Abolument dé-bord-dée ! Comment faire 35 heure en un mois

Abolument dé-bord-dée ! Comment faire 35 heure en un mois - Actualité - Discussions

Marsh Posté le 06-09-2010 à 13:43:11    


Paru au mois de Mars, "Absolument dé-bor-dée" raconte l'expérience d'une fonctionnaire fraichement recrutée dans la fonction publique territoriale  
http://www.lefigaro.fr/actualite-f [...] mique-.php
 

Citation :


Beaucoup plus drôle et pas moins édifiant qu'un rapport de la Cour des comptes, Absolument dé-bor-dée ! narre les désillusions - sous pseudonyme et à peine romancées - d'une jeune fonctionnaire territoriale de catégorie A+. Extraits.
 
Le grand oral
 
Les trois concours d'entrée dans la haute fonction publique sont hypersélectifs. Voici comment l'auteur a réussi celui de la «territoriale», face à 600candidats pour 27places.  
 
- Vous travaillez dans une collectivité qui accorde des subventions à des travaux de recherche. Que faites-vous pour vérifier que vos crédits sont utilisés à bon escient ?
 
Je décide de frapper un grand coup et d'accumuler les mots magiques dont les jurys de concours sont si friands :
 
- Je pense qu'il faut établir un groupe de travail intégrant un comité d'experts et se réunissant à dates fixes pour des évaluations ponctuelles. Il faut d'abord définir une grille d'indicateurs visant à mesurer des objectifs qui auront été posés par l'organisme de recherche et approuvés par le groupe de travail. Il faut bâtir des tableaux de bord simples et efficaces pour monitorer l'avancée des travaux de recherche. Je crois en la culture de résultats et non de moyens.
 
Ébahissement de l'auditoire. Même la grenouille de bénitier de gauche semble conquise. Quant au président du jury, il réprime à grand-peine un gémissement de plaisir. Début d'orgasme, sans doute. Le grabataire à sa droite hoche la tête comme un possédé.
 
Avant que je n'aie le temps de me poser la question de mon intégrité pendant cet oral, le membre du jury « good cop » pas de cravate - c'est forcément le pseudo-gentil du jury - pose LA question.
 
- Pourquoi vouloir intégrer la haute fonction publique territoriale ?
 
L'avantage de LA question bateau est qu'elle est inévitablement posée par tous les jurys de concours blancs. Par conséquent, j'ai un mensonge parfaitement plausible à leur proposer.
 
- Je pense que nous sommes à un tournant de la grande aventure des collectivités territoriales. Les réformes de 2004 nous le montrent, du reste. Je veux travailler sur ce formidable terrain que sont les collectivités territoriales.
 
D'une voix limite cassée par l'émotion, je rajoute :
 
- C'est un challenge de tous les jours tellement passionnant. Comment ne pas vouloir relever un tel défi ?
 
Aujourd'hui, lorsque j'y repense, je me demande comment j'ai pu garder mon sérieux.
 
Le « good cop » opine avec enthousiasme :
 
- Vous prêchez un convaincu !
 
- Quel est l'objectif qui vous tient le plus à cœur ? enchaîne un autre au physique et à la personnalité tellement charismatiques que je ne l'avais pas remarqué.
 
En réalité, ce sont les premiers travestissements de la vérité qui demandent le plus d'efforts. Ensuite, on entre dans une sorte de spirale mythomane, et les mensonges s'enchaînent avec un naturel assez perturbant rétrospectivement.
 
- Comme je suis particulièrement intéressée par tout ce qui a trait aux finances publiques, je souhaiterais avoir la possibilité de travailler à l'adaptation de la Loi organique relative aux lois de finances des collectivités territoriales (LOLF).
 
- Quel est le type de carrière que vous admirez ?
 
Me doutant que la véritable réponse - le duo Jaoui-Bacri -n'est pas de nature à me faire gagner des points, je leur cite LA star de la haute fonction publique territoriale.
 
- La carrière de Jean-Luc Bœuf est particulièrement impressionnante : DGS (Directeur général des services, ndlr) de Région à son âge ! Et quelle qualité d'écriture ! Je lis, que dis-je, je dévore absolument tous ses articles sur l'évolution des finances des collectivités locales publiés dans La Gazette des communes. Je pense qu'il est notre modèle à tous.
 
Le président du jury a les yeux humides d'émerveillement.
 
 
 
 
La charge de travail
 
«J'ai écrit ce livre pour échapper à l'ulcère et à la dépression, mais aussi pour ne pas périr d'ennui», nous a avoué «Zoé». Explications, avec le récit de sa première journée de travail.  
 
J'ai longtemps cru que mon gène de la paresse était récessif. Puis j'ai intégré la fonction publique territoriale et ai constaté que, dans un environnement favorable, il pouvait pleinement s'exprimer, même après avoir été en latence durant mes années d'études passées à ne pas apprendre grand-chose sinon à être sélectionnée. Sélection qui s'avère être une véritable anti-bande-annonce de ce qui sera demandé à l'heureux lauréat lorsqu'il atterrira dans une collectivité territoriale. Les efforts requis pour intégrer l'école sont inversement proportionnels à ceux qu'il doit - ou ne doit pas - déployer une fois en poste.
 
