L'entrée en bourse de Facebook : le début d'un bide financier ? - Actualité - Discussions
Marsh Posté le 18-05-2012 à 22:28:35
Marsh Posté le 20-05-2012 à 21:41:55
Il faut voir ce que ca donner.
A suivre en direct ici:
http://www.google.com/finance?cid=296878244325128
Le problème de la societe est que son modèle est base sur du virtuel.
Les gens utilisent en masse Facebook, tout comme ils utilisent ICQ pour se parler, Napster pour télécharger les MP3 et Yahoo pour des recherches sur le web. Bref, vous voyez ce que je veux dire.
C'est potentiellement un effet de mode jusqu'a ce qu'il y ait quelque chose de mieux.
Ensuite, quel est le modele economique de FB ?
1) Vendre de l'espace publicitaire pour toucher les gens. Ca marche sur PC, mais il y a de gros problèmes a mettre ca en place sur les mobiles.
2) Vendre les données des utilisateurs a d'autres entreprises, comme les publicitaires, l’armée, le fisc, les assureurs, etc, etc... Je ne sais pas ce qui se fait, ce qui ne se fait pas et ce qui est caché.Le 1981 d'Orwell est la. Et le pire, c'est que sont les gens eux-meme qui donne leurs informations.
3) Le fait que Facebok, pour repondre au point numero 2), va au dela de la simple utilisation de Facebook: "la révélation en septembre 2011 que Facebook surveillait illégalement la navigation sur internet de ses utilisateurs même après qu'ils se soient déconnectés du site".
Une CLASS ACTION a été engagée a ce sujet:
http://www.lefigaro.fr/flash-actu/ [...] cebook.php
Citation : "Même si les actions dont est accusé Facebook ne représentent qu'une seule infraction à la législation sur les écoutes par utilisateur, cela sous-entend des dommages de plus de 15 milliards de dollars", ont fait valoir les avocats. Facebook n'était pas joignable dans l'immédiat pour commenter cette information. |
Marsh Posté le 20-05-2012 à 21:53:55
Rasthor a écrit : Il faut voir ce que ca donner. |
Pour moi c'est ça le gros problème, comme Groupon commence à devenir de la daube, le modèle de Facebook a long terme est ultra flou, ils générent du cash mais pour combien de temps. Il y a un syndrome MSN à craindre.
Marsh Posté le 20-05-2012 à 22:08:39
soncal a écrit : |
Pourrais-tu détailler stp ?
Marsh Posté le 21-05-2012 à 09:06:45
Rasthor a écrit : |
Je pense qu'il évoque le fait que MSN était massivement utilisé il y a une dizaine d'années et quasiment plus aujourd'hui, ce pour diverses raisons...
En gros, ils n'ont pas su s'adapter...
Marsh Posté le 21-05-2012 à 09:49:08
Ouais. Sauf que Microsoft, c'est avant tout un système d'exploitation et une suite bureautique. Et ca, c'est massivement utilise. Donc peu de chance que Microsoft disparaisse avant longtemps. Les concurrents de Microsoft sont MacOSX (plus cher et seulement sur les Mac) et Linux (Pour les geeks, même si de plus en plus employés).
Et je ne parle pas de MS Office, qui n'a pas de concurrent. OpenOffice est bien, mais ça reste moins pratique pour certains trucs.
Marsh Posté le 21-05-2012 à 15:30:40
ReplyMarsh Posté le 21-05-2012 à 16:26:25
Rasthor a écrit : C'est parti mon kiki !!!!! |
Le début de la fin ?
Citation : |
http://www.lefigaro.fr/flash-eco/2 [...] -d-ipo.php
Marsh Posté le 21-05-2012 à 20:28:48
En ces temps de crise éco, faut oser croire trouver des piegeons. Aujourd'hui les gens visent plus les valeurs refuge.
Marsh Posté le 22-05-2012 à 13:25:58
Roveroner a écrit : |
Oui effectivement j'évoquai, le fait que MSN qui a connu une période de gloire similaire à celle que vie Facebook est désormais trés peu utilisé. Un autre système va remplacer Facebook à moins qu'ils se consolident à l'instar de Google. Mais mes doutes ne viennent pas forcément de là. Facebook va s'installer dans l'univers des réseaux sociaux pour un bon moment mais comment monétiser tout ça. Une valorisation de 100 fois les bénéfices c'est ce qu'on appelle une bulle. La baisse du cours ne faut que refléter cette survalorisation. La question est désormais pourquoi. Pourquoi les banques conseils qui ont défini le cours ont-elle valorisé l'action à 38 dollars ?
