé vérifier dans l'Huma, au temps pour moi ).
Un article pris au hasard, bien corsé quand même
http://www.lexpress.presse.fr/Expr [...] ossier.asp
Marsh Posté le 27-07-2003 à 17:33:51
MaxoOo a écrit : |
Les Etats-Unis empêchent l'Europe de faire du commerce avec Cuba ?
Un chasse-guardée de Washington ? Euh ouais une chasse-gardée qui ne leur rapporte pas un dollar alors (à part avec les trafics illicites bien-sûr
Marsh Posté le 27-07-2003 à 17:34:06
HotShot a écrit : |
En même temps, c'est l'Express heing, une pravda comme une autre
Marsh Posté le 27-07-2003 à 17:35:23
HotShot a écrit : |
Présent.
Très bien fait. On voit bien qu'au final tout ça n'est qu'un vaste biz. De là à dire qu'on entretien des famines et des recessions...
Marsh Posté le 27-07-2003 à 17:36:05
MaxoOo a écrit : |
ok je vois le niveau de la réflexion...
qu'un type mette en doute la parole d'un envoyé spécial de L'Express contre celle du lider maximo, je trouve ça triste
Marsh Posté le 27-07-2003 à 17:37:58
panzemeyer a écrit : ok je vois le niveau de la réflexion... |
de source sure (qq un qui y bosse), l'Express c'est vraiment la voix de son maître
Marsh Posté le 27-07-2003 à 17:40:18
HotShot a écrit : |
C'est un article qui décrit la situation issue de 50 ans de dictature ploutocrate, pas une analyse historique de la "Revolution".
Le lien cité plus haut ? Tu veux parler de la petite fiche lycos prête à l'emploi ?
Marsh Posté le 27-07-2003 à 17:43:19
trouvé sur la fiche lycos, rubrique Gouvernement :
Citation : MODE D'ELECTION Type: universel |
La dictature à Cuba ? "No comprendo"
Marsh Posté le 27-07-2003 à 17:45:47
HotShot a écrit : |
Bah en même temps c'est pas moi qui prends systématiquement position contre des faits établis
Je dis pas que l'embargo était une bonne chose, mais il n'explique certainement pas la misère actuelle de Cuba.
Marsh Posté le 27-07-2003 à 17:49:50
panzemeyer a écrit : Bah en même temps c'est pas moi qui prends systématiquement position contre des faits établis |
Tu veux dire que l'embargo n'a aucune consequence sur les difficultés economique de Cuba ?
Marsh Posté le 27-07-2003 à 17:53:54
je connais plutot bien le père d'un copain qui va a Cuba de temps en temps (enfin qui y allait, ca fait 2 ans que je l'ai pas vu)
Je précise : c'est un anar, un vrai de vrai
A cuba, si tu n'as les moyens de corrompre tout le monde sur ton passage, tu ne rentre pas, tu ne sors pas, et tu ne vis pas .
ptet que la aussi y'a une cause de la misère des habitants
Marsh Posté le 27-07-2003 à 17:55:21
gurumeditation a écrit : je connais plutot bien le père d'un copain qui va a Cuba de temps en temps (enfin qui y allait, ca fait 2 ans que je l'ai pas vu) |
C'est pareil dans quasi tout les pays du tier-mondes..
Marsh Posté le 27-07-2003 à 18:19:39
panzemeyer a écrit : L'embargo existe bel et bien mais de là à le rendre responsable de la misère du pays c'est tellement facile. Un pays ne tombe pas au niveau où est arrivé Cuba parce qu'un pays refuse de commercer avec lui. |
y'a aussi des pays comme l'argentine avec qui certains ont trop commercé
Marsh Posté le 27-07-2003 à 22:09:19
Ayim a écrit : |
-Exacte j'ai visité quelques pays et souvent il fallait donné un petit bonus pour divers service genre un petit 50$ par ci par la et la tu achetes tous le monde.
Ca va à l'encontre de la mentalitée français nous somme pas dans un pay ou il faut graisser la patte pour avoir certain service.
Marsh Posté le 28-07-2003 à 01:48:14
panzemeyer a écrit : Bah en même temps c'est pas moi qui prends systématiquement position contre des faits établis |
Cuba est sous embargo depuis... très longtemps
Ses seuls liens économiques avec l'exterieurs : le bloc de l'Est.
Début décénie 1990 : effondrement du bloc de l'Est => baisse de 70% de leur commerce exterieur.
quelques années plus tard, la loi Helms-Burton est votée aux US, qui interdit dans la pratique tout commerce avec Cuba.
Quand j'entend parler d'une baisse de la croissance Etats-Uniène de 3% synonyme de chomage et déchéance économique en France, j'aimerais que l'on m'explique comment une baisse de 70% du commerce exterieur n'entrainerait pas une catastrophe économique...
Il y a une sacré différence de "perception", ou une "perception selective". Si la France était dans une situation similaire, on entendrait certainement pas :
"Je dis pas que l'embargo était une bonne chose, mais il n'explique certainement pas la misère actuelle de la France."
panzemeyer a écrit : |
Concernant l'Express, ce journal appartient au groupe Dassault, le fabriquant d'armes... C'est beau la "diversité de la Presse"...
http://www.monde-diplomatique.fr/2002/12/RAMONET/17221
Marsh Posté le 28-07-2003 à 02:13:49
Kalashnipov a écrit : |
Traduction en français de la loi Hemls-Burton :
http://perso.club-internet.fr/vded [...] te_fr.html
Résumé : Si une société de nationalité Française, Espagnole ou autre, commerce avec Cuba, ses avoirs aux USA sont saisis.