Comme Coconne me l'avait promis, je trouve un énorme dossier estampillé d'un Post-it, sur lequel elle a sobrement indiqué : «Faire des camemberts». J'ouvre le dossier et récupère les deux tableaux récapitulatifs des années précédentes. «Faire des camemberts», en coconnien, signifie présenter une poignée de graphiques secteurs Excel pour comparer l'évolution des différents postes budgétaires du service sur deux ans, ce qui devrait me prendre une vingtaine de minutes et m'assurer la reconnaissance éternelle du très impressionnable directeur général de l'AIE (Affaires internationales et européennes, ndlr), Bertrand Dupuy-Camet, incapable de trouver le programme pour additionner deux et deux sur son ordinateur.
 
Si l'on y ajoute les quatre rapports parlementaires que je dois synthétiser et les deux réunions auxquelles je dois faire acte de présence, j'évalue mon travail de la semaine à huit heures. Soit une grosse semaine de travail dans ce monde professionnel pour le moins déroutant. La première fois, ça m'a semblé tellement ahurissant que j'ai eu envie d'en rire.
 
Les cinq premières minutes.
 
Avoir fait autant d'études pour ça me semblait fou.
 
Huit ans dont deux d'esclavage en prépa, deux à Sciences-Po et dix-huit mois à l'ETA.
 
Pas l'organisation terroriste basque, mais l'Ecole territoriale d'administration, formant les administrateurs territoriaux.
 
Huit ans pour ça.
 
Ça, c'était une cinquantaine de pages de documents que « The Boss » avait déposées sur mon bureau, le jour de mon arrivée, avec un air gêné :
 
- Pourriez-vous me faire une synthèse de ce dossier relatif à l'utilisation des fonds européens ? Vous avez la semaine, ça ira ? a-t-il demandé, le visage déformé par l'inquiétude d'être pris pour un esclavagiste.
 
- C'est une plaisanterie ? ai-je demandé, incrédule.
 
- Je sais, a-t-il rajouté, c'est... comment dire ?...
 
ahurissant de penser qu'il me faudra cinq jours de travail pour une note que j'aurai fini de rédiger dans deux heures, pause incluse ?
 
... Un gros travail. Ecoutez, vous pouvez me le rendre en milieu de semaine prochaine si vous n'avez pas fini. Il n'y a aucun problème, a-t-il achevé avant de quitter mon bureau, me laissant pour le moins songeuse.
 
Une heure et demie plus tard, l'imprimante crachotait ma note et je me demandais vraiment où j'avais atterri.
 
Aujourd'hui, en me connectant au réseau du service, je sais précisément où j'ai touché terre : un univers absurde où les gens qui en font le moins se déclarent dé-bor-dés et où les 35 heures ne se font pas en une semaine, mais en un mois.
 
 
 
L'absentéisme
 
C'est le fléau des collectivités locales, surtout dans les grandes mairies, où ce taux frise les 20%, contre 6% dans le privé. Avec de fortes fluctuations selon les saisons, primes ou pas!  
 
- Désolée de vous déranger, mais c'est assez urgent. C'est au sujet de l'avenant concernant le marché de l'interprétariat. Nous avons besoin de recruter cinq interprètes et le marché passé par la mairie avec la société de traduction n'englobe pas la langue chinoise.
 
- Savez-vous rédiger un avenant à un marché public de prestation ?
 
- Oui, mais j'aurais quand même besoin qu'une personne de votre service le valide.
 
- Ça me semble difficile. Forcément, fin octobre, vous voyez... me dit-il d'un air entendu.
 
Pas vraiment, en fait.
 
- Vous comprenez bien qu'on ne peut pas lancer le procédé alors que la chasse vient de commencer.
 
- Je vous demande pardon ?
 
- Je dirige un service de 42 personnes en temps normal. Le mois suivant l'ouverture de la chasse, il est divisé par cinq.
 
Géant Vert retourne à sa contemplation :
 
- Vous ne pratiquez pas, je présume ?
 
- Pratiquer quoi ?
 
- La chasse !
 
- Non.
 
- Vous ne savez pas ce que vous manquez. Bon, je vais vous le corriger, votre avenant, déclare-t-il, avant de s'arracher à regret aux bristols colorés qui tapissent le panneau en liège et de m'emmener dans son bureau.
 
Nous sortons de l'ascenseur et je constate que Géant Vert ne m'a pas menti : son service est désert.
 
Afin de s'adonner librement aux délices de la chasse, ses agents ont apparemment soigné les préliminaires : trouver un médecin complaisant, susceptible de leur délivrer un arrêt de travail. Les deux seuls fonctionnaires que je retrouve devant la machine à café du service sont manifestement en train de compulser les journaux, à l'affût de l'épidémie à la mode dont ils pourraient être les pro chaines victimes.
 
- La grippe, c'est à partir de quand ? Deux gastros en deux semaines, c'est plausible ? demande anxieusement l'un des deux, tout en versant une dose de sucre dans son cappuccino.
 
- Va voir mon toubib, tu lui dis que tu es déprimé, il t'arrête... quinze jours, facile...
 
- Quinze jours, mais c'est pas assez ! L'année dernière, j'ai fondu en larmes dans le bureau du mien, ça a été radical, il m'a refilé trois boîtes d'anxiolytiques et un mois d'arrêt. Quel dommage qu'il soit à la retraite... Quelle saison ça a été... , conclut-il, les yeux brillants de souvenirs.
 
C'est à se demander s'ils veulent un certificat médical ou carrément se faire interner.
 
Les sureffectifs
 
Un problème lié à la taille des collectivités territoriales. Dans les petites, le travail ne manque pas. Mais dans les grosses, voici comment -et pourquoi- s'opèrent certains recrutements.  
 
