médecine/assurance maladie : patients concernés - Actualité - Discussions
Marsh Posté le 21-10-2007 à 16:35:39
dadafafafafa a écrit : |
Sacré "sacrifice".
De toute façon c'est ça ou le chômage ....
Et il peuvent faire grêve si il le désirent, il ne ferons que prouver leur dévouement au métier.
Par ailleurs, ils on bien raison car la population se défendra de les obliger à travailler dans des conditions qu'il n'ont pas souhaité.
Marsh Posté le 21-10-2007 à 16:40:07
Y'a déjà un topic sur le sujet : http://forum.hardware.fr/hfr/Discu [...] 5181_1.htm
Marsh Posté le 21-10-2007 à 17:12:52
jovalise : si cette grêve est je trouve trop accès sur le désir des médecins de garder leur liberté d'installation, elle recouvre quelque chose de beaucoup plus important qui ne pose pas vraiment problème aux médecins qui auront toujours du travail mais aux patients par un système de soins qui perd ses valeurs sociale ayant pour principe l'égalité des soins pour tous quelque soit les revenus.
Etant médecins et sans problème financier, tu te doutes bien que ceci ne les concerne pas vraiment, alors il serait peut-être temps que reconsidérer les choses et d'ouvrir les yeux avant de pleurer lorsqu'on vous demandera d'avancer l'argent directement pour vous faire opérer...
Marsh Posté le 21-10-2007 à 19:21:42
dadafafafafa a écrit : jovalise : si cette grêve est je trouve trop accès sur le désir des médecins de garder leur liberté d'installation, elle recouvre quelque chose de beaucoup plus important qui ne pose pas vraiment problème aux médecins qui auront toujours du travail mais aux patients par un système de soins qui perd ses valeurs sociale ayant pour principe l'égalité des soins pour tous quelque soit les revenus. |
La population décidera ce quel veux.
Par ailleurs, les medecin on un code de déontologie dans lequel il fon foi grosso modo, de soigner. Pas plus.
Marsh Posté le 21-10-2007 à 19:30:17
Mais tu trouves ça décent de forcer des étudiants qui ont signé un contrat lorsqu'ils se sont engagés en médecine, qu'ils se sont déchirés pendant 10 ans, qu'à la fin on leur dise : les rêgles du jeu ont changé, vous irez là ?!
Les médecins sont là de jour comme de nuit pour soigner et ont prêté serment certes mais ce ne sont pas des chèvres. Je pense que compte tenu des conditions de travail de la plupart des médecins vu la situation actuelle de pénurie globale de médecin, ils ne sont pas vraiment demandeurs de beaucoup de choses car justement ils sont d'accord pour donner énormément de leur temps par vocation, par respect, par déontologie, par attente de la société et les déconsidérer de la sorte je trouve ça lamentable.
Si le médecin n'ordonne pas au patient, il n'est pas non plus son esclave et mérite au moins d'être entendu... (cf. sarko qui décommande une entrevue avec les internes et bachelot qui fait mine de ne pas comprendre pourquoi ils sont mécontent).
Alors explique moi pour la population devrait décider ce qu'elle veut ?
Marsh Posté le 21-10-2007 à 19:46:42
dadafafafafa a écrit : Mais tu trouves ça décent de forcer des étudiants qui ont signé un contrat lorsqu'ils se sont engagés en médecine, qu'ils se sont déchirés pendant 10 ans, qu'à la fin on leur dise : les rêgles du jeu ont changé, vous irez là ?! |
dadafafafafa a écrit : |
dadafafafafa a écrit : |
Bon sérieusement ... c'est complexe, il y en à pour un moment avant de faire le tour de la question ... je me roule un clope, j'y réfléchit un moment, le temps de me souvenir des tenants et aboutissants et je répond du mieux que je peux.
Marsh Posté le 21-10-2007 à 20:07:35
dadafafafafa a écrit : Mais tu trouves ça décent de forcer des étudiants qui ont signé un contrat lorsqu'ils se sont engagés en médecine, qu'ils se sont déchirés pendant 10 ans, qu'à la fin on leur dise : les rêgles du jeu ont changé, vous irez là ?! |
Il est vrai que les règles change. C'est du à la mutation du système .. Héhé "mutation"
Ca n'explique pas tout, je pense au manipulation des masse par les grands pseudo- tenants du système.