Blocus, guerre bactériologique (contre les récoltes cubaines), attentats... depuis 40 ans.
Tout cela n'a effectivement aucune incidence sur le niveau de vie à Cuba.
Le seul responsable, c'est Castro
Sous Batista, c'était bien mieux
Mais soyons compréhensifs : 20% de la population mondiale qui monopolise 80% des ressources mondiales. Fatalement, tout le monde ne peux pas en faire partie
En consultant une cartes représentant les flux de financiers, ainsi que le transfert des matières premières, on s'apperçoit qu'une écrasante majorité des ressources vont aux "Pays Démocratiques", mais que les retours financiers sont biens plus "légés"...
Et si les 80% atteignaient un niveau de vie similaire au notre, cela risquerait de poser quelques problèmes écologiques, de répartition des ressources...
Voila pourquoi la misère à Cuba et dans les autres PVD est si utile
Marsh Posté le 28-07-2003 à 05:08:25
Kalashnipov a écrit : |
Oui, en voilà une cause réelle de misère : avoir établi des relations commerciales quasi exclusives avec les petits copains du bloc communiste. Quand on sait que communisme et croissance économique font 2, on n'est pas surpris du résultat.
Citation : quelques années plus tard, la loi Helms-Burton est votée aux US, qui interdit dans la pratique tout commerce avec Cuba. |
Entrée en vigueur en 1996, je doute qu'on puisse comparer les effets de cette loi à 50 ans de dictature ploutocrate.
Citation : Quand j'entend parler d'une baisse de la croissance Etats-Uniène de 3% synonyme de chomage et déchéance économique en France, j'aimerais que l'on m'explique comment une baisse de 70% du commerce exterieur n'entrainerait pas une catastrophe économique... |
Les 70%, c'est la chute du bloc communiste hein Faut s'en prendre aux méchantes gens d'Europe de l'est et d'ex URSS qui se sont dit que 50 ans de communisme c'était assez cher payé. L'embargo agrave la situation c'est clair, mais ce n'est pas une raison pour en faire LA cause des problèmes cubains.
Citation : Concernant l'Express, ce journal appartient au groupe Dassault, le fabriquant d'armes... C'est beau la "diversité de la Presse"... |
La plupart de nos journaux à grand tirage (à part le Monde peut-être, et le Monde n'est pas plus tendre pour le lider maximo) appartiennent à des groupes industriels. De là à en déduire que tous les journalistes français sont à la solde du Grand Capital... C'est d'autant moins crédible que la France a longtemps fait preuve d'une complaisance coupable envers le régime cubain (d'où le : "Le mythe est bien fini" dans l'article de L'Express), tout comme en 1966 Le Monde a cru que les khmers rouges étaient de sympathiques jeunes gens sur le point de donner un nouvel élan au Cambodge. Ça s'est terminé dans le sang et la dictature, comme d'hab.
Le plus dommage dans l'argument de l'embargo, c'est qu'il permet à certains de jeter un voil pudique sur le caractère dictatorial de ce régime (pas un traitre mot à se sujet sur les liens que tu as cités, hasard ?). Comme d'habitude l'anti-américanisme instinctif l'emporte et permet de réconcilier dans la lutte les déçus/nostalgiques du communisme. Quitte à prendre la défense d'un dictateur. Le petit Cuba seul contre la grande Amérique, ça fait rêver c'est certain et c'est pour ça qu'on trouve encore des inconscientes comme Frédérique Mitterrand pour rendre des visites officielles à Castro. Le problème est que c'est le peuple cubain qui fait les frais de cette lutte, sans le moindre bénéfice.
En passant j'en oubliais presque le sujet du topic : voir un "chef d'Etat" refuser une aide économique (pour quelle raison d'ailleurs, si ce n'est sa paranoia de dictateur vieillissant ?) alors que son pays vit de tourisme (+ prostitution) et de petits trafics, en gros qu'il se meurt à petit feu, c'est criminel Mais bizarrement ça choque moins les bonnes âmes que l'horrible embargo de l'oncle Sam.
Marsh Posté le 28-07-2003 à 16:33:00
panzemeyer a écrit : Oui, en voilà une cause réelle de misère : avoir établi des relations commerciales quasi exclusives avec les petits copains du bloc communiste. Quand on sait que communisme et croissance économique font 2, on n'est pas surpris du résultat. |
Le chat qui se mort la queue...
Pourquoi Cuba a t'il établie des relations presques exclusives avec l'europe de l'est...?
"Quand on sait que communisme et croissance économique font 2, on n'est pas surpris du résultat."
En 1945, la capacité industrielle de l'URSS représentait 24% de celle des US.
En 1980, avant le début de la régression, leur capacité industrielle était de... 80%!
Bien sur, ces chiffres sont contestables, et il existe trois sources différentes pour cette période :
=> l'URSS (la plus optimiste)
=> la Russie actuelle (la plus péssimiste, sauf en ce qui concerne... la période Staliniène!!!)
=> la CIA : entre les deux!
Ces trois sources diffèrent 7% à 8% dans leurs estimations, mais une constante en ressort : de la fin de la seconde guerre mondiale à 1980, l'URSS était bien en croissance... (cf encyclopédie Universalis)
Le problème : ils sont partis de TRES bas :
=> la Russie du Tzarisme n'était pas spéciallement industrialisée...
=> 9 ans de guerre mondiale, puis de guerre civile sur leur propre territoire (1914-1923) : infrastructures détruites + embarguo(!) occidental
=> purges Staliniènes
=> 2nde Guerre Mondiale... sur leur propre territoire, encore... 20 millions de morts...
Partir d'une situation aussi catastrophiaue pour arriver à tenir tête à la première puissance mondiale, les USA, a tout de même nécessité... une certaine "croissance"...