Et là je mets le doigt sur Morgan Stanley, la principale banque ayant participé au processus d'introduction sur le Nasdaq. Après un début de cotation retardé, l'action Facebook a commencé à 42,05 dollars. Puis elle a passé l'essentiel de la séance de vendredi à tenter de se maintenir au-dessus du cours d'introduction de 38 dollars. Et au deuxième jour de cotation, elle a mordu la poussière, en glissant largement sous ce seuil, à 34,03 dollars.
Il semble que Morgan Stanley aurait voulu pousser trop haut le prix d'introduction et aurait distribué des lots d'actions beaucoup plus importants que prévu, parfois jusqu'à dix fois plus, à ses clients du coup des ordres trop importants aurait engorgé le Nasdaq. Morgan Stanley a été la seule banque a parler activement aux investisseurs et capable de constituer le livre d'ordres. De plus, la quasi-totalité des banques introductrices ont été maintenues dans l'ignorance sur des données-clés, comme le changement de la fourchette de prix et la taille exacte de mise sur le marché.
D'après le journal lemonde, ces débuts mitigés illustrent la stratégie de cavalier seul de Morgan Stanley lors du processus d'introduction auquel ont pourtant participé 32 autres établissements. La banque a mené un processus confidentiel, très contrôlé et dont ont été exclus les autres établissements, y compris les deux autres banques de poids que sont Goldman Sachs et JPMorgan Chase. A noter que Goldman Sachs était déjà actionnaire de Facebook mais participait tout de même au processus d'introduction. Dans quelle mesure ? Personne ne sait trop à part les initiés.
Morgan Stanley emportera certes 38 % des honoraires de mise sur le marché, soit environ 67 millions de dollars, soit plus que ce que toucheront ensemble JPMorgan et Goldman. Mais il est possible que la banque américaine ait dépensé plusieurs milliards de dollars pour soutenir le cours de Bourse au niveau de 38 dollars en achetant des actions sur le marché pour ne pas perdre la face.
Les banques introductrices ne sont pas obligées de soutenir le cours de Bourse le premier jour, mais elles ont pour habitude de le faire. Le coût de ce maintien au-dessus du seuil psychologique d'introduction reviendrait à environ 2 milliards, si Morgan Stanley a acheté toutes les actions qui se sont traitées à moins de 38 dollars dans les vingt dernières minutes de la séance.
Bref cette introduction a été baclée. Elle a été baclée selon moi parce que personne ne sait comment le business model de Facebook fonctionne. C'est l'inconnue. Maintenant j'aimerais savoir quelle dose de petits épargnant à investi sur Facebook.
Marsh Posté le 22-05-2012 à 13:29:06
Rasthor a écrit : Ouais. Sauf que Microsoft, c'est avant tout un système d'exploitation et une suite bureautique. Et ca, c'est massivement utilise. Donc peu de chance que Microsoft disparaisse avant longtemps. Les concurrents de Microsoft sont MacOSX (plus cher et seulement sur les Mac) et Linux (Pour les geeks, même si de plus en plus employés). |
Mouais IBM a failli disparaitre par manque d'adaptation. Microsoft risque la même chose à 20 ans. Déjà sa capitalisation boursière a diminué de moitié depuis 1995. Le PDG de Microsoft Steve Balmer a été élu plus mauvais PDG de l'année par le magazine Forbes. Il es accusé d'avoir complètement manqué le virage de la téléphonie, du cloud computing, des réseaux sociaux. Et puis qui utilise Internet Explorer et Bing de nos jours ?