Je dis pseudo- tenant parce que le vrai pouvoir c'est le peuple, mais le peuple crois en la vie parce que les médecin leur propose bien être.
Tu vois la les relations, les connexions/bétises que je viens de faire ?
Remplace la dernière phrase par la suivante.
Mais le peuple vivant ne veux soufrir prématurément de sa mort.
Nous pouvons poursuivre.
Il y à un problème d'information aussi, je ne sais pas tout, mais il me semble que le problème des postes à pourvoir en médecine existe depuis au moins 5 ans.
dadafafafafa a écrit : |
C'est le peuple contre les médecin donc. Ben oui, c'est une société contre un individu.
Et ça on ne nous l'enseigne pas non plus.
dadafafafafa a écrit : |
Ben qui d'autre que la population peux décider de ce que fait la population.
Ne me dis pas l'état, l'état, c'est la population. Le pouvoir c'est le peuple, cf constitution de la 5ieme république. ou un truc du genre.
Voila pour un premier jet, objectivement et rationnelement selon mes capacité de rétorique.
Marsh Posté le 21-10-2007 à 20:11:43
Cependant, tu aura peut- être le plaisir de te trouver parmi nous au milieu du vide infini et d'apprendre que l'interêt de chacun c'est l'interet de tous. ou un truc du genre.
Marsh Posté le 21-10-2007 à 20:20:24
ok !
Alors puisque lorsqu'un service est "vendu" au peuple, il lui appartient d'en faire ce qu'il souhaite, que cela mette en jeu la vie d'Hommes ou non...
Avec une politique aussi nuancée que la tienne, je me dis que l'informatique et son système binaire n'est pas un très bon modèle de réflexion...
Et puis puisque les choses ne sont pas parfaites, autant éviter d'y réfléchir : cessons d'exercer la médecine, au moins personne ne pensera guérir s'il tombe malade et au moins comme ça, plus de problème de réforme ! Youpi on avance. ou un truc du genre.
Marsh Posté le 21-10-2007 à 20:23:23
dadafafafafa a écrit : ok ! |
J'ai pas compris mais bon, j'ai pas besoin.
Avec une politique aussi nuancée que la tienne, je me dis que l'informatique et son système binaire n'est pas un très bon modèle de réflexion...
dadafafafafa a écrit : |
Ben pour moi ça marche, parce que figure toi que, les toubibs ,il me chauffe les oreilles avec leur soit disant science.
Marsh Posté le 22-10-2007 à 10:07:59
t'es pas obligé de parler de sciences, mais tu peux parler de connaissances. Connaissances qui je crois (enfin là peut-être que je vais vraiment trop loin) sont suceptible d'apporter une explication et un éventuel traitement lorsque par exemple tu t'arraches un ligament du genou et que tu souhaites reprendre un jour tes activités habituelles.
Mais bon, si tout le monde restait chez soit, ça n'arriverait pas ^^
Enfin bref, longue vie à toi et à ce qui anime ta réflexion
Marsh Posté le 22-10-2007 à 10:38:42
Tiens ma petite expérience, quand j'habitais dans la cambrousse je me suis rendu chez le médecin, le dit médecin étant en vacance et j'ai eu droit a un remplacant très agé. Le gentil monsieur m'a raconté que personne n'était dispo donc qu'on faisait appel a lui.
Il m'a fait une prescription et arrivé a la pharmacie, deux médicaments sur quatre n'existaient plus
Deuxio ce qui me fait aussi marrer c'est les gens qui ont la CMU qui sont obligés de la cacher a leur médecin sinon ils ne se font pas prendre, c'est sur que les médecins sont un vrai soutient pour les gens qui n'ont pas de revenu.
Les médecins ont été « testés »
L’enquête du fonds de financement de la CMU a été réalisée par le biais de la méthode du « testing » désormais traditionnelle pour apporter la preuve de pratiques discriminatoires. Elle a porté sur un échantillon de 230 médecins exerçant dans 6 villes (Saint-Maur, Vincennes, L’Haÿ-les-Roses, Maisons-Alfort, Champigny-sur-Marne et Vitry-sur-Seine) du département du Val-de-Marne.