Au moment où je récupère un tas de photocopies, je me cogne dans le Bizut, qui erre dans les couloirs comme une âme en peine.
 
- Je n'ai rien à faire, se désespère-t-il.
 
- Bienvenue dans mon univers ! Quel était le cours le plus chiant auquel il t'ait été donné d'assister ?
 
- Les cours de latin, au collège, l'heure n'en finissait pas, répond-il sans hésitation.
 
- J'ai le regret de t'annoncer qu'à partir d'aujourd'hui, ta vie professionnelle sera un immense cours de latin de 35 heures.
 
- Mais je ne comprends pas, geint-il. Si j'ai été recruté, c'est bien qu'on avait besoin de moi.
 
Ah, ces petits jeunes, si innocents, si prompts à poursuivre des utopies de labeur !
 
- Novembre est la période des avancements internes. Le DGS voulait promouvoir sa maîtresse du mois, catégorie B, attachée territoriale. Or, pour faire monter une catégorie B en A, il faut recruter deux cadres A. Tu es l'un des deux dont le DGS a exhumé le CV du fond d'un tiroir, entre sa bouteille de whisky et son magazine de cul. D'où ta présence dans notre beau et dynamique service.
 
- Mais ça n'est pas logique, objecte le Bizut. Si on fait monter une catégorie B en A, alors il manque un B. Pourquoi, dans ce cas, recruter deux catégories A supplémentaires ?
 
- Parce qu'un organigramme en pyramide inversée sur la tête est plus facile à gérer. Les catégories B et C sont à peu près les seules qui travaillent vraiment, elles sont mal rémunérées et syndiquées, donc susceptibles de créer des tensions. La volonté de révolte des catégories A est anesthésiée par le poids de leurs primes. D'où des recrutements massifs de cadres A sous des prétextes totalement fallacieux.
 
- Mais moi, qu'est-ce que je vais faire ?
 
- Comme tout le reste du service : pas grand-chose. Pratiquer cette activité que tout le monde réprouve, c'est-à-dire le travail, serait susceptible de nuire à ton intégration. Si l'envie de bosser te prend, assieds-toi, prends une grande inspiration et attends que ça passe. Dans l'immédiat, tu vas descendre en salle de réunion pour une réunion de service, l'un des grands moments de félicité collective de l'AIE.
 
- Vraiment ?
 
- Non. Vraiment pas.


 
 
La fonctionnaire sanctionnée  
http://www.francesoir.fr/politique [...] plus.18130
 

Citation :

Dans un pamphlet, Aurélie Boullet dénonce les lenteurs et les dysfonctionnements de l’administration. Elle vient d’être exclue pour quatre mois.
 
Son livre est un succès de librairie, avec près de 40.000 exemplaires écoulés. Elle a été l’invitée, ce week-end, de l’émission de Laurent Ruquier, On n’est pas couché. Aurélie Boullet est la fonctionnaire dont tout le monde parle.
 
Cette employée du conseil régional d’Aquitaine vient d’être condamnée à quatre mois d’exclusion de la fonction publique pour avoir écrit un roman satirique sur l’administration. Son pamphlet Absolument débordée ou le paradoxe du fonctionnaire * est publié barré d’un bandeau tapageur : « Comment faire 35 heures en… un mois ».
 
Les lourdeurs d’un service
La semaine dernière, elle a rendu publique sa sanction justifiée « pour manquement à l’obligation de discrétion, manquement à l’obligation de réserve et comportement fautif à l’égard de sa hiérarchie ». Entrée en 2007 comme chargée de mission à la délégation internationale du conseil régional, Aurélie Boullet, aujourd’hui âgée de 30 ans, décrit dans son ouvrage, signé du pseudo Zoé Shepard, les lourdeurs d’un service administratif et caricaturait les fonctionnaires sans toutefois identifier ni l’institution concernée ni les personnes.
 
« Quand je suis arrivée au conseil régional d’Aquitaine, j’étais très motivée avec l’envie de déplacer des montagnes, nous confie-t-elle. Mais je me suis rapidement rendu compte qu’il ne fallait surtout pas bousculer l’ordre établi. Je devais réorganiser un service, mais on m’a dit que ce que je proposais était trop compliqué. Impossible de faire bouger les choses. Je tenais un blog où je racontais mes déboires. J’ai décidé d’en faire un livre. Certains ont considéré que c’était un pamphlet contre les fonctionnaires, alors que je souhaitais juste pointer du doigt les dysfonctionnements d’une grande structure. »
 
Des mails d’insultes
Des salariés du conseil régional d’Aquitaine se sont reconnus dans la description. L’avis émis par le conseil de discipline « souligne les caractères diffamatoires, grossiers et injurieux de cet ouvrage, qui portent atteinte à la réputation des fonctionnaires et du service public », selon le conseil régional.
Elle proteste de son innocence : « Ma sanction serait justifiée si les faits que j’avais révélés étaient vrais, mais mon manuscrit est un essai romancé. Je vais faire appel. Maintenant, je ne regrette pas une seconde d’avoir écrit ce livre. J’ai reçu quelques mails d’insultes ou de menaces mais je n’y prête pas attention. De nombreux lecteurs m’ont dit que j’avais réussi à mettre des mots sur ce qu’ils vivaient, c’est le plus important. »


 
 