La plus forte déchéance économique qu'ils aient subis a eu lieu au début des années 1990, avec une baisse de 30% de leur PIB en trois ans.
URSS et Croissance ne sont donc pas incompatible : il s'agit simplement de regarder les points de départs respectifs, au début du 20e siecle.
Bien sûr, je ne parle pas de libertés, mais de croissance économique... Ces deux concepts ne sont pas nécessairement liés... surtout quand la dictature nous envoie ses ressources
panzemeyer a écrit : |
C'est vrai oui : il y a deux camps : les gentils (qui sont gentils), et les méchants (qui sont méchants).
Les cubains ont voulus se libérer de Batista, mais non, ils ont eu tort : Ce Gentil Démocrate était soutenu par les US, c'était donc le Bonheur...
Le communisme n'a rien a voir la-dedant. N'importe quel pays capitaliste soumis aux mêmes conditions aurait souffert de la même manière. Au lieu de se cacher derrière l'abstraction du "communisme" pour expliquer tout les problèmes, il faudrait être un peut plus concrêt et regarder les faits eux mêmes :
=> Cuba n'a bénéficié d'aucune aide financière d'un quelquonque organisme finacier
=> Acheter des ressources à l'étranger coûte à Cuba le triple de ce qu'un autre pays doit débourser.
=> La production Cubaine dépend principallement de la Canne à Sucre. Le Méchant Castro a tenté de diversifié la production...
=> Un certain nombre d'entreprises occidentales a tenté de faire du commerce avec Cuba. Certaines d'entre elles n'existent plus.
Pour ce qui est des "petits copains communistes" qui étaient les seuls à commercer avec Cuba, c'étaient les seuls qui avaient la puissance pour le faire. On ne s'oppose pas "comme ça" à l'Oncle Sam... Il "rétablit la Démocratie" si facilement... Cuba en sait quelque chose, d'ailleurs!!! Et ils n'auraient pas survécus sans le soutient de ces "méchantes gens d'Europe de l'est et d'ex URSS" qui sont, rappellons le, très méchants, par opposition aux occidentaux qui sont, eux, très gentils.
panzemeyer a écrit : |
http://www.monde-diplomatique.fr/1998/08/CHOMSKY/10817
http://www.ao.qc.ca/archives/nos/5 [...] oison.html
http://switzerland.indymedia.org/d [...] 7699.shtml
La guerre du Golf, le déboulonnage de la Statue de Saddam...
Ce ne sont pas les contre-exemples qui manquent.
panzemeyer a écrit : |
Je suis d'accord, ce qui rend encore plus impardonnable l'aide militaire fournie par les Gentils américains aux Méchants Khmers Rouges. Curieusement, je n'entend jamais parler de cette histoire. On se contente de dénoncer les crimes des Communistes, jamais de préciser QUI a soutenu Pol Pot quand il a perdu le pouvoir... Perceptions selectives, là encore. Merci à la Presse Libre et Indépendante, qui n'est pas à la Solde du Grand Capital.
panzemeyer a écrit : |
Il fallait s'attendre à quoi? Après sa prise de pouvoir, Cuba subit une tentative d'invasion, et se prépare à en recevoir une suivante... L'alliance avec Moscou permet de s'en protéger...
S'ensuit alors attentas, blocus, guerre bactériologique contre les récoltes, diabolisations... Comment voulez vous que la "Démocratie" apparaisse dans un tel contexte?
Un peu comme les Sandinistes du Nicaragua qui ont échoués, alors que les ports étaient minés et qu'ils devaient combattre les Contras, financés par la CIA... Depuis quand des Démocraties naissent elles dans de tels contextes?
Voici un extrait du Courrier de l'ACAT (Action des Chrétiens pour l'Abolition de la Torture), un journal qui ne semble pas être "Communiste"!!!!
(recopié à la main, alors un peut de tolérance... )
ACAT : : |
Suit une description des conditions de détentions "délicates" dans les prisons Cubaines...
Tout cela pour dire que "Communisme" n'est qu'un mot qui cache parfois des réalités plus complexes. Là comme ailleurs, le régime n'est que la "Créature" que l'occident à lui même créé.
panzemeyer a écrit : |
Perception sélective : je ne m'attache pas aux MOTS (communisme), mais aux FAITS.
Concernant l'anti-américanisme, il faut bien reconnaître que dans le sujet qui nous occupe, on ne va pas parler de la Corse L'influence Etats-Uniène est tout de même incontestable...
panzemeyer a écrit : |
La réalité est parfois bien plus complexe...Il est vrai qu'avec tout ce qu'ils ont "mangés" de la part du voisin, il y a de quoi devenir... méfiant!
Concernant la prostitution, elle a fait sa réapparition dans les années 90. Tous les partenaires économiques de Cuba étant "Out", le tourisme était une solution pour faire entrer les capitaux. La prostitution en est souvent la conséquence, dans le cas du tourisme Pays Riche=>pays pauvre. Cuba n'en est qu'un exemple de plus.
Au fait, qui en profite de ces prostituées...?