Sur les 230 demandes de rendez-vous, 75 se sont vu opposer directement un refus soit 33,5% tandis que 149 rendez-vous ont été accordés. Parmi les refus de rendez-vous, 76% sont liés à la CMU. L’analyse des échanges montre que, pour partie, les médecins refusant d’accorder un rendez-vous prennent des motifs que le rapport qualifie de « stratégies d’évitement », mais ce qui est relevé, et ceci est encore plus grave, c’est que d’autres médecins n’hésitent pas à afficher le motif réel de leur refus : « la CMU ». En fait, l’analyse fait remonter que les discriminations s’expliquent selon que le médecin est favorable ou non à la loi dite « CMU »
Source : http://www.agoravox.fr/article.php3?id_article=10868
Bref les arguments du premier post sont pour la plupart risible quand on lit ce genre de chose.
Je comprends que vous soyez contre, mais ressortir l'excuse des inégalités c'est moyen surtout quand on voit le comportement de la plupart des médecins avec les gens qui ont la CMU.
Marsh Posté le 22-10-2007 à 10:48:55
dadafafafafa a écrit : Salut, Les étudiants en médecine refusent cette mesure pour ce soucis d'inégalité mais également pour d'autres choses : |
ben voyons
ne serait-ce pas plutot parceque les futurs medecins ont du mal a accepter d'etre "forcer" a aller bosser dans le trou du cul monde, (là ou ça manque reelement de medecin; ça serait pas ça le sacrifice que veulent pas faire les futurs medecins au nom de l'egalité puisque tu parles de sacrifices?)
etre "deconventionné" n'est-ce pas une situation qui amenerait à avoir une clientele moins importante? La plupart des gens, aisés ou non, vont voir de preference les medecins conventionnés, pour etre remboursé.
dans les conditions d'un jeune diplomé, etre deconventionné c'est une "sanction", qui rime avec difficulté pour se faire sa place.
Post mensongé et fausses raisons donc.
Marsh Posté le 22-10-2007 à 11:04:59
Bravo à tous les médecins en grève, qui se battent pour que la France ne deviennent pas les Etats-Unis au niveau médico-social!!!!!
Je les ai encouragé Lundi 15 Octobre, quand ils faisaient grève..en velib' !
Ils se mobilisent parce qu'ils sont conscients des changements qui vont bouleverser les habitudes de remboursements des Français.
Je suis d'accord c'est un sujet qui passe vraiment à la trappe et c'est bien dommage..On préfère parler du divorce du couple N/C..
En effet, le sujet des medecins déconventionnés concernent tout le monde..
La santé, on le répète jamais assez, c'est essentiel, pas de médecine (ou de justice, d'ailleurs) à deux vitesses, svp...Non merci..Il faut garder les exceptions en France : culturelles, linguistiques et médico-sociales ..
Marsh Posté le 22-10-2007 à 11:22:22
Premièrement, le soucis du refus de soins de la part des médecins libéraux pour les personnes ayant droit à la CMU n'est pas le sujet et n'est pas en désaccord avec les revendications citées plus haut. Ensuite pour ma part ce genre de médecin je les dénonce lorsqu'un patient m'explique cela. Le médecin en question est sanctionné ou pas selon les preuves et moi je vais à l'encontre du code de déontologie qui dit qu'un médecin ne doit pas dénigrer le travail d'un collègue. Bref, je ne me sens pas concerné par ces accusations mais je suis tout à fait d'accord pour dire qu'il s'agit d'un énorme dysfonctionnement qu'il faut sanctionner et résoudre.
Mais je me doute que c'est ce genre de choses qui poussent la population à être contre toutes les revendications des médecins, que la population estime qu'on est trop avantagé et fait mal notre boulot. C'est le cas de certains médecins et c'est ce qui fait le plus de bruit mais je ne pense qu'il s'agisse d'une majorité.