Encore un grand moment  
http://bibliobs.nouvelobs.com/2010 [...] t-un-livre
 

Citation :

Au conseil régional d'Aquitaine, on rigole encore moins qu'Eric Raoult avec le devoir de réserve. Une haut fonctionnaire s'était amusée en mars dernier à publier un livre qui racontait, sur le ton de la pochade amère, qu'on ne fiche pas grand-chose dans la fonction publique territoriale. C'était sous-estimer cette dernière : l'administration, qui est parfois plus susceptible qu'on croit, a organisé pour cette dame un conseil de discipline ce jeudi, 12 rue du Cardinal Richaud à Bordeaux-Lac, au centre de gestion de la Gironde. Et l'auteur d'« Absolument dé-bor-dée ! » (Albin Michel), qui prétendait dire à ses lecteurs « Comment faire 35 heures en... un mois », risque de ne plus en faire du tout. La révocation lui pend au nez.
 
Elle devait bien sentir que sa plaisanterie n'amuserait pas tout le monde, puisqu'elle avait choisi de signer sous le pseudonyme de Zoé Shepard (avec un Z, comme Zorro) ce roman-témoignage au vitriol où l'on se traîne de réunions inutiles en pauses-cafés sans intérêt, et où, en cas de difficulté majeure, on se contente de trouver « un plan B. B, comme bluff » :
 
« J'ai longtemps cru que mon gène de la paresse était récessif, note son héroïne après sa première journée de « travail ». Puis j'ai intégré la fonction publique territoriale et ai constaté que, dans un environnement favorable, il pouvait pleinement s'exprimer, même après avoir été en latence pendant des années d'études passionnées à ne pas apprendre grand-chose sinon à être sélectionnée.»  ( :lol: )
 
Elle ne s'attendait peut-être pas, cependant, à ce qu'on lui reproche d'avoir commis un ouvrage « purement injurieux, grossier et surtout diffamatoire » au prétexte qu'il est inadmissible de caricaturer des « fonctionnaires travaillant dans l'ombre ».  Car si son petit pamphlet n'est pas toujours un chef-d'œuvre de finesse (tantôt badin et tantôt désabusé, il est aussi passablement démago, et en tout cas suffisamment sarko-compatible pour avoir eu droit à trois ou quatre pages dans « le Figaro Magazine » une semaine avant sa sortie) ...Zoé Shepard prend soin de ne donner aucun nom de personne, ni de lieu. Elle a plutôt tendance à affubler les stéréotypes ambulants qu'elle côtoie de surnoms aimables comme « The Boss », « l'Intrigante », « Simplet », ou « Coconne ».
 
Cette précaution n'a pas suffi, et la voilà démasquée. « C'est toute la crédibilité et l'honneur de la région qui sont mis à mal par un tel type d'ouvrage », ( :lol: :lol: :lol: ) s'insurge le communiqué du conseil régional d'Aquitaine présidé par Alain Rousset. Le problème est surtout que certains de ses voisins de bureau se seraient identifiés aux personnages mis en scène dans « Absolument dé-bor-dée ! ».  
 
A la fin de son livre, l'auteur prend pourtant soin de remercier ses « collègues, qui partagent son exaspération, ses fous rires et ses pauses-déjeuner ». Il est à craindre qu'elle ait un peu surestimé leur sens de l'humour.


 
Je sais que c'est pas bien de se moquer, mais je jubile en imaginant la tête de Rousset le jour où il a pris connaissance de ce livre, vu le succès du livre et les commentaires élogieux sur différents sites qui en causent, la réputation (hem :lol:) de son conseil régional a du en prendre un sacré coup :D


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Un avantage acquis par la force illégitime ne peut être légitimé.
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Marsh Posté le 06-09-2010 à 13:43:11   

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Marsh Posté le 06-09-2010 à 13:47:48    

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Marsh Posté le 06-09-2010 à 13:48:50    

Elle fait grève demain :o


Message édité par Babouchka le 06-09-2010 à 13:49:29

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HFR, the final frontier, where no troll has gone before
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Marsh Posté le 06-09-2010 à 13:49:38    


 
J'ai trouvé ce livre très drôle et les sanctions qui ont suivies très significatives  :)


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Un avantage acquis par la force illégitime ne peut être légitimé.
Reply

Marsh Posté le 06-09-2010 à 13:50:43    

Go topic optimisation

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Marsh Posté le 06-09-2010 à 13:55:02    


 
Ce le topic qui parle justement de l'optimisation du temps de travail comme narré par Zoé

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Marsh Posté le 06-09-2010 à 14:02:25    

J'ai taffé dans un Conseil Général en tant que presta et j'ai vraiment eu la meme impression que Zoé, beaucoup de gens manquent de travail, en été on se retrouve avec des milliers de stagiaire qui glandent dans les bureau fautes de tâches à exécuter.
Bon après on retrouve d'autre personne qui ont beaucoup de travail et qui font des tâches plutôt pénible (RMI, partie social).
 
Après faut peut être éviter de généraliser mais quand on y a mis un pieds on ne peut s'empêcher de se poser des questions.

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Marsh Posté le 06-09-2010 à 14:11:14    

tri-x a écrit :

J'ai taffé dans un Conseil Général en tant que presta et j'ai vraiment eu la meme impression que Zoé, beaucoup de gens manquent de travail, en été on se retrouve avec des milliers de stagiaire qui glandent dans les bureau fautes de tâches à exécuter.
Bon après on retrouve d'autre personne qui ont beaucoup de travail et qui font des tâches plutôt pénible (RMI, partie social).
 