Marsh Posté le 28-07-2003 à 17:56:55
J'ajouterais...
http://perso.club-internet.fr/vded [...] _cuba.html
Un exemple de sabotage
Une entreprise qui défia l'embargo fût British Leyland, en vendant un grand nombre d'autobus à Cuba en 1964. Les critiques répétées et les protestations de Washington ne purent empêcher la livraison des autobus. Alors, un cargo Est Allemand transportant 42 autobus vers Cuba entra en collision dans un épais brouillard avec un vaisseau Japonais sur la Tamise. Le vaisseau Japonais pût reprendre sa route, mais le cargo Est Allemand se coucha sur le flanc ; les autobus devaient être « décommandés », annonça British Leyland. Dans les principaux journaux anglais, ce n'était qu'une histoire d'accident. (16) Dans le New York Times, il n'en fût même pas mention. Une décennie devait passer avant que l'éditorialiste Jack Anderson dévoila que ses sources de la CIA et de l'Agence Nationale de Sécurité avaient bien confirmés que la collision avait été arrangé par la CIA avec la collaboration des Services secrets britanniques. (17) En réaction, un autre officier de la CIA déclara qu'il était sceptique quant à cette thèse, tout en admettant « qu'il était vrai que nous étions en train de saboter l'envoi des autobus de Leyland vers Cuba, et que c'était une affaire très sensible. » (18)
La guerre bactériologique et chimique contre Cuba
Une autre affaire très sensible fût sans doute l'utilisation d'armes chimiques et bactériologiques par les Etats-Unis contre Cuba. La liste est remarquable.
En Août 1962, un transporteur Britannique sous-loué par les Soviétiques, endommagea son hélice sur un récif et dût se réfugier à San Juan, Puerto Rico, pour subir des réparations. Sa destination était un port Soviétique avec 80.000 sacs de sucre Cubain. Le bateau fût mis en cale sèche et 14.135 sacs furent déchargés vers un entrepôt pour faciliter les travaux. Lors de son séjour dans l'entrepôt, le sucre fût contaminé par des agents de la CIA avec un produit supposé sans danger mais rendant le sucre non-comestible. Lorsque le président Kennedy prit connaissance de l'opération, il entra dans une colère noire parce qu'elle s'était déroulée sur le territoire américain et sa découverte aurait fourni à l'Union-Soviétique une base de propagande et aurait pu créer un précédent pour le sabotage chimique au sein de la guerre froide. Il ordonna que le sucre ne soit pas rendu aux Russes, sans que l'explication qui fût donnée soit rendu publique. (19) Apparemment, cela n'empêcha pas d'autres entreprises du même style. Le fonctionnaire de la CIA qui aida à mener les efforts de sabotage dans le monde entier, déjà cité plus haut, révéla par la suite que « Il y avait beaucoup de sucre qui sortait de Cuba, et nous y introduisions beaucoup de produits contaminants. » (20)
La même année, une technicien Canadien en agriculture travaillant comme conseiller auprès du gouvernement Cubain reçu 5.000$ de la part « d'un agent des services secrets américains » pour infecter les dindes Cubaines par un virus provoquant la maladie mortelle de Newcastle. Il s'ensuivit la mort de 8.000 dindes. Le technicien affirma plus tard que bien qu'il avait été présent dans la ferme où moururent les dindes, il n'avait en fait pas administré le virus mais qu'il s'était contenté d'empocher l'argent, et que les dindes sont mortes à la suite de négligences et autres raisons sans rapport avec le virus. Cette déclaration pourrait être une auto-justification. Le Washington Post raconta que « Selon les rapports des services secrets des Etats-Unis, les Cubains - et certains Américains - croient que les dindes sont mortes par suite d'actes d'espionnage. » (21) Les auteurs Warren Hinckle et William Turner, citant un participant au projet, rapportèrent dans leur livre sur Cuba que : « Durant 1969 et 1970, la CIA déploya une technologie futuristique pour modifier le climat dans le but de provoquer des ravages dans les cultures de sucre à Cuba et miner l'économie. Des avions du Centre d'Armement Naval de China Lake, une centre de développement de haute technologie dans le désert Californien, survolèrent l'île, parsemant les nuages de cristaux et provoquant des pluies torrentielles au-dessus des zones non-cultivées, créent ainsi une sécheresse sur les champs de canne (dans certaines zones, les trombes d'eau provoquèrent des inondations meurtrières). (22)
En 1971, toujours selon des participants, la CIA fournit aux exilés Cubains un virus qui provoque la fièvre porcine Africaine. Six semaines plus tard, la propagation de l'épidémie à Cuba obligea l'abattage de 500.000 porcs pour prévenir une épidémie d'envergure nationale. Cette épidémie, la première signalée dans l'hémisphère Occidentale, fût qualifiée « d'événement le plus alarmant de l'année » par le United Nations Food and Agriculteral Organization. (23)
Dix ans plus tard, la cible fût très probablement les êtres humains, lorsqu'une épidémie de fièvre « dengue » balaya l'île de Cuba. Transmis par des insectes buveurs de sang, généralement des moustiques, la maladie provoque des symptômes graves de grippe et des douleurs osseuses paralysantes. Entre Mai et Octobre 1981, plus de 300.000 cas furent signalés à Cuba et 158 décès dont 101 étaient des enfants âgés de moins de quinze ans. (24)
En 1956 et 1958, révélèrent des documents déclassifiés, l'armée des Etats-Unis libéra des nuées de moustiques spécialement élevées en Géorgie et Floride afin de voir si des insectes porteurs de maladies pouvaient servir d'armes dans une guerre bactériologique. Les moustiques utilisées étaient du type Aedes Aegypti, justement le porteur de la fièvre dengue et autres maladies. (25)
En 1967, le magazine Science révéla que dans le centre gouvernemental US à Fort Detrick, Maryland, la fièvre dengue était parmi ces « maladies qui sont pour le moins l'objet de recherches intensives et qui sont considérés comme des agents potentiels d'une guerre bactériologique. » (26)
Alors, en 1984, un exilé Cubain, au cours d'un procès à New York, témoigna qu'au cours du deuxième semestre de 1980, un navire vogua de la Floride vers Cuba avec pour mission le transport de microbes et leur introduction à Cuba pour les utiliser contre les Soviétiques et l'économie Cubaine, pour commencer ce qu'on appelle une guerre chimique, qui plus tard produisit des résultats inattendus, parce qu'on pensait qu'il serait utilisé contre les forces Soviétiques, et en fait il était utilisé contre notre propre peuple, et nous ne sommes pas d'accord avec ça. (27)
Au vu de ce témoignage, il n'est pas clair si le Cubain pensait que l'effet des microbes serait d'un certaine manière limité aux Russes, ou s'il avait été manipulé par les personnes derrière cette opération.