Marsh Posté le 22-05-2012 à 13:32:52
soncal a écrit : |
Je pense que pour beaucoup d'investisseurs, FB va tout ismplement suivre un destin à la Yahoo! : une bonne idée au départ, puis une incapacité à se renouveler qui est déjà plus ou moins apparente (preuve en est le rachat d'instagram pour esperer faire quelque chose sur l'internet mobile)
Marsh Posté le 22-05-2012 à 15:20:31
Au moins le bide ne nous touche pas : pour sa deuxième journée de cotation à Wall Street, l’action du réseau social s’est effondrée de 11%, passant ainsi largement sous son cours d’introduction. Du jour au lendemain, Mark Zuckerberg s’est retrouvé soulagé de 2,2 milliards de dollars, Dustin Moskovitz, son coturne à Havard de 580 millions, son compère, Eduardo Saverin, a perdu 230 millions et Sean Parker, celui qui a convaincu Zuckerberg en 2004 de s’installer en Californie pour se concentrer sur Facebook à plein temps, 287 millions.
A noter que Sean Parker est l'inventeur de Napster...
Marsh Posté le 22-05-2012 à 15:37:16
ReplyMarsh Posté le 22-05-2012 à 15:46:03
Je viens de lire sur le FT que l'introduction d'Amazon sur le Nasdaq en 1997 avait été pourrie aussi. Le cours avait baissé pendant 3 mois pui après boom, le cours est passé de 20 dollars à 216 dollars dernièrement.
http://www.ft.com/intl/cms/s/0/9b7 [...] z1vba3qJ00
Je vois que c'est pareil pour Linkedin.
http://finance.yahoo.com/echarts?s [...] undefined;
Marsh Posté le 22-05-2012 à 16:01:17
Ouais, tout l'enjeu sera de chopper un stock d'actions FB au plus bas avant la remontée.
Marsh Posté le 22-05-2012 à 16:09:14
grozibouille a écrit : Ouais, tout l'enjeu sera de chopper un stock d'actions FB au plus bas avant la remontée. |
On verra dans les prochaines semaines. Le seul problème c'est l'euro/dollar, il est vachement bas. Vaut mieux acheter un dérivé sur facebook ou l'indice du secteur.
Marsh Posté le 22-05-2012 à 21:07:44
http://www.margincall.fr/2012/05/l [...] astre.html
Marsh Posté le 25-05-2012 à 11:42:10
Le Chiffre d'Affaire de Facebook est en baisse depuis plusieurs trimestres (-6 % puis -5%). ça veut dire que les revenus des publicités sont en baisse.
Puis l'arrivée de Google+ risque bien de lui prendre encore des parts de marché. Le business plan n'est pas très clair.
Si les revenus baissent, bientôt on verra peut être des comptes facebook premium, qui sait
Marsh Posté le 29-05-2012 à 17:04:56
Le pb de la société Facebook et de son service, c'est qu'ils ne sont pas assez diversifiés. Certes, il y a 900 millions d’utilisateurs (mais combien d'actifs ?), certes les internautes y passent du temps...mais est-ce suffisant pour l'avenir ? La quasi totalité des revenus proviennent de la publicité...Mais l'efficacité des campagnes, bannières, liens est très loin du niveau de Google.
Déjà des gros annonceurs comme General Motors quittent Facebook pour leurs annonces...
Et surtout, Facebook est totalement dépendant des autres acteurs bien plus diversifiés et qui maitrisent davantage la chaine (OS, hard, contenu, etc.) : Microsoft, Apple, Google, Samsung...
Enfin, sur son cœur de métier, Facebook est de plus en plus malmené par Tweeter qui ne s'éparpille pas mais aussi des nouveaux venus qui s'installent dans le paysage (Pinterest, Foursquare, etc.).
bref, tout peut aller très vite, on l'a vu avec Myspace, AOL, et tant d'autres...
Ce n'est pas pour rien que Facebook met le prix pour racheter Instagram et lorgne de plus en plus vers la maitrise du hard (on parle d'un téléphone pour 2013).
Une grosse partie de l'Internet converge vers la mobilité et Facebook se retrouve pris en tenaille par Android (Google) et iOS (Apple) n'étant juste qu'une Application parmi tant d'autres là où Google et Apple gèrent Store, Mail, Maps, publicité (iAD...).
Je suis assez pessimiste concernant Facebook. S'il reste seulement un site internet, même avec 900 millions d'utilisateurs, ça peut ne pas suffire quand on voit la puissance de frappe d'un Google ou Apple.