Après faut peut être éviter de généraliser mais quand on y a mis un pieds on ne peut s'empêcher de se poser des questions.


 
Dans certaines Communautés de Communes c'est pareil

Reply

Marsh Posté le 06-09-2010 à 14:29:18    

Marrant, j'ai fait beaucoup de stage dans le privé et j'ai vu autant de gens pas en branler des masses.
Notamment dans les services info d'une grande boite, Zodiac, pour ne pas la nommer où nos amis les geeks passent plus de temps sur HFR et que à travailler, et je doute fort que, tout ingénieur qu'ils sont, ils fassent plus de 35 heures par an.
Donc taper sur les fonctionnaires, ça va 5 minutes, faut pas rager, ils ont des avantages, vous en voulez, passer les concours.


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un coeur qui bat, un nez qui flaire, une decision d'expulsion qui tombe, c'est Nicolas Sarkozy, vous apprendrez a me connaitre.
Reply

Marsh Posté le 06-09-2010 à 14:41:22    

Quel est l'intérêt de faire un bouquin pour expliquer que l'on ne te donne pas assez de boulot ?  
 
Si elle était une bosseuse aussi ardue qu'elle veut bien nous faire croire elle aurait sans doute fait bouger les choses en interne. De plus si vraiment le rythme était trop plan-plan rien ne l'empêchait d'aller voir si l'herbe est plus verte ailleurs.  
 
Sans compter qu'elle a du être bien contente de se la couler douce pour écrire son bouquin durant les heures de bureau.  
 
Je me demande au final qui est le plus pathétique dans cette histoire.

Reply

Marsh Posté le 06-09-2010 à 14:41:22   

Reply

Marsh Posté le 06-09-2010 à 14:42:42    

guyzang a écrit :

Marrant, j'ai fait beaucoup de stage dans le privé et j'ai vu autant de gens pas en branler des masses.
Notamment dans les services info d'une grande boite, Zodiac, pour ne pas la nommer où nos amis les geeks passent plus de temps sur HFR et que à travailler, et je doute fort que, tout ingénieur qu'ils sont, ils fassent plus de 35 heures par an.
Donc taper sur les fonctionnaires, ça va 5 minutes, faut pas rager, ils ont des avantages, vous en voulez, passer les concours.


 
En même temps, le fait même que ces geeks passent leurs temps sur HFR induit de facto un gros soucis d'organisation au sein même de la boîte privée. Plus le nombre d'employés est important plus ces niches à ne rien foutre sont légions. Encore une fois regardez du coté du topic de l'optimisation du temps de travail...
 
Dans ces Cogip vous pouvez, après avoir correctement mis en place votre plan, vous retrouver à un poste stratégique mais totalement générateur de glande, délégations, clients captifs, chefs absents etc.
 
L'important est la mesure comment êtes vous mesuré? Quels sont les critères qui sont appréciés par les supérieurs, etc.
 
Le nombre de boulot dans lesquels certains ici sont en glande totale est hallucinant

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Marsh Posté le 06-09-2010 à 14:46:58    


Tu sais, au japon, pays réputé pour son temps de travail élevé, la productivité est déplorable.
TOut simplement parce que les mecs arrivent à 9 10 heures et repartent à 22H.
Du coup, ça avance pas, les mecs font des réunions INUTILE tout le temps, sinon, ils discutent, sinon, ils glandent sur le PC et ça 6 jours sur 7.
Franchement, à part dans les PME, personne dans le monde bosse des masses, mais les petites PME par contre, c'est très très dur.


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un coeur qui bat, un nez qui flaire, une decision d'expulsion qui tombe, c'est Nicolas Sarkozy, vous apprendrez a me connaitre.
Reply

Marsh Posté le 06-09-2010 à 15:12:49    

Citation :

Ce n'est pas une histoire de "fonctionnaire qui glande" qui me fait tiquer, c'est le principe de décrocher une place enviable et de faire l'enfant en crachant sur ce qu'elle reçoit. C'est complètement con.  
 
Et oui, si elle est si bosseuse que ca rien ne l'interdisait de faire bouger les choses, de se mettre en valeur grâce à sa motivation et son travail accompli et de monter les échelons / décrocher une bonne place ailleurs au lieu de saborder sa carrière.


 
 
C'est tout à fait ça ! En plus, en tant que fonctionnaire (et pas fonctionnaire en bas de l'échelle, hein....) elle savait parfaitement les risques qu'elle prenait. Dans le privé, attaquer par écrit sa boite fait encourir des sanctions à son auteur, pourquoi pas dans le secteur publique ??  
Rien ne l'empêchait non plus, après avoir "fait de l'XP" de demander sa mutation ailleurs  [:spamafote]
 Cette dame aurait dû être mutée dans ce que l'on appelle pudiquement "personnel de surface", ou comme concierge d'un gymnase planté près d'une cité difficile, où elle n'aurait pas eu le temps de s'ennuyer, où elle comprendrait ce que c'est que d'être sous la coupe de chefaillons.  
 
Bof, encore une affaire qui permet à certains de hurler leur haine du secteur publique. Le créateur du sujet, libéral bon teint,  ce n'est pas un hasard si c'est lui l'auteur  [:hahaguy]

Reply

Marsh Posté le 06-09-2010 à 15:41:07    

tinkywinky a écrit :

Quel est l'intérêt de faire un bouquin pour expliquer que l'on ne te donne pas assez de boulot ?