L'étendue réelle de la guerre chimique et biologique Américaine contre Cuba ne sera jamais connue. Au cours des années, le gouvernement de Castro a accusé les Etats-Unis pour un certain nombre de fléaux qui affectèrent divers troupeaux et cultures. (28) Et en 1977, de nouveaux documents de la CIA rendus publics révélèrent que l'Agence « entretenait un programme clandestin de recherche sur la guerre anti-récoltes visant différents pays à travers le monde. » (29)
Il advint avec le temps que les Etats-Unis estimèrent nécessaire de communiquer une partie de son savoir-faire sur la guerre chimique et bactériologique (GCB) à d'autres pays. A la fin de 1969, quelques 550 étudiants, de 36 pays, avaient suivis des cours dispensés à US Army's Chemical School, à Fort McClellan dans l'Alabama. Les cours de GCB étaient dispensés sous couvert de « se défendre » contre de telles armes - tout comme fût enseignée la torture au Vietnam. Nous décrirons aussi dans le chapitre consacré à l'Uruguay ( Non traduit dans ce texte - Note du traducteur ), comment la fabrication et l'usage de bombes fûrent dispensés sous couvert de combattre les attentats terroristes. (30)
L'ingénuité qui caractérisait la GCB contre Cuba était apparent par les dizaines de plans visant à assassiner ou humilier Fidel Castro. Conçus par la CIA ou par des exilés Cubains, avec la collaboration des mafiosi Américains, les plans allaient de l'empoisonnement des cigares et de la nourriture de Castro à l'utilisation d'un produit chimique destiné à provoquer une chute de ses cheveux et de sa barbe, en passant par l'administration de LSD juste avant un discours public. Il y avait bien sûr aussi une approche plus traditionnelle telle que armes à feu et bombes, comme le plan de larguer des bombes sur un stade de base-ball durant un discours de Castro - le bombardier B-26 fût chassé par les canons antiaériens Cubains avant d'atteindre le stade. (31) C'est grâce à une telle combinaison de mesures de sécurité Cubaines, d'informateurs, d'incompétences et de chance que le barbu est toujours en vie.
Tentatives d'assassinat et attentats
Des tentatives furent entreprises aussi contre le frère de Castro, Raul, et contre Che Guevara. Ce dernier fût le cible d'un tir de bazooka dirigé contre l'immeuble des Nations Unies en Décembre 1964. (32)
Différents groupes exilés Cubains se sont régulièrement engagés dans des actes de violence aux Etats-Unis et bénéficiant d'une impunité relative durant des décennies. Un de ces groupes, du nom de Omega 7, avait son quartier général à Union City, New Jersey, et fût qualifié en 1980 par la FBI de « groupe terroriste le plus dangereux aux Etats-Unis ». (33) Le rythme des attaques contre Cuba même baissa vers la fin des années 60, probablement à cause de l'absence de résultats, combiné avec le vieillissement des combattants, et les groupes d'exilés se retournèrent vers de cibles à l'intérieur des Etats-Unis et ailleurs dans le monde.
Au cours de la décennie suivante, tandis que la CIA inondait en argent la communauté en exil, plus de 100 « incidents » graves eurent lieu aux Etats-Unis, revendiqués par Omega 7 et autres groupes. (Au sein de la communauté, la distinction entre groupes terroristes et non terroristes n'est pas particulièrement précise : beaucoup d'identités se recouvrent et de nouveaux noms sont fréquemment crées.) Des attentats répétés à la bombe se produisirent contre la mission Soviétique à l'ONU, contre son ambassade, ses véhicules, un navire Soviétique à quai dans le New Jersey, les bureaux de la compagnie aérienne Aeroflot, avec un certain nombre de blessés parmi les Russes et les policiers Américains, plusieurs attaques à la bombe contre la mission Cubaine à l'ONU et sa représentation à Washington, de multiples attaques contre des diplomates Cubains, incluant au moins un meurtre, la découverte d'une bombe dans l'Académie de Musique de New York en 1976 juste avant une célébration de la Révolution Cubaine ; 2 ans plus tard une bombe au Centre Lincoln juste après une représentation du ballet Cubain ; 3 bombes au cours de la même nuit en 1979 : les bureaux du Programme de Réfugiés Cubains du New Jersey, une pharmacie du New Jersey qui avait envoyé des médicaments à Cuba, une valise qui explosa à l'aéroport JFK, blessant quatre bagagistes, quelques minutes seulement avant son embarquement sur le vol TWA pour Los Angeles. (34)
L'action la plus violente de cette époque fût l'explosion d'un avion de Cubana Airlines peu après son décollage de la Barbade le 6 Octobre 1976, tuant 73 personnes parmi lesquelles la totalité de l'équipe de championnat d'escrime de Cuba. Plus tard, des documents de la CIA révélèrent que le 22 Juin, un officier de la CIA basé à l'étranger envoya un rapport au siège de l'Agence indiquant qu'il avait appris par une source qu'un groupe d'exilés Cubains planifiait un attentat contre un avion Cubain sur la liaison Panama-La Havane. Le dirigeant du groupe était un pédiatre du nom de Orlando Bosch. Après l'attentat d'Octobre, ce fût le réseau de Bosch qui le revendiqua. Le rapport indiquait que la CIA avait les moyens d'infiltrer l'organisation de Bosch, mais il n'y a aucune trace dans aucun document que l'Agence ait entrepris une quelconque action de surveillance de Bosch ou de son groupe, ni que la CIA avait prévenu la Havane. (35)
En 1983, tandis que Orlando Bosch attendait dans une prison de Venezuela sous l'accusation d'avoir monté l'opération d'attentat, la Commission de la Ville de Miami proclama « Une Journée Orlando Bosch ». (36) Bosch avait déjà été jugé coupable d'une attaque au bazooka contre un navire Polonais à Miami.
