La police enquête sur le comité d'entreprise d'EDF-GDF - Actualité - Discussions
Marsh Posté le 23-10-2003 à 12:33:32
plus rien m'étonnes... mais même devant les faits, ils continuent à nier c'est ahurissant un aplomb pareil...
Marsh Posté le 23-10-2003 à 13:10:18
briseparpaing a écrit : Ca fait beaucoup de bruit en interne. |
j'imagine bien que la date de 'la sortie' de cette affaire n'est pas un hasard
Mais les faits sont là et les bruits de couloir datent de quelques temps déjà .
D'ailleurs je savais pas que le CE de EDF employait tant de monde ! Incroyable le nombres de salariés du CE ... Ya-t-il un CE des employés du CE?
Marsh Posté le 23-10-2003 à 13:16:23
briseparpaing a écrit : |
Quand t'es cadre c'est ridicule
Mais quand t'es rondier et délégué CGT là c'est la classe
Marsh Posté le 23-10-2003 à 22:15:01
En effet, le gouvernement envisage la privatisation d'EDF-GDF au grand dam de la CGT, qui menace d'actions dures, comme des coupures d'électricité
c'est quoi cette connerie encore ?
si ya 15.000 décès l'été à cause la canicule et 15.000 l'hiver car la CGT coupe le chauffage, on n'en sort plus
sérieusement, ils auraient le droit de couper l'alimentation en électricité ?
Marsh Posté le 23-10-2003 à 22:26:02
quel interet de privatiser une entreprise qui fonctionne bien ?
Marsh Posté le 23-10-2003 à 22:27:21
Dolohan a écrit : quel interet de privatiser une entreprise qui fonctionne bien ? |
parce qu'elle fonctionne bien, ya des thunes à se faire
Marsh Posté le 23-10-2003 à 22:28:27
cow2 a écrit : |
Parait que oui d'après ce que j'ai entendu à la radio... le CE étant aussi gros qu'une entreprise, il avait un CE
Marsh Posté le 23-10-2003 à 22:33:47
len22 a écrit : |
mais c'est une vision telement a court terme...
je ne comprends pas.
Marsh Posté le 23-10-2003 à 22:36:40
Dolohan a écrit : |
Il doit y en avoir, des choses que tu comprends pas depuis 1986 alors
Marsh Posté le 23-10-2003 à 22:51:28
moi ça m'etonnerait pas que ce soit un coup du gros raffarin pour privatiser tranquillement edf
Marsh Posté le 23-10-2003 à 23:13:46
briseparpaing a écrit : |
Le CCAS est le sponsor de la coupe du monde d'échecs en partie rapide alors pas touche hein, pour une fois qu'on peut voir en france tout le gratin des echecs. Et en plus ca commence demain. Allez Judith !
Marsh Posté le 24-10-2003 à 01:13:16
briseparpaing a écrit : |
Bof, cette histoire, c'est un secret de polichinelle dans les milieux autorisés. Tout le monde le sait plus ou moins, c'est le fait de le ressortir juste maintenant qui n'est pas anodin.
Mais il est clair que çà magouille à donf dans des CE manipulant autant de fric.
Marsh Posté le 18-04-2009 à 20:41:34
cow2 a écrit : Articles dans 'Le Parisien' ce matin |
Marsh Posté le 18-04-2009 à 20:47:38
que dire de cette catastrophe concernant les activités sociales à EDF GDF, les salariés ont tout perdu la CGT elle a toujours le pognon des salariés en otage, je préfèrerai que l'on arrête le versement de cet argent et qu'on l'investisse dans la création de nouveaux emplois, ça au moins c'est du concret, supprimer les cantines qui ne sont que des nébuleuses où l'on favorise encore le staf de la CCAS, on pourrait faire appel à SODEXHO ou autre, on conserverait le personnel actuel bien sûr, car il n'a pas à payer les dérives de la CGT, encore une fois ELECTRICIENS ET GAZIERS REVEILLEZ VOUS
Marsh Posté le 18-04-2009 à 21:40:31
faut abolir le syndicalisme, c'est que des bons a voler les caisses et organiser des manifs pour rien.
parceque je vais vous dire moi, les français ne s'en porteraient que mieux.