Car finalement, la seule force de Facebook, c'est pas l'outil en lui même mais son nombre d'utilisateurs, seul intérêt d'un réseau social généraliste.
Mais tout ça un peu beaucoup l'arrière gout d'AIM ou Myspace...
A 100 milliards de $ de valorisation pour un CA de 4 milliards, c'est de toute façon totalement surréaliste. C'est bien une bulle internet, une de plus...
.
edit : Facebook qui veut racheter Opera...tiens, tiens. Si ce n'est pas le signe d'un OS/hard pour à moyen terme...
Marsh Posté le 29-05-2012 à 17:14:37
ReplyMarsh Posté le 29-05-2012 à 17:39:17
ReplyMarsh Posté le 29-05-2012 à 17:45:33
Maouuu a écrit : |
Tu comptes en acheter ou tu souhaites voir l'Empire Face Book s'effondrer ?
Marsh Posté le 29-05-2012 à 17:47:39
il a surement shorté du FB
Marsh Posté le 30-05-2012 à 12:53:05
Et ca va continuer aujourd'hui:
Pre-market: 28.38 -0.46 (-1.60%)
Marsh Posté le 30-05-2012 à 14:11:19
Marsh Posté le 30-05-2012 à 14:52:00
Rasthor a écrit : |
Etant un fin connaisseur du CAC40, j'en ai achete lorsqu'il etait a son maximum
Marsh Posté le 30-05-2012 à 21:52:19
38-10 = 28 \o/
ou est ce que je peux spéculer a la perte ?
Marsh Posté le 31-05-2012 à 13:56:20
http://www.slate.fr/lien/56921/fac [...] berg-riche
C'est violent
Marsh Posté le 31-05-2012 à 18:36:05
C'est justifié. J'espère que ce site merdique finira dans l'oubli au même titre que Napster ou icq.
EDIT : et drap, donc
Marsh Posté le 18-05-2012 à 22:23:54
Source (Lemonde.fr). [img][/img]Le réseau social sur Internet Facebook a fait ses débuts très attendus vendredi 18 mai sur la plateforme boursière électronique Nasdaq, au prix de 38 dollars pièce (30 euros), ce qui lui donne une valorisation maximale de 104 milliards de dollars (82 millliards d'euros). Les financiers attendaient désormais de voir jusqu'où allait monter l'action au cours de sa première journée de cotation : 38,20 euros à la clôture du vendredi 18.
L'entreprise, née il y a huit ans dans une chambre d'étudiant à Harvard, récolte 6,84 milliards de dollars (5,39 milliards d'euros) pour son propre compte sur une opération totale de quelque 16,02 milliards de dollars (12,63 milliards d'euros). Il s'agit de la plus grosse entrée en Bourse pour une valeur Internet, et de la deuxième plus grosse pour une entreprise américaine tous secteurs confondus derrière Visa, qui avait levé 17,9 milliards de dollars en 2008.
Le jeune PDG fondateur, Mark Zuckerberg, ne vend que les actions qui lui permettront de solder sa facture fiscale, soit pour 1,15 milliard de dollars d'actions (910 millions d'euros), tout en conservant le reste de sa participation de 18,4 %.
GARE À L'EMBALLEMENT
De nombreux analystes ont mis en garde contre tout emballement pour le titre du réseau social aux 900 millions de membres, qui sera coté sous le sigle "FB". La croissance du chiffre d'affaires est en décélération alors que l'entreprise fait monter en puissance ses investissements et peine à générer des revenus depuis les appareils portables, de plus en plus utilisés pour consulter le site à la place d'ordinateurs classiques.
En cas de fort intérêt des investisseurs, jusqu'à 63,18 millions de titres supplémentaires pourraient être mis en vente. Mark Zuckerberg doit suivre l'événement de loin, au siège de Facebook à Menlo Park (Californie).
L'opération a de quoi donner le tournis : la valorisation de Facebook dépasse aisément celle du groupe de médias Disney (80 milliards de dollars), presque centenaire, même s'il reste en retrait derrière l'autre géant de l'internet, Google.
La question est simple : Facebook va t'il en plus d'être le plus grand succès d'introduction boursière celui du plus grand échec dans les années à venir ?