 

Si elle était une bosseuse aussi ardue qu'elle veut bien nous faire croire elle aurait sans doute fait bouger les choses en interne. De plus si vraiment le rythme était trop plan-plan rien ne l'empêchait d'aller voir si l'herbe est plus verte ailleurs.

 

Sans compter qu'elle a du être bien contente de se la couler douce pour écrire son bouquin durant les heures de bureau.  

 

Je me demande au final qui est le plus pathétique dans cette histoire.

 

Ce n'est pas de sa faute si elle n'avait pas beaucoup de taf, même si ça lui a permis d'écrire le bouquin, et de plus je ne vois pas vraiment ce qu'elle aurait pu faire pour faire bouger les choses en interne, ce n'est qu'une fonctionnaire, pas une élue, elle n'a pas beaucoup de pouvoir.

 

EDIT : Quand à l'intérêt, je pense qu'on a tous envie de dénoncer des gabegies ou des situations absurdes quand on y est confronté, même si il n'y a pas d'intérêt à la clé, c'est le côté logique qui ressort.


Message édité par doriany le 06-09-2010 à 15:49:58

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Un avantage acquis par la force illégitime ne peut être légitimé.
Reply

Marsh Posté le 06-09-2010 à 15:49:25    


 
 :lol:  
Sache tout d'abord jeune padawan qu'en tant que libéral "bon teint", je distingue les fonctions régaliennes du reste du secteur public. Ma "haine du secteur public" est donc un fantasme. Par contre en tant que contribuable, j'estime avoir le droit de savoir ce qu'il advient de mes impôts. Pas toi ?


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Un avantage acquis par la force illégitime ne peut être légitimé.
Reply

Marsh Posté le 06-09-2010 à 16:12:19    

Ouiche a écrit :


 
@tinkywinky Et oui, étant si bosseuse rien ne l'interdisait de faire bouger les choses, de se mettre en valeur grâce à sa motivation et son travail accompli et de monter les échelons / décrocher une bonne place ailleurs au lieu de saborder sa carrière. Elle se tire une balle dans la jambe quoi :/


totalement utopique.
Déjà faire bouger les choses ça n'arrive que quand c'est un big boss qui veut changer quelque chose, tout le problème du système pyramidal, tout doit paraître parfait vu d'en haut et donc le mieux est de ne pas faire bouger les choses et de prétendre que tout va bien tout en fournissant un travail "acceptable" (qui peut-être pourris mais qui remplis les objectifs fixés par des mecs qui souvent n'y connaissent rien)  
 
L'extrait est assez caricatural cependant (déjà elle se donne le beau rôle et puis son ton est assez hautain).
Mais tu peux avoir bcp de boulot à faire 20 fois la même chose ou à faire des trucs inutiles au bout d'un moment ça gonfle, si tu désires améliorer les choses on te prends pour un réfractaire, une personne négative. Si tu le fais bien dans les temps on t'en demande plus et rien ne change, tu n'aurais pas spécialement d'augmentation ou de meilleure place (le travail n'a rien à voir là dedans) tu auras juste le titre royal de "bon péon".  
 
Bref une carrière dans un service publique/une grosse boîte il faut soit avoir bcp de bol/des amis bien placés, soit se persuader qu'on bosse bien qu'on va monter et qu'on aime son boulot, soit subir gentiment.  Question boulot vu que t'as rien à gagner si tu bosses plus (après y'a toujours les lèches cul hyperactifs qui aiment se faire valoir et s'approprier le boulot des autres mais en général bosser plus apporte seulement de récup le boulot des autres donc tes actions souvent ne servent qu'à te trouver une raison d'être là autre que pécunière) ou moins au bout de qq années tu bosses moins pour éviter le facteur stress et les conneries et résultat tu t'y habitues à ce rythme.
 
Ce sont souvent des prisons dorées (et encore ceux tout en bas de l'échelle peuvent avoir du mal à voir le côté doré). Après je suppose qu'il faut voir les avantages etc...
Elle se tire une balle dans la jambe mais en attendant elle vends son bouquin et elle va p'têt faire ça tout en ayant craché dans la soupe (qu'elle, on est d'accord a bu pendant qq années)
Je suis assez d'accord que l'école censé préparer au monde du travail prépare au final assez mal.
 
quant aux impôts comme d'hab ils vont soit dans la poche des nantis soit dans des travaux inutiles, rien de bien nouveau ;)


Message édité par SA_Avenger le 06-09-2010 à 16:29:57
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Marsh Posté le 06-09-2010 à 16:43:36    

Ouiche a écrit :

Et oui, étant si bosseuse rien ne l'interdisait de faire bouger les choses, de se mettre en valeur grâce à sa motivation et son travail accompli et de monter les échelons / décrocher une bonne place ailleurs au lieu de saborder sa carrière. Elle se tire une balle dans la jambe quoi :/


 [:alvas]  
Là on parle de grosse structure. La plupart des grosses administrations / anciennes boîtes publiques sont telles une dimension parallèle ou tout effort sera vain.


---------------
Main/Alt1/Alt2/Alt3
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Marsh Posté le 06-09-2010 à 18:55:59    

tinkywinky a écrit :

Quel est l'intérêt de faire un bouquin pour expliquer que l'on ne te donne pas assez de boulot ?