Marsh Posté le 18-04-2009 à 23:43:46
Citation : C'est une manière d'acheter la paix sociale. |
C'est à ce moment là qu'il faut mettre
[/quotemsg] |
parce que là on a l'impression que tu as quoté le message pour rien dire.
Marsh Posté le 21-09-2010 à 23:46:50
ReplyMarsh Posté le 23-09-2010 à 16:43:35
C'est quoi ce délire de petits drapeaux
Marsh Posté le 23-09-2010 à 16:44:29
fatah a écrit : C'est quoi ce délire de petits drapeaux |
c'est un floodeur futur banni, j'ai déjà alerté les modos.
Marsh Posté le 23-10-2003 à 11:18:18
Articles dans 'Le Parisien' ce matin
En gros, pour ceux qui ont la flemme de lire, des plaintes ont été déposés à l'encontre des gestionnaires CGT du CCAS qui mélangent un peu les caisses du Comité d'entreprise de EDF-GDF et les caisses de la CGT. La CGT dénonce un complot mais ne répond pas trop. L'interview du syndicaliste CGC qui a porté plainte est aussi là
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DURANT L'ÉTÉ dernier, certains salariés du comité d'entreprise d'EDF-GDF ont assisté à de curieuses scènes dans les étages supérieurs du siège de cet organisme. Un bâtiment moderne tout en verre et cossu, situé à Montreuil (Seine-Saint-Denis). Des secrétaires flanqués de responsables de la Caisse centrale d'activités sociales (CCAS, équivalent du CE pour EDF-GDF) portaient des sacs-poubelle remplis de documents. Direction : la broyeuse. Pourquoi une telle agitation ? Une soudaine envie de faire le ménage ? Depuis quelques mois, le CE d'EDF-GDF, le plus riche, est dans la tourmente.
« Des détournements, même à petite échelle, peuvent être très importants »
Quatre plaintes pour abus de confiance et abus de biens sociaux dénonçant de « nombreuses dérives de la gestion de l'organisme » ont été transmises aux parquets de Bobigny, Gap et Guingamp. La Cour des comptes s'apprête à inscrire le CE dans son programme d'inspection de 2004. Un véritable séisme dans une institution qui se veut un modèle social. L'une de ces plaintes, déposée en juin par un ancien haut dirigeant d'EDF, Victor Fremaux, a entraîné le 17 septembre l'ouverture d'une enquête préliminaire confiée à la brigade de répression de la délinquance astucieuse (BRDA). Selon nos informations, M. Fremaux, défendu par M e Xavier Delcros, a été entendu mardi matin par la police judiciaire parisienne : « Je suis reparti confiant, nous a indiqué M. Fremaux. Les policiers ont vu que le dossier était sérieux. » Par ailleurs, Jean-Claude Laroche, ex-directeur général de la CCAS, « remercié » après avoir dénoncé de graves dérives de gestion et lancé une opération mains propres, devrait être entendu à son tour d'ici à la fin de la semaine. Devraient suivre ensuite l'adjointe de Jean-Claude Laroche, également « mise au placard », et les dirigeants du syndicat CFE-CGC, qui ont dénoncé la situation. Le signe évident que la justice a décidé de se saisir - avec une inhabituelle célérité - d'une affaire politico-financière qui pourrait prendre des proportions considérables. En effet, la masse financière gérée par le CE d'EDF-GDF se monte à près de 400 millions d'euros. « Etant donné le volume d'argent brassé par cet organisme, des détournements, même à petite échelle, peuvent atteindre des sommes très importantes », souligne un ancien salarié du CE. Au fil des ans, la CCAS d'EDF-GDF serait en fait devenu le véritable « coffre-fort » de la CGT et du Parti communiste. Le tout avec la bienveillance objective du conseil d'administration du CE d'EDF-GDF, où la CGT, majoritaire (dix sièges sur dix-huit), règne en maître.
Soupçons d'emplois fictifs, de surfacturations, de favoritisme...