Ensuite oui il y a un soucis dans l'évaluation des connaissances des médecins déjà installés, qui est absente contrairement à d'autres pays.
Enfin, le manque de médecin est global et même s'il existe des répartitions différentes selon les régions, dans celles où il y a le plus de médecins, il n'y en a pas assez. Il suffit d'observer l'activité d'un médecin en pleine ville avec des honoraires libres (secteur 2) pour voir qu'il n'a aucun soucis pour remplir son agenda, bien au contraire. (sans parler du phénomène qui montre que certains patients, souvent aisés, estiment la qualité d'un médecin à ce qu'il leur fait payer).
Alors non, le médecin déconventionné, malgré une plus grande densité de médecins ailleurs n'aura pas de mal à remplir ses consultations.
Les médecins ne sont pas directement obligés de s'installer en campagne et peuvent s'installer en ville sans soucis pour leur salaire en étant déconventionné.
Alors qui va souffrir de cette mesure ? Certainement pas moi mais effectivement les patients, donc la population en général.
Cette mesure revient à déconventionner un pourcentage de médecins par région. Une fois ce chiffre fixé, il instaure deux systèmes de soin. Ce chiffre peut monter ou peut baisser. Néanmoins une fois la machine démarrée, il sera difficile de revenir dessus : observez le système de santé américain, exemple typique.
Ce problème a été superbement bien camouflé par le gouvernement qui a provoqué la colère des étudiants pour que ce problème ne touchant que la profession cache le problème qui touche la population qui aurait fait beaucoup plus de bruit.
En tous les cas, quelque soit le système mis en place, le médecin n'est pas celui qui en souffrira le plus... loin de là.
Et pour ce qui est des sacrifices, personellement je suis près à passer énormément de temps auprès de mes patients mais j'estime que la moindre des choses est de choisir l'endroit où je souhaite travailler. (je ne parle même pas de la difficulté des études...) Certains médecins aiment travailler en campagne et le refusent pour le moment car ils n'ont aucun moyen là bas depuis que le gouvernement a fait baisser le nombre de médecin et a supprimer les structures des zones rurales, a but purement économique. Notre dévouement est réel mais nous ne sommes pas des chèvres.
Et vouloir imposer à des étudiants terminant leurs études, n'ayant pas signé pour cela, d'aller s'installer dans la creuse alors qu'ils ont pour la plupart un conjoint, des enfants est tout de même inadmissible, tout comme cela l'est pour les profs.
Il y a des mesures à prendre mais ce ne sont pas les bonnes et ces dernières remettent en question le système de sécurité social (exemplaire en France), manquent de respects aux professionnels de santé, engraine l'état à diminuer ses dépenses sur ce système pour faire entrer sur le marché, la santé (au détriment uniquement des patients). L'état a des responsabilités envers la population et la moindre des mesures pour garder ce système et inciter les médecins à s'installer dans des zones à faible densité démographique, est de fournir des moyens matériels aux médecins généralistes et ceci est tout à fait possible, coûte de l'argent forcément mais permet une efficacité de soins beaucoup plus grande pour les patients de ces zones, ce qui à mes yeux est un peu l'objectif primaire.
Marsh Posté le 21-10-2007 à 16:24:13
Salut,
un post sur un sujet qui est d'actualité mais un peu passé sous silence et que peu de monde comprend : la réforme sur l'installation des médecins et son impact sur l'assurance maladie et donc sur la santé de la population.(petit clip qui résume bien les choses et qui est plutôt marrant car est une parodie de Marly gomont, le clip de Kamini : http://fr.youtube.com/watch?v=6GjoV5LfXLQ )
En gros le gouvernement veut imposer l'installation des jeune médecins fraîchement diplômés dans les coins de france où il y a peu de médecin. Les étudiants sont en grêve (internes et externes) pour plusieurs raisons qui paraissent floues pour la plupart des gens compte tenu de l'information et des explications qu'on trouve dans les médias.
Les choses sont pourtant simples : le gouvernement souhaite obliger les jeunes médecins à s'installer dans certaines zones rurales avec une faible densité de médecins. Dans le cas où le médecin s'installe dans une zone où la quantité de médecin est suffisante par rapport aux autres régions, ces médecins seront déconventionnés. Ce mot signifie tout simplement que les patients qui iront voir ces médecins déconventionnés ne seront pas remboursés par la sécu.