Bein le divertissement, plaisir de l'écriture, l'envie de dénoncer, de se décharger (un peu comme un journal intime dans lequel tu traiterais tout le monde de con pour retrouver la force de leur sourire le lendemain), celle de se faire du fric, l'envie pour une fois d'être lu par des milliers de personnes (très plaisant pour l'égo) etc...
On peut trouver une tripotée de raisons.
Dans le même genre, pourquoi poster sur HFR pour critiquer le fait qu'une personne ait eu l'envie de sortir un bouquin ?
 

tinkywinky a écrit :

Si elle était une bosseuse aussi ardue qu'elle veut bien nous faire croire elle aurait sans doute fait bouger les choses en interne.


Engueuler le patron et ordonner à ses collègues de trouver du boulot ? :lol:  
Puis écrire un bouquin vendu à plusieurs dizaines de milliers d'exemplaires et citer dans des nombreux journaux si ça ne fait pas bouger les choses c'est que rien n'aurait pu...
 

tinkywinky a écrit :

Je me demande au final qui est le plus pathétique dans cette histoire.


Je ne comprends pas les réactions négatives, c'est juste une critique/caricature, l'auteur on s'en branle, ça peut être la plus grosse connasse de l'univers qu'est-ce qu'on s'en fout ?
L'histoire n'est pas centrée sur son cul que j'sache, c'est pas une autobiographie. :heink:  
Alors quoi ? On a plus le droit de parler de son expérience sans devenir méprisable ? De critiquer ce qui ne nous déplaît ?
Vraiment je ne comprends pas.
Qu'on se résigne quant au comportement de certains fonctionnaires, voir qu'on les envie, je veux bien, à la limite.
Mais qu'on s'insurge quand quelqu'un le mentionne ça me dépasse. A moins que certains se soient reconnus dans quelques descriptions. :D

Reply

Marsh Posté le 07-09-2010 à 07:57:32    

L'art de se tirer une balle dans le pied.  
 
A mon avis les gentils fonctionnaires zélés  des impôts/Ursaaf/Sécurité sociale/CAF/ASSEDIC ... vont se faire un plaisir de contrôler  avec minutie  son dossier. Quitte à faire des heures sup' :o


Message édité par tinkywinky le 07-09-2010 à 07:57:51
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Marsh Posté le 07-09-2010 à 08:01:19    

[:drapo]

Reply

Marsh Posté le 07-09-2010 à 08:49:31    


fanofdreams a écrit :


Je ne comprends pas les réactions négatives, c'est juste une critique/caricature, l'auteur on s'en branle, ça peut être la plus grosse connasse de l'univers qu'est-ce qu'on s'en fout ?
L'histoire n'est pas centrée sur son cul que j'sache, c'est pas une autobiographie. :heink:  
Alors quoi ? On a plus le droit de parler de son expérience sans devenir méprisable ? De critiquer ce qui ne nous déplaît ?
Vraiment je ne comprends pas.
Qu'on se résigne quant au comportement de certains fonctionnaires, voir qu'on les envie, je veux bien, à la limite.
Mais qu'on s'insurge quand quelqu'un le mentionne ça me dépasse. A moins que certains se soient reconnus dans quelques descriptions. :D


En france, c'est juste mal de dire que certains glandent au boulot :o

Reply

Marsh Posté le 07-09-2010 à 08:57:29    

Faut aussi intégrer la dimension politique d'un conseil régionale.
 
Le poids de la politique / des politiciens y est énorme (idem dans les conseils généraux, les mairies)....
Cela conduit parfois à des absurdités malheureuses et à beaucoup de copinage...
 
et les

Citation :

yakafaucon pour bouger les choses.....

ahah je voudrai bien vous y voir....


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Reply

Marsh Posté le 07-09-2010 à 09:00:15    

Tolor a écrit :


En france En entreprise, c'est juste mal de dire que certains glandent au boulot :o


en france c'est plutôt bien de dire qu'on en a marre cette bande d'assistés (et qu'il faut travailler plus pour gagner plus...ah non ça les gens ont capté que c'était de la connerie  :D ) d'ailleurs le livre ne se vendrait pas autant si ce n'était pas de bon ton de taper un peu sur les fonctionnaires

Message cité 1 fois
Message édité par SA_Avenger le 07-09-2010 à 09:00:59
Reply

Marsh Posté le 07-09-2010 à 15:57:38    

SA_Avenger a écrit :


en france c'est plutôt bien de dire qu'on en a marre cette bande d'assistés (et qu'il faut travailler plus pour gagner plus...ah non ça les gens ont capté que c'était de la connerie  :D ) d'ailleurs le livre ne se vendrait pas autant si ce n'était pas de bon ton de taper un peu sur les fonctionnaires

 

Pour une fois je suis d'accord mais vu qu'ils vivent de nos impôts, on peut se permettre de les écorner un peu

  

Oui en effet, le fait de travailler dans le privé ne rend pas courageux comme par enchantement (par contre c'est pas avec nos impôts, du coup ça me laisse tout de suite beaucoup plus indifférent :D )

Message cité 1 fois
Message édité par doriany le 07-09-2010 à 16:01:39

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Un avantage acquis par la force illégitime ne peut être légitimé.
Reply

Marsh Posté le 07-09-2010 à 16:01:40    

doriany a écrit :


 
Pour une fois je suis d'accord mais vu qu'ils vivent de nos impôts, on peut se permettre de les écorner un peu


Genre.