Une dissidence réduite au silence et la complicité des autorités de Miami
Les exilés Cubains eux-mêmes ont souvent été les victimes d'un traitement brutal. Ceux qui rendaient visite à Cuba pour quelque raison que ce fût, ou suggéraient publiquement, même timidement, un rapprochement avec leur pays d'origine, ceux-là aussi étaient victimes d'attentats et fusillades en Floride et New Jersey. Des groupes Américains partisans du rétablissement des relations diplomatiques ou la fin de l'embargo ont aussi été attaqués de la sorte, de même que des agences de voyage offrant des voyages vers Cuba ainsi qu'une société de produits pharmaceutiques du New Jersey qui avait envoyé des médicaments vers l'île.
La dissidence à Miami a été efficacement réduite au silence, tandis que la police, les autorités de la ville, et les médias regardaient de l'autre côté, quand ils n'exprimaient pas ouvertement leur soutien aux campagnes d'intimidation. (37) A Miami et ailleurs, la CIA - apparemment pour repérer les agents de Castro - a employé des exilés pour espionner leurs compatriotes ainsi que les Américains qui les fréquentaient. (38)
Bien qu'il y ait toujours eu une frange extrémiste démente dans la communauté exilée Cubaine (par opposition à la frange normale démente) qui affirme que Washington a trahi leur cause, au cours des années on n'a assisté qu'à des arrestations et condamnations occasionnelles d'exilés pour une attaque terroriste aux Etats-Unis, à tel point que les exilés ne pouvaient être que convaincus qu'à Washington, le coeur n'y est pas vraiment... Les groupes d'exilés et leurs membres importants sont bien connus des autorités, car les anti-Castristes n'ont pas vraiment fait preuve de discrétion. Au moins jusqu'au début des années 80, ils s'entraînaient ouvertement dans le sud de la Floride et au sud de la Californie ; des photos les montrant maniant leurs armes ont été publiées par le presse. (39) La CIA, avec ses innombrables contacts-mouchards-informateurs au sein des exilés, pouvait combler nombre de pièces manquantes pour la FBI ou la police, si elle en avait la volonté. En 1980, dans un rapport détaillé sur le terrorisme des exilés Cubains, le Village Voice de New York rapporta :
Deux histoires ont pu être arrachées auprès de la police de New York... « Vous savez, c'est drôle, » dit l'un d'eux avec précaution, « il y a eu deux ou trois choses... comment dire... On arrive à un certain stade d'une enquête et puis soudainement tout s'arrête. Affaire classée. On demande de l'aide à la CIA, et ils répondent que ça ne les intéresse pas vraiment. Message reçu. » Un autre enquêteur dit qu'il travaillait deux ans auparavant sur une affaire de drogues impliquant des exilés Cubains, et sur une liste de numéros de téléphone composés qu'il réussit à obtenir, il y avait un numéro fréquemment composé à Miami. Le numéro correspondait à une société appelée Zodiac, « qui s'avéra être une façade de la CIA. » Il abandonna l'enquête. (40)
Les exilés Cubains aux Etats-Unis, dans leur ensemble, ont bien pu constituer le plus durable et prolifique groupe terroriste au monde. Il est donc très ironique, pour ne pas dire hypocrite, que durant de nombreuses années et jusqu'à aujourd'hui dans les années 90, le Département d'Etat ait inclus Cuba parmi les Etats qui « parrainent le terrorisme », pas parce que des actes terroristes auraient été commis par le gouvernement Cubain, mais uniquement parce qu'ils « hébergent des terroristes ».
Marsh Posté le 28-07-2003 à 18:53:03
Citation : l'AP a ecrit: |
Ah bon, 44 ans au pouvoir, c'est sans precedent dans le monde?
Louis XIV, il a pas fait le double par hasard (bon, OK, pas tout a fait le double, mais c'est histoire de dire)
Bravo la remarque de l'article.
Marsh Posté le 28-07-2003 à 18:56:59
Oui, je suis lourd...
"L'embargo n'a aucune incidence..."
Toujours d'après CSP :
Cuba : Exemples du blocus
Nota : il arrive fréquemment, concernant l'embargo américain, que l'on nous rétorque qu'il "suffirait que Cuba se fournisse ailleurs...". Cette remarque est d'une naïveté confondante.
1) Les Etats-Unis exercent un chantage plus ou moins couvert à l'égard de TOUT pays commerçant avec Cuba,
2) Des pressions sont exercées aussi sur les transporteurs,
3) Cuba, qui est un pays pauvre, doit donc commercer dans des conditions considérées comme "risquées" par des partenaires qui s'empressent de faire payer ce risque au prix fort...
4) Aucun pays, fût-il riche et/ou capitaliste, ne pourrait se développer dans les conditions économiques imposées à l'île.
Mars 1960
Le gouvernement US interdit la vente d'hélicoptères nécessaires à la production agricole.