Ceci signifie que seules des catégories socio professionelles aisées pourront se permettre d'aller consulter ces médecins déconventionnés alors que les plus défavorisés feront la queue chez les médecins conventionnés : ceci provoque une médecine à deux vitesses où la qualité et l'accès aux soins sera totalement différente selon les revenus des patients.
Les étudiants en médecine refusent cette mesure pour ce soucis d'inégalité mais également pour d'autres choses :
- l'état a fait fermer les structures médicales en zones rurale au fil des années ce qui a creuser ce problème de démographie médicale
- les jeunes médecins ont tous été formés dans un CHRU et n'ont jamais appris à soigner des patients sans aucun moyens matériel (hôpitaux très éloignés, aucunes autres structures aux alentours + aucun relais entre l'hôpital et le médecin généraliste)
- les étudiants en médecines demandent depuis très longtemps des terrains de stage chez des médecins généralistes, notamment en zone rurale pour apprendre ce métier finalement spécialisé de médecin généraliste de campagne : encore aucun terrain de stage à ce jour, les étudiants n'y sont absolument pas formés
Et pourtant ces derniers proposent des choses, qui certes demandent un effort à l'état mais apparait énormément plus efficace pour les patients, beaucoup plus motivant pour les médecins :
- création de maison médicales avec plusieurs spécialistes munis de divers appareils d'examens, celles ci permettant également :
- diminution de la peur des médecins généraliste à s'installer dans ces lieux car pas seuls
- travail en coordination avec les médecins généralistes du coin
- passerelle entre le médecin généraliste et l'hôpital avec un réseau d'ambulance spécial et efficace
- possibilité pour les médecins généraliste d'avoir recours à des moyens efficaces
- mise en place d'un système de gardes des médecins généralistes (évite l'épuisement du médecin généraliste seul au milieu d'une population de malades demandeuse de beaucoup de soins)
Cette mesure que propose le gouvernement est dangeureuse pour le système de santé mais surtout pour les usagers et non pas pour les médecins qui compte tenu du vieillissement de la population auront toujours du travail. Ce système remet en cause l'égalité des soins pour tous et lie la santé aux moyens financiers.
D'autre part comme expliqué plus haut, des propositions claires ont été formulés au gouvernement et apparaissent pour tous un moyen de conserver ce modèle social de la médecine, tout en améliorant la démographie médical. De plus c'est l'état qui a mis la france dans cet état, en fermant les structures rurales, en diminuant le nombre d'étudiants à avoir accès aux études de médecine.
Les étudiants en médecine ont choisit un métier qui rime avec sacrifice ceci par le fait d'études longues, difficiles avec deux concours au sein des études, et étant près à donner beaucoup de leur temps pour soigner des patients et l'exigence qu'ont les médecins est de ne pas avoir à régler, par des contraintes importantes pour leur qualité de vie (installation forcée dans des lieux, loin de leur famille etc.) les choix d'un état qui vise à créer une système de santé sur le même type que le système américain actuel où les disparités d'accès aux soins sont énormes selon le revenu des patients. La seule exigence de ces médecins c'est qu'en contre partie des efforts fournis au cours de leurs fonctions, ils aient au moins la possibilité de vivre près des leurs.
Cette réforme handicape et les médecins et la majorité des patients et ne favorise que l'état qui par ce système commence à entrer sur le marché de la santé (plutôt de la maladie) qui n'est pas encore très exploité en france. Cette exploitation se fait en créant un besoin auprès des patients qu'au final l'état ne pourra soit disant pas régler et qui sera réglé par des entreprises privés et la mise sur le marché de la santé démarerra et il en sera terminé de l'égalité des chances devant la maladie.
ps : le fameux trou de la sécu à 12 milliards d'euros parait colossale, mais il suffit de regarder le buget des projets de différents ministères pour se rendre compte qu'il s'agit d'une manipulation et que 12 milliards dans l'économie d'un pays comme la france n'a absolument rien d'alarmant !