Reply

Marsh Posté le 07-09-2010 à 16:04:44    

quand est-ce qu'on a l'occasiond e les passer ces concours de fonctionnaires? [:hahaguy]

Reply

Marsh Posté le 07-09-2010 à 16:06:48    

darkangel a écrit :

quand est-ce qu'on a l'occasiond e les passer ces concours de fonctionnaires? [:hahaguy]


 

 

http://www.concours-fonction-publique.com (EDIT : pas la peine de mettre un smiley ironique, on a bien compris que ça te faisait envie petit chenapan)


Message édité par doriany le 07-09-2010 à 16:08:13

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Un avantage acquis par la force illégitime ne peut être légitimé.
Reply

Marsh Posté le 07-09-2010 à 16:14:41    

je ne me le cache pas [:hahaguy]
 
Merçi :jap:

Reply

Marsh Posté le 07-09-2010 à 16:34:58    

darkangel a écrit :

je ne me le cache pas [:hahaguy]
 
Merçi :jap:


 
On a tous nos faiblesses (moi c'est le Quick'n toast)


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Un avantage acquis par la force illégitime ne peut être légitimé.
Reply

Marsh Posté le 07-09-2010 à 22:06:19    

thornjstein a écrit :


 
j'ai un poste comme le sien mais je remercie le seigneur pour chaque jour de pure glande qu'il m'offre [:shimay:1]


 
Mouais au début, et après ?

Message cité 1 fois
Message édité par com21 le 07-09-2010 à 22:06:27

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Cherche geekette | Traquez vos billets d'€ | Don du sang | Don de moelle osseuse
Reply

Marsh Posté le 07-09-2010 à 22:27:24    

com21 a écrit :


 
Mouais au début, et après ?


On peut toujours changer.
En plus, on a du temps pour chercher :o


---------------
La vie est une tartine de merde dont on croque un bout tous les jours.
Reply

Marsh Posté le 07-09-2010 à 22:30:14    

angellus2 a écrit :


On peut toujours changer.
En plus, on a du temps pour chercher :o

Le problème, c'est que moins on en fait et moins on en a envie d'en faire. On ne sait plus travailler et le piège se referme :(  

Reply

Marsh Posté le 07-09-2010 à 22:43:39    

thornjstein a écrit :

C'est vraiment une mentalité de français : ça bosse ça gueule, ça bosse pas ça gueule aussi :o  
 
j'ai un poste comme le sien mais je remercie le seigneur pour chaque jour de pure glande qu'il m'offre [:shimay:1]


J'ai un poste à la con, souvent de la glande, ben franchement ca me gave mais bien quoi [:petrus dei]

Reply

Marsh Posté le 07-09-2010 à 22:46:12    

thornjstein a écrit :

Si t'as internet au boulot, c'est nickel !
Après tu peux amener de la lecture. Avoir le temps de lire des bouquins que la plupart ne pourrons jamais lire.
Tu peux même écrire un bouquin ! enfin c'est au risque d'une sanction disciplinaire comme la nana qui a écrit le livre [:the este].  
D'ailleurs elle a surement poussé le vice  en écrivant ce bouquin sur son temps d'emmerdement au boulot [:arantheus]
 
Après, faut faire ça discrètement c'est sur.
 
Faut aussi voir ce que te permet l'emplacement de son bureau ; si on est tranquille ou pas et le cas échéant se faire des parties de son jeu vidéo favori.
 
Bref, ne rien foutre ne me manquerait absolument pas !
Je ne suis pas de ceux qui pensent qu'on a besoin de bosser pour se sentir épanoui.
 
"L'Homme n'est pas fait pour travailler, la preuve cela le fatigue" Voltaire  [:moonzoid:5]

Tout ça, c'est bien de temps en temps. Quelques jours (ou semaines) de "repos", c'est amusant. Mais au bout d'un moment, c'est très chiant :/  
Se lever le matin juste pour faire acte de présence, c'est dur :(

Message cité 2 fois
Message édité par mrbebert le 07-09-2010 à 22:46:37
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Marsh Posté le 07-09-2010 à 23:36:42    

thornjstein a écrit :

Heureusement que tous ne pense pas comme moi alors, sinon on serait pas dans la merde dans ce pays [:xla]
 
oh wait...

Au contraire, les gens seraient plus heureux s'ils acceptaient aussi bien que toi le fait de glander sur du long terme :)  

Reply

Marsh Posté le 08-09-2010 à 09:01:16    

Vu son poste, elle avait tout à loisir de prendre des initiatives et décider. Elle se comporte beaucoup plus comme une catégorie B (voir C) dans son travail à la façon " j attends que mon chef me donne le travail à faire".
Assez décevant vu son prétendu niveau.


Message édité par Taliesim le 08-09-2010 à 09:02:10
Reply

Marsh Posté le 08-09-2010 à 12:18:21    

mrbebert a écrit :

Tout ça, c'est bien de temps en temps. Quelques jours (ou semaines) de "repos", c'est amusant. Mais au bout d'un moment, c'est très chiant :/  
Se lever le matin juste pour faire acte de présence, c'est dur :(


Personne ne l'obligeait à rester non plus  [:spamafote]


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La vie est une tartine de merde dont on croque un bout tous les jours.
Reply

Marsh Posté le 08-09-2010 à 12:21:10    

angellus2 a écrit :


Personne ne l'obligeait à rester non plus  [:spamafote]


Le salaire :o
C'est la seule raison qui me fait rester :o

Reply

Marsh Posté le    

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