Octobre 1960
Eisenhower interdit toute exportation vers Cuba, sauf la nourriture, les médicaments et les fournitures médicales.
Janvier 1961
Washington rompt toutes relations diplomatiques avec la Havane.
Janvier 1961
Washington impose des restrictions aux citoyens américains pour voyager à Cuba (malgré un jugement de la Cour Suprême).
Février 1962
Six mois après l'invasion manquée de la Baie des Cochons, Washington impose un embargo total à l'égard de Cuba.
Mars 1962
L'embargo est renforcé en interdisant l'importation aux Etats-Unis de tout article contenant des produits cubains.
Octobre 1962
L'embargo est étendu aux transports - interdisant aux navires américains l'accés aux ports cubains. De plus, les entreprises commerçant avec Cuba sont mis sur une "liste noire".
Février 1963
Kennedy interdit l'entrée du territoire américain à tout produit ayant été transporté par un navire passant par un port cubain.
Juillet 1963
L'embargo est renforcé de nouveau : toute transaction engagée avec Cuba par un citoyen américain tombe sous le coup de la loi dite sur "le commerce avec l'ennemi" (Trading with the Enemy Act).
Janvier 1964
La Grande-Bretagne refuse de se plier aux injonctions américaines et poursuit la vente de 450 autobus à Cuba. Voir à ce sujet le chapitre sur Cuba du livre "Killing Hope" de W. Blum (sur ce même site), relatif aux sabotages qui ont suivi.
Février 1964
Les Etats-Unis réduisent leurs aides à la Grande-Bretagne, la France, le Maroc, l'Espagne et la Yougoslavie en représailles de liens commerciaux avec Cuba.
Mai 1964
Washington refuse de vendre 15 millions de dollars de médicaments à Cuba.
Aout 1964
Le Mexique affirme vouloir maintenir ses relations avec Cuba.
Décembre 1964
Les Etats-Unis menacent l'Espagne si celle-ci augmente ses échanges avec Cuba.
1966
Les Etats-Unis interdisent la vente de nourriture à tout pays commerçant avec Cuba.
1978
La société espagnole PIHER, fabriquant de composants éléctroniques, est attaquée devant un tribunal américain par l'administration Reagan qui réclame une amende de 10 millions de dollars. La société est accusée de fournir des pièces d'origine américaine à Cuba. PIHER nia les faits et autorisa la visite de ses stocks pour vérifier. Une violente campagne organisée contre la société l'accusa même de vendre des missiles à Cuba. L'entreprise fit faillite.
1980
Ronald Reagan menace l'île d'un blocus naval.
1981
Une épidémie de fièvre dengue éclate sur l'île. Les sociétés américaines se voient interdire de fournir à Cuba le pesticide Abate afin de lutter contre les moustiques. Plus de 100 morts seront constatés suite à l'épidémie. Le gouvernement américain tente d'empêcher l'acquisition par Cuba, auprès de Panama et de pays asiatiques, d'avions d'épandage nécessaire à la lutte contre le fléau. Cuba perdra un temps précieux et de l'argent dans l'opération.
1981
Le président américain n'accepte de participer à un sommet du Mouvement des Non-Alignés qu'à la condition expresse que Fidel Castro - alors président du mouvement - soit exclu.
1981
Les Etats-Unis excercent des pressions à Moscou pour faire cesser toute aide à Cuba.
1981
Les Etats-Unis imposent une limite à la quantité d'argent que les cubains exilés peuvent envoyer à leurs familles à Cuba. La société française Creusot-Loire se voit sommé de confirmer par écrit que ses produits ne contiennent pas de nickel cubain.
Avril 1992
Georges Bush déclenche une polémique avec Cuba sur les limites des eaux territoriales.
Juillet 1992
Les Etats-Unis demande au sénat américain de n'accorder à la Chine communiste le statut de "nation favorisée" qu'à la condition que celle-ci réduit ses échanges avec Cuba.
Exemples en Vrac :
Quelques mois après son entrée en fonctions, Georges Bush refuse un visa à Ricardo Alarcon, ministre des affaires étrangères de Cuba, qui devait assister à une conférence internationale à l'université John Hopkins.
Bush tente d'interdire à la chaîne de télévison américaine ABC la retransmission des jeux pan-américains qui se déroulent à Cuba en 1991.
Cuba a produit devant les Nations-Unies des documents démontrant les actions en sous-main menées par les Etats-Unis pour empecher des échanges avec Cuba. Toshiba, la firme suédoise LKB, Nihon Kohden (Japon) ainsi que Medix (Argentine) furent "convaincus" de ne pas vendre des appareils médicaux, ou des pièces de rechange, à Cuba.
Un citoyen américain, Dan Snow, fût condamné à 90 jours de prison et une amende de 5.000 dollars pour avoir osé pêcher dans les eaux cubains.
Le coût des acquisitions par Cuba de médicaments est multiplié par 3, dû aux frais exhorbitants de transport.
Parmi les produits "interdits à le vente à Cuba", on trouve : le papier, le caoutchouc, les pneus, la nourriture pré-emballée pour les avions, les accessoires électroniques, les résines, les outils pour la coupe du bois, les outils pour la coupe de métal, les cables téléphoniques, les filtres, la colle, les boissons gazeuses...(sic).
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Cuba : Entreprises et le blocus
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Note 1 : cette liste ne tient pas compte des actions entreprises par les Etats-Unis depuis l'adoption des lois Toricelli (1992) puis Helms-Burton (1996).
Note 2 : le plupart des incidents mentionnés ici ne concernent pas un achat occasionnel, mais bien des marchés qui n'ont pas été passés. Sous le terme de " refus de vendre ", nous entendons "n'a pas obtenu l'autorisation" ou bien "suite à des pressions...".