Les méthodes de « soutien » paraissent multiples : mise en place de sociétés intermédiaires (informatique, restauration, communication...) contrôlées par des « amis » politiques, favoritisme dans l'octroi de marchés (BTP, assurances...), prise en charge de personnel politique ou syndical employé ailleurs qu'à la CCAS, surfacturations... L'affaire déchire d'autant plus la maison CGT que la contestation émane de ses propres rangs. Le directeur général limogé appartient à l'organisation syndicale, tout comme le président de l'association CCASMAG, qui a pris la tête de la contestation. Le dossier est, par ailleurs, à haute teneur politique : le président de la CCAS, Jean Lavielle, n'a pas manqué, hier, de rapprocher ces « attaques » du « contexte politique et économique » du moment. En effet, le gouvernement envisage la privatisation d'EDF-GDF au grand dam de la CGT, qui menace d'actions dures, comme des coupures d'électricité. Jacques Myard, député (UMP) des Yvelines, dénonce, lui, une « politique consistant à casser EDF-GDF » tout en demandant une plus « grande transparence » du fonctionnement du CE. « On sait qu'il y a toujours eu des vaches à lait et des fromages avec des avantages indus. Il faut remettre tout cela en ordre sans casser un outil performant. »
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* La réponse de la CGT, toujours dans 'Le Parisien'
LE PRÉSIDENT du comité d'entreprise d'EDF-GDF, Jean Lavielle, dont la gestion est mise en cause depuis plusieurs mois, a contre-attaqué hier au cours d'une conférence de presse. Pour lui, pas de dérives financières, mais des attaques qui ne sont « pas dues au hasard ». « Elles ne peuvent être dissociées de la situation politique et économique », a-t-il assuré. Et de rappeler que le gouvernement envisage d'engager la privatisation d'EDF et de faire le corollaire avec les tracas du comité d'entreprise.
Explications hasardeuses
« Au moment où l'on attaque le secteur public, on attaque le CE », souligne le patron de la CCAS. Autre explication : la CGT, première organisation syndicale au sein d'EDF-GDF, a tenu son congrès la semaine dernière. L'objectif était donc de « peser sur les débats ». En clair, de déstabiliser une organisation réunie au grand complet à Biarritz (Pyrénées-Atlantiques). L'explication est un peu courte. Interrogé sur des soupçons de surfacturation, Jean Lavielle a livré des explications parcellaires. Concernant le marché de location de voitures attribué à la société Idelia, basée à Montreuil (Seine-Saint-Denis) et présidée par l'ancien directeur de cabinet du maire de la ville (PCF), pour un prix supérieur à 50 % à celui d'Europcar, Jean Lavielle invoque le « mieux disant » de cette entreprise : « C'est la deuxième fois qu'elle emporte le marché, explique-t-il. Par ailleurs, le cahier des charges comprenait aussi la gestion du parc, l'acheminement de véhicules dans les centres de vacances, la gestion des accidents... C'était la seule entreprise à répondre sur ce point-là. » Interrogé sur le marché des extincteurs, qui serait cette fois-ci deux fois plus cher que la concurrence, Jean Lavielle assure au contraire qu'il est le « moins disant » : « Aérospatiale et la Direction générale de l'armement ont les mêmes appareils », tranche-t-il. Autre polémique : l'emploi fictif présumé d'une responsable communiste des Hauts-de-Seine qui aurait été salariée par la CCAS sans jamais y mettre un pied : « Cette personne travaillait effectivement pour la présidence, s'est défendu Jean Lavielle. Elle était secrétaire administrative, rémunérée 1 300 ? par mois. Présente depuis plusieurs années, elle était chargée d'une activité de veille auprès de l'ensemble des organismes. » Etonnamment, la militante a disparu de l'organigramme du CE après les velléités de remise en ordre de l'ex-directeur général...