Note 3 : ceci n'est pas une liste exhaustive, mais des exemples...
(Liste par Pays)
Allemagne
Siemens AG
Refus de vendre des caméras Gamma, appareils à ultra-sons, SI-1200 Sonoline utilisé pour détecter des maladies cardio-vasculaires, un système de résonance nucléaire magnétique...
Argentine
Medix
refus de livrer des pièces détachées pour les appareils à dialyse et ophtalmologiques.
Brésil
Vickers Inc
Novembre 1989 : ne pouvaient fournir de prix pour des pièces hydrauliques parcequ'il leur était interdire de vendre à Cuba.
Gates Export Corporation of Brazil
Janvier 1990 : Après avoir mené des négociations sur des courrois de transmission en "V", abandonnèrent parce qu'ils étaient considérés comme une entreprise américaine.
Woodward
Octobre 1990 : refus de vendre du matériel de construction.
Hoechst
Juin 1990 : Refuse de vendre des résines
Embraer
Mai 1991 : interdiction de vendre cinq avions cargo.
Dorr-Oliver Vrasil
Mai 1992 : refus de vendre des filtres.
Canada
Ayerst Laboratories
Juin 1985 : interdiction de vendre des médicaments à Cuba.
Cooper Tool
Aout-Septembre 1984 : annula deux contrats déjà signés...(19-8065-11 et 19-0322-11).
General Electric of Canada
Juillet 1986 : refus de vendre le livre "électrification en sous-sol".
Federal Pacific Electric of Canada
Aout 1986 : refus de vendre des fusibles d'origine nord-américaine.
Mai 1990 : refuse de vendre des fusibles après signature du contrat 97736
Vulcan-Hart Canada Inc.
Aout 1986 : se retracta après signature du contrat numéro 64852.
Andrew Antenna
Septembre 1986 : se retracta après signature du contrat numéro 69006-103 portant sur de l'équipement électronique.
Do-Call Canada Inc.
Octobre 1988 : refus de vendre des outils pour la découpe de bois.
Simonds Industries
Juin 1990 : refus de vendre des outils pour la découpe de bois.
Pepsi Cola Canada Ltd.
Mai 1991 : après avoir accepté une commande de 29.000 caisses de boissons sans alcool de la part de la société Regor International, revient sur sa décision en apprenant que les boissons étaient déstinées à Cuba, après intervention des Etats-Unis et malgré les protestations du gouvernement canadien.
Hercules Canada Ltd.
Mai 1991 : après avoir commercé avec Cuba, met fin aux transactions parceque ses produits contiennent désormais des produits d'origine nord-américain.
Hobart Canada Inc.
Mui-Juin 1991 : refus de vendre de l'équipement de cuisine pour avions.
Servispec Prolux
Juin 1991 : refus de vendre des ampoules d'éclairage.
Conval Quebec
Aout 1991 : refus de vendre de l'équipement électronique.
Nedco
Aout 1991 : refus de vendre de l'équipement électronique.
Furnes Electric
Aout 1991 : refus de vendre de l'équipement électronique.
Square D
Aout 1991 : après avoir commercé avec Cuba durant des années, interrompt brutalement ses livraisons d'interrupteurs.
Diamond Canapower
Septembre 1991 : refus de vendre de l'équipement pour chaudières.
Lennox Industries
Octobre 1991 : refus de vendre des réfrigérateurs industriels.
Dow Chemical Vickford Inustries
1991 : refus de vendre des cables téléphoniques.
Loctite Canada Inc.
Annula trois contrats portant sur de la colle quand la destination de Cuba fût révelée.
Espagne
Piher Semiconductors, S.A.
Fût poussée à la faillite par le gouvernement des Etats-Unis pour avoir vendu des semi-conducteurs à Cuba.
France
CGR Thompson
Refus de vendre des pièces détachées pour appareils à rayon X.
Italie
Dow Chemical Co. Ltd.
1991 : après avoir commercé avec Cuba, se ravise et interrompt ses relations commerciales.
Japon
Toshiba Corporation
Refus de vendre des SSH-65A Ultrasons avec couleur Doppler, ainsi que des Neuropack IV (appareils médicaux).
Mexique
Crouse-Hinds Domex
Octobre 1984 : refus de vendre des connecteurs en fer utilisé dans l'industrie électrique.
Industria Fotografica Interamericana, S.A.
Mai 1991 : refus de vendre des produits photographiques.
Coca Cola, Mexico
Septembre 1992 : refus de vendre 28.000 boutielles de soda pour l'organisation de la VIème Coupe du Monde d'Athlétisme.
Mexican Sugar Imports
Avril 1992 : dût garantir aux Etats-Unis qu'aucun sucre cubain ne figurait dans ses produits.
Suède
Alfa-Laval
Mai 1991 : après avoir vendu un appareillage à Cuba, refusa de vendre des pièces détachées et des filtres après intervention des Etats-Unis.
Siemens Elena AB
Refus de vendre des Sicard 400 Electrocardiograph.
LKB Pharmaceuticals
Refus de vendre de l'équipement de laboratoire.
Marsh Posté le 27-07-2003 à 16:22:56
http://actualite.free.fr/actu.pl?d [...] AP5047.xml
idel Castro s'en prend à l'Union européenne, «cheval de Troie» de Washington
On avait déjà le W pour qui on est contre lui si on n'est pas avec lui.
Castro se doubliouise à son tour... dans l'autre sens.
Faudrait que l'UE (qui a déjà des relations difficiles avec les US) fasse un clash avec les US pour être copain avec lui. Qu'il aille se faire voir chez les grecs!! (qui sont d'ailleurs en UE°.
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