« Laissons la justice faire son travail »
La Fête de l'Huma constitue aussi l'un des sujets sensibles de la gestion du CE. Une vieille tradition voudrait que le CE d'EDF-GDF apporte sa contribution au grand rassemblement communiste. Des prestations de restauration auraient ainsi pris le chemin du parc de La Courneuve dans des conditions mal définies. « Un jour, 600 parts de poulet aux morilles sont montées à la Fête de l'Huma », se souvient un vieux militant. Le patron de la CCAS n'a pas démenti formellement une « contribution » : « Mais si cela a été le cas, cela s'est fait dans les conditions habituelles. Le fonds du 1 % n'y a pas participé et la totalité des produits ont été facturés. » Poussé dans ses retranchements, Jean Lavielle a finalement admis que de tels coups de main ne faisaient pas partie du « métier » du CE, tout en réaffirmant ne pas avoir eu à « connaître de fourniture de restauration ». Finalement, Jean Lavielle a dit « regretter » les plaintes déposées par plusieurs salariés de la CCAS : « Aucun d'entre eux ne devrait encore être dans l'entreprise. » Et de conclure sur un leitmotiv curieusement fataliste : « Laissons la justice faire son travail. »
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*L'interview de celui qui a porté plainte:
DELEGUE SYNDICAL depuis trente ans, Fernand Coulon est le directeur d'un centre de vacances à Trébeurden (Côtes-d'Armor). Il est en conflit prud'homal avec le comité d'entreprise et il a créé l'association CCAS Mag', qui regroupe les agents d'EDF-GDF mécontents de la gestion du CE. Il est aussi l'une des quatre personnes à avoir porté plainte. Pourquoi avoir créé une association ? Fernand Coulon. Au départ, notre action a été motivée par l'incohérence totale de la gestion financière et du personnel de la CCAS. J'ai essayé - avec d'autres agents - de demander des explications. On ne m'en a jamais fourni. Les seules informations données étaient incompréhensibles. Lorsque j'ai vu que le problème ne pouvait pas être réglé en interne, que le dialogue était impossible avec la hiérarchie, j'ai décidé de chercher des réponses à l'extérieur. J'ai donc créé une association et un site Internet.
« Les témoignages affluent de toute la France » Vous avez été rapidement rejoint par d'autres agents mécontents... J'ai été le premier à remuer cette affaire. Tout le monde a immédiatement suivi. Désormais, je coordonne l'action sur le terrain. Les témoignages affluent de toute la France. Le mécontentement est général. Quelles sont, à partir de vos observations, les principaux dysfonctionnements ? Il y a d'abord un problème de management. Les nominations effectuées - au nom de la repolitisation du comité d'entreprise - ne correspondent à aucun critère professionnel. En matière financière, la construction budgétaire et la gestion du patrimoine sont incohérentes. Ce qui m'a le plus choqué, c'est qu'il y a une confusion totale entre les activités du comité d'entreprise et la CGT. Le CE d'EDF-GDF sert, en fait, de soutien financier et matériel aux organismes « amis » comme la CGT ou le PC. Avez-vous des exemples ? Lors de la restructuration d'un village de vacances en Vendée, le CE a passé commande de plusieurs dizaines de bungalows valant chacun environ 53 000 ?. On a retrouvé deux de ces installations sur un terrain appartenant à la section locale du PC. Ils sont passés du patrimoine d'EDG-GDF à celui des communistes, dont les caisses étaient vides. Cela peut être aussi la création d'une médiathèque dans une municipalité, toujours communiste, ou la prise en charge de la restauration par le CE pour un congrès de la CGT. Sur le plan financier, tout cela n'est pas cohérent. Cela revient à soutenir un parti politique qui fait valoir un patrimoine qui n'est pas le sien. Quelle est l'ampleur des dérives ? Si on admet la généralisation des observations ponctuelles, les détournements de l'objet social initial deviennent alors très importants. On arrive tout de suite à des millions d'euros. Or, plus on avance, plus on voit que ces pratiques ne sont pas des faits isolés mais une véritable culture d'entreprise. Vous avez - comme d'autres - déposé plainte au pénal. Pourquoi ? Nous attendons de la justice qu'elle mène des investigations poussées. Nous voulons seulement avoir des certitudes. Tout actionnaire a le droit de savoir ce qui se passe. Il n'est pas normal qu'un syndicat puisse écrire dans un document récent que certains placements financiers du CE sont « toujours aussi opaques »... Le président de la CCAS, Jean Lavielle, dit « regretter » ces plaintes et évoque des règlements de comptes... Il est facile de crier au Grand Satan. Le fait est qu'ils ne pourront plus diriger cette entreprise comme avant. Je comprends qu'ils aient des regrets. Le CE fait peur à ses salariés. Il y règne une véritable omerta. Quand il s'en prend à un agent, c'est un véritable rouleau compresseur. On a des exemples de grèves de la faim, de dépressions. Il n'a aucun état d'âme, ce qui est contraire à l'action sociale qu'il revendique. Pourquoi la direction d'EDF-GDF n'a jamais réagi ? Les statuts prévoient qu'EDF exerce un contrôle comptable sur le CE. Or, j'ai l'impression qu'elle n'a pas envie de savoir ce qu'il s'y passe. C'est une manière d'acheter la paix sociale.